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La stratégie managériale de la LOFEPACO (Ligue des Organisations Féminines pour la Promotion de l'Agriculture au Congo ) face à  la promotion de la femme paysanne en RDC

( Télécharger le fichier original )
par Lydie KAHAMBU SIBWIRA
Institut supérieur des arts et métiers RDC  - Gradué en management et techniques de secrétariat de direction 2009
  

Disponible en mode multipage

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    REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

    ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE

    « ESU »

    INSTITUT SUPERIEUR DES ARTS ET METIERS

    ISAM/LUBERO/CODE 480

    B.P 87

    BUTEMBO

    E-mail : isam_lubero@yahoo.fr

    SECTION : MANAGEMENT, SCIENCES ET TECHNIQUES DE SECRETARIAT DE DIRECTION

    Par :

    Lydie KAHAMBU SIBWIRA

    Travail de Fin d'Etudes présenté et défendu en vue de l'obtention du diplôme de gradué en Management, Sciences et Techniques de Secrétariat de Direction.

    Directeur : Ass2 PALUKU POLEPOLE

    ANNEE ACADEMIQUE 2009-2010

    ANNEE ACADEMIQUE 2009 - 2010

    LA STRATEGIE MANAGERIALE DE LA LOFEPACO FACE A LA PROMOTION DE LA FEMME PAYSANNE

    DEDICACE

    A nos parents KAMBALE MUVISWA et Rebecca NZUVA MUNWE qui nous ont supporté financièrement nonobstant la conjoncture économique qui ronge notre pays.

    A nos Oncles et Tantes,

    A nos Frères et soeurs,

    A tous nos Cousins, cousines, neveux et nièces,

    A tous nos Amis et plus particulièrement KATEMBO KYUSA Dany

    REMERCIEMENTS

    L'expérience des études montre que rien ne peut s'obtenir sans effort. Il est vrai que le succès n'est pas le fruit des apports exclusivement personnels, mais le résultat des contributions de plusieurs personnes ; le présent travail a aussi connu le concours de certaines personnes à qui nous voulons témoigner de nos gratitudes.

    Nous nous adressons en premier lieu  aux autorités de L'ISAM/LUBERO, aux membres du corps académique et scientifique, pour leur apport tant intellectuel, moral que spirituel qui fait de nous ce que nous devenons aujourd'hui.

    Nous associons à cet hommage l'Assistant PALUKU POLEPOLE qui a accepté de diriger ce travail en dépit de ses multiples occupations ;

    Notre reconnaissance est orientée vers nos grands frères et grandes soeurs Athanase MUSYENENE, Oripa MASIKA MBUGHEKI, Tokiko MUSYNENE, Donald KASYENENE, Jervin KAKULE KASYENENE, KAVIRA KASYENENE Bernique, KAVUGHO KASYENENE Neema, Rev. KATEMBO KEHYA, Hagai, Eli et MUKULU pour leurs conseils et contribution dans la réalisation de ce travail.

    Nous serions ingrat, à travers ces lignes si nous faisions abstraction de nos camarades de lutte pour les joies et les peines partagées ensemble : SALAMA KIMBOYA, KAMBALE SALITA, KAMBALE VAHAMWITI, KASOKI NDUNGO, SAMUNA MAWAZO, MWAMBE NYAMUNGU, MAKUHA, PELIKA, KASONGO, KAMABU, TSANDIAVYO, MUYISA LOLWAMO, KAMBALE KIHANGA, KAHAMBU MALINYOTA, Neneth NDALIKO, Judith KALIHANO, Désanges SYAMINYA VIWE, John MATUMO ; MUKOKO Defrose.

    Nous n'oublions pas, enfin, tous nos bienfaiteurs pour les soutiens de tout genre. Nous aurions pu les citer ici, mais la modestie nous oblige de garder silence leur identité. Toutefois, qu'ils trouvent ici l'expression de notre reconnaissance.

    Lydie KAHAMBU SIBWIRA

    SIGLES ET ABREVIATIONS

    ILD  : Initiation Locale du développement

    ONG  : Organisation Non Gouvernementale

    ONGD  :Organisation Non Gouvernementale de Développement

    PVD  : Pays en Voie de Développement

    DST  : Division Sexuelle du Travail

    LOFEPACO  : Ligue des Organisations Féminines pour la Promotion de l'Agriculture au Congo

    CORACON  : Collectif des Radios et Télévisions Communautaires du Nord-Kivu

    RDC  : République Démocratique du Congo

    LOFEPANOKI  : Ligue des Organisations Féminines pour la Promotion de l'Agriculture au Nord-Kivu

    CECAFEP  : Caisse d'Epargne et de Crédit Agricole Accorde aux Femmes Paysannes

    CA  : Conseil d'Administration

    CO. CO  : Commission de Contrôle

    OP  : Organisation Paysanne

    COOCENKI  : Coopérative Centrale du Nord-Kivu

    ASBL  : Association Sans But Lucratif

    C.E  : Communauté Européenne

    USAID  : United State Aid

    PNUD  : Programme des Nations Unies pour le Développement

    UNICEF  : Organisation des Nations Unies pour l'Enfance

    OMS  : Organisation Mondiale de la Santé

    INTRODUCTION

    Toute entreprise pour vivre et survivre doit avoir un fonds d'idées saines sur lesquelles elle fonde sa politique et organise sa stratégie... et que l'essentiel est de rester fidèle à ce fonds d'idées. L'entreprise doit être prête, pour faire face aux multiples défis de son environnement, à tout changer, sauf ses idées qui constituent ses valeurs fondamentales permanentes. C'est dans cette perspective que les féministes, les organisations féminines tiennent pour que la condition de la femme s'améliore. Et les choses sont entrain de changer mais à pas de tortue.

    Au terme d'une lente progression dans l'opinion, l'image des organisations féminines paysannes est devenue excellente, mais cette bonne image se développe en même temps que ces dernières rencontrent de difficultés croissantes au cours de leur existence.

    1. PROBLEMATIQUE

    En Afrique, précisément en République Démocratique du Congo, la Femme est pour une certaine opinion considérée encore comme une simple ménagère, berceuse ou une machine de reproduction. Son développement est buté aux problèmes d'ordre coutumier et d'analphabétisme.

    Dans toute société, chaque personne joue des rôles et remplit des fonctions diverses. Ces rôles sont liés à des comportements que chacun adopte et aux attentes que les autres ont de lui. Ces attentes sont fonction du contexte socio-culturel et de l'environnement particulier de chaque acteur social. D'une manière générale, il y a une opposition entre les rôles féminins et les rôles masculins. D'où la sexualisation du travail.

    La division sexuelle du travail (DST) est constituée sur base des règles culturelles qui déterminent les aptitudes des hommes et celles de femmes. La DST consiste en l'assignation aux femmes et aux hommes de tâches et de responsabilités spécifiques.

    D'une manière générale, en nous basant sur la division sexuelle du travail, les différents types d'activités de la Femme peuvent être regroupés en trois grandes catégories1(*), à savoir :

    - les activités de production de biens et services nécessaires à l'autoconsommation et à la constitution des revenus monétaires,

    - les activités de reproduction liées à la mentalité, aux soins et à l'éducation des enfants, à la santé de la famille et aux travaux domestiques (cuisine, recherche d'eau et de combustible, ménage, etc.) ; en générale, non rémunérées.

    - Les activités socio-communautaires regroupant tous les travaux ayant trait au maintien de la cohésion du groupe : organisation de cérémonies, participation aux associations, construction d'édifices communautaires, etc.

    Vu que ces activités de la Femme sont méconnues aussi bien dans le monde économique que dans d'autres secteurs, il est dit dans un article anonyme que « la femme est appelée à quitter cette déconsidération en montrant de quoi elle est capable.2(*)

    Pour ce faire, elle doit faire le meilleur choix selon ses activités économiques et sociales, les buts et objectifs qu'elles visent à travers une organisation, les stratégies (moyens) qu'elles veulent mettre en oeuvre.

    Dans les pays développés, les Femmes ont commencé à s'organiser en association à travers lesquelles elles font preuve de leur rôle dans la société pour le développement et le changement du monde. Ces associations qui ont pour but de concevoir des projets de développement aident l'homme à résoudre les problèmes auxquels il se confronte.

    En ce sens, les femmes se confirment par la mise en commun de leurs idées sous forme des ILD, ONG, ONGD en vue de résoudre les problèmes socio-économiques et politiques.

    C'est dans cet ordre d'idées que H.DUPRIEZ a dit : « lorsqu'un problème économique ou tout autre se pose aux communautés paysannes, il n ya le plus souvent pas d'autres voies que la négociation entre les groupes socio-économiques »3(*)

    Dans le Pays en voie de développement, les femmes sont des acteurs clés mais souvent méconnues du développement et de plus en plus important, elles représentent un groupe discriminé et défavorisé par rapport aux hommes. Ceci se remarque notamment à leur niveau de bien-être, à l'accès aux moyens de production (par exemple, le peu d'accès des femmes à la terre dans la plupart des sociétés), à leur statut social et politique, etc.

    Les mouvements des femmes et des féministes et la force des organisations des femmes dans les PVD les facteurs d'influence sont plutôt l'économie que le social, les conditions environnementales, la guerre et les crises politiques, l'éducation, la religion, l'influence des mouvements de femmes et de la pensée occidentale, ainsi que des politiques nationales et internationales.4(*)

    La ville de Butembo n'étant pas en marge de cette mouvance, certaines organisations sont à pied d'oeuvre pour essayer de promouvoir la femme ; parmi elles, la Ligue des Organisations des Femmes Paysannes du Congo (LOFEPACO). Pour qu'elle atteigne ses objectifs, la LOFEPACO arrête un certain nombre des stratégies managériales dans sa gestion, les questions qui ont éveillé notre attention pour guider notre voyage scientifiques sont :

    1. Comment procède la LOFEPACO pour pérenniser ses interventions au bénéfice des organisations féminines membres ?

    2. Quelles sont les actions en faveur de ces organisations ?

    3. Quel est le programme de la LOFEPACO pour le succès et l'atteinte de ses objectifs ?

    2. HYPOTHESES DU TRAVAIL

    Etant donné que l'hypothèse est la réponse provisoire aux questions posées, nous répondrons anticipativement comme suit :

    1. Nous présumons que la LOFEPACO augmente le partenariat avec les ONG féminines, soutient les projets locaux exécutés par les femmes et prévoie le volet homme dans ses projets pour pérenniser les organisations des femmes.

    2. Nous pensons que la LOFEPACO, pour la réalisation de ses activités, procède par sensibilisation sur la sécurité alimentaire et défend les intérêts de la femme paysanne.

    3. Il semblerait que la LOFEPACO appuie financièrement, techniquement les femmes paysannes et pilote les projets dont la majorité sont gérés ou exécutées par les femmes.

    3. CHOIX ET INTERET DE L'ETUDE

    Dans la vie de la femme paysanne, le développement doit être global et intégral (c-à-d concerne tous les aspects).

    Cependant, certaines couches de la femme paysanne en ville de Butembo et ses environs accusent le problème de gestion dans certaines organisations pour le développement et la promotion de la femme paysanne. C'est pourquoi par le biais de ce travail, nous voulons évaluer les stratégies que la LOFEPACO utilise pour que les organisations membres se développent et s'enracinent dans leurs rayons d'action respectifs.

    .

    Du point de vue organisationnel, certaines recommandations que nous allons émettre, aideront la LOFEPACO d'avoir un cadre organique sur le développement institutionnel de ses associations membres.

    Aux futurs chercheurs dans le domaine des organisations paysannes oeuvrant dans le secteur de management ou gestion, ce travail leur servira de banque de données.

