SOMMAIRE
INTRODUCTION GENERALE
CHAPITRE PRELIMINAIRE : Contexte de base de
l'étude
Section première : Du cadre
institutionnel à la problématique de l'étude
Paragraphe premier : Le stage
Paragraphe deuxième : La
problématique de l'étude
Section deuxième : Cadres
théorique et méthodologique de
l'étude Paragraphe premier : Buts et
hypothèses de l'étude
Paragraphe deuxième :
L'état de la recherche
CHAPITRE PREMIER : Un mécanisme
formellement acceptable
Section première : Le cadre
juridique du règlement des conflits
Paragraphe premier : Le
mécanisme propre à chaque organisation
Paragraphe deuxième : Le
mécanisme commun à l'UA et à l'ONU Section
deuxième : L'application du mécanisme aux crises
Paragraphe premier : L'action
individuelle des organisations Paragraphe
deuxième : L'action concertée des organisations
CHAPITRE DEUXIEME : Un mécanisme
perfectible
Section première :
L'inefficacité du mécanisme Paragraphe
premier : Les causes endogènes Paragraphe
deuxième : Les causes exogènes
Section deuxième :
L'amélioration du mécanisme de collaboration
Paragraphe premier : Les réformes
nécessaires Paragraphe deuxième : La
mise en oeuvre des réformes
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION GENERALE
L'Afrique est le continent le plus touché par les
conflits. Du Darfour à la Somalie en passant par la Sierra Léone,
la Côte d'Ivoire, les Soudans ou la Libye, le continent noir
connaît chaque année, de nouveaux foyers de tension. Après
les guerres d'indépendance, les guerres ethniques qui n'ont pas fini de
ravager le continent, une nouvelle forme de conflits s'est
développée : il s'agit des crises politiques. Elles sont
généralement consécutives aux élections
présidentielles qui finissent par de difficiles contentieux. Aussi,
l'Afrique du Nord a-t-elle connu en 2011, une situation inédite de
soulèvements populaires qui a abouti à des changements de
régimes en Tunisie, en Egypte et en Libye.
La gestion des crises politiques s'avère souvent
impossible à l'interne, tant les acteurs sont généralement
campés chacun sur sa position. La mission de gestion de ces conflits
revient donc aux organisations internationales.
En la matière, le rôle principal est
accordé à l'Organisation des Nations Unies (ONU).
Néanmoins, la charte des Nations Unies autorise les mécanismes
régionaux à jouer également leur partition. C'est ainsi
que l'Union Africaine (UA) s'est attribuée également la mission
de règlement des conflits. Ces deux institutions interviennent donc dans
la gestion des crises politiques sur l'ensemble du continent. Les règles
devant régir leur collaboration sont définies dans les
instruments juridiques de chacune d'elles. Ce mécanisme permet à
l'UA d'entamer en premier les démarches en vue de la résolution
pacifique des crises qui surviennent sur le continent. En cas d'échec de
cette dernière ou en cas de nécessité d'intervention
militaire, le recours au Conseil de Sécurité des Nations Unies
devient indispensable. Toutefois ces dispositions pourtant formellement
acceptables, ne nous ont pas empêché de constater une
difficile coopération entre les deux organisations sur
certains terrains de conflits.
C'est surtout le cas en Libye où les divergences de
vues entre les deux organisations ont été clairement
manifestées à travers les initiatives parallèles qu'elles
ont prises, l'une privilégiant la voix pacifique et l'autre celle
militaire. Ces divergences ont aussi été constatées dans
la gestion de la crise ivoirienne même s'il a prévalu ici une
certaine convergence d'action entre l'ONU et l'UA.
C'est donc cette réalité qui a suscité
notre intérêt pour le présent sujet intitulé :
« L'Organisation des Nations Unies et l'Union Africaine dans
la gestion des crises politiques en Afrique : cas des crises libyenne et
ivoirienne ».
Le but de cette étude est d'oeuvrer à une
meilleure collaboration - et par conséquent une meilleure
complémentarité --- entre les deux organisations dans la gestion
des crises politiques actuelles ou futures sur le continent africain. Dans ce
cadre, il s'agira pour nous de faire l'état des lieux du
mécanisme en vigueur, d'en évaluer les insuffisances afin de
proposer des essais de solution.
Pour ce faire, nous structurons notre travail en trois
chapitres. Dans le chapitre préliminaire intitulé
« Contexte de base de l'étude »,
nous jetons les bases de l'étude à travers l'état des
lieux dont nous tirons les forces et faiblesses du mécanisme en
étude. Cela nous permettra de formuler les hypothèses sur la base
des causes supposées que nous aurons déterminées.
Ensuite, dans le chapitre premier intitulé
: « Un Mécanisme formellement acceptable
», nous allons exposer le mécanisme existant et
examiner son application sur les crises ivoirienne et libyenne.
Enfin, dans le chapitre deuxième que nous intitulons :
« Un mécanisme perfectible », nous
allons présenter les données collectées, proposer des
solutions aux problèmes identifiés et faire des recommandations
à l'endroit des personnes et structures indiquées.
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