E P I G R A P H E
« L'essentiel n'est pas ce qu'on a fait de
l'homme mais ce que l'homme a fait de ce qu'on a fait de lui »(Jean
Paul Sartre).
AVANT PROPOS
A ce stade de fin d'études supérieures, il est
recommandé à tout étudiant finaliste de graduat, de
présenter une monographie en vue de la défendre pour
bénéficier du titre de gradué en son domaine et, pour le
nôtre, en Sciences Commerciales et Financières, clôturant
ainsi le cycle d'études.
Pour notre formation supérieure et universitaire,
maintes volontés ont consenti les sacrifices qui nous contraignent
à devoir, en réponse, ne fut-il une simple reconnaissance dans
ces lignes.
Que tout le corps professoral de la Section des Sciences
Commerciales et Financières, option comptabilité de l'Institut
Supérieur de Commerce de Kinshasa Gombe, nos sculpteurs, trouvent ici,
la juste signification du mot » merci » ;
Que le Professeur MAKINDU MASSAMBA qui, malgré ses
nombreuses occupations et tâches qui sont les siennes, qui a
dirigé notre travail de fin de cycle, bénéficie
profondément de notre gratitude;
Que le Coordonnateur des Services, Roger KAKI KEBAKENTANE, et
le Chef de Service de Sécurité, MIMPASI EYUL ANTOLO, de la
SODEFOR reçoivent ici leur part de gratitude, pour avoir
procédé, deux mois durant, au suivi de ce travail;
Au Sous-Directeur du Personnel Athanase MAKANGA MFIDJA et
Secrétaire Administratif MPUTU BWANGA de SODEFOR sprl, pour la
facilité et la disponibilité avec lesquelles ils nous ont
reçu dans leurs services et ont répondu à nos
préoccupations ainsi que leur détermination à accepter
qu'on puisse divulguer leurs noms, qu'ils veuillent bien trouver ici leur part
de remerciement.
A notre regrettée mère IZUMI MOLIMBWE Louise.
Maman, vous avez semé pour ne pas récolter; les voies du destin
sont insondables ;
A notre cher Papa DWEME BOSILONDE Augustin pour son soutien
moral;
A nos tantes KEVANI NTOTE et MOZAMI Thérèse
puissent trouver ici l'expression de ma profonde gratitude;
A notre défunt oncle Jean NGIANA NTOTE pour son
soutien moral ;
A notre tendre épouse et fillette BOFILI WAVIA
Harmonie et Louisiane IZUMI NGIANA pour leurs dépassements au
bénéfice de ma modeste personne;
A tous nos frères, soeurs, neveux, nièces,
cousins, beaux-frères et belles-soeurs : Augustine KEBOLI, Athanase
BOSILONDE, Régine NKOKO, Gérard MBO MONZA, Modeste MPIA MOMBANA,
MBO BOSILONDE, MPIA BOSILONDE, Bélizé NZOMINI, Hubert MOTERI,
MABIALA Fiston, Aphi BOMBAKA, Cintisse NGOLEMPU, Mitterrand LEBAKO, Jolie
IZUMI, KEVANI Louisette, MBO Thitie, MPIA Thété, Franck BOMBAKA,
NDAA Annie, Cathérine KIMPOKO, Cadie BOMBAKA et Achille BOFILI : pour la
parenté et la fraternité.
Au Révérend Abbé Ignace NGARA pour son
soutien financier et moral;
Aux amis et connaissances MPANI Sonnerie, MBENGELE Pierre,
ILAON Riguen, Tonton MONZA; MBOKOSO Franklin, PENO Tene, BOMPANU Espère,
MBO Sylvain, Fabien MBO NSELE et David BOKIBE.
Enfin, nous sollicitons votre indulgence quant aux
imperfections que vous n'accepteriez pas de trouver dans ce travail.
A vous tous, plaise à Dieu de bénir vos oeuvres.
MPUTU BOSILONDE Gilbert
01. INTRODUCTION
Les responsables d'entreprises ne se préoccupaient pas
beaucoup du facteur humain qu'ils trouvaient encombrant pour leurs revenus.
L'homme était souvent moins considéré que les autres
facteurs de production. Les dirigeants l'associent à une charge, un
coût, une dépense et non une ressource pour le fonctionnement de
l'entreprise.
Le développement actuel des entreprises et
l'introduction des nouvelles technologies, ont créé de nouvelles
formes d'organisation du travail. Celles-ci exigent des nouveaux profils
professionnels, c'est-à-dire, il y a eu l'émergence des nouveaux
besoins et de nouvelles approches des individus qui conduisent à une
nouvelle vision des relations professionnelles entre les dirigeants des
entreprises et leurs travailleurs.
Les chefs considèrent les travailleurs de plus en plus,
comme un instrument nécessaire à la bonne gestion et au bon
fonctionnement des entreprises.
Cette réalité fait que le facteur humain soit
devenu à l'heure actuelle, une source précieuse et
stratégique qu'il faut développer, entretenir et bien encadrer
pour l'épanouissement de l'entreprise.
02. CHOIX ET INTERET DU
SUJET
Généralement, cinq fonctions principales sont
reconnues à l'entreprise : la fonction technique, la fonction
humaine, la fonction administrative, la fonction commerciale, la fonction
recherche et développement et la fonction financière.
De toutes ces fonctions, la fonction humaine revêt d'une
importance capitale dans le fonctionnement d'une entreprise, car l'entreprise
est une unité sociale où l'apport de l'homme est très
déterminant.
L'entreprise n'est pas simplement un instrument destiné
à fournir des biens et des prestations des services, mais elle reste une
organisation à part entière, un système d'actions et des
décisions impliquant la participation des individus et leur souscription
à des buts clairement définis.
L'importance de la gestion des ressources humaines nous a
conduit à nous attarder sur l'analyse de la gestion des ressources
humaines de la Société de Développement Forestier en
abrégé « SODEFOR ». Surtout qu'il existe des
controverses autour de cette gestion en Afrique ; qu'une opinion pense que
les entreprises privées gèrent bien leur personnel tandis que les
entreprises publiques gèrent mal leur personnel. Une autre opinion croit
qu'en Europe, les ressources humaines sont mieux gérées qu'en
Afrique.
C'est ainsi que certaines personnes pensent qu'il est mieux
d'emprunter le mode de gestion des entreprises privées ou des
entreprises Européennes.
Cependant, Henry Bourgoin attire notre attention sur le danger
de tout prendre de l'étranger, mieux de l'Europe ; il
déclara : « Le danger que court l'entreprise publique
Africaine est d'être considérée comme une mécanique
froide, importée de l'Europe, restant en tissu social chaud qui polarise
l'affectivité1(*).
La tendance actuelle des gouvernements des pays Africains est
d'encourager la privatisation des entreprises publiques, pour les rendre
efficaces et rentables. Cependant, nous sommes d'avis que ce n'est pas le fait
d'avoir créé le statut privé d'une entreprise que
d'office, la gestion des ressources humaines devient efficace et profitable. Il
est question d'appliquer les méthodes et techniques exigées dans
l'approche des entreprises privées, selon la gestion moderne.
Aujourd'hui, il est reconnu que l'homme n'est pas seulement un
moyen de production de l'entreprise, mais c'est aussi une fin, un objectif
d'entreprise. Mieux, l'entreprise travaille ou associe l'homme au processus de
gestion, mieux elle le rend performant, mieux elle le motive au travail
productif.
Il est question d'étudier les bases de gestion des
Ressources Humaines de la Société de Développement
Forestier, pour apporter notre pierre à la construction de cette
entreprise, sur le plan de la Gestion des Ressources Humaines.
En effet, la structure de la SODEFOR était d'abord une
société d'économie mixte, avec des actions de l'Etat
Congolais, avant de devenir aujourd'hui une société privée
composée des actions des particuliers.
3. PROBLEMATIQUE ET
HYPOTHESE
a. Problématique
Notre préoccupation est de savoir si les principes
généraux appris sur la Gestion des Ressources Humaines sont
d'application dans les entreprises locales, en général et la
Société de Développement Forestier, en particulier.
Autrement dit, nous chercherons à vérifier si la SODEFOR place
son personnel au centre du débat sur la rentabilité et la
manière dont elle s'y prend à travers les actes de gestion
classique, tels que le recrutement, l'évaluation, la gestion de la
mobilité, les promotions, la formation, etc.
A la lumière de ces actes de gestion posés par
les dirigeants de la SODEFOR, peut-on affirmer que la Gestion des Ressources
Humaines de la SODEFOR répond-t-elle aux principes
généraux de la gestion de l'entreprise dictés par la
science ?
Dans le contexte de ce travail, nous étudions le
système de formation du personnel de la SODEFOR d'une part, et le
régime de promotion appliqué d'autre part. Nous abordons le
fondement de ces éléments de Gestion des Ressources Humaines
à la SODEFOR.
La formation et la promotion constituent-elles
réellement des préoccupations de la Direction
Générale pour améliorer les performances des agents de
cette Société.
b.
Hypothèses du travail
La gestion de l'entreprise est une tâche délicate
comme le soutient J.E WALTERS dans l'affirmation
suivante : « l'organisation générale de
l'entreprise est une des plus difficiles tâches, car mettre en place
l'organisation d'une entreprise revient pratiquement à diviser le
travail dans ses propres fonctions, tâches et éléments, les
arranger en corrélation et les attribuer aux individus avec une claire
définition des responsabilités, autorités et devoirs en
vue d'atteindre les objectifs que l'organisation s'est
fixée»2(*).
Quant à la formation des agents, la gestion moderne
insiste sur l'importance de les former pour leur inculquer des connaissances
nouvelles adaptées au progrès technique et à
l'évolution de l'entreprise. Les stages de formation professionnelle et
de recyclage sont à encourager par les dirigeants pour améliorer
le professionnel.
A propos de la promotion, il est conseillé de
l'accorder aux travailleurs méritants, suivant des critères
objectifs, précis et clairs, afin de motiver les autres au travail
productif de l'entreprise.
Notre démarche tente d'approfondir l'hypothèse
selon laquelle la formation et la promotion ne seraient pas fondées sur
des bases rationnelles capables d'améliorer les performances de leurs
agents.
4.
DELIMITATION DU SUJET
Toute démarche scientifique
procède fatalement par un découpage de sa réalité.
