WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

La problématique du planning familial au quartier Kilobelobe dans la province du Katanga en RDC

( Télécharger le fichier original )
par Mwamba Odon Kabwe
Université de Lubumbashi RDC - Chercheur  2009
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

6.2. Discussion et commentaire

A l'issue de nos recherches, nous avons abouti aux résultats suivants :

Notre travail a 120 comme taille de l'échantillon sur 1200 couples qui ont été notre cible, et cela pendant une période de 3 mois et 15 jours.

Contrairement au TFC de Kasongo Musau qui a parlé sur  « La problématique du planning familial dans la santé communautaire », qui note 37,3 % des cas de sexe féminin qui avaient un niveau d'études secondaires et 30, 5 % des cas utilisés les préservatifs. Notre travail qui est le plus récent montre un nombre de 24 cas soient 20 % de sexe féminin qui ont un niveau d'études secondaires et 13 cas soient 10,8 % de sexe féminin à niveau universitaire. Et les autres paramètres ajoutés ont été étudiés.

Par rapport aux techniques de contraception artificielle, 31,1 % de couples utilisés le préservatif à relever le travail de Ngoy Kisula sur «  La problématique du planning familial dans la commune de Rwashi » et 42,2 % de femmes avaient un niveau secondaire contre 35,7 % des cas de sexe masculin à niveau universitaire. Contrairement au notre qui trouve 37,3 % de sexe féminin et 49 % des cas pour le couple.

Selon Hibrahim Tengete dans son ouvrage « La femme et santé » conclue que la problématique de la planification familiale occupe la première position dans la santé communautaire en Afrique

Le tableau I nous montre que 13 cas des sujets enquêtés de sexe masculin soient 10.8 % et 20 cas des sujets enquêtés de sexe féminin soient 16.7 % sont sans niveau et que 13.3 % des cas de sexe masculin ont un niveau secondaire et universitaire contrairement au sexe féminin qui a 20 % des cas de niveau secondaire et 10,8 % des cas de niveau universitaire.

Le Tableau II explique que 41.6 % des cas de sexe féminin trouvent que le planning familial est une affaire du couple et non de la femme seule contrairement aux hommes soient 27.5 % des cas. Et que 2.5 % des cas de sexe féminin contre 8,3 % des cas de sexe masculin et 5 % de sexe masculin contre 15 % des cas de sexe féminin perçoivent respectivement que le planning familial est une affaire de l'homme et de la femme seuls. Au moment où 41,6 % des cas de sexe féminin contre 27,5 % des cas de sexe masculin jugent que la planification familiale est une affaire du couple.

Nous remarquons dans le tableau III que 3.3 % des cas de sexe masculin contre 12,5 % de sexe féminin pensent que l'importance du planning familial est pour le bien être de la mère et que 16.7 % des cas de deux sexes trouvent le bien être de la communauté comme important pour la planification familiale. Alors que 5 % contre 11,6 % des cas de deux sexes trouvent que le planning familial est bien pour l'enfant seul, et 15,8 % contre 18,3 % de deux sexes s'expriment en disant qu'il important pour la famille.

Au vu de ce tableau IV, 32 cas de sexe féminin soient 26,6 % et 26 cas de sexe masculin soient 21,7 % préfèrent les méthodes artificielles contrairement à 32,5 % des cas de sexe masculin et 19,1 % des cas de sexe féminin utilisent la méthode naturelle comme contraception.

Pour ce qui est du tableau V, La tranche d'âge de [24 - 28] ans n'a jamais avorté soit 16,7 %, celle de [19 - 33] ans a subi un avortement provoqué avec une proportion de 7,5 % des cas, contrairement aux tranches d'âge de [14 - 18] ans, de [24 - 28] ans et [49 et plus] ont avorté clandestinement soit 1,7 % des cas pour les trois tranches. Seule la tranche d'âge de [29 - 33] ans qui bat le record avec 5 % des cas d'avortement criminel.

Se référant au tableau VI, 18,3 % des cas de sexe féminin préfèrent avoir le nombre d'enfants autres que 6, 7, 8 et 10 que 12,5 % des cas de sexe masculin ; au moment où 13,3 % des cas de sexe féminin souhaitent avoir 8 enfants que 10,8 % des cas de sexe masculin. 5 % de sexe masculin contre 5,8 % de sexe féminin préfèrent obtenir 6 enfants.

L'intervalle le plus sollicité dans le tableau VII par le sexe féminin pour obtenir un enfant est de 3 ans avec 32,5 % des cas contre 16,7 % pour le sexe masculin, et 15 % de sexe masculin pour l'intervalle de 2 ans contre 16,7 % de sexe féminin. Et 4,2 % et 3,3 % des cas sollicitent autres intervalles pour avoir des enfants.

Dans le tableau VIII, il est vrai que pour 120 ménages ou couples enquêtés, le total de tous les enfants est de 623 soit 100 %, 553 enfants soient 88,76 % sont en vie contre 70 seulement soient 11,24 % sont décédés.

Pour le tableau IX, la moyenne d'enfants par couple est de 4,98 environ 5 enfants, 66,6 % des cas ont le nombre d'enfants de [1 - 5] contre 3,3 % des cas qui ont le nombre d'enfants de [11 - 15] et 0 % pour les couples qui ont le nombre d'enfants de [16 - 20]. 36 cas soient 30 % qui ont le nombre d'enfants de [6 - 10].

Nous voyons dans le tableau X que 30,8 % des cas de sexe féminin contre 22,5 % des cas de sexe masculin suivent la technique d'Ogino; et que 25,8 % des cas de sexe féminin préfèrent l'utilisation des préservatifs contre 15 % des cas de sexe masculin. Et 0 % pour les autres techniques : Depo provera, coït interrompu ou retrait, diaphragme.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard