prélèvements:
Il s'agit d'une étude descriptive transversale qui vise
à déterminer la séroprévalence de la trichinellose
dans la communauté Tlemcenienne.
Elle s'intègre dans une enquête destinée
à recueillir des données sociales et sanitaires sur un
échantillon hospitalier (patients externes et hospitalisés)
aléatoire réalisé pour être le plus
représentatif de la population.
Brièvement, l'échantillon était tiré
au hasard dans la population générale des personnes
résidant au niveau de la wilaya de Tlemcen, et qui se sont rendu au
centre hospitalo-universitaire (CHU) de Tlemcen pour tous motifs confondus
(bilan sanguin systématique, hospitalisation, intervention chirurgicale,
suivi postopératoire, consultation médicale,...etc.).
Pour des raisons pratiques, nous nous sommes limités aux
prélèvements sanguins provenant des personnes ayant visité
le CHU de Tlemcen, malades ou pas, ceci durant la période allant de
Décembre 2011 à mars 2012.
Nous nous sommes rendues au CHU de Tlemcen, munies du
matériel nécessaire pour la réalisation des
prélèvements de sang (épicrâniennes, tubes
gélosés et tubes secs), la centrifugation des échantillons
se faisait le jour de la réception du prélèvement, et les
sérums sanguins étaient alors conservés à +4°C
; nous avons utilisé des glacières pour le transport des
prélèvements jusqu'à l'HCA afin de ne pas rompre la chaine
de froid et garantir des conditions optimales de conservation.
Le recrutement des patients terminé, la taille de
l'échantillon a atteint 1212 patients.
1- 3. 2. Origine géographique de
l'échantillon investigué : La wilaya de Tlemcen est
située à l'extrême ouest du pays, elle est limitée
géographiquement comme suit :
> Au nord par la mer méditerranéenne ;
> A l'est par les wilayas de Sidi Bel Abbes et Aïn
Témouchent ; > A l'ouest par le Maroc ;
> Au sud par la wilaya de Naâma.
Conformément à la dernière organisation
territoriale du pays, la wilaya de Tlemcen regroupe actuellement 20 daïras
et 53 communes (A.N.D.I., 2006).
La population résidente dans la wilaya de Tlemcen a
été estimée à 949 135 personnes en 2008, soit 482
364 personnes de sexe masculin et 466 771 personnes de sexe féminin
(O.N.S., 2008).
On estimerait actuellement la population Tlemcenienne à
environ un million d'habitants.
Wilaya de Sidi Be! Abbes
MAROC
Wilaya d'Aïn Temouchent
Mer
Méditérranée
Wilaya de Naama
Figure n°15: Communes de la wilaya de
Tlemcen (codes ONS)
01 . Tlemcen
· 02 .
Beni Mester
· 03 . Aïn Tallout
·
04 . Remchi
· 05 . El Fehoul
· 06 . Sabra
· 07 .
Ghazaouet
· 08 . Souani
· 09
. Djebala
· 10 . El Gor
·
11 . Oued Lakhdar
· 12 . Aïn
Fezza
· 13 . Ouled Mimoun
· 14
. Amieur
· 15 . Aïn Youcef
·
16 . Zenata
· 17 . Beni Snous
· 18 . Bab El Assa
· 19
. Dar Yaghmouracene
· 20 . Fellaoucene
· 21 . Azaïls
· 22 .
Sebaa Chioukh
· 23 . Terny Beni Hdiel
·
24 . Bensekrane
· 25 . Aïn
Nehala
· 26 . Hennaya
· 27
. Maghnia
· 28 . Hammam Boughrara
·
29 . Souahlia
· 30 . MSirda Fouaga
· 31 . Aïn Fetah
· 32
. El Aricha
· 33 . Souk Tlata
·
34 . Sidi Abdelli
· 35 . Sebdou
· 36 . Beni Ouarsous
· 37 .
Sidi Medjahed
· 38 . Beni Boussaid
·
39 . Marsa Ben M'Hidi
· 40 . Nedroma
· 41 . Sidi Djillali
· 42 .
Beni Bahdel
· 43 . El Bouihi
· 44
. Honaïne
· 45 . Tienet
·
46 . Ouled Riyah
· 47 . Bouhlou
· 48 . Beni Khellad
· 49 .
Aïn Ghoraba
· 50 . Chetouane
·
51 . Mansourah
· 52 . Beni Semiel
· 53
. Aïn Kebira
Le climat de Tlemcen, de type méditerranéen, est
caractérisé par deux saisons : une saison humide qui
s'étend d'octobre à mai avec des précipitations
irrégulières et irrégulièrement réparties
sur le territoire dans l'espace et dans le temps.
Si la moyenne de la pluviométrie se situe autour de 400
mm, ce chiffre peut atteindre 850 mm dans les monts de Tlemcen et moins de 300
mm au sud de Sebdou.