Il n'est pas possible d'étudier, de parcourir tous les
éléments influents jusqu'aux extrêmes limites de la terre
et jusqu'au début de temps3(*).
Le présent travail s'articule autour de la Gestion des
Ressources Humaines dans ses aspects de formation et de promotion au sein d'une
entreprise privée, particulièrement à la
Société de Développement Forestier.
Notre étude couvre la période allant de 2009
à 2011 parce qu'il s'agit de la période à laquelle nous
étions affecté à la structure du personnel de la SODEFOR.
Nous étions associé à l'exécution des actes portant
sur la formation et la promotion des agents.
5.
METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES
La réalisation de tout travail
scientifique obéit à une démarche logique qui impose des
règles rigoureuses devant guider l'esprit du chercheur dans
l'établissement de la vérité4(*).
Pour réaliser ce travail, nous avons recouru aux
méthodes et techniques ci-après :
a. Méthodes
- La méthode historico-descriptive nous a servi dans la
présentation de l'entreprise ;
- La méthode structuro-fonctionnaliste nous a permis
d'étudier les actes de gestion très classique au sein de
l'entreprise ;
- La méthode analytique nous a aidé à
vérifier l'adéquation entre la politique de Gestion des
Ressources Humaines de l'entreprise et les objectifs assignés à
cette dernière.
b. Techniques
- La revue de la littérature nous a servi à
rassembler toutes les théories relatives aux actes de gestion
très classiques ;
- L'observation directe lors du stage ;
- L'interview non structurée avec le service du
personnel de l'entreprise.
6. DIFFICULTES
RENCONTREES
Au cours de la réalisation de ce travail, nous avons
été buté à certaines difficultés
notamment :
- La quasi-inexistence des documents pouvant nous fournir de
plus amples détails sur la politique de gestion des entreprises
privées congolaises, en général et de la
Société de Développement Forestier, en
particulier ;
- La réticence manifestée par certains
responsables hiérarchiques à parler explicitement des services
sous leurs directions ou à fournir certains documents contenant des
informations sur lesdits services.
7. PRESENTATION
SOMMAIRE DU TRAVAIL
En dehors de l'introduction et de la conclusion, le
présent travail se subdivise en trois chapitres :
- Le premier porte sur les généralités
sur la gestion des ressources humaines dans une entreprise privée;
- Le second présente l'entreprise quant à son
aperçu historique, son organisation administrative et structurelle,
produits, etc;
- Le troisième traite la politique de
la gestion des ressources humaines à la Société de
Développement Forestier.
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LA GESTION DES
RESSOURCES HUMAINES DANS UNE ENTREPRISE PRIVEE
Ce chapitre se charge de présenter les
différentes théories sur la gestion des ressources humaines dans
une entreprise privée.
Nous commençons par situer le cadre conceptuel, avant
de parler des actes de gestion très classique pour enfin dire un mot sur
la communication et l'amélioration des conditions de travail.
Ce sont ces théories qui seront confrontées plus
tard aux pratiques de notre entreprise cible afin d'émettre un jugement
de valeur sur sa politique de gestion des ressources humaines.
I.1. APPROCHE
CONCEPTUELLE
I.1.1. GESTION
La gestion est l'ensemble des actes tendant, dans le cadre
d'une politique prévisionnelle définie, à
déclencher, suivre et contrôler le fonctionnement à court
et à moyen terme des éléments dont dispose l'entreprise
pour atteindre le (s) but (s) fixé (s)5(*).
Gérer, c'est donc mettre en
oeuvre tous les éléments à la disposition de l'entreprise
en vue de réaliser le (s) but (s) fixé (s).
Gérer, c'est aussi piloter un processus que prend un
problème à l'état où le trouve le gestionnaire,
pour le conduire au seuil de la décision.
Gérer, c'est donc organiser un processus de prise de
décisions et de telle façon que cette décision soit prise
en temps opportun, par les personnes les mieux placées et ayant
autorité pour la prendre, en intégrant toutes les données
et paramètres nécessaires à la qualité de cette
décision. La gestion implique des règles qui régissent le
processus et n'anticipent pas la solution.
Gérer ne consiste pas à élaborer d'abord
des règles capables de résoudre tous les cas susceptibles de se
présenter puis en suite de les appliquer aux situations.
Gérer, c'est élaborer des règles
à appliquer afin que, pour chaque cas, la meilleure solution soit
trouvée, retenue et appliquée.
Gestion du
personnel
La gestion du personnel s'est donnée comme vocation de
gérer les individus eux-mêmes, mais de les gérer dans
l'absolu. Cette pratique se structure à travers les actes de gestion
très classiques tels que le recrutement, l'évaluation, la gestion
de la mobilité, les promotions et les affectations... mais elle
s'effectue sans autre référence précise aux besoins de
l'organisation que celle des objectifs budgétaires.
Les règles de gestion traitent du processus de prise
de décisions et indiquent la façon dont il convient
d'établir la solution.
D'où gérer une entreprise c'est :
- fixer des objectifs;
- mettre en oeuvre des moyens pour atteindre ces objectifs;
-contrôler que les résultats obtenus sont bien
conformes aux objectifs poursuivis, tout ceci à travers une structure
donnée de l'organisation.