    4. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES

    4.1. Les méthodes utilisées

    La méthode est l'ensemble des opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités qu'elle poursuit, les démontre et les vérifie.5(*)

    C'est un ensemble des règles indépendantes de toute recherche et de tout contenu particulier qui vise surtout des processus et des formes de raisonnement et de perception rendent accessible des réalités à saisir.6(*)

    Il s'agit donc d'une manière dont le chercheur s'organise pour atteindre un objectif déterminé dans la résolution d'un problème précis.7(*)

    C'est ainsi que, pour la réalisation de ce présent travail, nous nous sommes servis de la méthode ci-après :

    La méthode analytique

    Elle procède par décomposition du sujet.

    On décompose un ensemble en ses éléments constitutifs, ses éléments essentiels, afin d'en saisir les rapports et de donner un schéma général de l'ensemble.

    Cette méthode nous a permis de faire une analyse des stratégies managériales.

    4.2. Techniques de recherche utilisées

    La technique est un instrument utilisé pour récolter les données.

    Nous avons utilisé les techniques suivantes :

    a. la technique documentaire

    C'est la technique par laquelle nous avons recueilli des informations théoriques et quantitatives dans différents ouvrages et autres documents (rapports, monographies, etc.).

    b. l'interview

    Cette technique a été utilisée pour recueillir des informations auprès des responsables de la LOFEPACO. L'interview en question a été structurée.

    c. Le questionnaire :

    un questionnaire est un instrument de communication scientifique entre chercheur et l'enquête en vue de motiver ce dernier et de l'inciter à parler pour obtenir de lui des renseignements nécessaires intéressant l'objet d'études.

    le questionnaire revêt plusieurs formes (orale et écrite) qui est constitué des questions au choix multiple qui est soit fermée ou ouverte . Pour notre cas nous avons utilisé les questions fermées dans lesquelles on défini d'avance les différentes formes de réponses possibles. Elles contraignent le sujet lequel à choisir entre ces réponse. Elles comprennent les questions dichotomiques : oui/ non

    5. OBJECTIF DU TRAVAIL

    Les objectifs de notre travail s'inscrivent dans la logique de :

    - ressortir la stratégie managériale de la LOFEPACO en nous basant pratiquement sur ses interventions,

    - Donner une vision réaliste aux organisations paysannes féminines particulièrement à la LOFEPACO pour la promotion et l'épanouissement de la femme agricultrice.

    6. DELIMITATION D'ETUDE

    Nous sommes intéressé plus dans nos recherches aux années 2008 et 2009 en ville de Butembo, peu importe le rayon d'action de la LOFEPACO.

    7. SUBDIVISION DU TRAVAIL

    Notre travail comporte trois chapitres hormis l'introduction et la conclusion. Le premier chapitre traite du cadre théorique, le second chapitre parle de l'aspect méthodologique et le dernier chapitre de la présentation et analyse des données.

    Chapitre Premier : CONSIDERATION CONCEPTUELLE ET PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE

    I.1. DEFINITION DES CONCEPTS

    Toute réalisation scientifique doit être mise à la porté de tout chercheur. Pour éviter des écarts de langage, un éclaircissement de certains mots nouveaux s'avers capital pour permettre à nos lecteurs de bien comprendre à saisir avec facilité le contenu de notre travail.

    Les phrases suivantes donneront et éclaireront certains concepts que nous avons jugé incontournables pour notre travail scientifique :

    1. Stratégie

    La stratégie est un concept issu de la guerre. Il a largement essaimé dans le domaine de l'économie.

    Petit Larousse illustré définit la stratégie comme étant un art de diriger un ensemble de dispositions pour atteindre un tout. La même source indique que la stratégie est un art de coordonner l'action de forces militaires, politiques, économiques et morales impliquées dans la conduite d'un conflit ou dans la préparation de la défense d'une nation ou d'une communauté de nations.8(*)

    Par ailleurs on attend par stratégie : «  la conception de la mise en oeuvre d'un ensemble d'actions ordonnés en vue d'atteindre un résultat ultime.9(*)

    Mais, une stratégie de productions agricoles est un ensemble d'actions visant à satisfaire des besoins et des objectifs économiques et sociaux par la pratique des activités agricoles et extra-agricoles dans une perspective de pérennité et de développement en zone rurale, de l'unité de production familiale.10(*)

    C'est pourquoi Ansoff dit que, la stratégie et les objectifs définissent la conception que l'organisation se fait de ses activités, spécifier les axes de travail.11(*)

    La stratégie consiste donc à déterminer les objectifs et les buts fondamentaux à long terme d'une organisation puis choisir les modes d'action et l'allocation de ressources qui permettront d'atteindre ces buts.12(*)

    2. Management

    Selon Raymond Alain Thietard, le mot « management » a probablement la racine latine que « management » mot français du XVIe siècle dérivé du manager (disposer, régler avec soins et adresse13(*)

    Selon ONSIN.M, le mot « management » vient de «  to manage » qui signifie diriger.

    Cette définition a été contestée par beaucoup d'autres et a suscité un débat houlé. Quant à son correspondant français, c'est donc le compromis auquel semble parvenir les autres qui ont mené un débat sur la traduction du management. Ainsi, le management n'ayant donc d'équivalent en français a été carrément francisé de peur qu'il ne perd une partie de sa signification ou qu'il y ait disparité dans sa compréhension entre les anglophones d'une part et les francophones d'autres part.

    Ethimologiquement, ce mot signifie diriger et manipuler ou conduire à sa main. Il couvre 4 définitions significatives suivantes :

    - l'ensemble de disciplines, méthodes, des techniques qui sont semblables à des tâches de direction, de gestion, d'administration et d'organisation des entreprises.

    - L'art de faire travailler les autres (commander),

    - L'organisation des changements orientés vers la création des richesses à travers la satisfaction plus perfectionnée des besoins des hommes

    - L'art de rendre efficace des organisations, donc de diriger les efforts collectifs.

    Selon KRETNER cité par PALUKU MUGHUVA, le management est un processus de résolution des problèmes en vue de la réalisation effective des objectifs organisationnels pour l'emploi des ressources rares dans un environnement changeant.

    Notons afin que le concept management rejoigne celui de gestion14(*). C'est dans ce sens que ; Petit Larousse illustré définit le management comme étant, la technique de direction et de gestion de l'entreprise.15(*)

    La gestion est un métier qui consiste à :

    · Concevoir les stratégies et organiser les moyens disponibles (personnel, matériels, équipement, terrain et finances) de sorte que l'ensemble des objectifs visés soient réalisés avec efficacité et efficience ;

    · Examiner les facteurs du contexte opérationnel et institutionnel pour ajuster au moment opportun les stratégies ou même les objectifs au cas ou ces objectifs ne peuvent plus être réalisés16(*)

    3. LOFEPACO

    LOFEPACO est une plate forme qui veut dire : « Ligue des Organisations des Femmes Paysannes au Congo » de ce sigle, nous soutirons trois autres mots :

    a. la ligue : qui vient du verbe liguer. Ce verbe est défini par Larousse comme « unir dans une même alliance ».

    Mais dans le présent travail, il n'est pas question d'une même alliance, mais plutôt d'unir ses efforts ».17(*)

    Nouveau Larousse élémentaire sera plus claire à ce propos et dira que la ligue est l'association de citoyens en vue d'un but déterminé.18(*)

    Les citoyens seront ligués sous une organisation.

    b. Organisation : est un nom qui dérive du verbe organiser qui veut dire « donner une structure en vue de faire fonctionner.19(*)

    Par ailleurs «  une organisation est un ensemble d'individus regroupés au sein d'une structure régulière, ayant un système de communication pour faciliter la circulation de l'information, dans le but de répondre à des besoins et d'atteindre des objectifs déterminés.20(*)

    Ils seront organisés sous un organe par un organisateur dont la femme dans le travail.

    c. la femme : est définie selon Nouveau Larousse élémentaire comme « un être humain de sexe féminin ». Mais pour d'amples définitions selon Larousse, la femme est un être humain adulte du sexe féminin soit une personne du sexe féminin qui est ou a été marié.21(*)

    Petit Larousse illustré 1987 défini une femme comme une épouse qui s'occupe du ménage, de ses enfants.

    De quelle sorte de femme nous intéresseront- nous ? La femme paysanne en organisation nous intéresse plus.

    d. Paysanne : c'est le féminin du mot paysan qui veut dire selon nouveau Larousse élémentaire que c'est «  l'homme de la campagne ».22(*)

    Il donne aussi plus d'éclaircissement à ce mot et écrira que le paysan est « celui qui vit de l'agriculture ».23(*)

    e. Promotion : petit Larousse Illustré 1987 défini la promotion comme l'action d'élever plusieurs personnes simultanément à un grade, à une dignité, à des fonctions supérieures.

    La même source ajoute que la promotion est l'accession à un niveau de vie supérieur, à la culture24(*)

    I.2 PRESENTATION DU MILIEU D'ENQUETE.

    Notre étude est en rapport avec la LOFEPACO dont le siège se trouve à Butembo. Il s'agit dans cette section de parler de la LOFEPACO en connexion avec Butembo un milieu qui arbitre son siège.

    Butembo c'est une des trois villes de la province du Nord-Kivu.

    Cette ville se située à l'Est de la République Démocratique du Congo, à l'Ouest du lac Edouard. Elle est constituée de quatre communes notamment la commune Kimemi au Sud-Ouest la commune MUSUSA au Sud-Est, Bulengera au Nord-Est et celle de Vulamba au Nord-Ouest ces dernières sont à leurs tour subdivisées en quartiers, des cellules et des avenues. La ville de Butembo a une superficie de 190,34 Km2 25(*) . C'est un carrefour d'Idées et d'échanges commerciaux de premier rang dans le Nord-Kivu. Son pouvoir économique est assuré essentiellement par des opérateurs économiques nationaux très dynamiques. Ce qui constitue un facteur attractif de la population d'où une croissance démographique continuelle. A part ce phénomène démographique, il faut ajouter les facteurs politico-religieux qui influencent aussi l'augmentation de la population.

    Même si Butembo est connue pour son commerce florissant, de part ses origines elle est une entité où l'agriculture et l'élevage a constitué le tendon d'Achilles pour le décollage du commerce. Malheureusement cette activité semble inopérante aujourd'hui les parcelles prenant place aux champs. Ce changement écologique affecte irréversiblement le climat. D'où difficulté d'établissement d'un calendrier agricole. Ce qui constitue un handicap pour l'évolution de l'agriculture.

    Cela étant, plusieurs organisations dont la LOFEPACO s'investissent pour mobiliser les efforts afin d'élever le rendement de l'agriculture.

    I.2.1. Historique de la LOFEPACO26(*)

    Créée en juin 2000, la LOFEPACO s'appelait LOFEPANOKI (Ligue des organisations des femmes paysannes du Nord Kivu). Elle est passée dans son parcours par les grands moments ci après ;

    · Sensibilisation, conscientisation pour créer un réseau des organisations pour formations des femmes paysannes.

    · 2001 ; Financement par AGRITERRA, mais à cette période la structure tomba dans une crise institutionnelle, crise de leadership et de gestion.

    · Août 2002, Restructuration et réorganisation : mise en place des organes qui n'existaient pas avant, redémarrage des activités (décollage sur des nouvelles bases.)

    · 2003-2004 réalisations des grandes activités et début d'un élan de travail consciencieux. Prise de conscience des intérêts stratégiques de la femme, la place est accordée au travail pour l'intérêt général

    · 2005 ; Financement par VECO/RDC ce qui aida dans la réalisation des activités qui produisent des grands impacts sur le terrain.

    · Grand programme de formation des femmes leaders. Changement du nom de la LOFEPANOKI qui s'explique par le fait que les femmes paysannes ont des idées claires sur la structuration

    · 2006 : création de la CECAFEP (Caisse d'Epargne et de Crédit Agricole des Femmes Paysannes)

    I.2.2. OBJECTIFS DE LA LOFEPACO

    Pour la réalisation de sa mission c'est-à-dire promouvoir et défendre les intérêts de la Femme paysanne, la LOFEPACO se propose de :

    - renforcer les capacités des membres dans les domaines de l'organisation, de la gestion associative et de l'intervention sur terrain.

