Il est opportun de reconnaître que l'Organisation des
Nations Unies et l'Union africaine ont tant bien que mal essayé
d'endiguer les différentes crises politiques qui déchirent le
continent africain. Il existe un mécanisme assez clair dont le respect
devrait assurer une bonne collaboration entre les deux organisations en
matière de gestion desdites crises. Toutefois, en se fondant sur les
crises ivoirienne et libyenne, notre étude a révélé
que ce mécanisme de collaboration se trouve confronté à
certaines difficultés dans son application.
Nous avons ainsi dénombré comme
problèmes, les initiatives parallèles de l'ONU et de l'Union
africaine sur les terrains de conflit politique, la marginalisation de l'UA
dans la gestion des crises politiques en Afrique et le non respect scrupuleux
des règles régissant la collaboration entre les deux
organisations.
Comme causes se trouvant à la base de ces
problèmes, nous avons retenu d'abord l'absence de concertation entre le
Conseil de sécurité et le Conseil de Paix et de
Sécurité dans la gestion des crises politiques en Afrique,
ensuite les positions ambiguës et l'inaction de l'Union africaine, enfin
la tendance des grandes puissances occidentales à gérer les
crises selon leurs intérêts.
Afin de corriger cet état de chose, nous avons
préconisé premièrement l'institution d'une commission
permanente de concertation entre le conseil de sécurité des
Nations unies et le Conseil de paix et de sécurité de l'Union
africaine ; deuxièmement la dynamisation du mécanisme de l'Union
africaine ; et troisièmement le partage des rôles entre les deux
organisations, attribuant ainsi le règlement pacifique à l'UA et
celui militaire à l'ONU.
La mise en oeuvre de ces propositions contribuera sans aucun
doute à une meilleure collaboration entre l'Union africaine et
l'Organisation des Nations Unies dans la gestion des crises politiques en
Afrique.
Il est opportun de reconnaître que l'Organisation des
Nations Unies et l'Union africaine ont tant bien que mal essayé
d'endiguer les différentes crises politiques qui déchirent le
continent africain. Il existe un mécanisme assez clair dont le respect
devrait assurer une bonne collaboration entre les deux organisations en
matière de gestion desdites crises. Toutefois, en se fondant sur les
crises ivoirienne et libyenne, notre étude a révélé
que ce mécanisme de collaboration se trouve confronté à
certaines difficultés dans son application.
Nous avons ainsi dénombré comme
problèmes, les initiatives parallèles de l'ONU et de l'Union
africaine sur les terrains de conflit politique, la marginalisation de l'UA
dans la gestion des crises politiques en Afrique et le non respect scrupuleux
des règles régissant la collaboration entre les deux
organisations.
Comme causes se trouvant à la base de ces
problèmes, nous avons retenu d'abord l'absence de concertation entre le
Conseil de sécurité et le Conseil de Paix et de
Sécurité dans la gestion des crises politiques en Afrique,
ensuite les positions ambiguës et l'inaction de l'Union africaine, enfin
la tendance des grandes puissances occidentales à gérer les
crises selon leurs intérêts.
Afin de corriger cet état de chose, nous avons
préconisé premièrement l'institution d'une commission
permanente de concertation entre le conseil de sécurité des
Nations unies et le Conseil de paix et de sécurité de l'Union
africaine ; deuxièmement la dynamisation du mécanisme de l'Union
africaine ; et troisièmement le partage des rôles entre les deux
organisations, attribuant ainsi le règlement pacifique à l'UA et
celui militaire à l'ONU.
La mise en oeuvre de ces propositions contribuera sans aucun
doute à une meilleure collaboration entre l'Union africaine et
l'Organisation des Nations Unies dans la gestion des crises politiques en
Afrique.