I.1.2. PERSONNEL
I.1.2.1.
Définitions
Le personnel désigne les hommes au travail dans une
organisation. Il s'agit des individus effectuant une activité
contraignante appelée « travail ».
C'est aussi l'ensemble des personnes employées par un
service public ou par l'entreprise qu'il s'agisse des cadres ou auxiliaires.
C'est également l'ensemble de plusieurs
catégories de personnes physiques quel que soit leur âge, leur
sexe, leur race et leur activité professionnelle moyennant une
rémunération sous la direction et l'autorisation d'une personne
physique ou morale, publique ou privée dans les liens d'un contrat de
travail.
I.1.2.2. MISSION DE LA
FONCTION DU PERSONNEL
La fonction du
personnel recouvre trois missions notamment6(*):
a. L'administration sociale du personnel,
b. Le développement social et
c. La gestion des personnes.
a. L'administration
sociale du personnel
Elle renferme toutes les tâches découlant du lien
juridique installé entre l'employeur et le travailleur par la conclusion
du contrat de travail.
Le travailleur se trouve être dans cette perspective, un
ayant droit auquel il convient d'assurer des prestations reconnues et de
requérir les services convenus.
Ce champ d'actions se résume notamment en :
· L'élaboration des politiques concernant entre
autre les salaires, les garantis d'emplois, les avantages sociaux;
· La définition des procédures de mise en
oeuvre de ces politiques : système de rémunération,
hiérarchisation des emplois, règlement intérieur;
· La réalisation des opérations
administratives au bénéfice de l'ayant droit :
formalité d'embauche, paies, indemnités de mutations, de
pensions, de licenciements;
· le traitement des informations pour les organismes
internes ou externes (notamment la sécurité sociale, les pouvoirs
publics);
· l'accomplissement des prestations en liaison avec les
services convenus explicitement ou implicitement dans le contrat : le
logement, la cantine, le transport, etc.
Les compétences réclamées dans ce
domaine vont de la maîtrise juridique à l'organisation
administrative, de l'étude économique à l'art de
négociation.
b. Le
développement social
Gérer les relations de l'entreprise avec les
différents groupes sociaux qu'elle renferme et dans lesquels les
individus passent leur vie professionnelle.
Ces groupes sont également le siège d'un certain
nombre d'exigences ou d'insatisfactions complexes.
Son champ d'action comporte :
- l'étude des insatisfactions pour se développer
dans l'organisation et des phénomènes sociaux qui en sont les
symptômes : absentéisme, rotation, mouvements sociaux,
détérioration des performances;
- la mise au point et l'accomplissement des actions permettant
la réduction de ces insatisfactions et la disparition de leurs causes et
effets négatifs ;
- l'analyse des besoins et l'animation des actions en
matière d'information du personnel;
- l'étude des attentes des groupes (en
référence à l'évolution de l'environnement social)
et la réalisation des actions de progrès de diverses
natures : amélioration des conditions de travail et de la
sécurité, aménagement d'horaires, enrichissement des
tâches, et nouvelle structures des services ou d'atelier.
La finalité recherchée par l'action
développement social vise l'amélioration des structures et des
conditions de vie au travail afin d'accroître la satisfaction des groupes
sociaux, le développement de la culture d'entreprise et
l'efficacité de l'organisation.
Elle n'inclut donc pas pratiquement des activités de
réglementation ou de procédure.
c. La gestion des
personnes
Elle s'intéresse aux attentes professionnelles de
chaque individu : son appréciation, sa promotion, sa participation
à la formation.
Bref, il s'agit de la gestion qualitative où le
rôle de la direction du personnel se caractérise par :
· les études et définitions des politiques
(exemple : plan de carrière, plan de formation);
· la prescription des méthodes de gestion et
l'animation en vue de leur utilisation, la coordination et l'intégration
nécessaires ainsi que les arbitrages inter-secteurs;
· l'étude prévisionnelle des besoins en
personnel (exemple : évolution de la population du personnel,
développement de l'entreprise).
La finalité de la gestion des personnes tend
naturellement à favoriser le meilleur épanouissement des
personnes tout en fournissant à l'entreprise le potentiel professionnel
le plus adapté. La différence avec la mission
« administration du personnel » réside dans
le fait que la relation de l'entreprise aux individus est moins un rapport avec
les ayants droit déterminé par des conventions ou des cahiers de
charge, mais plus, une relation à des personnes ayant des exigences
sociales que l'entreprise cherchera à satisfaire non pas par des
règles mais à travers sa propre gestion et son propre
développement.
Les compétences requises relèvent surtout de la
psychologie, de la connaissance sociale et technique de la firme et de son
développement.
Ce domaine requiert de fortes capacités d'études
et des compétences socio psychologiques, une intelligence des
perspectives d'évolution sociale et une qualité d'animation des
actions du changement.
I.1.3. ENTREPRISE
I.1.3.1.
Définition
Selon Armand DAYAN, l'entreprise peut être
définie selon deux approches7(*).
a) L'approche
pragmatique
L'entreprise est un groupe humain de production autonome,
disposant d'un patrimoine, exerçant un effet d'attraction sur son
environnement et dont le devenir dépend de la vente du produit de son
activité. Etant un groupe humain, les problèmes de motivation, de
communication, de contrôle sont donc fondamentaux, et la
personnalité du ou des leader(s) joue un rôle essentiel dans le
choix des objectifs et dans la mode d'organisation du groupe.
