II. PROBLEMATIQUE
Le port actif du conteneur d'oxygène influe-t-il sur
la distance parcourue lors d'un test de marche de six minutes?
III. HYPOTHESES
La différence de distance parcourue entre un test avec
port du conteneur d'oxygène et un test sans port est significative chez
un même sujet.
La différence des fréquences cardiaques maximales
et des saturations minimales entre un test avec port du conteneur
d'oxygène et un test sans port est significative chez un même
sujet.
La différence entre les dyspnées post-test
immédiates est significative chez un même sujet.
IV. METHODOLOGIE
IV.1. Typologie de l'étude :
Par cette étude prospective nous avions pour objectif de
comparer les distances de marche entre un test avec port actif du conteneur et
un test avec assistance. Nous avions relevé chaque minute les
paramètres de fréquence cardiaque, saturation en oxygène,
ainsi que les dyspnées pré-test et post-test. Nous avions choisi
de n'étudier que les patients présentant des incapacités
liés exclusivement à la broncho-pneumopathie chronique
obstructive.
IV.2. population :
Le recrutement de la population et les mesures ont
été réalisés au centre Henri Bazire courant
novembre, décembre 2004 et janvier 2005. Il s'agissait d'un
échantillon de 19 individus BPCO.
IV.2.1. Les critères d'inclusion:
Sont inclus dans l'étude des patients dont le
diagnostic de Broncho-Pneumopathie Chronique Obstructive avait
été dressé préalablement par le corps
médical selon les critères cliniques et ventilatoires de
GOLD [cf annexe].
Au moment du recrutement, nous avions volontairement choisi de
ne pas distinguer les individus par la sévérité de leur
BPCO, nous étions alors conscient du fait que certains patients
étaient oxygéno-dépendants et d'autres non.
IV.2.2. Les critères de non-inclusion:
Ont été écartés de l'étude
les patients qui présentaient les caractéristiques
suivantes :
- Contre-indications médicales générales
liées au TM6. [1]
- Non compréhension de l'utilisation de l'Echelle
Visuelle Analogique pour l'évaluation subjective de la
dyspnée.
- Altérations anatomiques et/ou physiologiques
musculo-squelettiques (ex : arthrose hanche, prothèse genou),
cardio-vasculaires (ex : antécédents d'artérite,
cardiopathie), neuro-musculaires... induisant des incapacités d'une
autre origine que celles qui auraient pu être provoquées par
l'affection respiratoire.
- Contre-indications relatives [1] :
tachycardie 120/min, TA systolique 180mm Hg, ou TA diastolique 100 mm Hg.
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