La problématique des mines antipersonnel dans les conflits armés en RDC( Télécharger le fichier original )par Augustin MANGEMOSI LUWAU Université libre de Kinshasa - Gradué en relations internationales 2005 |
2.3. Les forces en présenceLes milices Armées en ITURI sont l'oeuvre des personnalités civiles et militaires de l'OUGANDA, et aussi du RWANDA dont les armées ont combattu sur le sol Congolais (1998 - 2003) au cours de ses cinq dernières années, mais aussi des multinationales oeuvrant sous couvert de ces milices. Les groupes armés sont constitués sur base d'ethnicité et du communautarisme. Ces groupes sont tous accusés par les Organisations Internationales des droits de l'Homme de violences massives des droits de l'Homme et notamment des massacres, viols, pillages , extorsions dans le chefs des civils des autres ethnique. Mais curieusement en échange de cet engagement « cinq chef miliciens ont été promu le 11.Dec.2004 au garde de général dans l'armée Congolaise dont Floribert NDJABU, GODA SUKPA, Germain KATANGA, Jérôme KAKWAVU et Floribert KISEMBO».(43(*)) mais écroué à la prison de MAKALA pour la plupart d'entre eux. Les milices suivantes continuent d'opérer(44(*)) : 1. L'Union des Patriotes Congolais (UPC) de Thomas LUBANGA. C'est un groupe majoritairement Hema, proche du Rwanda et du RCD-Goma, crée en 2002 par l'Ouganda avant de s'allier au Rwanda en janvier 2003. le groupe à été chassé de la ville de Bunia par l'Armée Ougandaise en mars 2003, mais elle a regagné son fief avec l'appui du Rwanda en mai de la même année, par la suite elle a quitté la ville peu avant l'arrivé des casques blues de l'ONU. 2. L'Union des Patriotes Congolais-Kisembo (UPC-K) de Floribert KISEMBO : c'est un groupe majoritairement Hema comme la première. Elle à été crée à la suite des querelles interne, l'ancien bras droit de LUBANGA été mis en orbite en opposition avec son ancien maître par le même maître d'hier. 3. Le front des nationalistes et integrationistes (FNI) de Floribert NJABU. C'est un groupe majoritairement LENDU qui à été formé par l'Ouganda en début 2003 et à participer à l'éviction de l'UPC de Bunia. Ce groupe s'est posé comme défenseur de la communauté Lendu et à fédérer plusieurs groupes auprès de lui, comme les Ngitis. Et ses alliances ont fait de lui un groupe majoritaire en ITURI, mais suspecté d'avoir tués les neufs casques blues le 20 février 2005 et surtout comme principal responsable de la reprise de violence en Ituri en mi-décembre 2004, le groupe à vu ses chefs arrêtés et transférer à Kinshasa le 11 mars 2005. 4. Le Parti pour la Sauvegarde de l'intégrité du Congo (PUSIC) de KAWHA MANDRO : Ce groupe armé est une dissidence de l'UPC, mis en place en février 2003, après le rapprochement de ce dernier avec le Rwanda. Majoritairement composé de Hemas du sud présent à Bunia et sur les rives de Lac Albert. Elle est soutenue semble t-il par la LYBIE pour des raisons que ce groupe serait converti à l'Islam. 5. Les Forces Armées du Peuple Congolais (FAPC) de Jérôme KAKWAKU. Ce groupe est aussi une dissidence de l'UPC, créée en février 2003. elle est le seul groupe ethniquement mixte, c'est-à-dire regroupant des Hemas et des Lendus, soutenu et équipé par une personnalité Ougandaise, elle à son siège à ARU, à environ 300 Km au nord de Bunia et elle contrôle essentiellement les localités de Mahagi (nord). 6. Le Rassemblement Congolais pour la Démocratie- Mouvement de Libération (RCD-ML) de MBUSA NYAMUISI : soutenu par l'Ouganda et ensuite par le pouvoir de Kinshasa, ce mouvement est né en décembre 1999 d'une scission avec le RCD-Goma, allié au Rwanda. Implanté à l'Est et au sud de l'Ituri (à Kisangani et au nord Kivu) il a été géré administrativement jusqu'à la formation du gouvernement de transition le 30 Juin 2003. * 43 HUGEUX, V, les sources du regain de violence, extrait du reportage, journal Express, Mai 2005, Monuc-magazine, P.19. * 44 Source : AFP (Agence France Presse), d'une milice à une autre, Monuc -magazine, Mai-juin 2005, P.19 |
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