Conclusion et suggestion
En élaborant ce travail, nous nous sommes fixés
comme objectifs essentiels de vérifier le niveau de connaissance de la
population de Kilobelobe sur les notions de la planification familiale et
d'amener les jeunes garçons et filles nouvellement mariés sous
informés à changer leur mode de vie de mariage.
Pour arriver à un résultat escompté, nous
avons considéré un échantillon de 120 couples dans une
population estimée à 25.000 habitants, avec 1200 ménages
comme cibles ; dont certains paramètres ont été
à l'étude. Les hypothèses ont été :
- Les populations du quartier Kilobelobe seraient
suffisamment informées sur les notions de la planification
familiale ;
- Les dangers que courent les populations de Kilobelobe en
matière du planning familial seraient les grossesses
indésirables, les avortements volontaires ou criminels avec risque
d'emporter les femmes qui portent ces grossesses ;
- Les avantages que tirent les couples informés
sur le planning familial sont les grossesses désirées,
l'amélioration de la santé de la mère, de l'adolescent, de
l'enfant et de l'homme en diminuant la mortalité et morbidité
materno - infantile de l'homme.
A la lumière de ces hypothèses, voici ce que
nous avons trouvé sur le terrain.
Les tableaux I et X affirment ce qui suit :
- 16,7 % des cas de sexe féminin sont sans niveau, 3,3
% des cas de sexe masculin ont un niveau primaire, 10,8 % et 13,3 % des cas de
deux sexes ont un niveau universitaire.
- 30,8 % des cas de sexe féminin contre 22,5 % des cas
de sexe masculin suivent la technique d'Ogino; et que 25,8 % des cas de sexe
féminin préfèrent l'utilisation des préservatifs
contre 15 % des cas de sexe masculin
A l'issue de nos recherches, nous avons constaté ce qui
suit au quartier Kilobelobe :
- 33,3 % des cas ont un niveau d'études secondaires.
Cfr tab I ;
- 83 ces soient 69,1 % pensent que le planning familial est
une affaire du couple, Réf tab II ;
- 41 cas soient 34,1 % trouvent que le planning familial est
important pour la famille. Voir tab III ;
- 51,6 % des cas préfèrent la méthode
naturelle comme méthode de contraception. Tab IV ;
- La tranche d'âge de [24 - 28] ans n'a jamais
avorté soit 16,7 % des cas. Réf tab V ;
- 30,8 % des cas pour le nombre d'enfants
désirés autres que 6, 7, 8 et 10.Cfr tabVI ;
- L'intervalle le plus sollicité est de 3 ans avec une
proportion de 49,2 % des cas.Voir tab VII
- 553 enfants sur 623 sont en vie, soient 88,76 %. Réf
tab VIII ;
- 80 couples ont un nombre d'enfants de [1 - 5], soient 66,6
%. Cfr tab IX,
- L'Ogino (ou calendrier) reste la technique de contraception
naturelle la plus utilisée avec une proportion de 53,3 % des cas. Voir
Tab X.
Donc se sont ces éléments qui prédominent le
quartier Kilobelobe, et occupent les premiers rangs de leurs tableaux
respectifs pour ce qui est du planning familial.
Toute fois l'amélioration pourra être là si
la sensibilisation se faisait correctement. Sur ce nous suggérons ce qui
suit :
* Futurs chercheurs de :
Pour mener une autre étude dans les autres quartiers des
communes formant la ville de Lubumbashi.
* Aux professionnels de santé
de :
Faire correctement la sensibilisation sur la planification
familiale pendant les CPN, CPS.
* Aux autorités politico - administratives en
collaboration avec les autorités sanitaires :
D'initier les émissions radio -
télévisées sur la sensibilisation de la planification
familiale.
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