DEDICACE
A
l'Eternel tout puissant
A mes
parents et frères
A ma
tante Espérance
A mon
oncle Dominique.
REMERCIEMENTS
A l'issue de l'élaboration de ce mémoire, il nous
incombe d'exprimer nos vifs remerciements aux différentes personnes qui,
de près ou de loin, nous ont fourni leur contribution.
Nos remerciements s'adressent à Monsieur, HABIMANA
GATOYA Samuel pour ses conseils et suggestions lors de la rédaction de
ce mémoire. Nous adressons nos remerciements à
l'Université Adventiste d'Afrique Centrale (UAAC).
Nous réservons également une particulière
gratitude et reconnaissance aux autorités décanales de la
faculté de gestion et administration option comptabilité et
finance, ainsi que tout le corps professoral pour la formation reçue
d'eux.
Notre profonde reconnaissance s'adresse également
à NDAYAMBAJE Janvier qui n'a jamais cessé de nous soutenir.
Nos remerciements s'adressent aussi à BANGANYINKA
Félicite et MUKUNZIWABANTU Athalie pour leurs conseils.
Que tous nos chers collègues étudiants de
promotion soient remercier pour leur encouragement.
SIGLES ET ABBREVEATIONS
U.A.A.C : Université Adventiste d'Afrique Centrale
SORAS : Société Rwandaise d'Assurances
S.A: Société Anonyme
GRH: Gestion des Ressources Humaines
RH: Ressources Humaines
DRH : Direction des Ressources Humaines
ERD : Existence, Relation et Développement
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1: la taille de l'échantillon
43
Tableau 2: Identification des répondants par
âge et par sexe
45
Tableau 3: Identification des répondants par
poste occupé et par expérience
46
Tableau 4: Avis des enquêtés sur
l'existence de la motivation des ressources humaines
46
Tableau 5: Avis des répondants sur la
politique de motivation du personnel au sein de la SORAS
47
Tableau 6: Avis des répondants sur Ce qui
les motivent de plus dans l'exercice deleur profession.
48
Tableau 7: Avis des répondants sur la
compétitivité de leur grille salariale par rapport à
d'autres entreprises de service.
48
Tableau 8 : Avis des répondants sur la
garantie de leur emploi.
49
Tableau 9 : Avis des répondants sur le
risque professionnel.
49
Tableau 10 : Avis des répondants sur
l'évaluation de performance.
49
Tableau 11 : Avis des répondants le
style de leadership.
50
Tableau 12 : Avis des répondants sur la
formation professionnelle.
51
Tableau 13 : Avis des répondants sur le
plan de carrière au sein de l'entreprise.
51
Tableau 14 : Avis des répondants sur le
traitement des problèmes du personnel.
52
Tableau 15 : Avis des répondants sur la
rémunération de salaire.
52
Tableau 16 : Avis des répondants sur la
performance de l'entreprise.
53
Tableau 17 : Avis de répondants sur les
conditions de travail.
53
Tableau 18 : Avis des répondants sur
l'atteinte des objectifs.
54
Tableau 19 : Avis des répondants sur
les avantages extra-salariaux.
54
Tableau 20 : Avis des répondants sur
l'influence de la motivation des RH dans la performance.
55
Tableau 21 : Évolution des charges du
personnel et le résultat net pour la période allant de 2006
à 2008
55
LISTE DES FIGURES
Figure 1. Phases essentielles du processus de
motivation
15
Figure 2. Conséquences dues à
l'absence de motivation
17
Figure 3. Hiérarchie des besoins, selon
Maslow
18
Figure 4. Modèle de motivation
Rendement-Rétributions
29
Figure 5. Les indicateurs de performance du
personnel
33
LISTE DES ANNEXES
A : A qui de droit
B : Lettre de demande d'information
C : Lettre d'accès aux informations
D : Questionnaires réservés aux cadres et
employés de la SORAS S.A
E : Organigramme de la SORAS S.A
F : Bilan et Etat de résultat
TABLE DES MATIERES
DEDICACE
i
REMERCIEMENTS
ii
SIGLES ET ABBREVEATIONS
iii
LISTE DES TABLEAUX
iv
LISTE DES ANNEXES
vi
TABLE DES MATIERES
vii
CHAPITRE 1 :INTRODUCTION GENERALE
1
1.1. Problématique
2
1.2. Questions de recherche
3
1.2. Choix et intérêt du sujet
4
1.4. Hypothèse de notre recherche
4
1.5. Objectifs de notre recherche
5
1.6. Délimitation du sujet
5
1.7. Subdivision du travail
5
CHAPITRE 2 : CADRE CONCEPTUEL ET
THEORIQUE
6
2.1. Définition des concepts clés
6
2.1.1 Motivation
6
2.1.2 Impact de la motivation
6
2.1.3 Performance
6
2.1.4 Enterprise
7
2.1.5 Assurance
7
2.1.6. Service
7
2.1.6. Ressources humaines
7
2.2.1 Les premières théories de la
motivation
8
2.2.2. L'évolution des motivations au
travail au fil des époques
9
2.2.3. Historique des théories de la
motivation
10
2.3 Phases essentielles du processus de
motivation
14
2.4. Importance de la motivation
16
2.5 Les théories de la motivation
18
2.5.1 La théorie de la pyramide des
besoins
18
2.5.2 La théorie ERD
20
2.5.3. La théorie de la détermination
des objectifs
21
2.5.4. La théorie de Skinner
21
2.6. Les facteurs de motivation
22
2.6.1. Les facteurs intrinsèques
22
2.6.2. Les facteurs extrinsèques
24
2.6.3. Les facteur d'hygiène
27
2.7. Les modèles de gestion en
matière de motivation
28
2.7.1. Gestion scientifique de la motivation
28
2.7.2. Modèle de motivation des ressources
humaines
28
_Toc266928606
2.7.3. Convergence des efforts
29
2.7.4. Le style de leadership
30
2.7.5. Importance des ressources humaines
30
2.8. Les caractéristiques des personnels
hautement performants
31
2.8.1. La performance sociale
32
2.8.2. La performance humaine
32
2.8.3. La performance managériale
33
2.8.4. La performance stratégique
34
2.9 Les systèmes d'évaluation des
performances
35
2.10. Le potentiel du personnel
36
2.11. Mesurer la compétence et la
motivation
36
2.12. La satisfaction au travail et la
motivation
37
2.13. La satisfaction au travail et le
rendement
37
2.14. Le système d'encouragement
38
2.14. Un travail motivant
38
CHAPITRE 3: CADRE METHODOLOGIQUE
39
3.1 Méthodes de collecte des
données
39
3.1.1 La méthode analytique
39
3.1.2 La méthode statistique
40
3.2. Techniques utilisées
40
3.2.1 Technique documentaire
40
3.2.2. Technique du questionnaire
41
3.3 La population d'étude
41
3.4. Echantillonnage
42
CHAPITRE 4 :PRESENTATION, ANALYSE ET
INTERPRETATION DES RESULTATS
44
4.1. Présentation de la SORAS
44
_Toc266928633
4.2. Analyse et Interprétation des
Résultats
45
4.2.1. Identification des enquêtés
45
4.3.2 Analyse et interprétation des
résultats relatives à la motivation dans la SORAS S.A
46
4.3.3 Vérification des hypothèses
56
CHAPITRE 5 : CONCLUSION ET
RECOMMANDATIONS
58
5.1 CONLUSION GENERALE
58
5.2 RECOMMANDATIONS
59
BIBLIOGRAPHIES
60
ANNEXES
62
CHAPITRE 1 :
INTRODUCTION GENERALE
Un employé motivé est un employé qui
désire réellement accomplir son travail de la meilleure
façon possible et qui le démontre par ses efforts. Les individus
agissent toujours en fonction d'un objectif à atteindre ou d'une
récompense à retirer; ainsi on pourrait dire que les gents sont
motivés quand leur comportement est orienté vers un but. C'est
en fonction de chaque individu que l'entreprise pourra compter pour remporter
un véritable succès. Cependant si l'entreprise veut augmenter ses
performances, il faut qu'il y'ait le désir, l'intention, la
volonté de bien exécuter les tâches. Il faut qu'il y'ait
aussi l'effort sous toutes ses formes. (HELLRIEGEL D. (2007 :167).
La motivation pourrait aussi permettre à l'entreprise
de développer une culture organisationnelle, c'est à dire
renforcer les valeurs culturelles qui sont ancrées dans le groupe, les
croyances et les buts. Cette culture véritable ne peut être
identifiée qu'en observant le fonctionnement quotidien de l'entreprise.
De plus quand les employés sont motivés cela augmente leur
performance. Ils donnent un travail de meilleure qualité. Cela renforce
aussi la perpétuation de leurs actes. En général quand les
employés sont contents de leur emploi, quant ils le trouvent excitant et
quand ils apprécient le climat de travail au sein de l'entreprise, ils
font de leur mieux et remplissent la tâche avec enthousiasme.
D'une façon générale, la motivation des
ressources humaines provoque, le désir d'accomplissement qui se
définit comme une disposition permanente de la personnalité qui
pousse l'individu à tendre vers la performance et le dépassement
dans des situations où le rendement peut être évalue en
fonction de certains standards d'excellence. C'est dans ce processus
d'agissement que l'employé en tant qu'être humain se dynamise de
façon à atteindre ses buts, de combler ses désires, et de
gravir des échelons au sein de l'entreprise.
Les ressources humaines motivés maintiennent toujours
leurs objectifs à fin d'accroître ses efforts dans les conditions
optimales, ils veulent toujours à tout prix réaliser leur
tâche afin qu'ils soient au dessus de tout reproche. Dans le but de
rester un exemple au sein du groupe l'employé motivé consacre son
temps à l'entreprise et demeure toujours vigilant et diligent dans ses
oeuvres tout en développant ses propres stratégies et fait porter
attention sur ses compétences afin de faire coïncider ses objectifs
avec les finalités de l'entreprise, ce qui va lui faire jouir des
avantages précieux et suivre un parcours extraordinaire de performance.
(HELLRIEGEL D. (2007 :169).
1.1. Problématique
Une entreprise telle qu'elle soit, son objectif principal est
d'atteindre une bonne performance. Quelque soit le
degré d'intelligence, d'aptitude, ou de dextérité d'une
personne, sa compétence ne suffit pas à lui permettre
d'atteindre une forte productivité. Pour y parvenir la personne doit
également être motivée. Les motifs spécifiques
auxquels obéissent les employés dans le travail affectent leur
productivité.
Rares sont les processus de gestion qui permettent d'influer
sur le comportement des hommes et sur les performances de l'entreprise avec
autant d'efficacité que la gestion des ressources humaines. Pour toute
entreprise la meilleure stratégie pour améliorer la performance
managériale est d'être convaincue que les hommes sont leur
principal atout. (COLLIN, EG.C. & DEVANNA, M.Q. 1991 :305)
A bien des égards, la fonction du manager consiste
à canaliser efficacement la motivation des employés vers la
réalisation des objectifs de l'entreprise. Une entreprise doit
découvrir de nouvelles méthodes pour motiver leur«capital
humain ».Ceci implique que les managers devraient s'efforcer de
comprendre plus clairement ce qui motive les employés. Ainsi pour qu'une
entreprise soit efficace, elle doit prendre en compte les problèmes de
motivation qu'implique le fait de susciter chez les individus le désir
d'appartenir à l'entreprise et d'y être productif. (HELLRIEGEL et
al 1992 :235).
D'après AKTOUF O. (1989 :26), l'efficacité
et les gains qu'elle entraîne ne provoquent pas à eux seuls, la
satisfaction, mais la satisfaction devient un préalable à
l'efficacité. Il faut d'abord chercher à avoir des
employés psychologiquement satisfaits, le rendement suivra et sera
durable, sinon il déclinera vite.
Selon HELLRIEGEL et al (1992 :347), la motivation est une
prédisposition à agir d'une façon orientée vers un
objectif spécifique. A partant de cette idée nous voyons que
toute motivation est orientée vers un but. Un but qui est un
résultat spécifique auquel l'individu veut parvenir.
En général, une manque de motivation des
ressources humaines cause un dysfonctionnement du système qui occasionne
un blocage dans le système de valeur ce qui conduit à un
changement imprévu et des contraintes qui produisent des ennuis à
l'entreprise. Dans la quantité et la qualité des services qui
vont régner des vides qui menacent l'entreprise à l'avenir.
D'après TERRY, F. et FRANKLIN, G. (2000 :575), les
organisations qui se transforment avec succès sont celles qui
intègrent la gestion de leurs ressources humaines dans
l'élaboration et déploiement de leur stratégie.
La réussite des entreprises en général,
dépend de la façon dont le personnel est géré, car
celui-ci est le moteur dans la gestion d'une entreprise. La motivation des
ressources humaines qui est un facteur indispensable à la performance
des entreprises ; est un facteur que les managers des ces entreprises
doivent prendre en considération. Dans tous ces aspects, nous retenons
l'angle de la motivation des ressources humaines pour une meilleure performance
d'une entreprise, pour approfondir le sujet.
Pour effectuer cette étude, nous avons choisi le
secteur d'Assurances. Ce secteur qui fait beaucoup d'importance mais qui
pourrait être l'un des outils financiers les plus importants dans le
développement économique du pays. Pour cela, elle participe
à la croissance économique, elle est capable de
générer des fonds considérables pour un
développement durable. Elle pourrait renforcer la confiance des
investisseurs, améliorer la qualité de la vie.
1.2. Questions de recherche
Ainsi, dans tout travail de recherche il faut qu'il y ait un
fil conducteur pour guider la recherche. Ainsi donc, les questions suivantes
ont été formulées.
- Les facteurs de motivation appliqués à la
SORAS S.A sont-ils satisfaisants ?
- De quelle manière la motivation des ressources
humaines influence-t-elle la performance de la dite entreprise ?
1.2. Choix et
intérêt du sujet
Choix du sujet
Comme étudiant finaliste dans la faculté de
gestion et administration dans l'option de comptabilité et finance, en
tenant compte de l'insatisfaction de certains employés dans certaines
organisations. Nous nous sommes référés au cours de
gestion des ressources humaines pour voir l'une des facteurs qui peut diminuer
l'insatisfaction qui est la motivation.
Intérêt scientifique
Pour le plan scientifique les autres chercheurs
intéressés par le sujet y trouveraient des informations
additionnelles.
Enfin pour le chercheur, cette étude a encouru à
cerner davantage les expériences, les contraintes, aussi que les
possibilités de fonctionnement d'une entreprise de service.
Intérêt personnel
La
prise en considération de la motivation des ressources humaines et la
performance de la firme pour arriver à l'efficacité est un
thème qui nous intéresse particulièrement à
l'ère actuelle de la mondialisation. Après avoir appris les
différentes théories relatives à la motivation tout au
long de notre formation, nous avons voulu nous rendre compte de leur
application au sein d'une entreprise de service, afin d'évaluer les
apports dans les performances réalisées.
1.4. Hypothèse de notre recherche
D'après MACE, G.
(1985 :35), l'hypothèse est une réponse anticipée que
le chercheur formule à la question spécifique de recherche. Nous
avons pris les hypothèses suivantes qui pourront être
infirmées ou confirmées à la fin de notre recherche.
- Les facteurs de motivation appliqués à la SORAS
S.A sont très satisfaisants.
- La motivation des ressources humaines influence
significativement la performance d'une entreprise (SORAS).
1.5. Objectifs de notre recherche
Dans tout travail intellectuel, il faut déterminer des
objectifs permettant de mieux guider la recherche et mieux concentrer une
attention sur certains éléments précis concernant la
motivation des ressources humaines. Ainsi donc, les objectifs ci-après
ont été pris en considérations:
- Déterminer le niveau d'existence de la motivation des
R.H au sein de la SORAS S.A
- Démontrer comment la motivation des ressources
humaines dans une institution joue un rôle important dans sa
performance.
1.6. Délimitation du sujet
Notre travail se limite :
Dans le domaine : La recherche que nous
avons menée traite sur la gestion des ressources humaines.
Dans le temps : Notre étude porte
sur quatre ans soit une période allant de 2005 à 2008.
Dans l'espace : L'étude traite
sur les entreprises de service plus précisément sur la
Société
Rwandaise d'Assurances, SORAS S.A.
1.7. Subdivision du travail
La présente étude est subdivisée en cinq
chapitres, dont le premier est l'introduction générale qui traite
de la problématique, des hypothèses de travail, des objectifs du
travail, le choix et intérêt du sujet, la délimitation du
sujet ainsi que la subdivision du travail.
Le deuxième chapitre traite sur le cadre conceptuel et
théorique relative à notre sujet. Le troisième chapitre
traite sur l'approche méthodologique de recherche. Le quatrième
chapitre est consacré à la présentation, analyse et
interprétation des résultats obtenus. Ainsi que le cinquieme qui
traite sur la conclusion et recommandations.
CHAPITRE 2 :
CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE
2.1. Définition des concepts clés
2.1.1 Motivation
Selon ROBBINS, S. et JUDGE, T. (2006 :196), la motivation
est un processus par lequel un individu confère à son action une
intensité, une direction et une persistance en vue d'atteindre un
objectif donné.
2.1.2 Impact de la motivation
Etude d'impact: étude des conséquences
éventuelles d'un aménagement sur l'environnement. Le
nauveau Petit Robert, de la langue française, (2008:1328).
Pour notre cas l'impact est défini comme une
étude des conséquences éventuelles suite à la bonne
ou mal gestion des ressources humaines.
2.1.3 Performance
Selon CHANDLER (1992:21), la performance est une association
entre l'efficacité fonctionnelle et l'efficacité
stratégique. L'efficacité fonctionnelle consiste à
améliorer les produits, les achats, les processus de production, la
fonction marketing et les relations humaines au sein de l'entreprise.
L'efficacité stratégique consiste à devancer les
concurrents en se positionnant sur un marché en croissance ou en se
retirant d'un marché en phase de déclin.Selon BERNARD, M
(1988 :150), la performance peut se définir comme
l'intensité avec laquelle chaque individu adhère et collabore aux
propos et aux moyens de l'organisation ou bien, de façon plus globale
comme le niveau de satisfaction atteint par les individus
complémentaires, le niveau d'intégration d'un salarie dans
l'entreprise constituant de satisfaction.
2.1.4 Enterprise
Selon MARTINET et AHMED (2000 :179), l'entreprise est une
unité économique combinant divers facteurs de production,
produisant pour la vente des biens et services et distribuant des revenus en
contrepartie de l'utilisation des facteurs.
Selon BUSSENAULT, C. (2002 :11), une entreprise comme une
organisation qui ressemble des hommes et des moyens financiers,
informationnels, technologiques, matériels, etc.., en vue de produire
des biens et des services destinés à la vente.
Selon GRANDGUILLOT et BEATICE, (2007 :16), les
entreprises sont des agents économiques ayant pour vocation d'obtenir et
de combiner des facteurs de production matériels ou humains (travail,
capital, ressources naturelles), pour produire et vendre de biens et des
services.
Une entreprise de service : est une organisation qui a
pour objet de la satisfaction d'un besoin ou d'un désir.
2.1.5 Assurance
D'après BLANCHETON, G. et CACHARD, M. (1988 :22),
l'assurance est une organisation qui permet à chacun de ces participants
d'être sûr de faire face aux conséquences d'un
événement futur et incertain.
2.1.6. Service
Selon GOSSELIN, M. et ROY, C. (1999 :168), le service est
tout ce qui est promis au sujet d'un produit et que le client reçoit et
apprécie.
Selon KOTLER, P. & DUBOI, B. (1992 :512), on appelle
service une activité ou une prestation soumise à l'échange
essentiellement intangible et qui ne donne rien à aucun transfert de
propriété. Un service peut être associé ou non
à un produit physique.
2.1.6. Ressources humaines
Ressources
Selon GRANT, (1991 :33), les ressources sont des inputs
entrant dans le processus productifs de base, celui de transformation des
matières premières en produits finis. Ces ressources peuvent
inclure le capital physique, les ressources financières et physiques,
celles technologiques, humaines et organisationnelles. Il continue en disant
que les ressources sont des inputs du processus de production, il
suggère six majeurs catégories des ressources à
savoir : les ressources humaines, matérielles, financières,
technologiques, de marque et réputation et celles organisationnelles.
Selon GIRAUD, (2004 :65), les ressources recouvrent les
moyens affectés à une organisation ou une entité :
ressources financières, mais aussi ressources humaines comme les loyers,
les équipements ou les consommations et, le cas échéant,
les ressources immatérielles comme le savoir-faire et les brevets.
Pour CADIN et al (2002 :4), la gestion des ressources
humaines comme «une discipline des sciences sociales consistant à
créer et à mobiliser des savoirs variés utiles aux acteurs
et nécessaires pour appréhender, négocier et tenter de
résoudre les problèmes liés à la régulation
du travail dans une organisation».
2.2.1 Les premières théories de la
motivation
La naissance des théories de la motivation au
travail
Selon HELLRIEGEL D. (2007 :146-150). En gestion, le
terme « motivation » serait apparu pour la première fois
aux Etats-Unis, au cours des années 1930, dans le champ de la vente. Il
aurait été proposé pour rendre compte du comportement
d'achat des clients. Il s'est ensuite diffusé dans d'autres domaines du
savoir et a été adopté également par les directeurs
d'entreprises pour tenter de comprendre et d'influencer le comportement des
hommes au travail. Du point de vue de la direction, on comprend
l'intérêt d'une recherche sur la motivation au travail.
Il s'agit de définir ce qui, dans l'esprit des
salariés, peut constituer des mobiles d'action, afin d'agir sur ces
mobiles pour améliorer leurs prestations, autrement dit, les pousser
à faire mieux et plus dans l'accomplissement de leurs tâches. En
effet, toute relation contractuelle entre un employeur et un salarié
pose la question de l'implication au travail, ce que l'on appelle plus
couramment « la bonne volonté » du salarié est
indispensable à l'exécution efficace des tâches. C'est donc
la qualité de la direction qui se montre capable de respecter les
emplois du temps qu'elle a elle-même établi.
Les moyens d'organisation et de contrôle sont cruciaux
pour expliquer l'efficacité relative des industries. Le salaire à
lui seul ne semble pas être en mesure d'expliquer l'implication des
individus, car il est fréquent de remarquer qu'entre deux
salariés d'un même niveau de qualification et de salaire, il y a
des différences de productivité et de qualité dans leur
travail
Les concepts de motivation ont connu leur heure de gloire dans
les années 1950. Ces théories furent énoncées
durant cette période, et bien aujourd'hui leur validité soit
fortement remise en question, ce sont probablement elles qui offrent la
meilleure compréhension de la motivation des employés. Ces
théories s'appellent théories des besoins, théories x et
y, et théories bi-factorielle. Si d'autres théories plus
crédibles ont depuis été élaborées, il est
toutefois bon de connaître ces trois-là, et ceci pour au moins
deux raisons :
ü Elles constituent la pierre angulaire sur laquelle les
autres théories se sont ancrées.
ü Les dirigeants s'en inspirent encore
régulièrement aujourd'hui.
2.2.2. L'évolution des motivations au travail au fil
des époques
Le contenu des motivations a fortement varié au cours
de l'histoire, et ceci est moins expliqué par les conditions de vie que
par les croyances concernant la vie et les relations sociales, d'après
les idéologies instaurant telle ou telle référence
à un champ de valeurs propres à chaque époque.
Dans l'antiquité, le travail est réservé
aux esclaves, l'idéal de vie des hommes libres, riches ou non, est le "
non-travail " (nec otium).
Au Moyen - Âge, s'établissent 3 attributs de
valeurs porteurs chacun d'une aspiration ancrée dans la religion
chrétienne ou l'héritage biblique :
Le travail est une nécessité expiatoire
plutôt qu'un devoir,
À partir du Xe siècle, en plus, le travail a une
valeur salvatrice,
Le bas Moyen Âge (avant la réforme) voit
apparaître une réhabilitation du travail dans l'idée de
choisir une vocation de travail particularisée pour se conformer aux "
dons " que l'on a reçus et de les faire fructifier.
Le contenu des motivations a donc évolué
considérablement au fil des époques.
2.2.3. Historique des théories de la motivation
Selon AKTOUF, O. (1989 :97).Ce n'est que dans les
années 1920-1930 que les chercheurs et les gestionnaires se sont
demandés ce que le terme motivation signifiait réellement. Depuis
les années soixante, les études portant sur la motivation se sont
multipliées.
Au cours de l'histoire de ces théories, il est possible
de dégager 3 phases significatives :
Ø La phase taylorienne
La première période de l'ère industrielle
en fin du XIXème siècle offre l'exemple d'une
conception unidimensionnelle de l'homme.
En échange de sa force physique, l'ouvrier va recevoir
un salaire proportionnel à son rendement. C'est l'homo economicus , qui
est pris en compte par une organisation scientifique du travail. " C'est
l'utilisation maximale de l'outillage, la spécialisation stricte et la
suppression des gestes inutiles. "
Les Etats-Unis offrirent alors un milieu propice à
l'ascension par l'argent pour les nouveaux émigrants qui affluaient. Le
salaire est à cette époque un moteur déterminant. En
France, ce sont d'anciens paysans qui deviennent des ouvriers. Dans le
département de la Loire, ces ouvriers conservent un pied à la
campagne et un autre pied dans l'atelier. L'atelier des raccords de l'Ondaine
(près de Saint-Étienne) offrait, il y a à peine deux ou
trois décennies, le visage caricatural de ce travail au rendement.
Une organisation de l'entreprise découle de cette "
école classique " : le travail est découpé en
unités élémentaires au sein de postes de travail, il
suscite un travail à la chaîne.
Les fonctions de conception, de planification,
d'exécution et de contrôle sont séparées et
reparties au sein d'une hiérarchie verticale avec une tête qui
pense et un corps qui exécute. Une centralisation des
responsabilités entraîne un contrôle strict assuré
par les responsables hiérarchiques.
Chaque travailleur est prédisposé pour un poste
donné ; il conviendra de trouver le bon poste pour la bonne personne.
C'est le " one best way ".
Cette organisation et cette conception de l'homme au travail
permirent un bond en avant considérable pour l'économie des pays
concerné.
Ø La phase des relations humaines
L'expérience de référence est
l'enquête menée à Hawthorne (près de Chicago) par
Elton Mayo et son équipe à la Western Electric de 1928 à
1932. Elle fut conduite dans une unité de fabrication de
téléphones. Elton Mayo recherchait la corrélation existant
entre des conditions physiques (l'éclairage, le bruit, la chaleur) et le
rendement des ouvriers. Une salle d'observation de montage de relais fut
aménagée à l'écart de l'atelier. Un observateur
remplaçait le chef traditionnel. II modifiait l'éclairage, les
pauses, les horaires. Le résultat surprit fortement les intervenants:
que ce soit le sens de variation des facteurs, la production augmentait
même après le retour aux horaires initiaux, les ouvrières
maintenaient un rendement élevé. Une voie nouvelle était
découverte la constitution des ouvrières en tant que groupe avec
un bon niveau d'entraide, une plus grande liberté; " nous n'avons plus
de chef ", s'exclama l'une d'elles. Un nouveau climat s'était
instauré.
Un second aspect de cette enquête résida dans la
création d'une salle de câblage avec trois soudeurs. Neuf
câbleurs et deux inspecteurs. Un spectateur
désintéressé recueillit un ensemble de faits durant
l'expérimentation. Un salaire au rendement était établi
selon la logique taylorienne. Il apparut très vite que ce système
de rémunération ne provoquait pas les conséquences
attendues : les ouvriers arrêtaient leur travail dès qu'ils
avaient atteint leur quota, même s'il leur restait du temps pour terminer
leur journée.
De même, d'une semaine à l'autre, la production
hebdomadaire restait constante. Une norme de groupe était ainsi mise en
relief. C'est le phénomène de freinage qui donne lieu à un
double contrôle social:
Un contrôle interne des câbleurs par des pressions
de toute sorte (moqueries, houspillagés);
Un contrôle externe pour offrir le moins de prise et de
justification aux ingérences des ingénieurs, des techniciens et
des organisateurs et prévenir les risques de changement.
Les deux rapporteurs de l'enquête, FJ Roethlisberger et
W.J. Dickson (Management and the worker - Harvard University - 1939)
tirèrent les conclusions suivantes:
Les comportements et les sentiments des travailleurs ne se
comprennent qu'à partir de l'ensemble des relations qu'ils entretiennent
avec les différents groupes. L'entreprise est un système social;
des groupes informels, avec des normes et des codes, se constituent en
parallèle à l'organisation formelle officielle. Ils permettent de
se défendre contre les changements issus des logiques
spécialisées de coût ou d'efficacité des
techniciens; les aspects sociaux et humains ne sont pas perçus, en
particulier lors de l'introduction de changements; les répercussions sur
les statuts et les situations relatives doivent être prises en compte.