La production du groupe est l'ensemble des services mis
à la disposition de l'utilisateur. Ces services peuvent être
antérieurs ou concomitants ou postérieurs à la vente.
L'entreprise est autonome, elle détermine
elle-même ses objectifs. L'environnement lui fournit des modèles
juridiques, techniques, des relations sociales, parmi lesquels elle choisit.
b) L'approche
système
Faisant référence à la théorie
générale des systèmes, l'entreprise peut être
analysée comme un système ouvert et adaptif. On entend par
système un ensemble de variables liées ayant une finalité.
I.1.3.2. Rôles d'une
entreprise
1.
Rôle technique
L'entreprise doit de manière permanente, suivre
l'évolution technologique et s'y adapter de manière à
produire des biens et services qui soient compétitifs et les plus
performants possibles.
2. Rôle
économique
Les biens et services produits sont destinés à
la consommation. L'entreprise veille aux exigences du marché où
les facteurs de qualité et de prix jouent un rôle
déterminant dans l'écoulement des produits. Rares sont les
entreprises dont la production est destinée à l'autoconsommation.
3. Rôle
Social
Lequel vise essentiellement la répartition
équitable du produit social. Ceci permet aux travailleurs de tirer
profit du revenu de l'entreprise en contrepartie de leur prestation au sein de
celle-ci en vue de satisfaire les besoins de la communauté.
I.1.3.3. DIVERSITE DES
ENTREPRISES
Cette diversité se situe à plusieurs
niveaux8(*).
* Secteurs et branches
-Les entreprises
agricoles : présentent la particularité
d'avoir une activité soumise aux aléas climatiques (gel,
grêle, ouragan, sécheresse ...).
-Les entreprises
industrielles : l'importance des capitaux mis en jeu et
la concentration des effectifs, l'aspect concret, physique de la production,
expliquent que l'industrie est et demeure le lieu privilégié de
l'innovation et de la diffusion du progrès technique, en particulier des
méthodes de rationalisation du travail, source d'importants gains de
productivité.
-Les entreprises
commerciales : la fonction essentielle des
entreprises commerciales est d'acheter pour revendre.
-Les entreprises de
service : se distinguent par le caractère
immatériel de leur production, ce qui n'exclut pas une activité
de transformation ou une présentation physique des produits
(restauration, production de films, publicité, transport).
*La dimension :
-Les petites et moyennes entreprises
(P.M.E) : sont celles qui sont exploitées par des
patrons qui risquent dans leurs propres capitaux, qui exercent sur ces affaires
une direction administrative et technique effective, et qui ont des contacts
directs et permanents avec leur personnel.
-Les grandes entreprises : cette
expression est synonyme d'effectif nombreux c'est-à-dire celles qui
emploient plus de 249 personnes9(*).
-Les groupes : pour de multiples
raisons d'ordre juridique, fiscal, économique et social, les entreprises
s'agglomèrent et se structurent en groupes.
Mais l'introduction d'un critère financier (chiffre
d'affaires et/ou total du bilan) est un complément nécessaire
pour saisir la véritable importance d'une entreprise, ses performances
et sa situation par rapport à la concurrence10(*).
* La forme juridique
Une première distinction peut être faite entre
les entreprises publiques contrôlées par l'Etat ou une
collectivité locale et les entreprises privées,
contrôlées par des personnes privées (physiques ou
morales).
-Les entreprises privées peuvent adopter plusieurs
formes juridiques ;
-Les entreprises individuelles : propriété
exclusive d'une seule personne, l'exploitant qui la dirige ;
- Les sociétés civiles : ont le
caractère civil, toutes les sociétés auxquelles la loi
n'attribue pas un autre caractère en raison de leur forme, de leur
nature ou de leur objet ;
- Les sociétés commerciales.
On distingue :
- La Société en Non Collectif (S.N.C) ;
- La Société en Commandite Simple
(S.C.N) ;
- La Société à Responsabilité
Limitée (S.A.R.L) ;
- La Société Privée à
Responsabilité Limitée (S.P.R.L) etc..
I.1.3.4. ENTREPRISE
PRIVEE
L'entreprise privée est celle fondée en vue du
profit et qui n'a d'autre objet que de servir des intérêts
privés11(*).
Dans le système capitaliste, l'entreprise appartient
à celui ou à l'ensemble de ceux qui ont apporté les
capitaux. A eux, appartiennent la totalité des pouvoirs dans
l'entreprise : pouvoirs de longer l'activité ou de l'arrêter,
pouvoirs de l'orienter dans telle ou telle direction, pouvoirs d'acheter telles
ou telles matières, pouvoirs d'engager ou de licencier le personnel,
etc.
Très souvent et surtout quand l'entreprise devient de
grande dimension, ces pouvoirs sont délégués à des
directeurs généraux, à des directeurs et à toute
une hiérarchie, mais cela ne change rien au principe fondamental :
l'entreprise appartient aux apporteurs de capitaux.