    - Promouvoir la coopération des membres, échanger les expériences entre les organisations de femmes paysannes au niveau local, national et international,

    - Intégrer les organisations des femmes paysannes dans les instances de consultation sur les politiques du développement rural,

    - Représenter, défendre et promouvoir les intérêts professionnels, matériels et moraux des organisations des femmes paysannes.

    - intégrer les organisations des femmes paysannes dans les instances de consultation sur les politiques du développement rural 

    - représenter, défendre et promouvoir les intérêts professionnels, matériels et moraux des organisations des femmes paysannes.

    I.2.3 STRUCTURE ET FONCTIONNE MENT DE LA LOFEPACO

    I.2.3.1 structure de la LOFEPACO

    La LOFEPACO est enregistrée sous l'arrêté N° 004/2001. Sa structure se présente comme suit :

    PARLOIR

    C.A

    SERVICE TECHNIQUE

    COMMISSION DE CONTROLE

    RESPONSIBLE

    TRANSFORMATION

    ADM/FIN/CPBLE/ VICE COORDO

    RESPONSIBLE

    RESTAURANT

    SERVICE AUTOFINANCEMENT

    COORDINATION

    DES PROGRA MMES

    HUISSIER

    CHAUFFEUR

    CAISSIERE

    SECRETAIRE

    SENTINELLE

    RESPONSIBLE

    CHAMP ECOLE

    RESPONABLE

    FORMATRICE

    RESPONSIBLE

    AGRONOME

    RESPONSIBLE

    VETERINAIRE

    ANIMATRICE

    COMPTABLE

    VETERINAIRE

    AGRONOMES

    ANIMATRICE

    ANIMATRICES

    FORMATRICES VOLONTAIRES

    MONAGRI VOLONTAITES

    AXE VOLONTAIRE

    GÉRANT

    CHAMPIGNONIERE

    SERVANT

    CUISINIERS

    TRANSFORMATION

    BOVIER

    SENTINELLE

    Sources : archive LOFEPACO 2009

    1.2.4. FONCTIONNEMENT DE LA LOFEPACO

    a. Parloir

    En tant qu'organe suprême, le parloir a comme attribution :

    - recevoir et approuver les rapports et programmes d'action de différents organes,

    - modifier les statuts et les règlements d'ordre intérieur,

    - décider de l'affiliation, de la suspension, de l'exclusion et de la dissolution des associations affiliées,

    - élire et révoquer les membres du conseil d'Administration et de la commission de contrôle,

    - détermine les orientations des activités et la politique générale de la ligue,

    - délibère des grands différends de la Ligue.

    b. Conseil d'Administration

    - prépare et convoque le parloir,

    - engage et révoque la coordinatrice et personnel cadre,

    - veille à l'application des statuts du ROI et à l'exécution des résolutions du parloir,

    - engage la ligue vis-à-vis de l'extérieur,

    - examine les demandes d'affiliations des organisations et les soumettre au parloir pour approbation,

    - soumettre les propositions d'amendement des statuts au parloir.

    c. Commission de Contrôle

    - contrôle les ressources humaines, matérielles et financières,

    - fait le suivi de tous les organes,

    - veuille au fonctionnement harmonieux du réseau conforment aux statuts et au ROI,

    - vérifie l'exactitude des informations données dans le CA et toute vérification jugée nécessaire par le

    Parloir,

    - fait le rapport au Conseil d'Administration et le présente aux assises du parloir.

    d. Coordination

    - crée les ressources matérielles, humaines et financières du réseau,

    - aide à l'élaboration, la réalisation et le suivi des programmes des activités membres,

    - aide les organisations membres dans leurs activités de recherche, de financement extérieur,

    - mène les activités de conseil, d'échange d'information et de formation propre à renforcer le mouvement paysan au Nord-Kivu,

    - appuie le cheminement des mutuelles de crédits des organisations membres vers les caisses d'épargnes et de crédit agricole.

    e. Commission de Crédit

    - le comité de crédit est une commission technique auprès du programme crédit,

    - il y apporte de l'expérience, en cas de besoin, il est indépendant et siège avec la coordination composée de 3 membres pour un mandat de 3 ans renouvelables une seule fois.

    Ses attributions.

    - analyse le rapport de l'association,

    - analyse la démarche de crédit à travers le cercle d'analyse de risque,

    - hiérarchise les activités rentables en fonction de délai et faire proposition à la demande après toute analyse,

    - décide de l'octroi de crédit,

    - prodigue conseil au comité d'administration en matière de crédit,

    - analyse le rapport de crédit de l'association,

    - analyse des expériences pour un bon usage du crédit.

    b. Attribution de secrétaire

    -Recevoir et expédier le courrier.

    -Préparer les états de paie du personnel.

    -Assurer l'approvisionnement en fourniture suivant les états des besoins approuvés.

    -Contrôler les présences du personnel.

    -Assurer la saisie des lettres et des rapports.

    -Recevoir et orienter les visiteurs.

    c. Attribution du comptable

    -Tenir la comptabilité et les classements des pièces ainsi que le livre de banque.

    -Proposer le budget se rapportant au programme d'activités.

    -Faire le suivi de l'exécution du budget.

    -Superviser les services de l'autofinancement de la LOFEPACO.

    -Dresser les états des besoins du patrimoine de la ligue.

    -Garder les archives et tenir la bibliothèque.

    -Tenir à jour les fiches de stock des fournitures.

    - Produire le rapport financier trimestriellement.

    d. Attribution de la caissière

    -Exécuter les entrées et les sorties des fonds autorisées par la coordination.

    -Effectuer les versements et les retraits de fonds auprès des institutions financières.

    -Tenir les livres de caisse et les bons d'entrées et de sorties de caisse.

    -Participer avec le comptable à l'élaboration des états des besoins.

    -Suivre le cours d'échange des devises

    e. Attributions du responsable des services techniques

    - proposer le programme d'activités de la LOFEPACO,

    - suivre les activités appuyées par la LOFEPACO,

    - animer les émissions radiodiffusées et suivre le groupe d'écoute et groupe de sketch,

    - Appuyer techniquement les associations membres de la LOFEPACO,

    - Participer a l'édition de la revue «  la voix de la femme rurale »

    f. Attribution du chauffeur

    - conduire le véhicule et la moto et complète le carnet de bord,

    - veiller à l'entretien et à la propreté de tout matériel roulant

    - établir les états des besoins du matériel roulant et les transmettre auprès du comptable,

    - participer conjointement avec la secrétaire à l'expédition du courrier, ainsi qu'aux approvisionnements suivant les états de besoins approuvés,

    - faire le marketing pour la location du véhicule.

    g. Attribution de la sentinelle

    - veiller la nuit au bureau,

    - faire rapport aussitôt que possible de tous cas et toutes situations suspectes,

    - s'occuper de la propreté de la cour (intérieure et extérieure du bureau).

    I.3. GENERALITE SUR LES ORGANISATIONS PAYSANNES DE DEVELOPPEMENT

    Avant de parler des organisations paysannes il s'avère important d'en connaître l'origine.

    I.3.1. BREVE HISTORIQUE DES ORGANISATIONS PAYSANNES

    Disons que les organisations paysannes (OP) ont été opérationnelles après l'instauration du développement communautaire qui est né après la seconde guerre de 1940-1945. De ce processus on pouvait éduquer des masses par l'alphabétisation, l'éducation des femmes, mener des travaux communautaires pour équiper les villages sur le plan social, mener des campagnes sur la vulgarisation agricole, d'où le principe clé était d'aider les gens à s'aider eux-mêmes suite aux causes et aux conséquences de la pauvreté. 27(*)

    Dès les premières années d'indépendance (et même parfois avant, surtout sous l'impulsion des églises, mais de manière plus importante depuis les années 70, des organisations privées ont travaillé aux cotés des populations dans des zones « à l'écart » et sur des thèmes délaissés par les pouvoirs publics( maraîchage, crédit rural, ...) ; ce travail s'est accompagné en général de la création d'organisations à l'échelle villageoise chargées de gérer les activités mises en place.

    Un grand nombre d'organisations paysannes autonomes se sont ainsi créées.

    Au niveau du village, les formes d'organisations paysannes prennent plusieurs noms : groupements, Associations villageoises.28(*)

    I.3.2 CLASSIFICATION DES ORGANISATIONS PAYSANNES

    La diversité des organisations paysannes entraine une diversité d'approche d'où maintes possibilités de classifications. Ainsi nous distinguons la classification selon leur origine, selon leurs fonctions, selon la nature des membres, selon leur composition, statuts de groupement professionnel et le domaine d'intervention.

    a. classification selon leur origine

    Elle permet de distinguer les organisations selon que l'initiative de création est d'origine interne ou externe.

    1. organisations d'origine interne

    L'initiative de création d'une organisation selon GAO(2000) provient d'un groupe d'individus le plus souvent restreint. Ces initiateurs sont aussi considérés comme membres fondateurs et définissent de ce fait les objectifs et les orientations de l'Organisation. Dans une telle organisation l'adhésion se fait par cooptation de gré à gré.

    C'est le cas des mutuelles, des tontines et la plupart des associations dites traditionnelles.

    2. organisations d'origine externe

    Contrairement au précédent mode de création, l'initiative d'une telle organisation provient d'une instance externe telle que l'Etat, l'autorité religieuse et les ONG. C'est le cas de la LOFEPACO.

    Par conséquent, cette dernière a une influence considérable sur l'organisation et son fonctionnement. Les objectifs et les activités de l'organisation ne sont que le reflet des aspirations de son initiateur. Dans le type d'organisation créée de l'extérieur, on retrouve les anciennes coopératives, les comités de développement, les groupes et mouvements religieux et les associations initiées par l'élite extérieure et les ONG. Ces organisations réalisent des oeuvres à caractère économique et social.

    b. classification des organisations selon leurs fonctions29(*)

    Une organisation ne choisit pas d'être multifonctionnelle ou spécialisée. Cela dépend de ses conditions de naissance et de son contexte. Ce qui nous amène à les regrouper en trois grands ensembles :

    - les organisations unifonctionnelles : ces organisations sont constituées pour remplir une seule fonction. Leur principale activité se limite aux cotisations financières. Exemple des Tontines financières.

    - les organisations plurifonctionnelles : ces organisations sont caractéristiques des sociétés africaines. Selon les besoins des membres et de l'environnement, elles assurent plusieurs fonctions qui peuvent être économique, politique, sociale ou culturelle. Exemple : la fonction de production (production vivrière, maraîchère et d'autres biens), la fonction de commercialisation, la fonction d'approvisionnement et la fonction de représentation.

    - les organisations à fonction dominante : A la fonction principale d'une organisation, peuvent se greffer d'autres fonctions qui généralement sont occasionnelles. Souvent ces fonctions concourent au renforcement des liens entre les membres du groupe. Exemple : les organisations d'épargne, les comités villageois de santé ou de vigilance.

    - c. classification des organisations selon la nature des membres30(*)

    Distingue deux types de bénéficiaires : les membres et les non membres.

    Les individus inscrits et remplissant les conditions d'adhésion exigées par une organisation sont membres. Ils ont le droit et le devoir de participer à toutes les activités du groupe.

    Les non-membres sont ceux-là qui n'ont contracté aucun engagement avec une organisation.

    Toutefois, ils peuvent être impliqués indirectement dans les activités de l'organisation parce que résident dans un même cadre géographique que les membres. Cette classification fait distinguer deux organisations : les organisations fermées et les organisations ouvertes. Dans le premier type d'organisation les services offerts ne concernent que les membres tandis que dans le second cas les services peuvent être offerts à la fois aux deux catégories des membres.

    d. classification des organisations selon leur composition31(*)

    Présente à cet effet, deux cas de figures : soit l'organisation réunit une seule catégorie de personnes, soit elle réunit plus d'une catégorie de personnes.

