6.2. Discussion et commentaire
A l'issue de nos recherches, nous avons abouti aux
résultats suivants :
Notre travail a 120 comme taille de l'échantillon sur
1200 couples qui ont été notre cible, et cela pendant une
période de 3 mois et 15 jours.
Contrairement au TFC de Kasongo Musau qui a
parlé sur « La problématique du planning familial
dans la santé communautaire », qui note 37,3 % des cas de sexe
féminin qui avaient un niveau d'études secondaires et 30, 5 % des
cas utilisés les préservatifs. Notre travail qui est le plus
récent montre un nombre de 24 cas soient 20 % de sexe féminin qui
ont un niveau d'études secondaires et 13 cas soient 10,8 % de sexe
féminin à niveau universitaire. Et les autres paramètres
ajoutés ont été étudiés.
Par rapport aux techniques de contraception artificielle, 31,1
% de couples utilisés le préservatif à relever le travail
de Ngoy Kisula sur « La problématique du
planning familial dans la commune de Rwashi » et 42,2 % de femmes
avaient un niveau secondaire contre 35,7 % des cas de sexe masculin à
niveau universitaire. Contrairement au notre qui trouve 37,3 % de sexe
féminin et 49 % des cas pour le couple.
Selon Hibrahim Tengete dans son ouvrage
« La femme et santé » conclue que la
problématique de la planification familiale occupe la première
position dans la santé communautaire en Afrique
Le tableau I nous montre que 13 cas des sujets
enquêtés de sexe masculin soient 10.8 % et 20 cas des sujets
enquêtés de sexe féminin soient 16.7 % sont sans niveau et
que 13.3 % des cas de sexe masculin ont un niveau secondaire et universitaire
contrairement au sexe féminin qui a 20 % des cas de niveau secondaire et
10,8 % des cas de niveau universitaire.
Le Tableau II explique que 41.6 % des cas de sexe
féminin trouvent que le planning familial est une affaire du couple et
non de la femme seule contrairement aux hommes soient 27.5 % des cas. Et que
2.5 % des cas de sexe féminin contre 8,3 % des cas de sexe masculin et 5
% de sexe masculin contre 15 % des cas de sexe féminin perçoivent
respectivement que le planning familial est une affaire de l'homme et de la
femme seuls. Au moment où 41,6 % des cas de sexe féminin contre
27,5 % des cas de sexe masculin jugent que la planification familiale est une
affaire du couple.
Nous remarquons dans le tableau III que 3.3 % des cas de sexe
masculin contre 12,5 % de sexe féminin pensent que l'importance du
planning familial est pour le bien être de la mère et que 16.7 %
des cas de deux sexes trouvent le bien être de la communauté comme
important pour la planification familiale. Alors que 5 % contre 11,6 % des cas
de deux sexes trouvent que le planning familial est bien pour l'enfant seul, et
15,8 % contre 18,3 % de deux sexes s'expriment en disant qu'il important pour
la famille.
Au vu de ce tableau IV, 32 cas de sexe féminin soient
26,6 % et 26 cas de sexe masculin soient 21,7 % préfèrent les
méthodes artificielles contrairement à 32,5 % des cas de sexe
masculin et 19,1 % des cas de sexe féminin utilisent la méthode
naturelle comme contraception.
Pour ce qui est du tableau V, La tranche d'âge de [24 -
28] ans n'a jamais avorté soit 16,7 %, celle de [19 - 33] ans a subi un
avortement provoqué avec une proportion de 7,5 % des cas, contrairement
aux tranches d'âge de [14 - 18] ans, de [24 - 28] ans et [49 et plus] ont
avorté clandestinement soit 1,7 % des cas pour les trois tranches. Seule
la tranche d'âge de [29 - 33] ans qui bat le record avec 5 % des cas
d'avortement criminel.
Se référant au tableau VI, 18,3 % des cas de
sexe féminin préfèrent avoir le nombre d'enfants autres
que 6, 7, 8 et 10 que 12,5 % des cas de sexe masculin ; au moment
où 13,3 % des cas de sexe féminin souhaitent avoir 8 enfants que
10,8 % des cas de sexe masculin. 5 % de sexe masculin contre 5,8 % de sexe
féminin préfèrent obtenir 6 enfants.
L'intervalle le plus sollicité dans le tableau VII par
le sexe féminin pour obtenir un enfant est de 3 ans avec 32,5 % des cas
contre 16,7 % pour le sexe masculin, et 15 % de sexe masculin pour l'intervalle
de 2 ans contre 16,7 % de sexe féminin. Et 4,2 % et 3,3 % des cas
sollicitent autres intervalles pour avoir des enfants.
Dans le tableau VIII, il est vrai que pour 120 ménages
ou couples enquêtés, le total de tous les enfants est de 623 soit
100 %, 553 enfants soient 88,76 % sont en vie contre 70 seulement soient 11,24
% sont décédés.
Pour le tableau IX, la moyenne d'enfants par couple est de
4,98 environ 5 enfants, 66,6 % des cas ont le nombre d'enfants de [1 - 5]
contre 3,3 % des cas qui ont le nombre d'enfants de [11 - 15] et 0 % pour les
couples qui ont le nombre d'enfants de [16 - 20]. 36 cas soient 30 % qui ont le
nombre d'enfants de [6 - 10].
Nous voyons dans le tableau X que 30,8 % des cas de sexe
féminin contre 22,5 % des cas de sexe masculin suivent la technique
d'Ogino; et que 25,8 % des cas de sexe féminin préfèrent
l'utilisation des préservatifs contre 15 % des cas de sexe masculin. Et
0 % pour les autres techniques : Depo provera, coït interrompu ou
retrait, diaphragme.
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