I.1.3.5. ENTREPRISE
PUBLIQUE
Dans les entreprises publiques, les capitaux sont donc les
moyens de production appartenant totalement ou partiellement aux pouvoirs
publics (Etat, province, commune...).
Les pouvoirs de décision ou les principaux pouvoirs de
décision appartiennent aux autorités publiques. Le statut
juridique est variable car il est plus souvent déterminé cas par
cas, par une loi. De ce fait, certaines entreprises publiques se rapprochent de
la simple administration et d'autres sont pratiquement analogues aux
entreprises privées.
Dans les entreprises publiques, le but n'est
généralement pas d'obtenir le plus grand possible, mais
plutôt servir au coût le plus bas les intérêts de la
communauté. A titre d'exemple, citons la Société Nationale
d'Electricité, la Regideso...
I.1.4. GESTION DES RESSOURCES
HUMAINES
I.1.4.1.
Définition
La gestion des ressources humaines consiste en des mesures
(politiques, procédures, etc.) et des activités (recrutement,
etc.) impliquant des ressources humaines et visant une efficacité et une
performance optimales de la part des individus et de l'organisation.
Elle a une approche individuelle et considère les
personnes comme une ressource plutôt que comme un coût. Elle fait
du partage de la fonction Ressources Humaines une priorité
nécessaire pour la coordination des ressources12(*).
I.1.4.2. Dimensions de la Gestion
des Ressources Humaines
Parler de Gestion des Ressources Humaines revient à
mettre l'accent sur l'aspect managérial (gestion) et économique
(ressources humaines). L'évolution, tant du rapport salarial que des
facteurs socio- culturels, a développé les dimensions juridiques,
psycho-sociale de la fonction.
a) La dimension
managériale et économique
Diriger le personnel, c'est exercer une fonction de
commandement, d'organisation, d'animation et d'évaluation; c'est aussi
gérer un facteur de production, et non des moindres, le travail, ce qui
conduit à appliquer le raisonnement économique (coûts,
productivité, allocation des ressources rares, etc.) et les techniques
de gestion prévisionnelles (analyse des besoins, gestion des flux :
recrutement, promotion, départs ; gestion qualitative : profil
de postes, formation, etc).
b) La dimension
juridique
Conçu à l'origine comme un simple contrat de
louage des services par le code civil, la relation employeur-employé
s'est , tout au long du 20ième siècle,
institutionnalisée, générant un droit du travail, dont les
textes, de plus en plus nombreux, régissent de nombreux domaines :
embauche, durée du travail, discipline, règlement
intérieur, détermination du salaire, congés,
représentation des salariés, réglementation des conflits,
licenciements, hygiène et sécurité, etc.
c) La dimension
psycho-sociale
L'organisation des salariés, l'évolution du
niveau scolaire et des moeurs, les recherches en psychologie, en sociologie des
organisations, en communication, etc., ont profondément modifié
les attentes des salariés et des employeurs. Pour les premiers, il
semble que l'entreprise soit de moins en moins perçue comme un lieu
où l'on aliène son autonomie, voire sa personnalité, en
échange d'un salaire, mais plutôt comme un espace de vie où
l'on espère réaliser un certain nombre de besoins
supérieurs : estime des autres, sécurité,
convivialité, opportunités des carrières, etc.
Les employeurs, quant à eux, cherchent à agir
sur les variables psycho-sociales pour motiver, développer
l'adhésion et la cohésion de leur personnel.
d) La dimension
politique
Diriger des hommes est un acte éminemment politique.
Cela implique une attitude à aménager un rapport de force,
à conquérir, exercer, défendre son pouvoir sur les autres.
L'institutionnalisation de la représentation du
personnel, du droit d'expression des salariés, la gestion des conflits
individuels ou collectifs, nécessitent, en plus des connaissances
techniques et juridiques, des qualités de tacticien et de
négociateur.
La gestion des hommes n'est l'apanage de la Direction des
Ressources Humaines. Tout responsable qui encadre ses subordonnés, ne
serait-ce qu'un seul, doit gérer, dans le cadre de ces attributions, des
ressources humaines. Néanmoins l'importance des tâches
administratives et le haut degré de spécialisation
évoqué ci-dessus justifient l'existence des services
spécialisés.
I.1.4.3.Attributions de la gestion des ressources humaines
La Gestion des Ressources Humaines a pour
attributions :
a) La gestion administrative du personnel
comprend :
* Des tâches de gestion collective :
analyse des besoins d'emploi :
- Gestion des flux internes : promotion,
mutation, licenciements ;
- Définition des procédures
à l'embauche, l'évaluation, la rémunération,
etc.;
- Conception du Règlement Intérieur ;
- Définition et mise en application des règles
de sécurité ;
- Gestion du plan de formation : analyse des besoins,
organisation d'actions de formation, etc. ;
- Gestion de certaines oeuvres sociales;
- Médecine du travail ;
- Etablissement de statistiques : certaines sont
obligatoires, par exemple, les accidents du travail, le bilan social, d'autres
à usages interne (ratio-sociaux) ;
*Des tâches de gestion
individuelle :
- Recrutement ;
- Gestion des dossiers individuels ;
- Rémunération, rotation, et sanction ;
- Détermination des plans de carrière ;
*Des relations avec les
administrations :
- Inspection du Travail ;
- Direction Départementale du Travail ;
- Sécurité Sociale ;
- Caisse de retraites ;
- Office National de l'Emploi, ONEM, en sigle.
b) Les relations sociales
Cette gestion administrative implique une certaine
disponibilité pour répondre aux éventuelles questions
posées par le personnel. Mais au-delà, la Gestion des Ressources
Humaines a également dans ses attributions l'organisation et la gestion
des relations avec les représentants du personnel et le traitement des
conflits.