    Dans le premier cas, les organisations ne concernent pas l'ensemble de membres de la communauté dans laquelle elles sont localisées. L'adhésion à ce type d'organisation devient sélective. C'est le cas des regroupements d'apiculteurs, de jeunes, de femmes ou des pisciculteurs, etc.

    Dans le deuxième cas, l'adhésion se fait indifféremment des couches sociales. Elle est libre et volontaire.

    e. classification des organisations selon le statut de groupement professionnel

    1. coopérative : la coopérative est une association des personnes d'égalité de droits fondamentaux pour promouvoir les intérêts communs sans perdre de vue l'intérêt général dans une entreprise qu'ils dirigeront eux-mêmes.

    Les éléments distinctifs de l'entreprise coopérative se résument par le fait que l'un est social et l'autre économique.

    Se basant sur le degré de maturité ; on distingue :

    - la coopérative de type primaire ou classique dans laquelle domine la création d'un organe ou d'un instrument spécifique permanent et distinct pour atteindre un but économique précis.

    - La coopérative de développement secondaire ou coopérative secondaire qui est un groupement en union, en fédération de diverses entreprises coopératives primaires pour avoir un rayon d'action régionale. Ce qui domine dans ce type de coopératives c'est :

    o l'aspect organisationnel développant une forte diversification et une spécialisation des fonctions économiques exigeant des moyens très importants ;

    o le lien étroit qui continue à exister avec les besoins des coopérateurs de la base (coopérative primaire) ;

    o l'instauration d'une corporation avec l'Etat (reforme agraire, crédit, ...)

    o Régionalisation.

    Dans cette même ordre d'idée, la COOCENKI (coopérative centrale du Nord-Kivu) englobe plusieurs coopératives primaires des agriculteurs pratiquant diverses cultures afin de résoudre le problème économique et social du paysan, d'une part et d'alimenter les villes en vivres, d'autre part.

    D'une manière générale, il existe des coopératives d'achats, des coopératives de production, des coopératives d'épargne et de crédit (micro finance), des coopératives mixtes (ayant plusieurs fonctions), des coopératives de transformation, ... 32(*)

    2. la mutuelle : est une association des personnes physiques s'unissant librement selon soit le rang social, l'aire géographique, la classe sociale, ... dont l'objectif est de résoudre les problèmes sociaux souvent rencontrés par la population cible. L'aspect le plus souligné est l'entraide solidaire. Elle se différencie de la coopérative sur l'unique point social (l'entraide) excluant le point économique qu'on retrouve aussi traité dans une coopérative.

    3. La tontine : est une « association regroupant des membres d'un clan, d'une famille, des voisins ou des particuliers qui décident de mettre en commun les biens ou des ressources au bénéfice de tout un chacun, et cela à tour de rôles ».

    Elle est une association d'épargnants se regroupant pour investir en commun et bénéficier, au terme échu, de l'intégrité des fruits de la gestion.

    Mais aussi elle est une forme d'épargne et de crédit. Ce mécanisme de financement existe dans toutes les sociétés traditionnelles. Le principe de la tontine est celui d'un échange circulaire et égalitaire d'un service ou d'argent à l'intérieur d'un groupe de personnes qui appartiennent le plus souvent au même cercle ethnique.

    La tontine d'argent est vivace au sein de communautés où les banques refusent d'intervenir. Des groupes d'amis, de voisins ou des collègues peuvent alors se constituer afin de proposer, sur la base de la confiance, des aides à chacun des membres les cotisations des membres et les remboursements permettent de financer les projets. Ce système fonctionne car les relations sociales créent un équilibre du système (pression par les pairs). Dans des contextes moins communautaires, individuels, c'est plutôt les organismes de micro crédit qui conviendraient.33(*)

    La tontine bien gérée peut donc contribuer efficacement à l'apport propre et au capital d'une association si évidemment, les membres investissent tout ou partie de leurs revenus dans les activités de l'association. C'est à eux d'établir leur règlement.34(*)

    f. classification des organisations selon le domaine d'intervention

    1. association : l'association une fois créée conformément à la législation nationale dont elle relève, constitue un système social autonome dont la cohésion.est assurée par l'existence de normes qui gouvernent les relations internes au groupe. Ces normes sont énoncées dans les statuts adoptés par les fondateurs du groupement, elles se rapportent notamment à la structure des organes dirigeants de l'association, à leur mode de désignation aux pouvoirs et aux sanctions disciplinaires applicables aux membres qui commettraient des infractions.

    2. Le groupement : le groupement comporte trois finalités principales :

    1. la gestion de biens communautaires, où des objectifs sont fixés pour l'ensemble du village ou d'un groupe social. Exemple les femmes ont des objectifs économiques et sociaux ;

    2. l'organisation à la participation plus volontaire, sous forme d'entreprise collective à vocation prioritairement économique.

    3. le groupement à vocation de représentation ou négociation avec l'extérieur.35(*)(LOFEPACO par exemple)

    g. classification des organisations selon le niveau de professionnalisme

    Le Réseau : le réseau se définit comme un ensemble d'entrées (objets, personne, etc.) interconnectées les unes avec les autres.

    Un réseau permet ainsi de faire circuler des éléments matériels ou immatériels entre chacune de ces entités selon des règles bien définies.36(*)

    Dans les domaines agricoles interconnectés entre-deux, la liaison ou les relations qu'ils entretiennent les uns les autres ou leurs corrélations unissent les organisations membres.

    Une structure en réseau met l'accent sur le partage de l'autorité, de la responsabilité et des ressources entre les gens, le département et éventuellement d'autres organisations qui doivent coopérer et communiquer fréquemment pour atteindre les objectifs communs.37(*)

    Ligue : Association de citoyens unis en vue d'une action déterminée.

    Confédération entre plusieurs cités ou Etats : les pays de la ligue Arabe (syn. Alliance, coalition, union)38(*)

    De part les classifications des organisations, après étude nous trouvons que la LOFEPACO se classe parmi les ligues, car dans une ligue les organisations Locale de Développement (ILD) s'unissent pour un fait déterminé.

    h. Rôle et caractéristique d'une organisation

    1° rôle d'une organisation

    Selon la conception de la majorité, le rôle ou la fonction de l'organisation est l'enrichissement des initiateurs ou de l'entrepreneur.

    Cependant, ce rôle n'est pas étranger à l'intérêt global ou de la société dans son ensemble, elle doit donc assumer la difficulté, la création économique du changement et de l'innovation.

    Elle doit aussi assumer le progrès économique et technique ; c'est-à-dire, la coordination des activités, le travail d'équipe, l'affrontement de l'incertitude, la vision, le sens du risque d'où l'objectif général des organisations consiste à savoir une logique de changement.

    Toute organisation a donc pour objectif de créer du neuf. Ce changement doit représenter la véritable toiture, la logique première d'une organisation.

    Bref, une organisation existe pour créer, pour progresser, pour produire un mieux être, un surplus, un profit.39(*)

    2° Caractéristiques essentiels d'une organisation

    Plusieurs caractéristiques peuvent être attribuées à une organisation, les plus importantes sont les suivantes :

    - l'organisation est une unité des intérêts et de caractère hiérarchisés ;

    - elle doit avoir une ouverture maximum sur l'environnement pour y percevoir rapidement les menaces et les opportunités ;

    - elle doit avoir un degré suffisant d'indétermination pour garder toutes les fiabilités et la vitesse de réaction nécessaire au changement ;

    - elle doit avoir un effet visible pour l'environnement ;

    - elle doit aussi créer la hiérarchie ;

    - elle produira plus qu'elle ne consomme ;

    - son « out put » devra être supérieur à son « in put ».40(*)

    Malgré leur vitalité, les OP restent toutefois caractérisées par leur fragilité. Cette fragilité se manifeste dans le manque de structuration des organisations, le manque d'appropriation par leurs membres, leur manque de compétences et de professionnalisme parfois, la faiblesse de leurs ressources financières, les niveaux parfois important de crédits impayés ou d'endettement auxquels elles doivent faire face.41(*) Si toutes ces difficultés affectent la LOFEPACO, toutefois, il s'observe un haut degré d'appropriation de l'organisation de la part des travailleurs. Il nous a été révélé qu'à la LOFEPACO les gens fournissent leur service dans l'espoir d'être payé

    I.4. MANAGEMENT DES ORGANISATIONS

    I.4.1. Cadre générale

    Le management des organisations est en d'autres termes la gouvernance des associations. S'il y a un mot à la mode aujourd'hui dans ce mode des associations, C'est le mot « gouvernance ». On le rencontre partout. Dans la bouche des dirigeants associatifs dans les écrits des experts, dans les programmes des colloques. Il faut que le secteur associatif, se préoccupe de ce sujet majeur à condition, toutefois qu'on ne se le galvaude pas et qu'on ne se trompe pas sur ce qu'il signifie et ce qu'il implique.

    La bonne gouvernance associative est une vertu rare et un sport exigeant, mais le jeu en vaut la chandelle.

    La bonne gouvernance, qu'est ce ? La bonne gouvernance d'une association c'est la mise en oeuvrer du système par lequel celle-ci est dirigée et contrôlée.

    Souvent lorsqu'il s'agit de management, le modèle vient du monde des entreprises anglo-saxonnes. Le mouvement qui a institué les principes de la gouvernance d'entreprise (corporate gouvernance en anglais) est né aux Etats-Unis en réaction à une cascade des scandales financiers.

    La grande liberté laissée aux dirigeants exécutifs des sociétés commerciales offraient trop de risques dans un pays où le droit de sociétés est de la compétence des Etats.42(*)

    I.4.2 Les 3 différents types de management43(*)

    Il existe trois grand types différent pour manager une équipe, dont l'un (taxiste) est entièrement à proscrire ( c'est un type de management que l'on retrouve surtout dans les administrations et les grandes entreprises). Bien que ces 3 types de management ne soient pas exhaustifs, ce sont les principaux utilisés par les mangers, nous choisirez le type le mieux adapté à votre personnalité. Ces trois types sont :

    Premier type ; le management «autoritaire»

    Ce management est le plus productif en terme d'efficacité au travail, vous dirigez vos salariés comme vous le souhaitez et ceux-ci applique vos ordres sans avoir d'objections possibles.

    Le second type ; le management «démocratique»

    Ce type de management est le plus apprécié des salarié et le plus positif en termes de climat social et de bonne ambiance de travail. ce type de management à pour avantage d'impliquer la savoir de vos salariés dans les décisions prises au quotidien, et est donc idéal si vous connaissez moins bien votre domaine d'activités que vos salariés.

    Le troisième et dernier type est le le management «laxiste»

    Ce type de management est totalement à proscrire, puisqu,il correspond à laisser vos collaborateurs en faire le moins possible, et vous laissez faire le moins possible. Ce management est surtout beaucoup utilisé dans les administrations et vous n'y serez en aucun cas confronté si vous montez une entreprise, car vous bénéficierez au maximum de votre implication.

    Au monde des entreprises, les préoccupations de bonne gouvernance se sont propagées à celui des associations.

    I.4.2. management spécifique d'une ASBL

    Le décret-loi portant dispositions générales applicables aux ASBL, Loi N°004/2001 du 20 juillet 2001, donnant les buts et définition d'une ASBL, qui est de couvrir les coûts et maintenir les activités génératrices de profits, celles-ci (ASBL) ont comme composantes l'éducation, la culture, la sécurité sociale, l'association, la religion et le quasi-business. Elles ont comme but d'être non déficitaire, en ce sens qu'un déficit continuel de dépenses sur les revenus peut inévitablement créer des problèmes de continuité d'activités.

    Alors que les ASBL ont besoin de couvrir leurs coûts, elles procéderont à leur premier but celui de création de profit et peuvent reprendre les activités rentables seulement en support de ce premier but.

    Se basant sur l'origine de ressources financières, on distingue deux types d'organisation d'une ASBL : dans le type A les ASBL obtiennent leurs ressources financières des revenus réalisés sur des ventes de marchandises ou de services rendus, alors que dans le type B ces ASBL obtiennent leurs ressources financières ailleurs que dans les revenus réalisés des ventes de marchandises ou services rendus (Types A) tels que les taxes, contributions, les dons, etc.