La mise en évidence des groupes informels et du "
facteur humain " correspond à une seconde strate des motivations, celle
du besoin social de relations et d'intégrations dans un " groupe
primaire ", une cellule de base. Un nouveau facteur de la motivation
apparaît: celui de la dynamique du groupe de travail. Au sein d'une
équipe soudée, la motivation individuelle va être soutenue
et amplifiée par un esprit commun qui vise un but attractif.
Cette découverte du besoin social d'intégration
dans un groupe de travail élémentaire va susciter de multiples
développements. Un premier courant va adopter la belle formule " small
is beautiful " réhabilitée récemment par l'organisation en
mosaïque : des équipes très cohésives sont
reliées à un axe fédérateur.
Un second courant se concrétisera par la formation
humaine des cadres et agents de maîtrise. Devenu " psychologue conseiller
", l'agent d'encadrement doit adopter le style démocratique d'animateur
d'une équipe.
Cette école des relations humaines va aboutir à
l'utopie de la coopération amicale et au dogmatisme sans pendre en
compte les phénomènes liés à l'organisation,
Cette outrance appelle une nouvelle réflexion qui
éclaire le besoin relationnel dans une perspective plus large
c'est-à-dire au sein d'une structure donnée.
Ø A partir des années 50 : de nombreux
modèles théoriques
Quelques théories de motivation :
A partir des années 50, de nombreux modèles
théoriques ont été apparue.
La motivation est un processus psychophysiologique car elle
dépend des activités du système nerveux et des
activités cognitives. Du point de vue neurophysiologique, la motivation
est une variable qui rend compte des fluctuations du niveau d'activation,
c'est-à-dire du niveau d'éveil ou de vigilance d'une personne. Du
point de vue psychologique, la motivation correspond aux forces qui
entraînent des comportements orientés vers un objectif, forces qui
permettent de maintenir ces comportements jusqu'à ce que l'objectif soit
atteint. En ce sens, la motivation procure l'énergie nécessaire
à une personne pour agir dans son milieu
La motivation confère trois caractéristiques
à toute conduite : la force, la direction et la persistance. En effet,
toute conduite est orientée vers un but (direction) auquel la personne
attribue une certaine valeur. Cette dernière dépend à la
fois de la vitalité du besoin (pris au sens large) dont elle est issue
et de la valeur sociale à laquelle l'objectif du comportement est
associé. L'intensité (la force) et la persistance de l'action
dénotent la valeur qu'attribue la motivation.
Le concept motivation représente, selon VALLERAND et
THILL (1993:18), le construit hypothétique utilisé afin de
décrire les forces internes et/ou externes produisant le
déclenchement, la direction, l'intensité et la persistance du
comportement.
Cette définition met clairement en avant la
difficulté d'observer directement la motivation d'une personne. Elle est
un construit hypothétique, un type de comportement que tout individu est
supposé pouvoir développer. Il s'agit d'un processus qui est
déclenché à l'origine par l'action d'une force
motivationnelle intérieure qui dépend de caractéristiques
personnelles comme les besoins, les pulsions, l'instinct, les traits de
personnalité (l'hédonisme, crainte, convoitise, avidité,
jalousie etc.). Il peut être déclenché aussi par une force
motivationnelle externe qui dépend de la situation de l'environnement de
travail, de la nature, de l'emploi, du mode de management des
supérieurs, etc. Ces facteurs de motivation interne ou dis positionnels,
et externes ou situationnels, sont changeants et propres à chaque
individu.
Selon PINDER C. (1984:8), le niveau de motivation peut
être soit faible, soit fort, variant à la fois entre les
individus, à des moments déterminés, et chez une
même personne à différents moments, et selon les
circonstances. Les auteurs s'accordent sur les caractéristiques de la
motivation et distinguent quatre éléments constitutifs de ce
construit:
a) Le déclenchement du comportement:
c'est le passage de l'absence d'activité à
l'exécution de tâches nécessitant une dépense
d'énergie physique, intellectuelle ou mentale. La motivation fournit
l'énergie nécessaire pour effectuer le comportement.
b) La direction du comportement: la
motivation dirige le comportement dans le sens qu'il convient,
c'est-à-dire vers les objectifs à atteindre. Elle est la
force incitatrice qui oriente: l'énergie
nécessaire à la réalisation des buts à
atteindre, les efforts pour réaliser de son mieux,
selon ses capacités, le travail qui est attendu.
c) L intensité du comportement: la
motivation incite à dépenser l'énergie à la mesure
des objectifs à atteindre. Elle se manifeste par le niveau des efforts
physiques, intellectuels et mentaux déployés dans le travail.
d) La persistance du comportement: la
motivation incite à dépenser l'énergie nécessaire
à la réalisation régulière d'objectifs, à
l'exécution fréquente de tâches pour atteindre un ou
plusieurs buts. La persistance du comportement se manifeste par la
continuité dans le temps des caractéristiques de direction et
d'intensité de la motivation.
Il ressort de cette description du concept que la
manifestation la plus proche de la motivation est l'ensemble des efforts
déployés dans le travail dirigé avec intensité et
de manière persistante vers des objectifs attendus. Ces efforts sont
définis comme la somme d'énergie physique, intellectuelle et /ou
mentale engagée dans une activité. De nombreux instruments de
mesure de la motivation visent à évaluer
ces manifestations-efforts et énergie du comportement de l'individu
dans l'organisation.
2.3 Phases essentielles du
processus de motivation
Selon HELLRIEGEL D. (2007:166-167), un principe majeur de
motivation affirme que la performance est fonction du niveau d'aptitude et de
la motivation de la personne. Il est souvent exprimé par la formule
suivante : Performance=f (aptitudes × motivation)
Selon ce principe, une tâche ne peut être
assurée avec succès que si la personne qui en est chargée
possède l'aptitude voulue. L'aptitude est le talent qui permet à
l'intensité d'effectuer des tâches en rapport ave un but.
Toutefois, indépendamment de la compétence individuelle,
l'aptitude ne suffit pas, à elle seule, à garantir une
productivité élevée. Il faut également que la
personne veuille y parvenir. Les analyses de la motivation portent
généralement sur :
ü Les facteurs qui provoquent le comportement,
ü La direction prise par celui-ci,
ü Les méthodes visant à le maintenir.
Figure 1. Phases essentielles du
processus de motivation
1. Le salarié identifie sa demande
4. Il se consacre à son travail
5. Il est récompensé ou
sanctionné.
6. Il réévalue les insuffisances de sa
demande
3. Il sélectionne des comportements orientés
vers un objectif
2. Il recherche les moyens de la satisfaire
Source: HELLRIEGEL D. (2007 :167),
Management des organisations, 2ème édition,
Edition de boeck.
Le processus de motivation commence par l'identification des
besoins d'une personne, comme le montre la phase 1 de la figure
précitée. Les besoins sont les manques dont quelqu'un pâtit
à un moment donné (phase 1) et qui peuvent être
psychologiques, physiologiques ou sociaux. Ils jouent fréquemment un
rôle incitatif. Autrement dit, ils créent chez l'individu des
tensions que celui-ci juge désagréables et qu'il est donc
porté à réduire ou éliminer par son action (phase
2).
La motivation est orientée vers un objectif (phase 3).
Un objectif est un résultat précis qu'une personne veut obtenir.
Les objectifs d'un salarié en sont fréquemment le moteur, et leur
réalisation peut en réduire substantiellement les besoins. Ainsi
certains salariés nourrissent-ils de grandes ambitions de promotion et
s'attendent-ils fortement à ce qu'un travail à des projets
hautement visibles pendant de longues heures leur vaudra des promotions, des
augmentations et un surcroit d'influence. Des besoins et des attentes de ces
conduites spécifiques permettent de la surmonter, agissent pour la
réduire. Les salariés soucieux d'avancement peuvent chercher
à travailler sur des problèmes majeurs posés à
l'organisation, afin d'acquérir de la visibilité et de
l'influence auprès de leurs supérieurs (phase 4).
Les promotions et les augmentations constituent deux des
méthodes par lesquelles les organisations tendent d'entretenir les
comportements désirables. Elles signalent au personnel la
légitimité de sa demande de promotion et de reconnaissance et de
son comportement (phase 5). Lorsqu'ils ont été
récompensés ou sanctionnés, les salariés
réévaluent leur demande.
2.4. Importance de la motivation
Selon BIDAULT et al. (1994 :23), on n'attend des
salariés qu'ils apportent : leurs connaissances, leurs
compétences, leur professionnalisme, leur sérieux, leur rigueur,
leur conscience professionnelle, leur créativité, leur
capacité d'adaptation. Le recrutement revêt donc une importance
primordiale pour la bonne marche de l'entreprise. Mais ces qualités ne
seront pleinement développées que si les salariés se
sentent bien dans l'entreprise, s'ils ont envie qu'elle réussisse, en un
mot, s'ils sont motivés. Les salariés entretiennent souvent avec
leur entreprise des liens faits de respect et d'affection. Cet attachement se
traduit par leur implication, plus ou moins forte, qui se manifeste par leur
présence, leur conscience professionnelle, leur souci de l'insert de
l'entreprise, etc.
L'absence de motivation peut avoir des conséquences
catastrophiques sur la vie de l'entreprise.
Figure 2.
Conséquences dues à l'absence de motivation
PERSONNEL NON MOTIVE
Attention relâchée
Faible conscience professionnelle
Mauvais climat social
Rotations fréquentes
Mauvaises transmissions des informations
Retards et absences fréquents
Pauses longues
Retards et erreurs dans les travaux administratifs
QUALITE NON ATTEINTE
EFFICACITE FAIBLE
Mauvais fonctionnement
Mauvaise image de l'entreprise
Mécontentement des clients
DIFFICULTES POUR L'ENTREPRISE
· Perte de clients
· Pas de nouveaux clients
Source: BIDAULT, E. (1994 :23) et al. Action et
Communication Administratives. Ed. Nathan, Paris.
2.5 Les théories de la motivation
2.5.1 La théorie de la pyramide des besoins
Selon HELLRIEGEL D. (2007 :168-171), les humains
connaissent un ensemble complexe de besoins extrêmement forts, qui se
prêtent à une structure hiérarchique sous-tendue par les
hypothèses essentielles qui suivent:
Une fois un besoin satisfait, son rôle motivationnel
perd de son importance. Toutefois, un autre besoin émerge alors
progressivement pour en prendre la place, si bien que les humains s'efforcent
en permanence de satisfaire un besoin. Pour la majorité des humains, le
réseau de besoins est très complexe et plusieurs besoins influent
sur le comportement à tout moment. Il est clair que lorsqu'une personne
fait face à une urgence, une soif épouvantable, par exemple, ce
besoin domine jusqu'à sa satisfaction.
Il faut satisfaire des besoins de niveau inferieur avant que
l'activation de besoin de niveau supérieur soit suffisante pour diriger
la conduite. Les modalités de satisfaction des besoins sont plus
nombreuses pour les besoins de niveau supérieur que pour les besoins de
niveau inferieur.
Figure 3. Hiérarchie des besoins, selon
Maslow
Source: HELLRIEGEL D. (2007 :169). Management des
organisations. 2ème Edition, Edition de boeck.
Cette théorie fondée par ABRAHAM MASLOW demeure
très certainement la plus connue des théories de la motivation.
Elle repose sur l'hypothèse d'une hiérarchie de cinq besoins
propres à tout individu qui sont :
· Les besoins physiologiques, qui incluent la faim, la
soif, la sexualité, et autres besoins physiologiques tels que de se
mettre à l'abri.
· Les besoins de sécurité, qui englobent
tout ce qui est du ressort de la protection contre les agressions physiques et
émotionnelles.
· Les besoins d'appartenance ; où l'on trouve
les notions d'affection, d'intégration à un groupe
d'amitié.
· Les besoins d'estime : qui englobent au niveau
interne, l'estime de soi, l'autonomie et l'accomplissement et, au niveau
externe, le statut, la reconnaissance, et l'attention.
· Les besoins de réalisation de soi : qui
procurent l'énergie permettant de devenir ce que l'on est.
Développement personnel, exploitation de ses potentiels et
accomplissement de soi.
Ce niveau hiérarchique suit une satisfaction dilatoire,
c'est à dire que si l'un de ces besoins est satisfait, il cède la
place à un autre. En termes de motivation, on peut ainsi dire que, bien
qu'aucun ne soit jamais pleinement satisfait dans sa totalité, un besoin
qui l'est de façon significative cesse d'être un facteur de
motivation. Aussi, selon Maslow, motiver un personnel nécessite au
préalable de cerner à quel niveau hiérarchique il se
trouve et de s'attacher à satisfaire ces besoins. Maslow a divisé
ces besoins à deux catégories qui sont :
v Les besoins du niveau inférieur : besoins
satisfaits au niveau externe (physiologique et de sécurité)
v Les besoins du niveau supérieur : besoins
satisfaits au niveau interne (sociaux, estime et réalisation de soi).
La théorie de Maslow a reçu un accueil
enthousiaste, en particulier des chefs d'entreprise. Le fait qu'elle
relève d'une certaine logique intuitive et qu'elle soit intelligible
pour la plupart plaide effectivement en sa faveur.
Pour HELLRIEGEL et al. (1992:164), les travaux de Maslow ont
fait l'objet d'une grande attention de la part des managers et des
psychologues. Des recherches ont révélé que les managers
d'un rang élevé sont généralement plus capables de
satisfaire leurs besoins de considération et d'auto-accomplissement que
les managers d'un rang inférieur.
2.5.2 La théorie ERD
D'après SCHERMERHORN, J.R et al, (2000 :198), la
théorie ERD est la théorie selon laquelle il existe trois groupes
de besoins fondamentaux: l'existence, la relation et le développement.
Cette théorie fondée par CLAYTON ALDERFER est
une révision revue et corrigée de la théorie des besoins
de Maslow de façon à être davantage en accord avec les
données empiriques. L'idée de base d'Alderfer par la
définition de trois groupes de besoins fondamentaux (Existence, Relation
et Développement d'où la théorie ERD). Dans le groupe
relatif à l'existence sont ressemblés les besoins fondamentaux
de l'homme. On y retrouve les besoins physiologiques et de
sécurité tels que définis par Maslow. Le groupe concernant
la relation renvoie à notre désir d'être en contact avec
les personnes de notre entourage. Satisfaire ces désirs sociaux,
d'où la notion de statut n'est pas étrangère, implique
d'être en interaction avec autrui. Ils correspondent aux besoins sociaux
et à la composante externe de l'estime selon Maslow. Le troisième
groupe, enfin, appréhende les besoins de développement,
c'est-à-dire un désir intrinsèque d'accomplissement et
d'épanouissement personnel. Il renvoie à la composante interne
de l'estime selon Maslow ainsi que ce qui touche à la réalisation
de soi.