Dans le cadre de la réglementation applicable et en
fonction de la politique sociale de l'entreprise, il convient d'organiser les
élections des représentants du personnel, de leur permettre
d'exercer leurs attributions, de conduire les négociations, etc.
I.2.
ACTES DE GESTION CLASSIQUE
I.2.1. Recrutement
I.2.1.1.
Définition
Le recrutement est une activité qui vise à
pourvoir des postes offerts et vacants dans une organisation.
Cette activité entraîne l'établissement
d'une procédure permettant à l'organisation de faire en sorte
(préparation, recherches information), d'attirer un nombre suffisant de
bonnes candidatures possédant des qualifications et de la motivation
face au poste offert.
Nous pouvons définir plus précisément le
recrutement comme un ensemble d'actions entreprises par l'organisation pour
attirer des candidats qui possèdent les compétences
nécessaires pour occuper dans l'immédiat et dans l'avenir un
poste vacant13(*).
Le recrutement devient nécessaire
lorsqu'il s'agit notamment de :
-pourvoir des emplois nouvellement
créés,
-remplacer le personnel admis à la
retraite ou démissionnaire.
I.2.1.2. PROCESSUS DE
RECRUTEMENT
Les différentes étapes de recrutement
sont :
1. La définition du
besoin
Elle comprend :
a) La demande de
recrutement
Elle émane en général du responsable
hiérarchique directement concerné. L'origine de la demande peut
être un remplacement du fait d'un départ, d'une mutation ou d'un
besoin supplémentaire.
b) La décision
de recruter
Avant de lancer les opérations de recrutement, il est
nécessaire de vérifier l'opportunité de la demande. Le
diagnostic d'opportunité permet de vérifier que toutes les
solutions d'amélioration de la productivité et de la
réorganisation du service, voire l'externalisation, ont
été analysées avant de recourir à l'augmentation ou
au maintien des effectifs.
c) La définition
de la fonction
Il ne peut y avoir de recrutement sans définition de la
fonction. S'il n'existe pas de descriptif adéquat ou actualisé,
il est nécessaire de l'établir ou de le réviser à
l'occasion du recrutement.
*L'analyse du poste
L'analyse du poste est une des clés de voûte de
la Gestion des Ressources Humaines. Elle présente une large gamme
d'utilisations au-delà du recrutement (notamment pour déterminer
la rémunération de base).
*La description du poste
Les données de l'analyse doivent être
rassemblées afin de définir le poste, sa finalité, les
caractéristiques, les compétences et les habilités qu'il
suppose.
d) La définition
du profil
Une fiche de fonction comprend également trois
rubriques principales :
*La mission confiée
Cette rubrique comprend, entre outre, les buts et les
finalités du poste, le niveau hiérarchique, les tâches
à accomplir.
*Les compétences nécessaires
La fiche distingue les compétences transverses,
nécessaires pour tous les postes de l'entreprise, de ce niveau ou dans
cette fonction et les compétences spécifiques propres au
poste.
*Le profil du candidat
Il est défini, notamment, par la formation
indispensable, la formation souhaitée, l'expérience
nécessaire, les compétences spécifiques
exigées14(*).
2) La recherche des
candidats
La recherche se fait sur le marché interne et sur le
marché externe de l'entreprise15(*).
a) La prospection interne
Les postes vacants sont généralement
proposés en priorité aux salariés de l'entreprise dans le
cadre des politiques de mobilité interne.
Dans le cadre des politiques de promotion interne, un dosage
entre recrutement externe et promotion interne n'est généralement
autorisé qu'en l'absence des possibilités de recrutement
interne.
b) La recherche des candidatures
externes
La recherche des candidatures externes renvoie :
- au souhait de comparer les candidats internes aux candidats
externes afin de disposer d'information sur les niveaux relatifs des
marchés interne et externe du travail ;
- au souci d'enrichir le potentiel interne de l'apport de son
« sang » nouveau et/ou de rajeunir la pyramide
d'âge ;
- à l'impossibilité de trouver dans l'entreprise
le profil recherché. Il peut s'agir des postes du bas de
l'échelle, des postes de débutants ou des postes particuliers
impliquant un cursus original.
c) Les candidatures
spontanées
Elles sont en nombre croissant. Elles affirment en particulier
dans les grandes entreprises. L'abondance des candidatures spontanées
est une de mesure de l'image externe auprès de publics ciblés.
Les liens avec les écoles et universités, la participation
à des forums dans les établissements d'enseignement renvoient
à ce souci d'attirer les diplômes de recherches.
d) L'annonce
Elle peut être adressée à des associations
ou des organismes, être publiée dans la presse ou de plus en plus
fréquemment sur Internet. L'annonce publiée dans la presse est le
moyen le plus fréquent. Son efficacité repose l'adaptation du
support au poste, à sa situation géographique et à la
qualité du contenu.