    Afin d'identifier les implications managériales, les ASBL se classent en 5 caractéristiques à savoir : buts ambigus, le mangue d'accord sur les rapports moyens et finalité, turbulence environnementale, production incommensurable et les effets de l'intervention managériale inconnue.

    L'environnement de régulation des ASBL stipule que celles-ci sont sujettes à un nombre de types de régulation qui ont un impact sur les rapports financiers comprenant : la direction générale des impôts, les fondations accordant des dons, les agences de surveillance (C.E, USAID, PNUD, UNICEF, OMS,...), des entités gouvernementales (BECECO, BCMI), ainsi que l'organisation de tutelle.44(*)

    I.4.3. GESTION DES RESSOURCES

    La gestion ou le management est l'ensemble des techniques d'organisation de ressources qui sont mises en oeuvre pour l'administration d'une entité dont l'art de diriger des hommes, afin d'obtenir une performance satisfaisante.

    Dans un souci d'optimisation, il tend à respecter les intérêts et représentations des parties prenantes de l'entreprise.

    Afin de prendre en compte les différences de temps, de risques et d'information sur les prises de décision de gestion,45(*) les principales défit de notre époque sont l'efficacité des organisations des entreprises.

    Le prélèvement des défit dépend pour une large part de l'homme au travail qui doit être connu intègre dans une gestion saine et efficace, dans les stratégies de l'entreprise.

    Pour relever ces défit l'organisation nécessite la disponibilité de ressources humaines, naturelles, techniques, financière combiné de façon harmonieuse à travers un ensemble des fonctions ; fonctions de direction et du personnel.46(*)

    CHAPITRE DEUXIEME : ASPECTS METHODOLOGIQUES

    La méthode est un ensemble de démarches rationnelles de l'esprit soit pour découvrir la vérité et la démontré soit pour parvenir à un but déterminé.

    De manière plus restreinte à la recherche scientifique, on peut affirmer que la méthode est un ensemble concentré d'opérations mises en oeuvre pour atteindre un ou plusieurs objectifs, un ensemble de normes permettant de sélectionner et de coordonner les techniques. L'objet de la méthode est d'aider à comprendre. Au sens le plus large non pas les résultats de la recherche scientifique, elle est plutôt le processus de cette recherche 47(*)

    La technique, elle, est un moyen situé au niveau des faits, au niveau des étapes pratiques. Il s'agit d'un procédé des opérations rigoureux bien définit, transmissible, susceptible d'être appliqué dans ces mêmes conditions ailleurs et par d'autre chercheurs.

    Pour W, PARERO, la méthode porte sur une analyse à la recherche ayant pour but de construire un mobile ou un cadre théorique adapté à l'analyse du système socioculturel délimitant les ressemblances et les différences entre les types de système distants48(*).

    Sous un autre point de vue la méthode est l'ensemble des règles indépendantes de toute recherche et de tout contenu particulier qui vise surtout des processus et des formes de raisonnement et de perception rendant accessibles à la réalité à saisir49(*).

    Tandis que la méthodologie fait allusion à la fois à la méthode, ou la technique et la théorie ou approche théorique opérationnalisées dans un travail scientifique.

    Dans ce chapitre, nous allons parler de réalisation de notre étude. Nous partons des méthodes et techniques qui nous ont permis la collecte et d'analyser les données nous parlons de la population d'étude, de l'échantillonnage sur la récolte des données, des difficultés rencontrées et en fin, nous présentons le contexte de création de la ligue des femmes paysannes au Congo. (LOFEPACO)

    II. 1. LA POPULATION D'ENQUETE

    Une enquête s'étend parfois sur l'ensemble de la population reparti dans une circonscription déterminée au cours d'une période donnée. Le plus souvent elle se rapporte au groupe social ou sur une population moins nombreuse qu'il faut alors définir avec le maximum de précision.

    Notre population d'enquête est constituée de l'ensemble des agents de la LOFEPACO à Butembo qui sont au nombre de dix.

    II. 2. ECHANTILLONNAGE

    L'échantillonnage est la procédure suivie par analyse pour tirer un échantillon. Cette étape est capitale car elle détermine la valeur des conclusions. Lorsque cette étape est mal effectuée, l'étude menée qu'elle soit une monographique, un mémoire ou une thèse de doctorat est nulle.50(*).

    Étant donné que l'effectif de notre population d'enquête est minime, nous avons eu la facilité d'atteindre ces dix agents. Donc notre échantillon se confond à la population d'enquête.

    Tableau N°1 : répartition des enquêtés selon le sexe

    Sexe

    Fréquence

    Pourcentage

    Féminin

    8

    80%

    Masculin

    2

    20%

    TOTAL

    10

    100%

    Source : nos enquêtes

    Commentaire : au vue de ce tableau, nous constatons que notre échantillon est constitué de 8 agents de sexe féminin soit 80% de notre échantillon, 2agents de sexe masculin soit 20%.

    Cette répartition fait montre d'une représentativité élevée des femmes dans cette organisation.

    Tableau N°2 : répartition des enquêtés selon le niveau d'étude

    Niveau d'étude

    Fréquence

    Pourcentage

    A o

    3

    30%

    A1

    1

    10%

    G3

    1

    10 %

    D6

    3

    30%

    A2

    2

    20%

    TOTAL

    10

    100%

    Source : nos enquêtes

    Commentaire : De ce tableau, nous constatons que 50% de nos enquêtés ont fait des études supérieures alors que 50% se sont arrêtés aux humanités.

    N.B : De ce tableau nous avons3 (A0) dont 1 Agronome, 1 agent de transformation et 1 agent de service technique ; 1(A1) l'agent de sensibilisation ; 1(G3) caissier de la CECAFEP ; 3(D6) dont un secrétaire, 1 agent de la cafétéria et 1 cuisinier ; 2(A2) dont le comptable de la cafétéria et un agent de transformation.

    En effet, notre constat accuserait une réussite dans l'administration de la LOFEPACO Butembo, elles atteindront un travail bien fait si elle exploitait efficacement cette opportunité.

    Tableau N°3 : répartition des enquêtés selon les fonctions

    Fonctions

    Fréquence

    Pourcentage

    Agronome

    1

    10%

    technique

    1

    10 %

    Secrétaire

    1

    10%

    Transformation

    2

    20%

    Cafétéria la PARITE

    2

    20%

    Sensibilisation

    1

    10%

    Comptable CECAFEP

    1

    10 %

    Caissière CECAFEP

    1

    10%

    TOTAL

    10

    100%

    Source : nos enquêtes

    Commentaire : ce tableau nous révèle que les services de LOFEPACO sont assumés par un ou deux personnes. D'où nous pouvons conclure que le principe de la division du travail est respecté.

    II. 3 RECOLTE DES DONNEES

    A travers cette partie, nous expliqueront les différents outils de la recherche qui impliquent une certaine manipulation matérielle, des procédés de collecte des données adaptées à l'objet sur lequel porte la recherche dont les documents, les individus ; à l'objectif de la recherche ; et à la méthode de la recherche c'est-à-dire la logique de l'enchaînement des démarches intellectuelles qui conduiront à l'explication et qui ont permis la collecte des données relatives à la construction du présent travail.

    II.3.1 TECHNIQUES

    * Le questionnaire : un questionnaire est un instrument de communication scientifique entre chercheur et l'enquête en vue de motiver ce dernier et de l'inciter à parler pour obtenir de lui des renseignements nécessaires intéressant l'objet d'études.

    Le questionnaire revêt plusieurs formes constituées des questions au choix multiple qui sont soit fermées ou ouvertes. Pour notre cas nous avons utilisé les questions fermées dans lesquelles on défini d'avance les différentes formes de réponses possibles. Elles contraignent le sujet lequel à choisir entre ces réponses. Elles comprennent les questions dichotomiques : oui/ non. 51(*)

    · L'interview ou entretien : le Petite Robert définit le terme entretien comme une action d'échanger des paroles avec une ou plusieurs personnes. Il est en autre une conversation sérieuse entre un chercheur (médecin, psychologique, sociologue, et ...) et un sujet, dans le but déterminé autre que le simple plaisir de converser. Il ne s'agit pas d'une rencontre fortuite, mais rencontre préparée52(*). Nous avons couplé l'interview avec le questionnaire par ce qu'il y avait d'autres informations que nous avons recueillies par questionnaire.

    En vue de récolter les données, nous avons administré notre questionnaire par écrit et oralement car trois de nos enquêtés n'ont pas voulu resté avec nos protocoles mais ils ont accepté de nous répondre oralement et nous prenions à l'instant les réponses qu'ils réservaient à nos différentes questions

    o La technique documentaire : La conscience d'un peuple, ses croyances, ses attitudes, ses idées sont souvent édictées dans les documents que ce peuple produit (JACK RF et Norman E .W) dans le même ordre d'idées PINTO et GRAWITZ disent qu'une civilisation s'exprime dans ses document. Le monde est devenu, en fait, une civilisation de bureaucrate, de paperasserie. Il serait donc important de connaître la tendance de cette paperasserie, ce qu'il classe, ce qu'elle cherche c'est-à-dire son contenu.

    L'analyse documentaire est juste ce que le nom lui-même indique, ce que le nom suggère, c'est-à-dire l'analyse des écrits ou du contenu visuel d'un document. Ces documents peuvent être un manuel scolaire d'une institution privée ou publique,...

    Une caractéristique important de cette technique est que le document ou les données qu'un chercheur doit analyse n'est pas ou ne sont établis par le chercheur. Il doit sélectionner ce qui l'intéresse, interpréter, critiquer ou comparer les matériaux pour les rendre utilisables. Dans une recherche vivante ou contraire, le chercheur choisit, adapté ses instruments : teste, interview, questionnaire (...) à sa recherche particulière53(*).

    II. 3. 2. La méthode analytique

    Elle procède par décomposition du sujet.

    On décompose un ensemble en ses éléments constitutifs, ses éléments essentiels, afin d'en saisir les rapports et de donner un schéma général de l'ensemble.

    Cette méthode nous a permis de faire une analyse des stratégies managériales.

    II. 4. DIFFICULTES RENCONTREES

    Comme il est dit : « qui aime du miel affronte les abeilles »; nous avons justement rencontré quelques difficultés lors de la récolte des données et de l'élaboration de ce travail qui sont notamment l'impossibilité d'accéder à certaines données qui seraient utiles dans le travail, jugées secrets sur le plan stratégique de la maison.

    Aussi en période de nos investigations nous avons été affectés par le changement des agents, ceci a fait qu'il n'y ait plus audience suite aux activités internes de la maison pendant une semaine

    Toutefois, nous avons eu certaines informations nécessaires qui nous ont permis de réaliser ce travail. Malgré les peines nous n'avons pas perdu courage de descendre sur le terrain et nous avons atteint tous nos enquêtés de la LOFEPACO.

    II. 5. CONTEXTE GENERAL DE CREATION DE LA LOFEPACO

    Avant de présente et d'analyser les données, nous nous donnons le devoir de donner le contexte de création de la LOFEPACO.

    La Ligue des Organisations des Femmes Paysannes du Congo a été créée en juin 2000 suite aux problèmes rencontrés dans le secteur agricole et la promotion de la femme paysanne, entre autres :

    - la désorganisation des Femmes productrices causée par l'ignorance, l'analphabétisme, la discrimination des femmes par les hommes ; etc....

    - l'absence d'une politique de promotion de l'agricultrice dans les milieux ruraux.

    C'est ainsi que la LOFEPACO, dans sa vision, rêve d'une société basée sur l'égalité entre paysannes et paysans en accroissant la participation de la Femme à tous les niveaux et en vérifient l'égalité d'accès aux ressources et l'égalité des chances dans toutes les sphères de la vie politique, sociale, économique, et culturelle 54(*)

    Chapitre Troisième : PRESENTATION DES DONNEES ET ANALYSE DES RESULTATS

    Toute entreprise en tant qu'institution se fixe un certain nombre d'objectifs et ne peut fonctionner dans un chaos indescriptible, laisser la gestion de ses activités au hasard.

