2.4.3 Problématique de
positionnement
La question du positionnement
« idéal »revient régulièrement. Les
échanges qui en découlent font apparaître que, quelque soit
le type de rattachement (même celui au directeur général),
les insatisfactions demeurent nombreuses.
En fait, derrière cette question se pose celle du
pouvoir et du rapport de force au sein de l'entreprise. Ce rapport se compose
d'un certains nombre d'éléments :
- autorité ;
- image ;
- influence ;
- sanction ;
- information ;
- temps.
C'est ce que l'on appelle également les curseurs du
pouvoir. Au-delà de son attachement, les véritables questions
sont au nombre de trois :
- comment se positionne chacun des curseurs à
l'égard de la direction générale ?
- comment se positionne chacun des curseurs à
l'égard des opérationnels ?
- quels sont les leviers dont le contrôleur de gestion
dispose pour rééquilibrer voire inverser le rapport de force en
sa faveur ?
En effet, aucun rattachement ne contribue jamais, pour des
raisons tant liées à l'organisation qu'à lui-même,
à positionner tous ces curseurs de son côté. Cela tient au
fait qu'en matière de pouvoir, il existe trois composantes :
- les curseurs qui
représentent le pouvoir intrinsèque résultant de son
positionnement ;
- la volonté à utiliser
ce pouvoir. Cela dépend des enjeux stratégiques et financiers des
missions que le contrôleur de gestion conduit ;
- la capacité personnelle
à l'exercer. Celle-ci est fortement conditionnée par son
expertise, sa capacité à persuader, à oser et à
entreprendre.
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