2.5.3. La théorie de la détermination des
objectifs
D'après WERTHER et al (1990 :420), pour motiver
les employés à fournir un niveau élevé de
rendement, il faut que l'entreprise s'assure qu'elle a des objectifs de
rendement réalistes tout en constituant un défis qu'ils y
adhèrent et qu'ils souhaitent les atteindre, qu'ils voient leur
intérêt servi pour l'atteint des objectifs, qu'une
rétroaction pertinente et appropriée dans le temps leur est
fournie pour qu'ils connaissent les progrès réalisés vers
l'atteinte du but. L'entreprise doit aussi adapter soit les objectifs soit les
stratégies employées pour leur atteinte.
2.5.4. La théorie de Skinner
Selon George TERRY. R. et FRANKLIN.G. (1985:360-361), un
facteur de renforcement positif est une gratification ou un stimulus qui
renforce la probabilité d'une réaction dans le sens
souhaité, qui aura elle-même des conséquences positives
(pour le cadre et pour l'employé), et aura donc tendance à
être renouvelée. Comme tous les groupes valorisent des
conséquences positives, le défi auquel se heurte un dirigeant
consiste à sélectionner des facteurs de renforcement positif
capable de créer, renforcer et perpétuer un comportement
souhaité. Pour atteindre les résultats voulus, on peut recourir
à des affectations, à des emplois, à la participation aux
prises de décision et à de nombreux autres facteurs de
renforcement positifs.
Skinner présente aussi l'utilisation de facteurs de
renforcement négatifs ou neutres dans son modèle de la
motivation, tout en visant à décourager les comportements
indésirables et à encourager les comportements souhaitables. Mais
Skinner pense que les facteurs les plus puissants d'action sur la motivation
sont les facteurs de renforcement positifs, qui vont de l'argent à
l'intérêt du travail.
La motivation positive et la motivation négative ont
chacune leur efficacité. La sanction peut être démotivante
pour l'intéressé. Mais, il faut relativiser cette crainte, car
elle fait appel au principe de responsabilité et d'exemplarité.
Elle renvoie aussi l'individu au groupe. Ce dernier peut mal vivre des
comportements non sanctionnés quand ils sont hors jeu. Ce peut
être un facteur de démotivation quand une absence de sanction
traduit de fait un déséquilibre entre celui qui se dévoue
et celui qui ne fait rien. Le souci d'équité doit guider
l'administrateur. De ce point de vue, la gestion des ressources humaines doit
intégrer aussi dans sa pratique administrative, la notion de groupe ou
d'équipe.
2.6 Les facteurs de motivation
Pour HELLRIEGEL et al. (1992 :172), la première
série de facteurs, les facteurs de motivation, comprend le travail
lui-même, la considération dont bénéficie
l'employé, l'avancement et la responsabilité. Ils sont associes
aux sentiments positifs qu'éprouve l'individu envers le travail et sont
liés au contenu du travail en soi. A leur tour, ces sentiments positifs
sont associés aux expériences vécues dans le passé
par l'individu en matière d'accomplissement, de considération, et
de responsabilité. Ils subsistent de façon durable et ne sont pas
liés de manière éphémère à
l'exécution d'un travail donné. Ce sont donc des facteurs
intrinsèques ou des facteurs internes en relation directe avec le
travail.
Les facteurs d'hygiène de vie comprennent la politique
générale de l'entreprise, et son administration, les
modalités de supervision, les rémunérations, les
conditions de travail et les relations interpersonnelles. Ces facteurs sont
associes aux sentiments négatifs qu'éprouve un individu envers
son emploi et sont lies au contexte ou à l'environnement dans lequel le
travail est réalisé. Ce sont des facteurs extrinsèques, ou
facteurs extérieures au travail.
En partant de cette idée, on comprend que l'entreprise,
en particulier les responsables des ressources humaines doivent tenir compte de
ces deux sortes de facteurs motivationnels. En premier lieu, le personnel peut
être motivé par son travail, mais lorsque les facteurs
extrinsèques manquent sa motivation diminue ce qui va entrainer une
faible productivité.
2.6.1. Les facteurs intrinsèques
Selon WERTHER, et al (1990 :418), les facteurs
intrinsèques sont les facteurs internes ou personnels en relation avec
le travail. Leurs effets sont en grands partis intérieurs à
l'individu. L'entreprise n'a une influence indirecte sur ces facteurs. Quelques
facteurs jouent significativement un grand rôle sur la fonction des
Ressources Humaines à savoir:
Equité : chaque salarié
évalue ce qu'il apporte, ses contributions au profit de l'entreprise
tels que ses efforts, ses compétences, ses résultats. Il
évalue également ce qu'il reçoit, sa rétribution,
les avantages qu'il en retire en termes de rémunération, de
reconnaissance ou de statuts. Il calcule un ratio
rétribution/contribution qu'il compare avec la connaissance qu'il a du
même ratio concernant d'autres salariés, dans l'entreprise ou en
dehors.
Chaque salarié souhaite être traité
équitablement. Le DRH doit mettre en oeuvre les clés de
l'équité. Garantir au salarié un traitement
équitable implique que : sa contribution soit effectivement
évaluée et appréciée, la possibilité
d'accroitre sa contribution lui soit offerte, le lien entre contribution et
rétribution soit clair et explicite, le lien entre accroissement de la
contribution et accroissement de la rétribution soit
précisé et respecté
Communication : La communication
encourage la compréhension ; c'est aussi l'une des principales
activités du service des ressources humaines. Le personnel pourrait ne
pas accorder son appui à des changements qu'il ne comprend pas. Le
service des ressources humaines doit donc s'assurer que les superviseurs, les
gestionnaires, le personnel conseil et les spécialistes des ressources
humaines fournissent toute l'information nécessaire au sujet des
changements éventuels
Le manque de communication adéquate constitue un
problème auquel la plupart des organisations font face. Les
gestionnaires et les autres employés ne se rendent pas toujours compte
à quel point il peut être important de partager avec le reste de
l'organisation l'information qu'ils détiennent.
L'information est le moteur qui fait bouger l'organisation.
L'information sur l'organisation, son environnement, ses produits, ses services
et son personnel est essentielle tant pour les dirigeants que pour les
employés. Sans cette information, les gestionnaires ne peuvent prendre
des décisions efficaces sur les marchés ou les ressources, tout
particulièrement les ressources humaines. Le système de
communication avec les ressources humaines inclut des processus formels et
informels pour acquérir et distribuer l'information au sujet des
ressources humaines de l'organisation
Leadership: Le leadership se définit
comme une influence interpersonnelle, exercées dans une situation
donnée et dirigée par un processus de communication vers
l'atteinte d'un but spécifique.
C'est une relation dynamique entre le leader, les
subordonnées et la situation à laquelle ils sont
confrontés. Ils sont notamment : L'influence
interpersonnelle résultant de la personnalité même du
leader, la position du leader résultant de son statut et de son
rôle dans l'organisation, et enfin la situation objective à
résoudre résultant des conditions physiques, de l'état
d'information et des objectifs à atteindre.
La direction exerce un pouvoir efficace si elle est en mesure
d'exercer le leadership, c'est-à-dire comprendre la situation globale,
communiquer avec les subordonnées afin de dégager une
cohérence entre les trois composantes énoncées ci-dessus
pour atteindre les buts souhaités.
Employabilité : Les
salariés de ces dernières années ont pris conscience de
l'importance essentielle de leur employabilité comme
élément de sécurité sur le marché du
travail. Le rythme des licenciements économiques les a
sensibilisés à la fragilité de leur emploi. Ils
perçoivent la nécessite de veiller à leur capacité
de conserver leur emploi ou d'en retrouver un, dans ou hors de leur fonction,
de leur entreprise, de leur zone géographique ou de leur niveau
hiérarchique.
Pour garantir cette employabilité, le DRH intervient
à quatre niveaux : la connaissance des compétences actuelles
de chaque salarié, la connaissance des compétences requises pour
les postes actuels, connaissance des compétences que chaque
salarié peut développer ainsi que des modalités pour y
parvenir, et enfin la connaissance de l'évaluation des postes, des
postes nouveaux et des compétences nécessaires pour les tenir.
2.6.2. Les facteurs extrinsèques
Pour WERTHER.et al (1990 :420), les facteurs
extrinsèques sont des facteurs extérieurs au travail et sont
associes aux sentiments négatifs qu'éprouve un individu envers
son emploi et sont lies à l'environnement dans lequel le travail est
réalisé. Ces facteurs sont les suivants : la
rémunération, les avantages sociaux, les conditions de travail,
la politique générale, etc....
La rémunération : Selon
WERTHER et al (1990:458), la rémunération de personnel, si elle
est bien gérée, peut être un outil efficace pour attirer,
pour soutenir et pour conserver la main d'oeuvre. De plus, étant
donné que la rémunération est un moyen d'indiquer quels
sont les comportements les plus valorisés dans l'organisation, elle
permet d'influencer fortement la productivité des employés et les
orientations stratégiques de l'entreprise. Si par contre elle est mal
gérée, elle peur entrainer un haut taux de roulement, une
augmentation de l'absentéisme, plus des griefs, de l'insatisfaction au
travail, une faible productivité et des plans stratégiques non
réalisés.
Une motivation extrinsèque correspond à un
engagement non pas pour l'activité elle même mais pour ses
conséquences. La motivation résulte d'une reconnaissance et d'une
valorisation équitable de la performance accomplie.
Rémunération et avantages
sociaux : Les systèmes de rémunération et
d'avantages sociaux bien conçus et mis en oeuvre avec soin permettent
d'attirer un personnel qualifié et de le fidéliser.
La rémunération de base prend la forme d'un
salaire ou d'un tarif horaire avantageux, qui invite les employés
à entrer dans l'entreprise et à choisir d'y rester. C'est un
ainsi qu'il est possible d'attirer dès le départ les candidats
voulus. En proposant un salaire favorable, la société peut aussi
éviter le départ des employés, qui ne trouveront pas
forcement mieux ailleurs. La structure de la rémunération doit
égaler ou dépasser ce qu'offrent les concurrents, car il serait
difficile de gagner la confiance de travailleurs compétents et de les
retenir.
Les avantages sociaux proposés par l'employeur jouent
aussi un rôle important quand il s'agit de recruter des employés
compétents et de les fidéliser. On appelle avantages sociaux
toutes les composantes qui s'ajoutent à la rémunération,
au bénéfice des travailleurs. L'augmentation des coûts des
avantages sociaux soulève des inquiétudes de taille pour les
employeurs. Certains employeurs adoptent des pratiques interventionnistes
visant à orienter les choix médicaux des employés, dans de
nombreuses entreprises, on favorise également un mode de vie plus sain
pour le personnel.
Les auteurs avaient déjà expliqué la
nécessité de récompenser les salariés en fonction
de leurs performances notamment de leurs résultats. La
rémunération variable est un outil essentiel de manifestation de
cette reconnaissance qui crée la motivation. Toute
rémunération variable incite les salariés à
améliorer leur rendement au travail. C'est pourquoi sa réussite
doit s'appuyer essentiellement sur les prémisses de la théorie
des attentes.
Ainsi, la gestion de la rémunération ne peut
suffire à la motivation des RH même extrinsèque. Il importe
alors que d'autres réflexions soient menées pour intégrer
les autres aspects de la motivation. La prise en compte des autres aspects de
la motivation est capitale.
La
mobilisation : La mobilisation englobe à la fois la
motivation et la focalisation. Pour que le personnel soit motivé il faut
leur témoigner de la considération, leur attribuer des
responsabilités.
En effet, la motivation ne peut
être fondée que sur la prise de conscience individuelle des
interactions positives entre la mise en oeuvre du travail, l'évolution
professionnelle, l'évolution personnelle et les représentations
partagées qui en découlent.
Même si l'acquisition de matériels de travail
performants (exemple : logiciels et micro-ordinateurs) est un engouement
pour le personnel, il n'en demeure pas moins que l'intégration à
la culture organisationnelle de l'entreprise prime sur les moyens de travail
Le travail de base de la mobilisation est effectué par
le gestionnaire qui agit sur la mobilité de son équipe
en :
- donnant une cible et des objectifs communs ;
- mettant l'accent sur le travail d'équipe, la prise de
décision collective, l'autonomie des équipes et la
coopération ;
- donnant de la marge de manoeuvre, des défis et des
responsabilités, avec les employés
- favorisant une communication flexible, orientée sur
les priorités de l'organisation ;
- partageant l'information ;
- donnant de la rétroaction régulièrement
et manifester de la reconnaissance
2.6.3. Les facteur d'hygiène
Selon WERTHER et al (1990 :413), certains facteurs
génèrent essentiellement une augmentation de la motivation,
apportant la satisfaction des travailleurs, par contre l'absence de ces
facteurs n'engendre pas de sentiments fortement négatifs. On les appelle
facteurs de motivation ou de satisfaction parce qu'ils entrainent la motivation
et la satisfaction des travailleurs. Ils font en sorte que les travailleurs
trouvent en eux-mêmes le désir de produire mieux et davantage.
Selon lui il existe un autre ensemble des facteurs qui se comportent
différemment. Leur absence produit de l'insatisfaction et leur
présence ne fait que réduire cette insatisfaction, sans entrainer
de motivation. Ce sont les facteurs d'insatisfaction tels que les avantages
sociaux.
Selon, SCHRMERHORN, J. R et al. (2000:201), les facteurs de
satisfaction au travail sont distincts de ceux d'insatisfaction. Les managers
qui éliminent les motifs d'insatisfaction peuvent donc ramener la paix
parmi leurs employés, sans pour autant les motiver. Ce constat a
amené Herzberg à qualifier de facteurs d'hygiène les
conditions de travail telles que la qualité de la supervision, le
salaire, la politique de l'entreprise, les conditions de travail, les relations
aux autres et la sécurité. Lorsque les facteurs lies à ces
facteurs sont satisfaits, les employés n'éprouvent pas
d'insatisfaction ; mais ils ne sont pas satisfaits pour autant. Motiver
les gens au travail passe, selon Herzberg par la mise en avant de facteurs
(dits facteurs moteurs) en lien avec le travail lui-même ou les
résultats qui en découlent directement.
Donc les responsables des ressources humaines doivent utiliser
les facteurs qui motivent leurs personnels tout en diminuant les facteurs
d'insatisfaction. Ces avantages sociaux tout comme un salaire acceptable, est
nécessaire pour que les personnels demeurent à l'emploi de
l'organisation ; ils les maintiennent donc à l'emploi (limitant ou
empêchant l'insatisfaction), mais ils ne constituent pas en
eux-mêmes une source de motivation.
2.7. Les modèles de gestion en matière de
motivation
D'après GOSSELIN, M. et ROY, C. (1999:566),
il existe un grand nombre de théories sur la meilleure
façon de motiver les gens pour améliorer leur performance au
travail. Théorie de la motivation qui insiste sur le fait que les
individus ne répugnent pas à travailler, qu'ils ont des
connaissances et du savoir-faire à apporter à l'organisation et
qu'ils ont une certaine créativité. Parmi ces méthodes de
gestion en matière de motivation ; il y a entre autres.
2.7.1. Gestion scientifique de la motivation
Théorie de la motivation selon laquelle les gens sont
réfractaires au travail, ont pou seule la motivation l'argent et ont peu
de connaissances ou de savoir-faire à apporter à
l'organisation.
2.7.2. Modèle de motivation des ressources humaines
Théorie de la motivation qui insiste sur le fait que
les individus ne répugnent pas à travailler, qu'ils ont des
connaissances et du savoir-faire à apporter à l'organisation et
qu'ils ont une certaine créativité. Il est marqué par la
forte influence des méthodes japonaises et préconise une
importante participation des de employés dans les prises de
décisions. Il repose sur les hypothèses fondamentales suivantes:
non seulement les gens ne sont pas réfractaires au travail, mais ils
veulent participer à l'élaboration et à la
réalisation des objectifs de leur organisation dans un milieu de travail
devenu de plus en plus complexe.
Figure 4. Modèle de motivation
Rendement-Rétributions
Rétributions et
Renforcement
Système environnemental
.Travail
.Petit group
.Organisation
.environnement
Employé
Rendement Satisfaction
Motivation et Pulsion Image de soi
Attentes
vis-à-vis de soi-même
Besoins et
Désirs
Source : WERTHER et al. (1992 :421). Gestion des
ressources humaines. 2ème édition,
Québec
2.7.3. Convergence des
efforts
Selon GOSSELIN, M et ROY, C (1997:567), la convergence des
efforts est une concordance entre les objectifs personnels eux de
l'organisation. Pour parvenir à une convergence des efforts avec les
employés, il faut réunir un bon nombre de facteurs, parmi
ceux-ci, on compte un leadership solide à l'intérieur de
l'organisation, des tâches satisfaisantes, des récompenses
appropriées, des possibilités d'avancement et un lieu de travail
qui offre le soutien nécessaire aux employés. Un système
de comptabilité de management et de contrôle bien conçu et
efficace peut aider une organisation à atteindre la convergence des
efforts de ses employés.
2.7.4. Le style de leadership
D'après BUSSENAULT, C. et PRETET, M. (2002 :35),
le style de leadership se distingue en quatre styles de direction.
· Le style autoritaire exploiteur ou les subordonnes sont
contraints par un système de sanctions.
· Le style autoritaire paternaliste ou les
subordonnés sont contraints par un système
bâton/carotte.
· Le style consultatif ou les subordonnés sont
consultés mais n'ont pas de véritable influence sur la
décision.
· Le style participatif, le plus efficace qui s'appuie
sur la prise de décision, le contrôle et la fixation d'objectif en
groupe.
2.7.5. Importance des ressources humaines
Pour TERRY, R.et FRANKLIN, G (1985:325), dans toute
entreprise, l'importance véritable des ressources humaines réside
dans leur capacité à réagir favorablement et de bon
gré aux objectifs de réalisation et aux possibilités qui
s'offrent, et dans ces efforts, à tirer une satisfaction de
l'accomplissement du travail et du climat environnant. Cela nécessite
que les personnes qui conviennent, avec la combinaison des connaissances et de
compétences qui conviennent se trouvent dans les postes qui conviennent,
au moment qui convient pour réaliser le travail nécessaire. Une
entreprise se compose d'êtres humains qui se ressemblent pour tirer des
avantages réciproques, et l'entreprise est faite ou détruite par
la qualité ou le comportement des individus qui la composent. Le trait
distinctif d'une entreprise est que ses ressources humaines ont la
capacité d'utiliser les connaissances de toute sorte. Ce n'est que par
l'intermédiaire des ressources humaines que toutes les autres ressources
peuvent être utilisées efficacement.
Selon TERRY, R.et FRANKLIN, G. (1985:326), l'organisation qui
tente de maximiser l'efficacité de son fonctionnement sans
évaluer systématiquement cet élément humain prend
des décisions sous-optimales. Des décisions prises sans
accès à l'information relative à tous les grands facteurs
qui jouent dans le fonctionnement de l'organisation tendent à ne pas
être optimales, particulièrement à long terme.
D'après WEISS, D. (2003:353), bien loin de renvoyer
à des recettes, MODERE montre que le processus réel de motivation
se joue au plus près du terrain, en fonction de l'art du manager
à utiliser le plus intelligemment possible les différents leviers
à sa disposition, la rémunération n'étant que l'un
d'entre eux.
2.8. Les caractéristiques des personnels hautement
performants
Selon HELLRIEGEL et al. (1992 :168), les individus
hautement performants en raison de leurs propres motivations présentent
trois caractéristiques principales. Premièrement, ils aiment
fixer leurs propres objectifs buts. Rarement satisfait de laisser les choses au
hasard et de subir la vie, ils essaient presque toujours d'accomplir quelque
chose. Ils choisissent avec soin les buts qu'ils se donnent. Pour cette raison,
il y a peu de chances qu'ils acceptent systématiquement les buts que
d'autres personnes y compris qu'ils cherchent à atteindre. Leurs
supérieurs leur fixent. Ils ont tendance à ne solliciter un avis
ou une aide qu'auprès d'experts capables de leur apporter les
connaissances ou les talents nécessaires. Ces individus, dotes d'un fort
besoin d'accomplissement, préfèrent assumer autant que possible
l'entière responsabilité des décisions relatives aux
objectifs.
Deuxièmement, les réalisateurs de ce type
évitent généralement de choisir des buts extrêmement
difficiles à atteindre. Ils préfèrent des objectifs
modérément accessibles qui ne soient pas si aisés que le
succès n'entraînera aucune satisfaction, ni si ambitieux que la
réussite soit surtout une question de chacune plus que de mérite.
Ils délimitent le champ du possible avant de choisir le but plus
difficile dont ils pensent pouvoir venir à bout.
Troisièmement, ces individus fortement motivés
par le besoin d'accomplissement manifestent une préférence pour
les taches qui leur fournissent, une rétroaction immédiate. Etant
donnée que l'importance que l'objectif présente pour eux, ils
aiment savoir à quel point leur entreprise a été
réussie.
2.8.1.
La performance sociale
Au niveau de l'organisation, la performance sociale est
souvent définie comme le rapport entre son effort social et l'attitude
de ses salariés. Cependant cette dimension de la performance est
difficile à mesurer quantitativement.
Selon BAYED (1992 :381), la performance sociale est aussi
définie comme le niveau de satisfaction atteint par l'individu
participant à la vie de l'organisation. Ou encore l'intensité
avec laquelle chaque individu adhère et collabore aux propos et aux
moyens de l'organisation.
Certains critères présentent le climat social et
la satisfaction du personnel comme principaux indicateurs de la performance
sociale. Afin d'évaluer cette performance, les critères suivants
peuvent être utilisés :
· La nature des relations sociales et la qualité
des prises de décisions collectives.
· Le niveau de satisfaction des salariés
mesurés par les sondages et les enquêtes d`opinion.
· Le degré d'importance des conflits et des crises
sociales (grèves, absentéisme, accidents de travail).
2.8.2. La performance humaine
La question de la performance humaine est une
préoccupation fondamentale de tous les acteurs de l'entreprise
aujourd'hui. Elle est perçue, aussi bien du côté des
dirigeants d'entreprises que du côté des salariés, comme le
facteur essentiel contribuant à la performance économique de
l'entreprise.
Alors qu'à l'ère de l'organisation taylorienne,
on n'exigeait du salarié que sa force de travail, on exige de lui
aujourd'hui une implication directe, intellectuelle et psychologique dans son
travail. Ceci se traduit au niveau des ressources humaines par des
interrogations autour des notions de motivation, d'autonomie et de
responsabilisation. La performance humaine passe
alors par une redéfinition individuelle et collective des règles
régulant les rapports entre les salariés et l'entreprise.
Pour LEBAS (1998 :125), la clé de la performance
humaine se trouve non seulement dans les résultats passés, mais
plus en amont, dans les capacités d'action des salariés, c'est
à- dire, dans leur capacité à mettre en oeuvre leur sens
de l'initiative pour faire face aux aléas du travail. La performance
humaine est alors définie comme une question de potentiel de
réalisation.
Figure 5. Les indicateurs de performance du
personnel
Performance personnelle
Savoir-faire
Motivation
Informations en temps reel
Source: GUERRA, F. (2007 :162). Pilotage
stratégique de l'entreprise. Edition de boeck, Bruxelles.
Pour être performants dans un environnement
concurrentiel, les membres du personnel doivent disposent des informations
détaillées sur les clients, les processus internes et les
conséquences financières de leurs décisions.
2.8.3. La performance managériale
Selon LEBAS (1998:126-127), la performance managériale
est définie comme la capacité du manager et de l'équipe
dirigeante à atteindre les objectifs fixés. Un certain nombre de
critères peuvent être utilisés pour évaluer la
performance managériale:
1. Le taux de turnover, la participation aux manifestations et
aux réunions d'entreprise, ainsi que le dialogue avec les membres du
comité d'entreprise
2. L'entrepreneurship : efficacité, efficience,
proactivité, utilisation diagnostique des concepts.
3. Le leadership : confiance en soi, communication, logique de
raisonnement, capacité de conceptualisation.
4. Gestion des ressources humaines : utilisation sociale du
pouvoir, gestion des processus et des groupes.
5. Direction des subordonnés : développement,
aide, support des autres, autorité, spontanéité.
6. Autres compétences : contrôle de soi,
objectivité relative, énergie et capacité
d'adaptation...
Selon ZARIFIAN (1999 :44), la performance
managériale peut aussi être appréhendée à
travers la capacité du manager à répartir son temps et
à coordonner les trois éléments suivants:
1. L'esprit de conception : orientation et ouverture
d'horizon.
2. L'habilité d'exécution : application pure et
simple.
3. Le doigté d'arrangement : conciliation et gestion
des contradictions
2.8.4.
La performance stratégique
Selon MACHESNAY, (1991 :96-97), pour assurer sa
pérennité, une organisation doit se démarquer de ses
concurrents et doit, pour ce faire, se fixer des objectifs stratégiques
appropriés, tels que l'amélioration de la qualité de ses
produits, l'adoption d'un marketing original ou l'adoption d'une technologie de
fabrication plus performante.
Pour la haute direction, le souci majeur à cette
étape est de communiquer ses objectifs stratégiques au personnel
et d'assurer leur transformation en objectifs opérationnels afin
d'atteindre la performance à long terme ou performance
stratégique.
La performance stratégique peut être aussi
définie comme le maintien d'une distance avec les concurrents,
entretenue par une forte motivation (système d'incitation et de
récompense) de tous les membres de l'organisation et une focalisation
sur le développement durable.
La performance à long terme est associée
à :
1. La capacité à remettre en cause les
avantages stratégiques acquis ; la définition d'un système
de volontés visant le long terme ;
2. La capacité de l'entreprise à
développer un avantage compétitif durable ;
3. La capacité de l'entreprise à trouver des
sources de valeur créatrices de marge ;
2.9 Les systèmes d'évaluation des
performances
Selon PERETTI, J. (2002, p.106), le système
d'évaluation des performances doit permettre de mesurer la contribution
de chacun, de favoriser l'accroissement de cette contribution et de garantir un
lien avec la rétribution. Pour PERETTI toute mise en oeuvre d'un
système rationnel d'évaluation des performances doit viser les
objectifs tels que :
· Améliorer la gestion du potentiel
humain ;
· Améliorer la communication entre le
personnel ;
· Mobiliser l'attention d'encadrement ;
· Rendre plus rationnels les décisions prises
à l'égard du personnel tel que mutation et promotion ;
· Situer les capacités, les aptitudes actuelles,
et futures et évaluer le potentiel de la courbe des performances.
· Analyser la situation dans le poste en prenant en
compte l'efficacité, les reconnaissances, les méthodes de travail
et la personnalité.
Selon IGARENS J. (2000 :108), il y a trois grandes
catégories d'évaluation des performances qui ont successivement
vu le jour et coexistent aujourd'hui « l'évaluation du
rendement, l'évaluation de l'atteinte des objectifs
précédemment définis, et la mesure du potentiel
d'amélioration de la performance.
L'évaluation n'est plus seulement le fait de
l'organisation qui cherche des informations pour étayer ces
décisions de la motivation des ressources humaines. Cependant,
l'évaluation est grandement l'affaire des évalués,
d'où la gestion des leurs carrières, la restitution des
résultats de l'évaluation, comme une nécessité pour
aménager leur propre développement.
On retiendra seulement que les fiches et les méthodes
d'évaluation des performances peuvent différer selon les
catégories des agents professionnels et leur environnement de
travail.
2.10. Le potentiel du personnel
Selon GUERRA, F. (2007 :156), l'entreprise doit
réorienter les compétences du personnel qu'elle emploie afin de
mettre leur intelligence et leur créativité au service de ses
objectifs. Trois mesures sont utilisées : la satisfaction des
personnels employées ; leur fidélisation et leur
productivité. Ces indicateurs de résultats doivent être
associés à des déterminants de la performance propres
à l'activité de l'entrepris
2.11. Mesurer la compétence et la motivation
Selon GUERRA, F. (2007 :156-157), la compétence
peut se définir l'ensemble des savoirs théoriques et
procéduraux (ce qui set lié au métier), du savoir-faire ou
habileté du travailleur et du savoir pratique issu de
l'expérience d'un métier. Après avoir mesuré les
compétences et la motivation de son personnel l'entreprise devra
s'assurer de son niveau de satisfaction qui sera un des facteurs explicatifs de
sa fidélité. Le niveau de satisfaction des membres du personnel
peut être appréhendé en combinant les mesures
suivantes :
- l'ambiance sur le lieu de travail ;
- la facilité selon laquelle les personnes
employées expriment des idées nouvelles ;
- Le niveau de participation des personnes employées
aux prises de décisions ;
- Le niveau d'encouragement de l'organisation pour les
initiatives de son personnel ;
- La reconnaissance de l'organisation pour les
résultats obtenus.