    Une bonne gestion se manifeste par l'agencement et la coordination dans une parfaite harmonie des ressources matérielles, financières, humaines, techniques et autres pour que les buts soient atteints aux moindres coûts.

    Ainsi, dans ce chapitre nous allons présenter les données recueillies à la LOFEPACO de Butembo dans le but d'appréciation de la gestion managériale en tenant compte des principes et qualités des leaders.

    III.1 PRESENTATION DES DONNEES

    Dans cette partie de notre travail, nous voulons découvrir à travers les interventions de la LOFEPACO la façon sporadique en l'occurrence les activités et programmes mis en oeuvre pour l'épanouissement des organisations féminines tels que la formation des femmes leaders, l'alphabétisation, l'octroi de crédit(espèce, bétail, semence), transformation des produits agricoles, et cafeteria la Parité, bref, les stratégies managériales adaptées à la LOFEPACO pour fidéliser ses membres et pour une bonne visibilité

    III.2. RESSOURCES DE LA LOFEPACO

    Il est à noter que les ressources de la LOFEPACO sont notamment ; les ressources financières, matérielles, humaines et temporelle, mais dans ce travail nous allons traiter de la provenance des ressources financières et matérielles.

    Tableau N° 4 : provenance de ressources financières

    Provenance

    fréquence

    Pourcentage

    1

    Cotisation annuelle des membres

    10

    34,5 %

    2

    Activités d'autofinancement

    9

    31 %

    3

    Partenaires

    10

    34,5 %

     

    Total

    29

    100 %

    Source : nos enquêtes

    Commentaire : Commentaires : de ce tableau nous constatons que dix de nos enquêtes approuvent que le ressource financières de la LOFEPACO proviennent des cotations annuelles des membres soit 34.50% alors que 9voix nous montrent que les activités d'autofinancement renforcent l'indépendance de la LOFEPACO vis-à-vis des interventions extérieure soit 31% et 10% voix approuvent que le financement provient de partenaires soit 34.50%.

    Tableau N°5: provenance des ressources matérielles

    Provenance

    fréquences

    Pourcentage

    1

    Subvention de l'Etat

    3

    30 %

    2

    Dons et Legs

    6

    60%

    3

    Autres

    1

    10 %

     

    TOTAL

    10

    100 %

    Sources : nos enquêtes.

    Commentaires : de ce tableau, nous constatons que la plupart de matériel de la LOFEPACO provient de dons et legs qui sont octroyés par les ONG internationaux tel que la VECO et AGRITERA (une organisation Hollandaise qui accompagne la LOFEPACO dans le renforcement institutionnel comme juridique, le paiement du personnel et l'équipement).

    N.B : La LOFEPACO a déjà reçu 2 tracteurs comme subvention de l'Etat pour les travaux de champs et des dons et legs de matériels pour la transformation des produits agricoles et autres qui sont respectivement de 30%, 60% et 10%

    III. 3. LES STRATEGIES DE LA LOFEPACO

    Pour l'atteinte de ses objectifs, la LOFEPACO a prévu une série d'activités que nous allons détailler dans la présente partie de notre travail.

    1. Formation des femmes leaders

    La formation étant une action de créer, ou constituer (quelque chose) ou soit un enseignement destiné à donner à une personne ou un groupe les connaissances théoriques ou pratiques nécessaires à l'exercice d'un métier ou d'une activité55(*) ; la LOFEPACO prévoit dans cet optique des formations chaque année dont l'un se faisant le 8mars et l'autre le 15octobre.

    Ce faisant, la LOFEPACO a déjà formé 1044 femmes depuis 2005 dans 13 cites dont 7 situés à Masisi et Rutsuru ceci est le résultat de 5 promotions déjà réalisées à la LOFEPACO.

    Comme nos enquêtes concernent la LOFEPACO Butembo, il est à noter que de ces 1044 femmes formées, seulement 80 femmes ont été formées à Butembo en 5 ans. S'agssant de notre perode d'etude (2008-2009), il a été formé respectivement 25 et 14 femmes leaders. C'est ce que le tableau ci-dessous nous indique

    Tableau N°6 : situation de la formation des femmes leaders de la LOFEPACO de2008-2009

    Année

    Fréquence

    Pourcentage

    1

    2008

    25

    64,1%

    2

    2009

    14

    35,9%

     

    Total

    39

    100%

    Source : nos enquêtes

    Commentaire : de ce tableau nous constatons que la LOFEPACO à former plus de femmes leaders en 2008 qu'à 2009.

    Sur un total de 39 femmes leaders formées dans ces deux ans, 25 femmes leaders ont été formées en 2008 soit 64,1% et 35,9% en 2009 soit 14 femmes leaders formées.

    N.B dans le programme de la formation des femmes leaders la LOFEPACO prévoit cinq thèmes à savoir : - profil idéal de la femme (ses qualités)

    - la gestion des ressources dans l'organisation,

    - la communication,

    - l'entreprenariat et la lutte contre le VIH/SIDA,

    - Lobbying, négociation et plaidoyer,

    Dans ses programmes de formation la ligue vise la capacitation des femmes leaders. Celles-ci siègent une fois les deux mois dans un cadre d'échange des acquits de formation dans le CERA (Cercle de Réflexion et d'Action des femmes leaders) pour une auto-évaluation car ces dernières sont affectées dans les filières pour diriger les groupes

    2. Alphabétisation

    L'alphabétisation est définit comme un enseignement de la lecture et d'écriture d'une langue aux adultes et adolescents qui n'ont pas été scolarisés56(*). Il est en outre le résultat de l'enseignement de la lecture et de l'écriture.

    Ainsi, l'alphabétisation au sein de la LOFEPACO se fait dans le but d'apprendre aux femmes paysannes à lire et écrire, et cette activité se fait régulièrement suivant le calendrier bien- établi dans 23 sites de la LOFEPACO. Elle a réalisé un résultat de 293 femmes formées dans cette activité en guise d'instruction de la femme paysanne.

    Cette formation d'alphabétisation aide la femme paysanne à lire et à écrire, afin d'être capable de contrôler et d'identifier ce qu'elle doit à la CECAFEP ou vice-versa à travers sa fiche d'épargne.

    III.4. OCTROI DE MICRO-CREDIT

    L'octroi de micro- crédit par la LOFEPACO a de 2 formes : crédit en nature (bétail, semence) ; ce crédit est rotatif et le crédit en espèce qui est géré par la CECAFEP (Caisse d'Epargne et de Crédit Agricol aux Femmes Paysannes) qui est un service créé pour aider la femme d'accéder au crédit, de lutter pour la promotion socio-économique de celle-ci, et de créer en elle un esprit d'épargne.

    Pour l'atteinte de ses objectifs, la CECATEP emprunte les stratégies suivantes en vue de rendre pérenne ses activités :

    Elle retient 2% du montant emprunté tout le 6mois.

    - Après 6 mois, si le membre ne parvient pas à rembourser le montant emprunté à l'échéance, on lui retient 3% de retard comme pénalité.

    - Elle prévoit le recouvrement forcé toutes les fois qu'elle entre dans la sensibilisation organisée dans les sites, un système de warranter des produits agricoles est aussi prévu.

    - Elle a un programme d'éducation des membres qui se fait chaque mois.

    * le warrantage est une opération de crédit à très court terme dont la garantie est le stock de vivres

    Tableau° :7 : situation d'adhésion des femmes paysannes à la CECAFEP de 2008-2009

    Années

    Fréquence

    Pourcentage

    1

    2008

    843

    81.2%

    2

    2009

    193

    18.8%

     

    Total

    1036

    100%

    Source : nos enquêtes

    Commentaire : au vu de ce tableau, les femmes paysannes ont adhérées massivement à l'année 2008 plus qu'à l'année 2009. En effet sur un total de 1036 femmes paysannes qui ont adhérés dans ces deux ans, 843 femmes ont adhéré en 2008 soit 81,2% et 193 femmes paysannes ont adhéré à la caisse d'épargne et de crédit agricole pour les femmes paysannes (CECAFEP) soit 18.8%. la CECAFEP octroi le crédit aux membres par leurs organisations, ces dernières donnent à son tour des garanties des produits agricoles à la CECAFEP au profit de ses membres.

    Tableau n° : 8 : Situation d'octroi de crédit accorde à la femme paysanne par la CECAFEP à la femme de 2008-2009

    Année

    Fréquence

    Pourcentage

    2008

    235

    54%

    2009

    204

    46%

    Total

    439

    100%

    Source : rapport cecatep2008-2009

    Commentaire : de ce tableau, nous constatons que, la CECATEP avait octroyé de crédit à un nombre de femmes plus élevé en 2008 qu'en 2009 soit 54% représentant 243 femmes et 46% qui représentent 204 femmes bénéficiaires de crédit espèce.

    Tableau N°9 : situation de remboursement crédit espèce

    Année

    Fréquence

    Pourcentage

    2008

    202

    54%

    2009

    173

    46%

    Total

    375

    100%

    Source : rapport CECATEP 2008-2009

    Commentaire : au vue de ce tableau, nous constatons que le taux de remboursement de l'année 2008 est largement élevé qu'à celui de l'année 2009 soit 54 % représentant 202 femmes qui ont remboursé et 40 % qui représentent 173 femmes.

    Il est à noter que le non - remboursement de crédit est dû d'une part à des maladies des membres, la distance qui les séparent (membres) du bureau de la CECAFEP et d'autre part du non recouvrement régulier des agents de la CECAFEP.

    III.5. TRANSFORMATION DES PRODUITS AGRICOLES

    La LOFEPACO a crée l'activité de transformation des produits agricoles dans le but de conserver les produits agricoles périssables en vue de donner à la femme la chance d'écouler ses produits agricoles en meilleur prix, ceci dans le but de lui créer le marché et avoir l'esprit de marché commun.

    Cependant, les produits qui subissent la transformation à la LOFEPACO sont des ananas, les maracuja, le vin de bananes, du piment, des arachides.

    Ci-dessous la situation de la transformation des produits agricoles.

    Tableau N° 10 : situation des produits agricoles brut à transformer de 2008-2009 (en kg)

    années

    produits

    2008

    2009

    fréquence

    Pourcentage

    fréquence

    Pourcentage

    Ananas

    125

    71,10 %

    104,400

    23 %

    Maracuja

    46,85

    26,70 %

    268

    60 %

    Piment

    3,900

    2,20 %

    75,00

    17 %

    total

    175,75

    100 %

    447,40

    100 %

    Source : archives transformation 2008-2009

    Commentaire : au vu de ce tableau, nous constatons que cette activité de transformation ne concerne les produits agricoles comme l'ananas, le maracuja le piment. Il est à noter que sur un total de 175,75 kg de produits agricoles brut en 2008, les ananas représentent 71,10 %, le maracuja 26,70 %, les piments constituent 2,20 %.

    En 2009 sur un total de 447,40kg des produits agricoles bruts, les ananas constituent 23,30% de la production agricole transformée, le maracuja 60 % et le piment 16,70 %.

    N.B. étant donné que l'activité de la transformation est un service qui a commencé à 2008, les produits agricoles traités en 2008-2009 n'avaient pas encore les points de vente suffisant pour leur écoulement. Donc cette activité était dans une phase expérimentale

    Tableau N° 11 : situation de transformation des produits agricoles de 2008-2009 (en litre)

    années

    produits

    2008

    Pourcentage

    2008

    2009

    Pourcentage

    2009

    Ananas

    61,5

    41 %

    61

    5 %

    Maracuja

    81,17

    55 %

    170,05

    13 %

    Piment

    5,700

    4 %

    60

    5 %

    Vin de maracuja

    0

    0

    63,7

    5 %

    Vin de bananes

    0

    0

    920

    72 %

    Total

    148,37

    100 %

    1274,75

    100 %

    Sources : archives LOFEPACO 2008-2009

    Commentaires : en vue de ce tableau, nous constatons que les produits agricoles transformés sont souvent le vin de bananes et le maracuja. En effet sur un total de 148,37 litres des produits agricoles transformés en 2008, 61,5 litres d'ananas a été transformé soit 41 %, 81,17 litres de maracuja transformé soit 55 % et 5,700 litres de piments transformés soit 4%. Il est à noter que le vin de maracuja et le vin des bananes n'étaient traités en 2008.

