LISTE DES TABLEAUX
Numéro des tableaux ; Pages
Tableau N°1
Calendrier de rotation du stage ; 12
Tableau N°2
Tableau de bord de l'étude ; 24
Tableau N°3
Résultat des questionnaires et entretiens sur le
problème spécifique N°2 ; 52
Tableau N°4
Résultat des questionnaires et entretiens sur le
problème spécifique N°3 ;
54
Tableau N°5
Résultat des questionnaires et entretiens sur le
problème spécifique N°1 ;
RESUME
Le présent mémoire porte sur :
« L'Organisation des Nations Unies (ONU) et l'Union Africaine
(UA) dans la gestion des crises politiques en Afrique : Cas des crises libyenne
et ivoirienne ». Ce thème nous a été
inspiré par la prolifération des différends politiques sur
le continent africain et la difficile coopération entre ces deux
organisations internationales dans leur règlement. L'objectif principal
de notre étude est donc de contribuer à une meilleure
collaboration entre l'ONU et l'UA dans la gestion des crises politiques en
Afrique. Pour atteindre cet objectif, nous avons effectué un état
des lieux de la situation. Ceci a permis d'identifier plusieurs
problèmes spécifiques qui nous ont aidé à formuler
les hypothèses.
Ainsi, nous avons d'abord observé des initiatives
parallèles des deux organisations internationales sur les terrains de
conflits politiques, dues à l'insuffisance de concertation entre le
conseil de sécurité des Nations Unies et le conseil de paix et de
sécurité de l'UA. Nous avons identifié ensuite la
marginalisation de l'UA dans la gestion des crises politiques en Afrique, due
à l'inaction et aux positions ambiguës de celle-ci. Enfin, nous
avons retenu le non respect scrupuleux des textes en vigueur, dû à
la volonté des grandes puissances de gérer les crises selon leurs
intérêts.
Afin de vérifier ces hypothèses, nous avons
exploité la revue de la littérature et effectué des
entretiens avec les cadres et directeurs du Ministère des Affaires
Etrangères, de l'Intégration Africaine, de la Francophonie, et
des Béninois de l'Extérieur et d'autres spécialistes de la
question. Ces recherches ont confirmé nos hypothèses de
départ. C'est alors que nous avons proposé un certain nombre
d'essais de solution pouvant permettre d'améliorer la situation
actuelle. Il s'agit premièrement de l'instauration d'un cadre permanent
de concertation entre le conseil de
sécurité des Nations Unies et le conseil de paix
et de sécurité de l'UA ; deuxièmement de la
nécessité de dynamiser le mécanisme africain ; et
troisièmement de l'importance de dispasher les rôles entre les
deux organisations.
Afin que ces essais de solutions puissent être mis en
oeuvre, nous avons formulé des recommandations à l'endroit des
institutions et personnalités dont l'intervention s'avère
indispensable.
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