Un personnel satisfait aura tendance à faire des
suggestions en vue d'améliorer la performance de l'organisation dans
laquelle il travaille. La direction pourra donc faire une idée du niveau
de satisfaction en mesurant le nombre de suggestions par personne
employée.
2.12. La satisfaction au travail et la motivation
Selon WERTHER et al (1990 :422), définit la
satisfaction au travail comme étant l'écart entre ce que
l'individu attend de son travail et ce qu'il y trouve, autrement dit, elle
consiste en l'attitude favorable ou défavorable d'un employé
vis-à-vis de son travail. L'une des préoccupations de la gestion
des ressources humaines dans l'organisation est la satisfaction du personnel,
puisqu'elle influence le taux de roulement, les griefs, l'absentéisme,
et le climat organisationnel, lesquels agissent à leur tour sur le
rendement de l'organisation.
La satisfaction est influencée par la façon dont
les spécialistes des ressources humaines exercent les activités
de gestion des ressources humaines. Les services des ressources humaines plus
souples, qui se préoccupent des personnes qu'ils servent, se sont
efforces de susciter la motivation, la croissance et la satisfaction des
employés.
2.13. La satisfaction au travail et le rendement
Selon WERTHER et al (1990 :423), les tenants de
l'école des relations humaines croyaient que des travailleurs plus
satisfaits étaient aussi plus productifs. Les études
subséquentes ont clairement démontré que tout n'est pas si
simple. On considère que ce n'est pas la satisfaction qui entraine un
bon rendement, mais un bon rendement qui engendre de la satisfaction, out comme
un meilleur rendement peut entrainer des meilleures rétributions. Si ces
dernières sont jugées équitables, elles provoquent une
augmentation de la satisfaction, parce que les employés ont le sentiment
qu'ils reçoivent des rétributions en fonction de leur
rendement.
La satisfaction au travail a un effet sur le climat
organisationnel et, par conséquent, sur la volonté des
travailleurs à être de bons « citoyens »
dans l'organisation, soit la volonté de s'entraider, à maintenir
les lieux de travail propres et à prendre soi des ressources de
l'entreprise. Ainsi, il semble que la satisfaction au travail ait un effet sur
des nombreux comportements organisationnels autres que le rendement.
2.14. Le système d'encouragement
D'après WERTHER et al, (1990 :484), les
encouragements et le partage des gains sont des façons de
rétribuer certains résultats recherches. Les encouragements
associent généralement des récompenses au rendement
individuel, alors que les régimes de partage de gains
récompensent des groupes d'employés. Au cours des
dernières années, ces approches non traditionnelles à la
rémunération ont gagné en popularité comme moyens
de stimuler la productivité. Elles aident aussi les employeurs à
relier le salaire au mérite, le travail à la pièce, les
primes de production, les commissions, les courbes de maturité, la
rémunération en fonction des connaissances de même que les
encouragements non monétaires et les encouragements pour les
dirigeants.
2.14. Un travail motivant
Selon TERRY, R.et FRANKLIN, G (1985:359-360), dit ce qui
constitue un travail motivant. En premier lieu, le travail doit consister, en
une série appropriée de taches, qui permettent à
l'employé de voir le début et la fin de ce qui a
été réalisé.
En second lieu, le travail doit permettre à
l'employé de prendre les décisions relatives à son travail
et de l'organiser lui-même, dans toute la mesure du possible.
Ensuite, on devrait fournir en retour à
l'employé des informations fréquentes, objectives et suffisantes.
Pour motiver, il est particulièrement important qu'un employé
connaisse les moyens par lesquels il est possible d'améliorer les
réalisations.
Enfin, un dirigeant peut contribuer à rendre un travail
motivant, en suivant certaines pratiques bien définies. Entre autres, il
peut donner l'exemple et démontrer que le fait de s'enthousiasmer pour
une tâche petite ou grande conditionne la satisfaction au travail la
personne à l'objectif qu'elle poursuit ou, mieux, l'intérêt
que représente la finalité du comportement pour la personne.
CHAPITRE 3:
CADRE METHODOLOGIQUE
Après avoir présenté la
littérature liée à notre étude, ce chapitre est
centré sur l'approche méthodologique. Il présente les
méthodes et techniques qui ont permis de présenter, d'analyser et
d'interpréter les résultats obtenus au cours de notre
recherche.
3.1
Méthodes de collecte des données
D'après GRAWITZ (1983:350), la méthode est un
ensemble d'opérations intellectuelles par lesquelles une discipline
cherche à atteindre les vérités qu'elle poursuit, les
démontre et les vérifie: la méthode est une
procédure inhérente à toute démarche scientifique.
Elle permet de la considérer comme un ensemble de
règles indépendantes de toute recherche et contenu particulier,
visant surtout des processus et formes de raisonnement et de perception,
rendant accessible la réalité à saisir. D'où la
méthode est le chemin à suivre pour arriver à la
vérité dans les sciences. Durant notre travail de recherche, la
vérification de nos hypothèses requiert l'intervention de la
méthode analytique, statistique.
3.1.1 La méthode
analytique
La méthode analytique consiste
à faire des analyses d'informations collectées pour atteindre aux
résultats.
Elle a été utilisée dans la phase finale
de l'enquête menée sur terrain. En effet, après avoir
récolté les données, nous avons procédé
à leur collection, analyse et présentation sous une forme des
tableaux en vue de donner les interprétations et explications qui y sont
relatives.
Elle nous a été bénéfique dans
l'analyse systématique de chaque donnée et informations
recueillies
3.1.2 La méthode
statistique
Selon AKTOUK (1992 :24) la méthode statistique est
une méthode qui consiste de concilier les démarches qualitatives
et quantitatives. Elle vise à quantifier le qualificatif et le rendre
accessible à des traitements mathématiques rigoureux. Elle nous a
aidés à présenter nos résultats sous forme des
tableaux. Cette méthode nous a permis de rassembler les données,
de les présenter sous forme de tableaux pour une ample analyse.
3.2.
Techniques utilisées
Selon GRAWITZ (1983 :601), une technique est un moyen
d'atteindre un but, mais qui se situe au niveau des faits ou des étapes
pratiques. Les techniques sont des outils qui permettent au chercheur de
recueillir des données sur son sujet de recherche.
Dans notre recherche les techniques suivantes ont
été utilisées. Il s'agit de la technique documentaire,
technique du questionnaire.
3.2.1
Technique documentaire
Il est d'usage que toutes les recherches recourent à la
documentation écrite. Selon GRAWITZ (1983 :35), le document offre
l'avantage d'être un matériel objet en ce sens que s'il
soulève des interprétations différentes, il est le
même pour tous et ne change pas. Alors que l'individu interrogé
donne une réponse qui vaut seulement le moment où elle est
donnée, le document demeure et permet une étude dans le temps
(évolution, comparaison....).
En conséquence nous avons exploré la
littérature scientifique afin de définir le problème de
recherche et préciser les fondements théoriques du thème
en étude.
3.2.2.
Technique du questionnaire
Le seul recours aux documents ne peut garantir la collecte
optimale des informations complètes en rapport avec le problème
traité. Pour pallier à cette défectuosité des
ressources écrites, nous avons élaboré un questionnaire.
Selon JAVEAU (1978 :2), un questionnaire est un moyen de
communication essentiel entre l'enquêteur et l'enquêté. Il
comporte une série des questions concernant les problèmes sur
lesquels on attend de l'enquêté une information. La meilleure
réponse recherchée dans le questionnaire est celle qui, à
travers la subjectivité des individus, exprime directement ou
indirectement le phénomène social que l'on veut connaître
ou comprendre.
3.3 La population
d'étude
D'après BERTLIER, N. (1998 :115), la population
est un ensemble des éléments sur lesquels porte la recherche.
Partant de ces définitions nous pouvons dire que la population est
l'ensemble des individus ayant les caractéristiques identiques poussant
le chercheur à amener une enquête sur eux.
Pour atteindre nos objectifs et vérifier nos
hypothèses, nous avons élaboré un questionnaire
d'enquête qui nous a permis de poser un certain nombre de questions aux
personnels et aux cadres de la SORAS S.A.
Cependant, comme pour toute enquête sur terrain, avant
de distribuer notre questionnaire, nous avons d'abord procédé
à la détermination de l'échantillon.
3.4. Echantillonnage
Selon DEKELE (1971 :112), échantillonner c'est
choisir un nombre limité d'individu, dont on va observer et mesurer un
caractère dans le but de tirer des conclusions applicables à la
population entière dans laquelle le choix a été fait ou
à laquelle on s'intéresse. Le mode de constitution de
l'échantillon est d'une importance capitale, son choix est fondamental
car il conditionnera, en particulier, la validité d'induction.
La SORAS S.A possèdent un grand nombre de personnels de
façon que nous ne puissions pas les considérer tous comme
échantillon. La population mère est de 166 personnels y compris
les cadres, nombre total de tous les personnels de la SORAS S.A
Selon GHIGLIONE, L. et MATALON, T. (op.cit. p.29),
étudier exhaustivement une population ou étudier tous ses membres
est pratiquement impossible car cet exercice est long et couteux voir
même inutile ; il faut interroger un nombre restreint de personnes
à condition qu'elles aient correctement choisies, peut apporter autant
d'information, à une certaine erreur près, erreur calculable, et
qu'on peut rendre suffisamment faible. De ce fait, choisir un nombre
restreint de personnes au sein de la population parente, c'est
échantillonner qui, d'après G. De LANDSHEERE (1996 :45),
signifié choisir un nombre limité d'individus, d'objets ou
d'événements dont l'observation permet de tirer des conclusions
applicables à la population entière à
l'intérieur de laquelle le choix a été fait.
Ainsi, comme il n'est pas toujours possible voire même
nécessaire d'étudier toute la population pour bien la
connaître, le chercheur se contente de recueillir les informations
nécessaires sur un échantillon. Par conséquent, les
résultats obtenus auprès d'un sous groupe doivent
nécessairement refléter l'opinion de toute la population. En ce
qui nous concerne parce que nous ne pourrions pas entrer dans toutes.
De notre part nous avons fait recours à
l'échantillonnage stratifié proportionnel, qui d'après
SAUNDERS, M. Et al. (2003 :183), consiste à diviser la population
cible en sous groupes homogènes ou "strates", puis à tirer de
façon aléatoire un échantillon dans chaque strate ;
l'ensemble des échantillons ainsi choisis constitue l'échantillon
final qui sera l'objet de l'étude. Il affirme que 30% est raisonnable
pour déterminer la taille de l'échantillon.
Pour choisir l'échantillon qui fait l'objet de
l'étude, nous nous sommes référés à la
théorie de LOKESH (1972 :73). Qui dit qu'en sciences sociales,
l'échantillon de 20 jusqu'à 30% est approprie pour la
recherche ; ainsi on a appris 30% de la population totale. Ensuite, pour
adresser les questionnaires nous nous sommes servis de l'échantillonnage
à choix raisonné.
La population de l'étude est représenté
par 166 employés, l'échantillon représentant cette
population est égale à :
La formule suivante : N×30
100
30%× 166= 50
Tableau 1: la taille de
l'échantillon
Nombres des strates
|
Nombres des employés
|
% des employés présentant chaque strate
(direction)
|
L'échantillon choisi
|
Direction Générale
|
9
|
9x100 :166=5.42
|
5.42% x 9= 3
|
Direction Commerciale
|
45
|
45x100 :166=27.10
|
27.10% x 45=14
|
Direction de la production
|
27
|
27x100 :166=16.26
|
16.26% x 27=8
|
Direction Générale Adjoint
|
11
|
11x100 :166=6.62
|
6.62% x11=3
|
Direction vie
|
27
|
27x100 :166=16.26
|
16.26% x27=8
|
Direction administrative et
financière
|
47
|
47x100 :166=28.31
|
28.31% x47=14
|
TOTAL
|
166
|
|
50
|
CHAPITRE 4 :
PRESENTATION, ANALYSE ET INTERPRETATION DES
RESULTATS
Tout au long de ce quatrième chapitre, il a
été question de présenter, analyser et interpréter
les résultats obtenus à l'aide du questionnaire administré
aux employés et aux cadres de la SORAS S.A, pour pouvoir procéder
à la vérification des hypothèses de notre travail.
4.1. Présentation de la SORAS
La
société Rwandaise d'Assurances, SORAS en sigle, est l'une des
institutions financières non bancaires opérant au Rwanda. Son
siège social se trouve dans la ville de Kigali, district de Nyarugenge,
rue Boulevard de la révolution.
La SORAS a été créée en 1983.
Cette société a pour mission d'offrir à leurs clients un
service de proximité en apportant des solutions professionnelles en
assurances des biens et des personnes, avec un niveau de qualité des
standards internationaux. Sa vision est de jouer un rôle
de « leader » dans son secteur d'activités et
d'occuper une position stratégique dans cette sous-région, en sa
qualité d'operateur économique. Elle maintiendra ce cap
grâce à la haute qualité de ces services, à son
esprit d'innovation et sa stratégie d'investissement.
4.2.
Analyse et Interprétation des Résultats
4.2.1. Identification des enquêtés
Tableau 2: Identification des répondants par
âge et par sexe
Age
|
Sexe
|
Totaux
|
Homme
|
%
|
Femme
|
%
|
Effectif
|
%
|
20-30
|
11
|
22.91
|
7
|
14.59
|
18
|
37.50
|
30-40
|
14
|
29.16
|
9
|
18.75
|
23
|
47.91
|
Plus de 40
|
5
|
10.42
|
2
|
4.17
|
7
|
14.59
|
Total
|
30
|
|
18
|
|
48
|
100%
|
Source : Selon les résultats de notre
l'enquête, Juin 2010
En se basant sur ce tableau, nous voyons la plupart des
enquêtés au sein de la SORAS : 37.50% des
enquêtés représentent l'âge compris entre 20 et 30
ans, 47.91% des enquêtés représentent l'âge compris
entre 30 et 40 ans et que 14.59% des enquêtés représentent
l'âge de 40 ans ou plus. Ainsi, donc cette répartition de
l'âge a une influence significative sur la perception de la motivation
par ce que les besoins vitaux varient aussi selon l'âge. Les besoins des
agents plus âgés sont différents de ceux plus jeunes et
cela peut influencer leur perception de la rémunération et de la
satisfaction.