La température moyenne pour cette saison oscille
généralement autour de 10° avec une température
minimale absolue pouvant aller jusqu'à moins 6°.
Les hivers sont donc assez rigoureux avec vent, neige et
gel..
Une saison sèche : elle va du mois de juin au mois de
septembre.
La température moyenne en cette saison oscille autour de
26° avec un maximum pouvant atteindre 40°. La température
moyenne annuelle est de 18°.
La situation géographique, les différences
d'altitude rendent le climat plus complexe par la création de nombreux
microclimats et confèrent à la région de Tlemcen une
richesse floristique endémique tant rupicole, messicole que sylvicole,
ainsi qu'une faune particulière. (Korti M., 1994)
La connaissance de la faune présente un caractère
important pour étudier les tendances à l'origine des
différences des habitudes culinaires et des pratiques de chasse, selon
les régions et communes de la wilaya.
Les informations présentées concernant la faune
Tlemcenienne locale ont été tirées à partir des
données du parc national de Tlemcen (2006-2010).
Les espèces animales vivant au sein du Parc national de
Tlemcen constituent une richesse naturelle considérable qui reste
néanmoins très peu connue vu le nombre très réduit
des recherches et études dans ce sens, néanmoins, elles peuvent
nous renseigner sur la faune locale tlemcenienne, à laquelle, nous
rajoutons les animaux d'élevage communs : bovins, ovins et
équidés (surtout le cheval) ; néanmoins il faut savoir que
la wilaya ne dispose pas de bouchers agréés délivrant de
la viande chevaline.
Une collecte bibliographique ainsi que des observations sur
terrain appuyées par des enquêtes auprès des riverains,
chasseurs et amateurs de la nature, réalisées par l'équipe
technique du Parc a permis de mettre en évidence une liste
d'espèces totalisant 201 espèces qui reste non exhaustive vu le
manque enregistré pour certaines classes.
Nous nous limiterons dans cette liste qu'aux mammifères
et oiseaux, sachant que le parc compte, 18 espèces de reptiles et 07
espèces d'amphibiens :
- Les mammifères :
Ce groupe compte actuellement 21 espèces avec une
espèce probable qui est la loutre normalement disparue du territoire du
Parc mais qui a été récemment observée ailleurs
à proximité des oueds ; sa disparition doit être
forcément liée à la disparition de ce type de milieux
(plans d'eau.)
On cite l'existence d'espèces comme le chacal
doré, le chat forestier, le renard famélique, le caracal
très rarement observés et le porc épic qui devient
à son tour assez rare.
Le daim introduit en 1988 dans la réserve de chasse
à Moutas est souvent observé dans la forét de Haffir et
d'après les témoignages de riverains et de chasseurs les gazelles
de l'Atlas et de cuvier font apparition de temps à autre dans le
territoire du Parc.
Par ailleurs les nouvelles espèces observées sont
:
. Gazelle de cuvier (08) : Gazella cuvieri
(espèce protégée)
. Gazelle dorcas (09) : Gazella dorcas (espèce
protégée)
. Hyène rayée (14) : Hyena hyena
(espèce protégée)
. Renard famélique (19) : Vulpes ruppelli
(espèce protégée)
Les mammifères les plus chassés sont le
lièvre et le lapin sans pour autant que leur densité soit
très touchée (nombre de chasseurs non élevé) ;
Par contre le sanglier connait ces années des battues
massives suite à sa prolifération qui a causé de grands
dégâts aux cultures.
A ce niveau on doit tenir compte du fait de l'absence totale de
prédateurs du sanglier dont la régulation des densités
sera toujours assurée par les battues administratives.
- Les oiseaux :
Plus de 124 espèces d'oiseaux sont listées.
Ce tableau présente les espèces d'oiseaux
récemment répertoriées :
(P) : espèce protégée
L'aire et l'environnement du parc comptaient des espèces
qui ont forcément disparu, comme l'aigle ravisseur et l'aigle
impérial et peut être méme le milan royal.
Le vautour fauve observé sur les hauteurs de l'Ourit,
figurerait parmi les derniers spécimens de cette espèce car
apparemment les conditions actuelles ne lui permettent pas de nicher dans la
région.
Le petit nombre de percnoptères traduit un manque de
ressources pour les charognards, par contre les autres rapaces sont bien
représentés.
La huppe fasciée est très recherchée par
les riverains mais son caractère fugitif et son envol rapide ne facilite
pas toujours sa capture.
Pour ce qui est de la chasse ou du braconnage une
enquête auprès des riverains ainsi que des saisies ont
révélé une certaine pression sur les rapaces dont les
éperviers, les buses et les faucons, des fois méme l'aigle royal
ainsi que sur des passereaux dont le plus prisé est certainement le
chardonneret.