Activités et fonctions des vétérinaires officiels en Afrique: cas du Cameroun et du Sénégal( Télécharger le fichier original )par Arouna NJAYOU NGAPAGNA Université Cheikh Anta Diop deDakar - Master 2 santé publique vétérinaire 2009 |
1.2. Autorité vétérinaire (AV)L'AV désigne l'autorité gouvernementale d'un Membre de l'OIE, comprenant des vétérinaires et autres professionnels et para professionnels, ayant la responsabilité de mettre en oeuvre les mesures relatives à la protection de la santé et du bien-être des animaux et les procédures requises pour la délivrance des certificats vétérinaires internationaux, ainsi que les autres normes et recommandations figurant dans le présent Code terrestre, ou d'en superviser l'exécution sur l'ensemble du territoire national, et présentant les compétences nécessaires à cet effet [19]. Pour accomplir certaines missions officielles qui lui sont assignées, l'AV désigne un vétérinaire officiel (VO). 1.3. Vétérinaire officielLe VO désigne un vétérinaire habilité par l' autorité vétérinaire de son pays à accomplir certaines tâches officielles qui lui sont assignées et qui sont liées à la santé animale et/ou à la santé publique comme : inspecter les marchandises et, s'il y a lieu, certifier certains produits conformément aux dispositions des chapitres 5.1 et 5.2 du Code sanitaire des animaux terrestres de l'OIE [19]. La formation des VO est généralement assurée par les centres collaborateurs ayant ce domaine de compétence. 1.4. Centres collaborateursLes Centres collaborateurs de l'OIE sont des centres d'expertise désignés pour un domaine de compétence particulier en matière de gestion de questions générales relatives à la santé animale (par exemple l'épidémiologie, l'analyse des risques). Dans ce domaine particulier de compétence, ils se doivent de fournir leur expertise à tous les pays du monde [18]. 1.5. Mandat des centres collaborateursLes Centres collaborateurs de l'OIE, ont pour mandat : § de jouer le rôle de centre de recherche, d'expertise, de standardisation et de diffusion des méthodologies applicables dans les domaines de leur compétence ; § de proposer ou développer toutes méthodes facilitant l'harmonisation des réglementations internationales applicables à la surveillance et au contrôle des maladies animales ; § de mettre à la disposition de l'OIE des consultants experts. En outre, ils peuvent : § assurer la formation scientifique et technique de personnels des Pays Membres de l'OIE dans leurs domaines de compétence ; § organiser des réunions scientifiques pour le compte de l'Office ; § coordonner des études scientifiques et techniques en collaboration avec d'autres laboratoires ou organisations ; § publier et diffuser toutes informations de leur domaine de compétence qui soient utiles aux Pays Membres de l'OIE [21]. |
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