Nous constatons aussi que 62.49% des enquêtés
sont de sexe masculin tandis que 37.51% sont du sexe féminin. Cette
répartition montre que dans cette société le sexe masculin
est plus nombreux que le sexe féminin. Les femmes sont plus aptes
à la discipline en rapport avec la poésie, les langages et la
bureaucratie tandis que les hommes sont souples à la discipline
nécessitant un raisonnement scientifique.
Tableau 3: Identification des répondants par
poste occupé et par expérience
Expérience
|
Poste occupé
|
Totaux
|
Cadres
|
%
|
Employés
|
%
|
Effectif
|
%
|
0-2
|
0
|
0
|
14
|
26.17
|
14
|
26.17
|
2-5
|
2
|
4.16
|
20
|
41.67
|
22
|
45.83
|
Plus de 5
|
4
|
8.33
|
8
|
16.67
|
12
|
25
|
Total
|
12
|
|
36
|
|
48
|
100%
|
Source : Nous mêmes selon les
résultats de notre enquête, Juin 2010
Au vue de ce tableau, nous voyons que 45.83% des
enquêtés ont une expérience compris entre 2 et 5 ans,
26.17% des enquêtés ont une expérience compris entre 0 et 2
ans et que 25 enquêtés ont une expérience de plus de 5 ans.
Cet indicateur montre une grande importance qui peut affecter la perception de
l'employé. On remarque aussi que 84.51% des enquêtés sont
des employés et que 15.49 sont des cadres. Ce résultat
paraît très important parce qu'il peut affecter la perception de
l'employé. Les employés sans expérience sont plus
satisfaits de conditions de travail plus que ceux ayant une expérience
considérable dans le service.
4.3.2 Analyse et interprétation des résultats
relatives à la motivation dans la SORAS S.A
Pour vérifier nos hypothèses, il est
nécessaire d'interpréter les résultats obtenus lors de la
collecte des données.
Tableau 4: Avis des enquêtés sur
l'existence de la motivation des ressources humaines
QUESTION 1 : Existe-t-il une politique de motivation au
sein de la SORA S.A ?
|
Réponses
|
Effectif
|
%
|
Oui
|
42
|
95.45
|
Non
|
2
|
4.55
|
Total
|
44
|
100%
|
Source : Résultats de notre
enquête.
A la lumière de ce résultat, nous remarquons que
42 répondants soit 95.45% des enquêtés ont confirmé
qu'il y a l'existence de la politique de motivation au sein de la SORAS, tandis
que 2 répondants soit 4.55% ne l'affirment pas. Ceci montre que la
motivation des ressources humaines au sein de cette entreprise est une
condition préalable. Cette observation est une bonne appréciation
pour l'entreprise du fait que ses agents reconnaissent son existence.
Tableau 5: Avis des répondants sur la politique
de motivation du personnel au sein de la SORAS
QUESTION 2 : Comment trouvez-vous la politique de
motivation du personnel au sein de votre institution ?
|
Réponses
|
Effectif
|
%
|
Très satisfaisante
|
5
|
11.36
|
Asses satisfaisante
|
6
|
13.64
|
Satisfaisante
|
25
|
56.82
|
Pas satisfaisante
|
8
|
18.18
|
Total
|
44
|
100%
|
Source : Résultats de notre
enquête.
D'après ce tableau ci-dessus, nous constatons que
56.82% des enquêtés sont satisfaits de la politique de motivation
des RH au sein de cette entreprise, 18.18% des enquêtés ne sont
pas satisfaits de celle-ci, 13.64% des enquêtés sont assez
satisfaits, et que 11.36% des enquêtés sont très satisfaits
de cette politique. Cette observation montre que de l'employé du niveau
très satisfait au niveau satisfait peut demeurer dans l'entreprise pour
longtemps et que celui du niveau de la non satisfaction peut quitter
l'entreprise lorsqu'il trouve une autre occupation ailleurs. Ceci coïncide
avec la perception des dirigeants lors de l'entretien que nous avons
mené avec eux. Il vérifie aussi la première
hypothèse « la motivation des RH existe au sein de la
SORAS ».
Tableau 6: Avis des répondants sur Ce qui les
motivent de plus dans l'exercice deleur profession.
QUESTION 3 : Qu'est ce qui vous motive le plus dans
l'exercice de votre profession au sein de votre entreprise ?
|
Réponses
|
Effectifs
|
%
|
Statut social
|
4
|
9.09
|
Promotion
|
34
|
13.64
|
Travail épanouissant
|
0
|
0
|
Avantages financiers
|
6
|
77.27
|
Autres
|
0
|
|
Total
|
44
|
100%
|
Source : Résultats de notre
enquête.
D'après ce tableau, nous remarquons que 77.27% des
employés enquêtés sont plus motivés par les
avantages financiers, 13.64% des employés sont motivés par la
promotion tandis que 9.09% des enquêtés sont motivés par le
statut social. Ceci montre que plus l'employé reçoit des
avantages financiers il est plus motive par son travail raison pour laquelle la
majorité des employés sont motivés par ces avantages
financiers. Ces 13.64% aussi des répondants sont motives par la
promotion cela résulte du fait que plus l'employé reçoit
de la promotion plus il est rémunéré. Le 9.09% qui restent
sont motivés par le statut social parc qu'ils apprécient le
climat social qui règne dans leur organisation.
Tableau 7: Avis des répondants sur la
compétitivité de leur grille salariale par rapport à
d'autres entreprises de service.
QUESTION 4 : Pensez-vous que la grille salariale de la
SORAS est plus compétitive par rapport à d'autres entreprises de
services en général ?
|
Réponses
|
Effectifs
|
%
|
Oui
|
15
|
34.09
|
Non
|
29
|
65.91
|
Total
|
44
|
100%
|
Source : Résultats de notre
enquête
Au vue de ce tableau, nous constatons que 65.91% des
employés enquêtés affirment que la grille salariale de la
SORAS n'est pas compétitive par rapport à d'autres entreprises de
même secteur. Ainsi donc 34.09% affirment que la grille salariale de la
SORAS est compétitive par rapport à d'autres entreprises. Ceux
qui n'affirment pas disent qu'il y a une grande différence entre le
salaire des cadres supérieurs et celui de l'employé.
Tableau 8 : Avis des répondants sur la
garantie de leur emploi.
QUESTION 5 : Etes-vous garanti de maintenir votre emploi
pour longtemps ?
|
Réponses
|
Effectifs
|
%
|
Oui
|
25
|
56.68
|
Non
|
19
|
43.32
|
Total
|
44
|
100%
|
Source : Résultats obtenus lors de
l'enquête.
D'après ce tableau, nous remarquons que 56.68% des
employés enquêtés sont garantis de maintenir leur emploi
pour longtemps parce qu'ils ont signé leur contrat pour l'entreprise
tandis que 43.32% ne sont pas garantis de le maintenir. Cela est dû au
fait qu'ils travaillent comme des temporels.
Tableau 9 : Avis des répondants sur le
risque professionnel.
QUESTION 6 : En cas de maladie ou risque professionnel,
votre employeur vous prend-t-il en charge ?
|
Réponses
|
Effectifs
|
%
|
Oui
|
44
|
100
|
Non
|
0
|
0
|
Total
|
44
|
100%
|
Source : Résultats obtenus lors de
l'enquête.
Au vue de ce résultat, nous remarquons que 100% des
employés enquêtés sont pris en charge par l'entreprise en
cas de maladie ou risque professionnel. Ceci est dû aux
différentes charges accordées par l'institution. Par l'exemple
lorsque le personnel commis un accident l'entreprise lui prend en charge.
Tableau 10 : Avis des répondants sur
l'évaluation de performance.
QUESTION 7 : Le style d'évaluation de la
performance est-il ?
|
Réponses
|
Effectifs
|
%
|
Très efficace
|
1
|
2.28
|
Efficace
|
31
|
70.45
|
Moins efficace
|
12
|
27.27
|
Total
|
44
|
100%
|
Source : Données récoltées
lors de l'enquête.
En se référant sur ce tableau, nous remarquons
que 70.45% des employés enquêtés affirment que
l'évaluation de la performance est efficace, 27.27% des employés
enquêtés disent qu'elle est moins efficace tandis que 2.28% des
employés enquêtés disent qu'elle est très efficace.
Ceci montre que selon PERETTI toute mise en oeuvre d'un système
rationnel d'évaluation des performances doit viser les objectifs tels
que :
· Améliorer la gestion du potentiel
humain ;
· Améliorer la communication entre le
personnel ;
· Mobiliser l'attention d'encadrement ;
· Rendre plus rationnels les décisions prises
à l'égard du personnel tel que mutation et promotion ;
· Situer les capacités, les aptitudes actuelles,
et futures et évaluer le potentiel de la courbe des performances.
· Analyser la situation dans le poste en prenant en
compte l'efficacité, les reconnaissances, les méthodes de travail
et la personnalité.
Ainsi donc 70.45% des enquêtés montrent que ces
objectifs cherchés lors de l'évaluation ont été
visés.
Tableau 11 : Avis des répondants le style
de leadership.
QUESTION 8 : Le style de leadership dans votre
organisation est-il :
|
Réponses
|
Effectifs
|
%
|
Participatif
|
32
|
72.73
|
Consultatif
|
11
|
25
|
Autoritaire
|
1
|
2.27
|
Total
|
44
|
100%
|
Source : Résultats de notre
enquête.
Ce tableau montre que 72.76% des employés
enquêtés dissent que le style de leadership est participatif, 25%
des employés enquêtés affirment qu'il est consultatif
tandis que 2.27% des employés enquêtés disent qu'il est
autoritaire. En général la plupart des employés confirment
la bonne gouvernance de l'entreprise. Ceci veut dire que la plupart des
employés s'appuient sur la prise de décision, le contrôle
et la fixation des objectifs en groupe.
Tableau 12 : Avis des répondants sur la
formation professionnelle.
QUESTION 9 : Depuis que vous travaillez dans cette
entreprise avez-vous bénéficié d'une formation
professionnelle ?
|
Réponses
|
Effectifs
|
%
|
Oui
|
43
|
97.72
|
Non
|
1
|
2.28
|
Total
|
44
|
100%
|
Source : Données récoltées
lors de l'enquête.
D'après ce tableau, nous remarquons que 97.72% des
enquêtés ont confirmé que de leur entrée dans
l'entreprise ont bénéficie d'une formation professionnelle, 2.28%
ont confirmé qu'ils n'ont pas y bénéficie. Ici nous voyons
que presque tout le monde bénéficie de la formation
professionnelle qui est du a la formation continue prévue dans cette
entreprise. Des que l'employé est engage doit recevoir une formation
pour qu'il puisse se familiariser au travail. Plus de cela il est prévu
aussi une autre formation professionnelle qui traite sur la vie et le
fonctionnement de toute l'entreprise en général. Ce 2.28% qui
disent qu'ils n'ont pas eu la formation ceux-ci est du à leur nouveau
venue. Nous pouvons ajouter aussi qu'il y a la formation
étrangère prévue pour certains employés qui est
relative en matière d'assurances payes de 90% par la SORAS S.A.
Tableau 13 : Avis des répondants sur le
plan de carrière au sein de l'entreprise.
QUESTION 10 : Comptez-vous faire votre plan de
carrière au sein de l'entreprise ?
|
Réponses
|
Effectifs
|
%
|
Oui
|
31
|
70.45
|
Non
|
13
|
29.55
|
Total
|
44
|
100%
|
Source : Données récoltées
lors de l'enquête.
D'après ce tableau, nous voyons que 70.45 des
enquêtés veulent continuer le plan de carrière au sein de
leur entreprise, ceci s'explique par le fait qu'ils sont dans un bon
environnement de travail tels que: la bonne communication interpersonnelle, la
bonne réception de salaire et la résolution pacifique de
conflits. Ce tableau montre aussi que 29.55% des enquêtés ne
veulent pas continuer leur plan de carrière. Ceci s'explique par le fait
qu'ils sont encore nouveaux dans l'entreprise et qu'ils n'ont pas encore eu
leur engagement.
Tableau 14 : Avis des répondants sur le
traitement des problèmes du personnel.
QUESTION 11 :Existe-t-il un processus
préétabli pour traiter les problèmes du personnel au sein
de votre entreprise ?
|
Réponses
|
Effectif
|
%
|
Oui
|
44
|
100
|
Non
|
0
|
0
|
Total
|
44
|
100%
|
Source : Données récoltées
lors de l'enquête.
Selon ce tableau, nous remarquons que 100% des
enquêtés affirment qu'il y a un processus préétabli
pour traiter les problèmes du personnel au sein de leur entreprise. Ceci
coïncide avec l'explication donnée par les employés qui nous
ont expliqué qu'il y a un comité de discipline ayant pour but de
résoudre les problèmes qui surgissent parmi eux au sein de
l'entreprise.
Tableau 15 : Avis des répondants sur la
rémunération de salaire.
QUESTION 12 : Comment trouvez-vous la
rémunération au sein de votre l'entreprise ?
|
Réponses
|
Effectifs
|
%
|
Très satisfaisante
|
0
|
0
|
assez satisfaisante.
|
2
|
20
|
Satisfaisante.
|
4
|
80
|
pas satisfaisant
|
|
|
Total
|
6
|
100%
|
Source : Données récoltées
lors de l'enquête.
Ce tableau, montre que 20% des enquêtés
confirment que la rémunération est assez satisfaisante. Ceci se
justifie par le fait que les employés reçoivent leur salaire du
treizième mois, le crédit qu'ils reçoivent dans leur
entreprise sans intérêts. De même 80% des
enquêtés confirment que la rémunération est
satisfaisante.
Tableau 16 : Avis des répondants sur la
performance de l'entreprise.
QUESTION 13 : Comment trouvez-vous la performance de votre
entreprise ?
|
Réponses
|
Effectifs
|
%
|
Excellent
|
0
|
0
|
très bien
|
1
|
16.67
|
assez bien
|
5
|
83.33
|
Bien
|
|
|
Mal
|
|
|
Total
|
6
|
100%
|
Source : Données récoltées
lors de l'enquête.
A la vue de ce tableau, nous remarquons que 83.33% des
enquêtés ont affirmé que la performance est assez bien au
sein de l'entreprise. Ceci se justifie par l'efficacité et l'efficience
de l'entreprise. Du point de vue d'efficacité en se
référant sur les rapports annuels de la dite entreprise nous
remarquons que tous leurs objectifs ont été atteints. Quand
à l'efficience nous remarquons que le résultat s'est
augmenté de l'année à l'année, sauf 2005-2006 que
l'entreprise a subi une diminution à cause du redressement fiscal des
années antérieures.
