La Zone de Libre- Echange des Amériques (ZLEA ), un nouveau départ économique pour les Amériques au 20ième: enjeux et perspectives de cette intégration régionale pour Haà¯ti( Télécharger le fichier original )par Erold ELCIUS Université d'état d'Haiti - Licence 2004 |
CHAPITRE IICADRE THEORIQUE ET CONCEPTUELa) Cadre théoriqueLe concept zone de libre-échange fait aujourd'hui la une des actualités nationales et internationales, soit avec le marché caribéen le CARICOM ou le grand marché régional la ZLEA. La zone de libre-échange est inhérente à l'intégration économique et elle désigne l'ensemble de pays pour lesquels il n'existe pas de droits de douane8(*) ni de contingentement9(*). Stricto sensu, la zone de libre-échange est l'ensemble des échanges internationaux de biens et services et elle peut être étudiée au sens large comme étant une certaine faiblesse d'un pays, parce qu'il ne dispose de toutes les ressources : matières premières et facteurs de production, par exemple, capital, travail et technologie sur son propre territoire, et aussi pour profiter des différences de coûts de production entre les pays de la zone, ce qui entraîne une certaine spécialisation internationale. En outre, David RICARDO le défenseur lucide du libre-échange commercial va tenter de montrer que la zone de libre-échange est favorable y compris dans le cas où un pays ne disposerait d'aucun avantage absolu. Pour D. RICARDO pour qu'un pays bénéficie de l'échange international, il suffit que chaque pays se spécialise dans le ou les produits pour lesquels il dispose d'un avantage comparatif ou relatif. Ainsi, dans le cadre de ce travail, nous appuyons toutes nos réflexions sur la théorie de l'avantage comparatif de David RICARDO. b) Représentation mathématique du modèle ricardien (Cas hypothétique)La représentation mathématique du modèle ricardien est présentée de la manière suivante : p(x) = we(x) pour un bien produit en Haïti p(x) = w*e*(x) pour un bien produit dans la ZLEA Si pour produire en Haïti une unité du bien x exige nécessairement e(x) heures-travail et lesquelles donnent un profit we(x). Si ce même bien est importé, le revenu du travail qui aurait été employé pour une unité du bien x en Haïti peut acquérir we(x)/p(x) unités d'importations de x, avec p(x) = w*e*(x). En outre, il est plus intéressant pour Haïti d'importer le bien x si le nombre d'heures en travail peut produire une unité de x directement est susceptible de permettre d'avoir de façon inverse davantage d'une unité de x par le biais des biens d'exportations étant fabriqués en compensation, cela nous permet d'écrire : Autrement écrit, Au fait, nous avons constaté que la structure de spécialisation prônée par D. RICARDO est clairement réalisée à condition que Haïti fabrique tous les produits pour lesquels E(x) w/w* tandis que la ZLEA fabrique tous les produits pour lesquels E(x) w/w*. Ainsi, nous disons que les gains de l'échange sont assurés car les dangers de détérioration des termes de l'échange mentionnée par Raùl PREBISCH1(*)0 et Hans SINGER11 sont moindres. * 8 . Droit de douane ou tarif douanier : Le droit de douane ad valorem ou tarif nominal est une taxe imposée sur les importations en pourcentage de leur valeur. Cette taxe est payée par les consommateurs nationaux et perçus par l'Etat. Lexique économique, page 205. * 9 . Restriction quantitative qui porte sur les flux physiques d'importations. Ibid , page 157. * 10 . Raùl PREBISCH, « The Economic Development of Latin America and its Principal Problems », United Nations Department of Economic Affairs, New York. 11 . Hans SINGER, Introduction à l'économie du développement, page 102. |
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