    En 2009 sur un total de 1274 litres de produits agricoles transformés ; 61 litres de limonade a été transformé soit 5 % ; 170,05 litres de maracuja a été traité en soit 13 %, 60 litres de piments a été traité soit 5 % soit 63,7 litres et le vin de banane a été traité en 72 % soit 920 litres.

    Tableau N° 12 Situation de vente 2008-2009 (en pourcentage)

    ANNEE

    DESIGNATION

    %

    ECART

    OBSERVATION

    2008

    ananas

    70

    30

    -perte de 20% (expiration des produits

    - 10% de degustage

    maracuja

    80

    20

    -perte de 10%(expiration produit)

    - 10 % degustage

    piments

    80

    20

    Idem

     

    ananas

    60

    40

    -20% identification de point de vente

    - 20 % lobbying

    maracuja

    80

    20

    - -20% identification de point de vente

    - 20 % lobbying

    piments

    75

    25

    - 15 % idem

    - 10 % lobbying

    Vin de maracuja

    60

    40

    - 20 % idem

    - 20 % lobbying

    Vin de bananes

    70

    30

    - 20 % idem

    - 10 % lobbying

    Sources : archive de transformation LOFEPACO 2008-2009

    Commentaire : de ce tableau, nous constatons que sur 100% des produits agricoles transformés en 2008, 70 % de limonade ont été vendus alors qu'il y a eu un écart de 30 % qui se justifie par l'expiration de 20% de limonade (jus d'ananas) et 10 % pour le déguster, le jus de maracuja a été vendu à 80 % alors qu'il y a un écart de 20 % pour les mêmes raisons ( donc 10% expiration du jus de maracuja et 10% pour les déguster et le piments liquide a été vendu en 80 % alors qu'il y a eu un écart de 20 % qui se justifie par les mêmes raisons que pour le jus d'ananas.

    En 2009, sur 100 % des produits agricoles traités, 60% de limonade a été vendus et il y a eu un écart de 40 % qui se justifie de la manière suivante : 20 % était destiné à l'identification de produits de vente et 20 % pour le lobbying, le jus de maracuja a été vendus à 80 % alors qu'il eu un écart de 20 % qui est équitablement dans l'identification de point de vente et le lobbying, le piments liquides a été vendus en 75 % et l'écart de 25 % est justifié dans l'identification de points de vente et le lobbying, le vin de maracuja et le vin de bananes ont été vendus successivement à 60 et 70 % et leurs écarts se justifient pour les mêmes motifs ( c'est-à-dire identification de points de vente et le lobbying).

    Il est à noter que les points de vente de la LOFEPACO sont : l'Hôtel Butembo, IVATSIRO Hotel, JOLIE REVE, alimentation PRESTIGE, alimentation SIMWAVYO, alimentation KONGO FUYUR, alimentation MURUSI, CAFETERIA LA PARITE et Super Marché AMI CLIENT.

    III.6. SUIVI ET CONTROLE DES ACTIVITES

    Pour rentabiliser ses activités, la LOFEPACO accompagne les femmes par les suivis et descente sur le terrain en vue de permettre à la femme une production accrue.

    En effet, vu que la LOFEPACO prévoit promouvoir les intérêts de la femme paysanne, le système de suivi est nécessaire pour que cette dernière puisse connaître les problèmes auxquels sont confrontées les femmes paysannes surtout pour le problème des conflits fonciers car les activités agricoles sont liées à la terre. Pour qu'il y ait un résultat efficace et efficient la LOFEPACO se donne le devoir de :

    - suivre et évaluer les stratégies de promotion de la femme paysanne,

    - suivre les programmes d'éducation et de formation des femmes paysannes,

    - suivre et évaluer l'impact des actions des ONG et des associations féminines.

    Cette activité de suivi demande des compétences appropriées en matière de communication, de coaching et de négociation.57(*)

    Tableau N° 12 : situation des formations et informations par association membre de 2008 - 2009

    Formation et information

    2008

    2009

     
     

    prévues

    réalisées

    prévues

    réalisées

    1

    Atelier préparatoire de la journée internationale de la femme (8 mars et 15 octobre)

    2

    2

    2

    2

    2

    Suivi et contrôle de différentes ressources au sein de l'organisation (ligue)

    3

    3

    3

    3

    3

    Atelier de formation des dirigeantes et équipes de coordination sur la planification

    -

    -

    1

    1

    4

    Formation sur la sécurité alimentaire

    12

    12

    12

    12

    5

    Formation sur la gestion de crédit (espèce)

    3

    3

    3

    3

    6

    Formation sur le renforcement de capacité de gestion

    1

    1

    1

    1

    7

    Formation des bénéficiaires de crédit (élevages et agricoles)

    2

    2

    2

    2

     

    Total

    23

    24

    23

    24

    Sources : nos enquêtes

    Commentaires : au vue de ce tableau et dans le cadre de la promotion de la femme par la formation et l'information, la LOFEPACO prévoit un atelier préparatoire de la journée internationale de la femme qui se fait deux fois l'an ( 8 mars et 15 octobre), cette activité s'est réalisée à 100% pour les deux ans d'étude ; le suivi et contrôle de différentes ressources au sein de l'organisation (ligue), activité qui se fait trois fois l'an s'est réalisée à 100 % pour les deux ans (2008-2009) de notre étude ; un atelier de formation des dirigeants et équipes de coordination sur la planification qui se déroule une fois tous les 5 ans cela car le mandat est de 5 ans, cette activité s'est réalisée à 2009 selon notre tableau ; la formation sur la sécurité alimentaire, activité qui se fait une fois chaque mois de l'année par la LOFEPACO en collaboration avec la FAO et les autres organisations traitant de la sécurité alimentaire, celle-ci (la LOFEPACO) l'a réalisé à 100 % pour nos deux ans d'étude (2008-2009) ; la formation sur la gestion de crédit (espèce) organisée par la CECAFEP et qui se fait à chaque trimestre d'où 3 fois l'an, la LOFEPACO l'a réalisé à 100 % pour nos deux ans d'étude ; la formation sur le renforcement de capacité de gestion qui se fait une fois l'an s'est réalisé à 100% pour nos deux ans d'étude et afin la formation des bénéficiaires de crédit (élevage et agricole) qui se fait à chaque saison d'où 2 fois l'an et en combinaison, soit l'un pour l'élevage et l'autre pour la formation en agriculture et vice-versa, activité que la LOFEPACO a réalisé à 100 % selon notre tableau

    III.7. GESTION DE CONFLITS

    Étant donné que les conflits font inévitablement partie de la vie de l'organisation, dans nos investigations, nous n'avons pas manqué à demander la façon dont notre maison d'étude gère les conflits en son sein.

    Dans notre recherche nos enquêtés nous ont révélé que, pour éviter le désagrément dans le service, la LOFEPACO prévoit «  le couple conseil » c'est-à-dire les agents se surveillent mutuellement ; et si un conflit persiste, ceux-ci(le couple) informe le chef direct pour la résolution de ce problème.

    Nous avons trouvé que la LOFEPACO fait recours à la négociation pour arriver à un compromis.

    Il est à noter que les femmes leaders déjà formées travaillent avec les chefs coutumiers dans leurs villages et en cas de conflits terriens ces femmes leaders sont permises de trancher le problème de ce genre car déjà formé en la matière de gestion de conflits. Les femmes formées en matière de gestion des conflits peuvent travailler en connivence avec les chefs coutumiers pour trancher certains problèmes.

    CONCLUSION ET SUGGESTION

    Pour clore notre travail qui a porté sur «  la stratégie managériale de la LOFEPACO face à la promotion de la femme paysanne », nous trouvons nécessaire de vous présenter les points saillants qui l'ont constitué.

    En effet, la préoccupation principale de notre travail était d'analyser le niveau de stratégie managérial empruntée par la LOFEPACO pour la promotion socio-économique de la femme paysanne, car cette dernière est appauvrie par l'ignorance des principes managériaux, manque de techniques agricoles adaptées.

    Face à cette problématique, nous nous sommes assigné les objectifs spécifiques ci-après :

    - présenter d'une manière brève la mission des organisations paysannes féminines dans le secteur agricole,

    - dénicher les stratégies managériales de la LOFEPACO en nous basant pratiquement à ses interventions dans le secteur agricole,

    - donner une vision réelle aux organisations paysannes féminines et particulièrement la LOFEPACO pour le management afin de pérenniser ses interventions aux profits des organisations paysannes féminines membres.

    Ainsi, après analyse des données recueillies sur le terrain, il s'avère que pour pérenniser ses interventions la LOFEPACO procède à la cotisation annuelle des membres et entretient le partenariat avec les ONG nationales et internationales (VECO et AGRITERRA). C'est là que notre première hypothèse se confirme en référence des tableaux N° 4 et N° 5.

    Pour la rentabilisation des activités de la femme paysanne et pour la promotion socio-économique de celle-ci, la LOFEPACO appuie financièrement cette dernière en l'octroyant de micro-crédit avec un taux de remboursement plus bas dont 2 % pour 6 mois et techniquement par la formation de ses femmes pour le leadership, l'alphabétisation pour les femmes paysannes n'ayant pas eu la chance d'éducation et afin pour le suivi des activités en vue de rendre efficace les activités de la femme. Ceci nous ramène à confirmer notre deuxième hypothèse.

    Pour rendre avantageuse les activités de la femme, la LOFEPACO procède à la défense des intérêts de celle-ci surtout dans le problème de conflits terriens, car les activités agricoles sont liées à la terre. C'est ici que notre troisième hypothèse est confirmée.

    Par ailleurs, la LOFEPACO procède à la recherche de marché pour l'écoulement des produits agricoles et leur commercialisation. Pour éviter la pourriture des produits agricoles, une unité de transformation des produits agricoles est déjà opérationnelle. Les produits transformés sont : ananas, maracuja, piment, vin de bananes et vin de maracuja dont le résultat se résume dans le tableau N° 11 de notre travail.

    Apres analyse des données reçues de la LOFEPACO, nous avons constaté que la ligue adopte un système de management « démocratique car Ce type de management consiste à demander à vos salariés leurs avis sur les choix au quotidiens qu'ils doivent faire et que l'entreprise doit faire, cela nécessite donc des salariés impliqués dans l'entreprise et qui pensent avant tout au bien être de l'entreprise et non à leur intérêt personnel (les salariés qui veulent gagner un maximum en faisant le minimum sont donc inaptes à être managés démocratiquement).  Ce type de management à pour avantage d'impliquer le savoir de vos salariés dans les décisions prise au quotidien, et est donc idéal si vous connaissez moins bien votre domaine d'activité que vos salariés.58(*) Et la LOFEPACO utilise la bonne gouvernance.

