Paragraphe deuxième : Les causes
exogènes
Nous observons la tendance des grandes puissances à
gérer les crises politiques selon leurs intérêts
économiques, géopolitiques et/ou stratégiques. En Libye
par exemple, les pays occidentaux ont préféré
reconnaître le Conseil National de Transition et contribuer à la
chute de Mouammar Khadafi parce que ce dernier leur avait fermé la porte
à l'exploitation du pétrole libyen. La crise n'a pas totalement
pris fin quand d'importants contrats pétroliers ont été
signés avec le CNT, permettant entre autres aux Français et aux
Britanniques d'exploiter le pétrole libyen. Cette tendance empêche
un respect scrupuleux du chapitre VIII de la charte
des Nations Unies. Là-dessus, les spécialistes
rencontrés sont largement d'accord ; comme le témoigne le tableau
ci-après.
TABLEAU N°4 : Les données
relatives au problème spécifique N°3 : Le non respect
scrupuleux des règles régissant la collaboration entre les deux
organisations
Problème
|
Causes
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Nombre
|
Pourcentage
|
Le non respect scrupuleux des règles régissant la
collaboration entre les deux organisations
|
La tendance des grandes puissances occidentales à
gérer les crises selon leurs intérêts
|
10
|
76,92
|
|
02
|
15,39
|
|
01
|
7,69
|
TOTAL
|
13
|
100
|
|
Source : Tableau réalisé
par nous-même sur la base des données recueillies
Le tableau N°4 ci-dessus nous indique que dix (10)
personnes interrogées sur treize (13) estiment que la tendance des
grandes puissances occidentales à gérer les crises selon leurs
intérêts est la cause du non respect scrupuleux des règles
régissant la collaboration entre les deux organisations. Cela
équivaut à une proportion de 76,92%. Ce qui nous amène
à conclure que l'hypothèse spécifique N°3
est vérifiée.
Outre la cause ci-dessus évoquée, il existe
également l'insuffisance de concertation entre le conseil de
sécurité des Nations unies et le conseil de paix et de
sécurité de l'Union africaine. Les réunions conjointes des
deux conseils se tiennent annuellement. Pis, leurs contenus se limitent aux
condamnations. Et depuis cinq années que cette initiative a
démarré, il n'y
a jamais eu des réunions extraordinaires. Cette absence
de concertation permanente fait le lit à des initiatives
parallèles dans le pays.
Les données recueillies à ce sujet se
présentent comme suit :
TABLEAU N°5 : Les données
relatives au problème spécifique N°1 : les initiatives
parallèles de l'ONU et de l'UA sur les terrains de conflit politique en
Afrique
Problème
|
Causes
|
Nombre
|
Pourcentage
|
Les initiatives parallèles de l'ONU et de l'UA sur les
terrains de conflit
|
L'insuffisance de concertation entre le CS et le CPS dans la
gestion des crises
|
10
|
76,92
|
|
03
|
23,08
|
|
00
|
00
|
TOTAL
|
13
|
100
|
|
Source : Tableau réalisé
par nous-même sur la base des données recueillies
Pour le compte de cette hypothèse N°1 :
« L'absence de concertation entre le CS et le CPS est à la base
des initiatives parallèles de l'ONU et de l'UA sur les terrains de
conflits politiques en Afrique », nous retenons à la lecture
du tableau N°5 que dix (10) personnes sur les treize (13)
interrogées estiment que l'insuffisance de concertation entre le CS et
le CPS dans la gestion des crises est à la base des initiatives
parallèles de l'ONU et de l'UA sur les terrains de conflits politiques.
Cela équivaut à 76,92% de l'échantillon. Ce qui signifie
que l'hypothèse spécifique N°1 est
vérifiée.
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