Tableau 17 :
Avis de répondants sur les conditions de travail.
QUESTION 14 : Comment jugez-vous les conditions de travail
au sein de votre institution ?
|
Réponses
|
Effectif
|
%
|
Excellentes
|
0
|
0
|
Bonnes
|
6
|
100
|
Mauvaises
|
0
|
0
|
Total
|
6
|
100%
|
Source : Données récoltées
lors de l'enquête.
D'après ce tableau, nous voyons que 100% des
enquêtés ont affirmé que les conditions de travail sont
bonnes. Cela est dû à leur endroit bien aéré, les
bonnes relations interpersonnelles, la bonne résolution des conflits
entre eux ainsi que la bonne liberté d'expression au sein de leur
entreprise. Ces conditions se justifient par un environnement favorable pour
l'exécution du travail, la disponibilité des équipements
pour l'accomplissement du travail. Les contraintes physiques qui sont
étroitement liées aux tâches effectuées et à
l'
environnement, le
rapport avec le public ainsi que les conditions sociales qui regroupent les
facteurs dépendant des conditions générales du travail et
de l'emploi dans la société.
Tableau 18 : Avis des répondants sur
l'atteinte des objectifs.
QUESTION 16 : Les objectifs de cette entreprise sont
atteints ?
|
Réponses
|
Effectifs
|
%
|
Oui
|
6
|
100
|
Non
|
0
|
0
|
Jamais
|
0
|
0
|
Total
|
6
|
100%
|
Source : Données récoltées
lors de l'enquête.
Ce tableau éclaire que 100% des cadres
enquêtés affirment que les objectifs de leur entreprise sont
atteints. Cela coïncident avec l'entretien que nous avons mené lors
de l'enquête avec les dirigeants de l'entreprise. Il est aussi
affirmé par le conseil d'administration dans des rapports annuels
publies dans trois dernières années.
Tableau 19 : Avis des répondants sur les
avantages extra-salariaux.
QUESTION 17 : Les agents de cette entreprise
reçoivent d'autres avantages extra salariaux ?
|
Réponses
|
Effectifs
|
%
|
Souvent
|
|
0
|
Parfois
|
6
|
100
|
Jamais
|
0
|
0
|
Total
|
6
|
100%
|
Source : Données récoltées
lors de l'enquête.
Ce tableau révèle que 100% des cadres
enquêtés confirment que leurs employés ainsi
qu'eux-mêmes reçoivent les avantages extra-salariaux. Partant de
l'entretien mené avec les dirigeants ceci coïncide à cette
opinion. Ces avantages incluent entre autres : le salaire du
treizième mois de chaque année, les assurances médicaux,
les frais de téléphone pour les cadres supérieurs,
l'essence pour les directeurs, le crédit sans intérêt pour
tous les employés, l'assurance prévoyance retraite pour les
agents non mariés, l'assurance prévoyance éducation mixte
pour les agents mariés donnent la moitié de cotisation mensuel,
la formation des employés en étranger en matière
d'assurance que la SORAS paye 90% pour eux, les frais de mission etc. plus de
cela nous signalons que quand l'employé perd quelqu'un de sa famille la
SORAS a prévue le montant à lui donner suivant le degré de
relation entre eux.
Tableau 20 : Avis des répondants sur
l'influence de la motivation des RH dans la performance.
QUESTION 18 : La politique de motivation du personnel
influence-t-elle la performance au sein de votre institution?
|
Réponses
|
Effectifs
|
%
|
Oui
|
6
|
100
|
Non
|
0
|
0
|
Total
|
6
|
100%
|
Source : Données récoltées
lors de l'enquête.
Ce tableau montre que 100% des enquêtés ont
confirmé que la politique de la motivation des RH a une influence
(impact) sur la performance de leur entreprise. La performance de l'entreprise,
quant à elle, c'est le fait que celle-ci, sous la conduite des
dirigeants, atteigne les objectifs, qu'ils lui ont fixés. La performance
combine efficacité (capacité à atteindre des objectifs) et
efficience (capacité d'atteindre des objectifs en minimisant le
coût des ressources utilisées). Cela est dû aux
employés motivés pour l'accomplissement de leur travail.
Tableau 21 :
Évolution des charges du personnel et le résultat net pour la
période allant de 2006 à 2008
Exercice
Désignation
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
Charges du personnel
|
449.185.364
|
504.182.154
|
574 332 944
|
765.066.294
|
Résultat net
|
316.082.664
|
238.121.030
|
308 626 332
|
845.705.425
|
Source : Nous même à partir des
rapports annuels de 2005-2008
Le tableau ci-dessus, nous montre l'évolution des
charges du personnel de la SORAS S.A depuis 2005 jusqu'en 2008. Nous constatons
que l'évolution des charges est croissante si nous constatons une
année par année. Ainsi donc se basant sur les données du
tableau no21, la performance a été augmenté
tout comme il y a eu, au cours de cette période une importante
amélioration de motivation dans la gestion des ressources humaines dans
la dite institution.
Le même tableau, tableau no21, nous
révèle que depuis 2005 jusqu'à 2006, l'évolution de
résultat est décroissant mais reste positive et l'exercice
2006-2008 la courbe de résultat s'est accru d'une façon
remarquable. Cette décroissance pour la période 2005-2006, comme
nous le trouvons dans le rapport annuel 2006, est due à la
conséquence du redressement fiscal subi sur les exercices
antérieurs et sur lequel la SORAS S.A a exercé son droit de
recours qui n'a pas encore abouti. Cette importante évolution des
charges est causé par les charges inhabituelles qui ont
été effectuées en faveur du personnel et le
résultat réalisé cette année là était
important mais fut absorbé par ces charges inhabituelles. De ce fait,
nous voyons qu'il y a une corrélation entre ces charges du personnels et
le résultat net. Des que les charges du personnels augmentent, le
résultat augmente aussi, ce qui montre que la motivation des ressources
humaines a un impact sur la performance de l'entreprise.
4.3.3 Vérification des hypothèses
Pour mettre au terme ce quatrième chapitre, nous nous
sommes servis de deux hypothèses, pour la première
hypothèse le tableau no4 nous montre que 42 des
répondants soit 95.45% des enquêtés ont confirmé
qu'il y a l'existence de la politique de motivation au sein de la dite
entreprise. De même pour le tableau no5 pour la question de
savoir comment les employés de la même entreprise trouvent la
politique de motivation du personnel, nous voyons que 11.36%, sont très
satisfaits, 13.64% sont assez satisfaits, 56.82% sont satisfaits de cette
politique de motivation du personnel. Ainsi notre première
hypothèse « la motivation existe significativement au
sein de la SORAS S.A. » est vérifiée.
Pour la deuxième hypothèse à la question
de savoir si l'entreprise applique de l'évaluation de la performance, le
tableau no10 70.45% des employés enquêtes
nous ont affirmé que l'évaluation de la performance est efficace
tandis que 2.28% nous affirme qu'elle est très efficace. En comparant
avec la question de savoir si la motivation des RH influence la performance de
l'entreprise nous voyons que le tableau no20 nous montre que 100%
des répondants ont affirmé qu'elle a une influence sur la
performance d'une institution. Ceci coïncident avec les charges
louées à la motivation du personnel depuis 2005-2008 qui se sont
augmentées de l'année chaque année. Et aussi il y a eu
l'augmentation du résultat net, en partant de ce résultat nous
remarquons que notre deuxième hypothèse « la
motivation des ressources humaines influence significativement la performance
d'une entreprise » est vérifiée.
CHAPITRE 5 :
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
5.1 CONLUSION GENERALE
Au terme de notre travail, il importe de faire le point sur
les éléments qui constituent son contenu. La partie introductive
de cette étude a apportée des éclaircissements sur la
problématique, l'intérêt du sujet, les objectifs de
recherche et sur les hypothèses. Cette partie nous a permis aussi de
limiter notre étude dans le temps et dans l'espace.
Pour le deuxième chapitre nous avons parlé de la
littérature relative à la notre sujet. Pour recueillir les
données nous nous sommes servis à la méthode analytique et
statistique. Pour les techniques utilisées nous nous sommes servis
à la technique documentaire et la technique du questionnaire. Ainsi nos
questions de recherche étaient formulées comme suit :
- Les facteurs de motivation appliqués à la
SORAS S.A sont-ils satisfaisants ?
- De quelle manière la motivation des ressources
humaines influence-t-elle la performance de la dite entreprise ?
A travers les données recueillies auprès de
notre population enquêtée, en partant du tableau no4
plus de 95% des répondants nous affirment qu'ils reconnaissent de
l'existence du politique de motivation des RH. De même pour le tableau
no5 nous constatons que plus de 56% des enquêtes sont
satisfaits de cette politique. Il nous a apparu alors qu'au sein de la SORAS
S.A, le processus de motivation est établi d'une manière
évidente, l'entreprise reconnaît que la motivation de ses
ressources humaines est nécessaire pour atteindre l'accomplissement de
ses objectifs.
Au regard des résultats obtenus, ils nous ont permis de
conclure que notre première hypothèse disant que les facteurs de
motivation appliqués à la SORAS S.A sont très
satisfaisants est vérifiée.
Concernant la satisfaction des employés au travail au
sein de la SORAS S.A la majorité des répondants nous a
affirmé qu'elle est satisfaite. Ces résultats coïncident
à la proportion de 75% du personnel qui souhaite rester dans le poste
actuel par le fait que les exigences relatives à ce poste leur offre la
satisfaction.
Rien d'étonnant, parmi 100% des cadres
interrogés selon le tableau no20 confirment que motiver le
personnel est une préoccupation importante et qu'elle conditionne la
performance de l'entreprise, tout en affirmant que la motivation des ressources
humaines influence significativement la performance de l'entreprise. A partir
de ces résultats obtenus, nous avons conclu que notre deuxième
hypothèse disant que la motivation des ressources humaines influence
significativement la performance d'une entreprise significativement est
vérifiée.
5.2 RECOMMANDATIONS
Au cours de notre recherche, nous avons vu que les
récompenses et les avantages financiers ne suffisent pas pour motiver le
personnel. Le contenu du travail, l'environnement organisationnel et le style
de direction peuvent être des facteurs susceptibles de relancer et de
soutenir l'effort individuel. Ainsi nous recommandons à la SORAS S.A
de:
1. De renforcer la motivation de ses ressources humaines qui
représente un facteur capital pour la réussite des entreprises,
mais les changements fréquents dans les conditions de travail, la nature
du travail ainsi que le contexte socio-économique font que les
gestionnaires des ressources humaines, utilisent à la fois des outils
financiers et psychologiques pour motiver le personnel.
2. Renforcer sa capacité du personnels pour conforter
la confiance de ses partenaires.
3. Encourager toute activité relative à la
motivation, les conditions de travail, la structure de l'entreprise, le
rôle des services, la signification même du travail tout en les
changeant profondément.
Ces suggestions faites dans ce travail ne se limitent pas
seulement dans une institution financière non bancaire comme SORAS S.A,
elles peuvent s'appliquer à d'autres institutions ou entreprises
commerciales en général et aux institutions restantes non
enquêtées opérant au Rwanda.
BIBLIOGRAPHIE
Ouvrages généraux
AKTTOUF, O. (1989). Le management entre tradition et
renouvellement : Edition
AMBLAED, H. (1989). Management des ressources
humaines : Paris, édition Eyrolles.
AMBLAED, H. (1989). Management des ressources
humaines : Paris, édition Eyrolles.
BLANCHETON, G. & CACHARD, M. (1988). Organisation
et Gestion d'Ateuer :
France.
BERNARD, M. DANIEL, C. (2001). Gestion des
ressources humaines pilotage social
Et Performance : 4ème
édition, Paris dunod.
BERGERON, G. (1995). La gestion dynamique, concepts,
méthodes et
applications :
Québec, 2ème édition.
BIDAULT, E. (1994 :23) et al. , Action et
Communication Administratives : éd. Nathan,
Paris.
BRILMAN, J. (2001). Les meilleures pratiques de
management : Paris.
BUSSENAULT, C et PRETET, M. (2002). Economie et
gestion de l'entreprise : Paris.
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par Vallerand et Thill, 1993.
ANNEXES
Annex 1: Organigramme de la
SORAS.S.A.
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ASSEMBLEE
GENERALE
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CONSEIL D'ADMINISTRATION
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PRESIDENT DIRECTEUR GENERAL
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ADMINISTRATEUR DIRECTEUR GENERAL
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COMITE DE GESTION
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COMITE DE DIRECTION
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DIRECTEUR GENERAL ADJOINT
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MEDECIN CONSEIL
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SERVICE AUDIT INTERNE
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CONSEILLER JURIDIQUE
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SECRETARIAT DE DIRECTION
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DIRECTION ADMINISTRATIVE
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DIRECTION PRODUCTION
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DIRECTION TECHNIQUE
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DIRECTION VIE
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DIRECTION
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ET FINANCIERE
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COMMERCIALE
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APPARTEMENTS
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RECOUVREMENT
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REASSURANCE
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FONDS DE PENSION
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SERVICE FINANCIER
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SERVICE PRODUCTION
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SERVICE INFORMATIQUE
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SERVICE FINANCIER
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SERVICE COMMERCIAL
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AUTOMOBILE ET TRANSPORT
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AUTOMOBILE ET TRANSPORT
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SECTION COMPTES GENERAUX
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SECTION CLIENTELE AUTO
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SECTION EXPLOITATION
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SECTION COMPTABILITE
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SERVICE COMMERCIAL
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INCENDIE ET RISQUES DIVERS
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SECTION RAPPROCHEMENT
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SERVICE PRODUCTION
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SECTION DEVELOPPEMENT
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SECTION TRESORERIE
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INCENDIE ET RISQUES DIVERS
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SERVICE COMMERCIAL
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SECTION TRESORERIE
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SERVICE DES SINISTRES
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SERVICE TECHNIQUE
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VIE
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SECTION CLIENTELE IRD
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SERVICE ADMINISTRATIF
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SERVICE COMMERCIAL
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SERVICE MALADIE
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SINISTRES CORPOR. & DIVERS
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SECTION PRODUCTION
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MALADIE
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SECTION LOGISTIQUE
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SINISTRES MATERIELS AUTO
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SECTION GESTION
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SERVICE DES AGENCES
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SECTION PRODUCTION
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SECTION RESSOUR. HUMAINES
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SECTION REGLEMENTS
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SECTION BANCASSURANCE
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SECTION PRESTATAIRES
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Source:
www.soras.co.rw/
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