    Au terme de cette étude, nos suggestions se résument à ces mots :

    - Que la LOFEPACO intensifie le suivi de ses activités car sans suivi elle est vouée à l'échec,

    - Que le LOFEPACO (garantisse) investisse dans les activités génératrices des bénéfices pour rendre pérenne la ligue,



    BIBLIOGRAPHIE

    A. Ouvrages

    1. AGENCE CANADIENNE DEVELOPPEMENT INTERNATIONAL (A.C.D.I), centre de préparation de coopérant (C.P.C), Guide pratique 1990, 18 p

    2. Anonymes, les femmes dans le développement, in agence canadien, éd. dev. Canada 1998, 18 p.

    3. BEAUDOUX, E. et GANDIN, P, les organisations paysannes et objectif du groupement, 1993. 13 p

    4. BISSCIAT J. et FIELOUX M., femmes du Tiers Monde, paris, le Sycomore, 1983,122p

    5. BELLONGLEG, les paysans et le pouvoir en Afrique noire, Karthala, politique Afrique N°14 juin 84p 6. BRENNEMAN, les organisations paysannes et rurales, document technique N°199, 1994 ,10 p

    7. Closch et al. 1990; 816(b)

    8. Dictionnaire Encarta 2007

    9. Doc.WOOT, pour une doctrine de l'entreprise de management, seuil, Paris 4968, 42 p

    10. Eric Tollens,K.U, Leuven/principales orientations et avantages coopérative de l'agriculture en RDC

    11. FIPA/ IFAP: pauvreté rurale et développement durable, 1946, 31 p

    12. FERAILLE, J.N et ROSSIN.F., classification des groupements et organisation paysannes et rural, 1992 p14

    13. GRAWITZ, M, les méthodes en sciences sociales, 3 e éd, Delloz, 1976, 25 P

    14. Idem, méthode des sciences sociales, paris, Dolloz, 7e éd 1996, 360 P

    15. H.DUPRIEZ, paysans d'Afrique noire, S.E Belgique, 1980, 246 p

    16. Larousse, dictionnaire de Français, Larousse, 2006

    17. MILLS, CH.W.K., imagination sociologique, paris, Maspero, 1997,

    18. MEYER, Jeanine, économie d'entreprise; éd. Dunod, Paris 19988 P152

    19. MULUMBATI NGASHA, Manuel de sociologie générale, éd. Africa, Lubumbashi, 2001,

    20. Nouveau Larousse élémentaire

    21. Pascal BOURGEAOIS, Maison de la nature et de l'environnement, la gouvernance des associations, septembre 2, 2008

    22. Petit Larousse illustré 1987

    23. VINCENT Fernand, renforcer l'autonomie financière des associations et ONG de développement du tiers-monde, IRED, Genève (suisse) case postal 116,1211 Genève 20 suisse 1989 p58 pp300

    B. Notes des cours et autres documents

    1. KAMBALE MUGHUVA, cours de management II, inédit, G2 ISAM, 2008-2009

    2. Archive LOFEPACO 2009

    3. PALUKU KINYOMA, cours d'initiation à la recherche, inédit, G2, SAM 2008-2009

    4. MASIKA SIRIVAHANI Véronique, cours de gestion des ressources humaines, inédit., G3 2009 - 2010

    5. Mairie de Butembo. Rapport annuel de l'année 2005

    6. PALUKU MBAYAHI, cours d'introduction à la recherche scientifique, inédit, UNILUK

    7. TIBAMWENDA BASARA RYARUHANGA Anicet, notes de cours des ressources Humaines, G3 S.E gestion, ULPGL 2007-2008

    8. TUMAINI LUMALIZA, Etudes comparatives des revenues de charretiers et des pousseurs des trottinettes en ville de Butembo, T.F.C U.C.G. 2003-2004.

    C. webographie

    1. www.ilo.org/french/region/afpro/dakar/info/publ/document/paysanne.pdf programme ACOPAM 2. http://fr.wikipedia.org/wiki/promotion

    3.. http://inter-reseaux.org

    4. http://:/concept.php3htm.ww.google.fr

    5. www.google.fr

    6. http://www.wikiservice.at/fracto/wikidev.cgi?FR/tontine

    7. http://kommunal.se/glabala-lank/languages/francais frenchf.ucc-statusde l'association.file://tt:/jmc.htm.

    8. reussir-fr.com/.../les-3-trois-differents-types-de-management.html

    TABLE DES MATIERES

    DEDICACE i

    REMERCIEMENTS ii

    SIGLES ET ABREVIATIONS iii

    INTRODUCTION 1

    1. PROBLEMATIQUE 1

    2. CHOIX ET INTERET DE L'ETUDE 4

    3. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES 4

    4. OBJECTIF DU TRAVAIL 5

    Chapitre Premier : CADRE THEORIQUE 7

    I.1. DEFINITION DES CONCEPTS 7

    I.2 PRESENTATION DU MILIEU D'ENQUETE. 10

    I.2.2. OBJECTIFS DE LA LOFEPACO 11

    I.2.3 STRUCTURE ET FONCTIONNE MENT DE LA LOFEPACO 12

    1.2.4. FONCTIONNEMENT DE LA LOFEPACO 14

    I.3.1. BREVE HISTORIQUE DES ORGANISATIONS PAYSANNES 17

    I.3.2 CLASSIFICATION DES ORGANISATIONS PAYSANNES 17

    f. classification des organisations selon le domaine d'intervention 21

    g. classification des organisations selon le niveau de professionnalisme 22

    h. Rôle et caractéristique d'une organisation 22

    2° Caractéristiques essentiels d'une organisation 23

    I.4. MANAGEMENT DES ORGANISATIONS 24

    CHAPITRE DEUXIEME : ASPECTS METHODOLOGIQUES 27

    II. 1. LA POPULATION D'ENQUETE 28

    II. 2. ECHANTILLONNAGE 28

    II. 3 RECOLTE DES DONNEES 29

    II.3.1 TECHNIQUES 30

    II. 4. DIFFICULTES RENCONTREES 31

    II. 5. CONTEXTE GENERAL DE CREATION DE LA LOFEPACO 32

    Chapitre Troisième : PRESENTATION ET ANALYSE DES DONNEES 33

    III.1 PRESENTATION DES DONNEES 33

    III.2. RESSOURCES DE LA LOFEPACO 33

    III. 3. LES STRATEGIES DE LA LOFEPACO 34

    2. Alphabétisation 35

    III.5. TRANSFORMATION DES PRODUITS AGRICOLES 37

    III.6. SUIVI ET CONTROLE DES ACTIVITES 40

    III.7. GESTION DE CONFLITS 42

    CONCLUSION ET SUGGESTION 43

    BIBLIOGRAPHIE 45

    TABLE DES MATIERES 47

    * 1 www.ilo.org/french/region/afpro/dakar/info/publ/document/paysanne.pdf programme ACOPAM

    * 2 Anonymes, les femmes dans le développement, in agence canadien, éd. dev. Canada 1998, p.18

    * 3 H.DUPRIEZ, paysans d'Afrique noire, S.E Belgique, 1980, p246

    * 4 BISSCIAT J. et FIELOUX M., femmes du Tiers Monde, paris, le Sycomore, 1983,122p.

    * 5 MULUMBATI NGASHA, Manuel de sociologie générale, éd. Africa, Lubumbashi, 2001, p 16

    * 6 M. GRAWITZ, méthode des sciences, Paris, Dalloz, 7e éd. 1996, p 360

    * 7 CH.W.K.MILLS, imagination sociologique, paris, Maspero, 1997, p 14

    * 8 Petit Larousse illustré 1987,p810

    * 9 www.google.fr/strategie , 28/04/2010 à 18h41' Closch et al. 1990; 816(b)

    * 10 www.sensagent.com/strategie 05/05/2010 à 9h01'

    * 11 http://:/concept.php3htm.ww.google.fr, 05/06/2010 à 16h15

    * 12 Jeanine MEYER, , économie d'entreprise; éd. Dunod, Paris 1998 P152

    * 13 cfr. Petit Robert, 1976

    * 14Raymond Alain Thietard cité Ass.PALUKU MUGHUVA, cours de management II, inédit, G2 ISAM, 2008-2009

    * 15 Ibidem,

    * 16 Ref 12220.151. Taches du ménager doc HR(AL).module, cfr. Atelier de formation en gestion organisationnelle et financière de radio communautaire du Nord-Kivu organisé à Butembo du 9 au 14 aout 2010 par le Réseau CORACON

    * 17 Nouveau Larousse élémentaire, p281.

    * 18 Idem, p 190

    * 19 Larousse, dictionnaire de Français, Larousse, 2006

    * 20 http://www.inter-reseaux.org ,05/06/2010 à 16h15

    * 21 Nouveau Larousse élémentaire, p411

    * 22 Nouveau Larousse élémentaire, p 450

    * 23 Petit Larousse illustré 1987, p 521

    * 24 Idem, p560

    * 25 La Mairie de Butembo, Rapport annuel de l'année 2008, p.5.

    * 26 Archive LOFEPACO, 2009

    * 27 BRENNEMAN, les organisations paysannes et rurales, document technique N°199, 1994, page 10

    * 28 G, BELLONGLE, les paysans et le pouvoir en Afrique noire, Karthala, politique Afrique N°14 juin p. 84

    * 29 http://www.inter-reseaux.org, Berthone et al. (1995), 05/07/2010 à 16h15

    * 30 http://www.inter-reseaux.org, Blundo (1991) 25/06/2010 à 12h15

    * 31 Idem, GAO (2000) 25/06/2010 à 12h15

    * 32 www.google.fr ,FERAILLE, J.N et ROSSIN.F., classification des groupements et organisation paysannes et rural, 1992 p14/ en ligne , 25/06/2010 à 12h15

    * 33 http://www.wikiservice.at/fracto/wikidev.cgi?FR/tontine 25/06/2010 à 18h15

    * 34 Vincent Fernand, renforcer l'autonomie financière des associations et ONG de développement du tiers-monde, IRED, Genève (suisse) case postal 116,1211 Genève 20 suisse 1989 p58 pp300

    * 35 BEAUDOUX, E. et GANDIN, P, les organisations paysannes et objectif du groupement, 1993. p13 en ligne

    * 36 http://:/concept.php3htm.ww.google.fr 25/06/2010 à 18h15

    * 37 Anicet TIBAMWENDA BASARA RYARUHANGA, notes de cours des ressources Humaines, G3 S.E gestion, ULPGL 2007-2008

    * 38 LAROUSSE Maxipoche 2010, p 809

    * 39 Doc. WOOT, pour une doctrine de l'entreprise de management, seuil, Paris 4968, p42

    * 40 Doc. WOOT. Idem, P413

    * 41 Site inter réseaux. Développement rural. http://inter-reseaux.org , 05/07/2010 à 16h15

    * 42 Pascal BOURGEAOIS, Maison de la nature et de l'environnement, la gouvernance des associations, 2008

    * 43 reussir-fr.com/.../les-3-trois-differents-types-de-management.html, le 23/09/2010 à 08h50

    * 44 Atelier de formation du PNUD sur la Gestion axée sur le Résultats, Module unité NIM DIM NORD-KIVU tenu à l'hôtel IVATSIIRO à Butembo du 20 au 23 juillet 2010.

    * 45 http://fr.wikipedia.org/wiki/promotion , 05/07/2010 à 16h15

    * 46 MASIKA SIRIVAHANI Véronique, cours de gestion des ressources humaines, inédit., G3 2009 - 2010

    * 47 PALUKU KINYONA, cours d'initiation à la recherche, inédit, G2, SAM 2008-2009

    * 48 W, PARERO , cité par M. GRAWITZ, les méthodes en sciences sociales, 3 e éd, Dalloz, 1976, P 25

    * 49M. GRAWITZ, op.cit, paris, Dalloz, 7e éd 1996, P360.

    * 50 PALUKU MBAYAHI, cours d'introduction à la recherche scientifique, inédit, UNILUK, G2 2008-2009

    * 51 R.F JACK et EW NORMAN, cité par PALUKU MBAYAHI, cours cité avant, p38

    * 52 Idem, p42

    * 53 idem, p27

    * 54 Archive LOFEPACO 2009

    * 55 Microsoft Encarta 2007

    * 56 Microsoft Encarta 2007

    * 57 Ref 12220.151. Taches du ménager doc HR(AL).module,Idem

    * 58reussir-fr.com/.../les-3-trois-differents-types-de-management.html, le 23/09/2010 à 08h50






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"Tu supportes des injustices; Consoles-toi, le vrai malheur est d'en faire"   Démocrite