2.3.1.3. Mode de notification et de communication
Vu la taille du pays, le MINEPIA a des services
déconcentrés ; ceux-ci ne s'adressent pas directement aux
directions techniques centraux [17]. Les agents
déconcentrés spécifiques de la santé animale et de
la santé publique notifient les changements et informations aux
responsables grâce à des rapports ou notes écrites. Au
Cameroun il n'existe pas au niveau de la DSV une connexion Internet, pour
assurer une bonne liaison avec le Système mondial d'information
sanitaire (WAHIS). En effet, la communication interne se réalise par
voie écrite et par téléphone. La notification à
l'OIE est effectuée sous la responsabilité du sous directeur de
la protection du cheptel; celui-ci est en outre point focal pour les maladies
de la faune, la sécurité sanitaire des productions et de la
bien-traitance animale; le sous directeur de la pharmacie
vétérinaire et de la promotion du secteur privé est quant
à lui point focal pour les produits et médicaments
vétérinaires et le Sous directeur des technologies de la
pêche et des industries halieutiques est point focal pour les maladies
des animaux aquatiques. Cette situation propre au Cameroun, est elle identique
pour les autres pays de la (CEMAC)? Pour avoir une réponse à
cette interrogation, il est intéressant de savoir quels sont les
référentiels d'activités des services
vétérinaires y existant en zone CEMAC.
2.3.1.4. Secteur privé
Le secteur privé fait partie des services
vétérinaires d'après la loi N° 90/033 du 10
Août 1990 relative à l'exercice et à l'organisation de la
profession vétérinaire. Au Cameroun, il existe un Ordre National
Vétérinaire du Cameroun (ONVC) ; il est institué par
l'article 1er de la loi n°78/21 du 29 décembre 1978.
Aujourd'hui l'ONVC compte 302 docteurs vétérinaires inscrit au
tableau. 53 docteurs ont eu l'autorisation de s'installer en clientèle
privée ; mais seulement 38 docteurs vétérinaires sont
réellement installés [5]. Leurs activités
tournent autour de la santé animale, la vente des médicaments
vétérinaires et le conseil auprès des éleveurs.
Aucun d'eux ne détient le mandat sanitaire. Le Décret n°
2001/955/PM du 1 Novembre 2001 fixant les conditions d'octroi et d'exercice du
Mandat Sanitaire applicable à la lutte contre les épizooties et
l'inspection des Denrées Alimentaires d'origine Animale et
Halieutique n'est pas opérationnel faute de décret
d'application [11].
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