B- Les cendres volantes :
Si la proportion de cendres volantes dans le ciment
excède 5 % en masse (constituant principal), seules
les cendres volantes satisfaisant aux spécifications suivantes doivent
être utilisées :
Les cendres volantes peuvent être de nature
silico-alumineuse (Cendres volantes siliceuses
(V)) ou silico-calcaire (Cendres volantes
calciques (W)). Les premières ont des
propriétés pouzzolaniques; les dernières peuvent avoir, en
plus, des propriétés hydrauliques.
Les cendres volantes sont obtenues par
dépoussiérage électrostatique ou mécanique de
particules pulvérulentes provenant du courant de gaz des
chaudières, alimentées au charbon pulvérisé. Les
cendres obtenues par d'autres méthodes ne doivent pas être
utilisées dans les ciments conformes à la norme
[36].
C- Les fumées de silice :
La fumée de silice est un coproduit industriel de
la fabrication du silicium métallique ou de divers alliages de
ferrosilicium.
Elle est produite lors de la réduction du quartz
très pur par du charbon dans un four à arc électrique.
Elle est recueillie par filtration des gaz qui s'échappent lors de la
combustion.
La fumée de silice se présente
généralement sous forme de particules sphériques de
très petite taille dont le diamètre moyen est de l'ordre de 0,1
um et composées de silice amorphe (>85%). Ces particules sont
essentiellement vitreuses, ce qui en fait un produit hautement pouzzolanique.
Elles permettent aussi de compléter la granulométrie des ciments
et ainsi d'améliorer la compacité du matériau durci et
donc sa résistance mécanique.
D-Les Pouzzolanes :
Les pouzzolanes naturelles
sont essentiellement des substances d'origine volcanique ou des roches
sédimentaires ayant une composition chimique et minéralogique
appropriées. Elles sont essentiellement composées de silice,
d'alumine et de fer, et développent naturellement des
propriétés pouzzolaniques. Les pouzzolanes artificielles
correspondent à des produits essentiellement composés de silice,
d'alumine et d'oxydes de fer qui, activés thermiquement,
développent des propriétés pouzzolaniques (argiles ou
schistes par exemple).
Les pouzzolanes ne durcissent pas elles-mêmes en
présence d'eau, mais elles réagissent à température
ambiante en présence d'eau, avec l'hydroxyde de calcium
Ca(OH)2 libéré au cours de l'hydratation du clinker,
pour former des CSH et des aluminates de calcium hydratés.
[8]
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