A l'Eternel Dieu de récompense, A toute
la famille BARUKA, A tous les hommes courageux qui croient en une
réussite méritée après un travail
ardu
Je dédie ce travail BARUKA
GRACE
REMERCIEMENTS
Nous voulons à travers ces lignes, nous acquitter de
l'humble devoir d'exprimer notre reconnaissance à tous ceux qui ont
posé une pierre à l'édification de notre «
identité ».
Nos remerciements s'adressent avant tout au Professeur
Ordinaire DUDU AKAIBE et aux Chef de Travaux Jean Claude MUKINZI ITOKA pour
avoir respectivement accepté de diriger et d'encadrer ce travail
malgré leurs diverses occupations.
Nous restons reconnaissants envers tous les enseignants de la
Faculté d&é Sciences pour leurs conseils et orientations.
Que nos parents BARUKA MANENO et UMUNGA YANANA Charlotte
trouvent à travers ces lignes l'expression de notre sentiment de
reconnaissance pour leur amour et les sacrifices consentis dans la
réussite de notre formation.
Nous témoignons notre gratitude à tous nos
soeurs et frères de la famille BARUKA : Salama BARUKA, Jethro BARUKA,
Dodo BARUKA, Rachel BARUKA, Dan BARUKA, David BARUKA, Aimé BARUKA et
Benedi BARUKA pour leur encouragement et amour.
Nous remercions également tous les ami(e)s et camarades
dont le soutien sans faille nous a permis d'atteindre notre objectif.
Nos remerciements s'adressent également à toute
personne qui, de près ou de loin ; nous a porté assistance tout
au long de notre vie universitaire.
BARUKA GRACE
INTRODUCTION
1. GENERALITES
De nos jours, à travers le monde, la famille de
Soricidae est la plus vaste dans l'ordre de Soricomorpha (Gambalemoke,
2008).
Cette famille comprend 26 genres et 376 espèces contre
45 genres et 428 espèces de Musaraigne connues au monde. Elle est
subdivisée en trois sous familles qui sont Crocidurinae, Myosoricinae et
Soricinae. Parmi celles ci, seules les Crocidurinae et Myosoricinae sont
présentes en Afrique avec 9 genres (Congosorex, Crocidura,
Paracrocidura, Surdisorex, Rwenzorisorex, Suncus, Sylvisorex et Scutisorex) et
147 espèces .8 de ces 9 genres africains, à l'exception de
Surdisorex, et 48 espèces sont représentées en
République Démocratique du Congo (Mukinzi, 2009).
La méconnaissance des communautés des
Musaraignes en Afrique tropicale tient notamment aux difficultés de
capture mais surtout de l'identification spécifique, souvent
réalisable uniquement à partir des crânes (Barrière
et al, 2000).
Aucune partie du corps des Mammifères n'est plus propre
que le crane par la richesse de ses caractères, les
particularités spécifiques de l'animal sous une forme durable et
apparemment rigide (Klatt, 1949 in Grassé, 1967). Son importance dans
les études taxonomiques ne cesse de croitre malgré les
avancées apportées par les études moléculaires
(Nicolas et al, 2006).
Plusieurs études sur les petits mammifères ont
attesté l'utilité des analyses morphométriques notamment
celles de Van Der Straeten(1984), Mys et al(1985).Elles ont prouvé que
les mesures biométriques permettent de différencier les
espèces dans ce groupe. Et selon Van Der Straeten et Verheyen (1981), la
séparation biométrique entre deux espèces est obtenue soit
à base des caractères extérieurs et crâniens, soit
uniquement à base des caractères crâniens.
C'est dans ce cadre que l'on peut citer les études
biométriques réalisées par Van Der Straeten(1984) sur deux
sous- espèces du genre Dephomys de la côte d'Ivoire dans le but de
constater une éventuelle distinction biométrique entre elles
ainsi que sur deux genres Dephomys et Stochomys afin de trouver
d'éventuelles indications biométriques, permettant de
déterminer la situation taxonomiques de ces deux genres.
Selon Van Der Straeten et Verheyen (1981), la taxonomie du
genre Praomys (petit mammifère comme les Musaraignes) a toujours
été une histoire obscure, jusqu'au moment où quelques
chercheurs (Petter, 1965 ; Rosevear, 1969 et Eisentraut, 1970) sur base des
caractères crâniens et chromosomiques apportèrent quelque
clarté.
Chez les Primates des études effectuées sur le
Colobus verus (Verheyen, 1962) ont démontré qu'il est
possible, par des données craniométriques, de le
caractériser par rapport à tous les autres Colobinae africain.
S'il est prouvé qu'il est difficile de se passer des études
craniométriques dans la détermination taxonomique chez les grands
et les petits mammifères, il est encore davantage chez les Musaraignes
(Soricidae) où les individus présentent une similarité
morphologique déconcertante. C'est à ce titre que des
espèces nouvelles ne cessent de s'ajouter partant des études
biométriques entreprises et confirmée par le
séquençage moléculaires. Nous pouvons à titre
d'exemple citer, Hutterer et Schlitter (1996), Hutterer et al (2009), Mukinzi
et al (2009), Kerbis et al (2008), Quérouil et al (2003).
L'age des animaux peut être estimé en fonction de
leur usure dentaire et leur poids (Nicolas et al, 2003).
Il est largement admis que pour décrire et comprendre
la structure des communautés, il est nécessaire de prendre en
compte sa variabilité à la fois dans le temps et l'espace
(Nicolas, 2005).
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