La rédaction de l'annonce est de la plus grande
importance. Si elle est explicite, claire et sans ambiguïté dans la
définition de la fonction proposée et des critères
professionnels requis, elle aura des chances d'être lue et comprise par
le petit nombre des candidats correspondant au poste.
Les autres moyens
D'autres sources se développent.
- Les stages : ils sont un tremplin pour les jeunes
diplômés, car un certain nombre de stages de fin d'études
débouchent sur une proposition de recrutement.
- La transformation de contrat à durée
déterminée en contrat à durée
indéterminée.
3) La sélection des candidats
a) Le tri des candidatures
La sélection débute par l'analyse des lettres de
candidature et des curriculum vitae. Une première confrontation des
caractéristiques des postulants avec les exigences de l'entreprise
conduit à une élimination importante.
Nombre de demandes sont écartées d'emblée
pour les raisons suivantes16(*) :
-le candidat habite trop loin;
-la qualification est insuffisante, ou, dépasse trop
largement le niveau requis;
-les prétentions salariales sont trop
élevées;
-la fréquence des changements de situation donne
mauvaise impression;
-la lettre révèle des lacunes graves
(orthographe, rédaction, etc).
b) Interview (entretien
dirigé)
L'entretien a pour objet de cerner la personnalité du
candidat, de déterminer ses aspirations, tout en l'informant des
conditions de travail. Cet entretien prend la forme d'une conversation et non
celle d'un interrogatoire17(*).
Le questionnaire permet à l'entreprise de réunir
les compétences et la personnalité du candidat, les
éléments qui lui sont nécessaires de façon
précise et identique.
c) L'entretien
L'entretien de recrutement a un double but :
-informer le candidat sur l'entreprise, sa
stratégie, les profils recherchés, les perspectives offertes et
le poste à pourvoir ainsi que ses caractéristiques ;
-permettre au candidat de s'exprimer pour
qu'il donne le maximum d'informations sur le passé professionnel, ses
aspirations, ses compétences, ses qualités relationnelles et
managériales, etc.
Il est important que les responsables opérationnels
menant des entretiens bénéficient d'une formation
spécifique.
d) Les tests
Les candidats retenus à l'issue des phases
précédentes peuvent être soumis à des tests. Leur
objectif est double :
-Faire apparaître les points faibles
éventuels pouvant constituer des contre-indications pour le poste;
-Classer les aptitudes des candidats parmi
lesquels choisir, et les adéquations entre les profils respectifs et le
profil du poste.
Les tests peuvent être classés en trois
catégories :
- les tests d'aptitudes pour une tâche
donnée ;
- les tests de personnalité : il vise à
cerner la personnalité du candidat ;
- les tests de groupe proposent une situation de groupe
rassemblant généralement les derniers candidats en piste;
- les tests de situation : ils visent à
intégrer les éléments de la tâche et ceux de la
personnalité.
4° Concrétisation, accueil et
intégration
a) La décision
Une fois les entretiens et tests éventuels
achevés, le service interne ou le cabinet externe chargé du
recrutement et le responsable hiérarchique demandeur examinent les
dossiers des candidats retenus.
La décision finale est généralement prise
par le responsable hiérarchique à partir de l'ensemble des
données recueillies.
b) La négociation d'un engagement
La négociation porte essentiellement sur le montant et
les éléments qui constituent la rémunération
globale.
c) La signature de contrat
Le contrat est nécessairement écrit dans
certains cas :
-Contrat à Durée
Déterminée ;
-Contrat de Travail Temporaire ;
-Contrat à Temps Partiel ;
-Contrat d'Apprentissage, Contrat d'Adaptation, Contrat de
Qualification, Contrat d'Orientation, Contrat d'Initiative d'Emploi, Contrat
Emploi Jeune, etc.
I.2.2. MOBILITE ET GESTION DES
CARRIERES
I.2.2.1.
Définition
On définit le mot carrière dans un sens strict
comme l'ensemble des emplois qu'un individu occupe durant sa vie
professionnelle et pour lesquels il reçoit une rétribution.
L'expression « gestion des
carrières » a un sens plus large. On peut la
définir comme un ensemble d'activités entreprises par une
personne pour introduire, orienter et suivre son cheminement professionnel, en
dedans ou en dehors de l'organisation, de façon à lui permettre
de développer pleinement ses aptitudes, habilités et
compétences18(*).
Gérer sa carrière ne veut pas dire dans les
détails pour bien d'années à l'avance ce qu'une personne
va exercer exactement comme activités professionnelles. Il s'agit
plutôt d'administrer activement ces activités professionnelles et,
jusqu'à un certain point, en contrôler les progrès afin
qu'elles soient les plus possibles conformes à ses
désirs19(*).
L'évolution des hommes au sein de la pyramide
hiérarchique de l'entreprise se traduit en décisions de
promotion. Gérer les carrières, c'est prendre en compte à
la fois les besoins de l'entreprise, les potentiels et souhaits de chaque
salarié.
Cela implique un système d'appréciation
permettant de détecter les potentiels et d'orienter la gestion
personnalisée de l'emploi. Cela nécessite également
l'existence d'une politique de promotion et d'une gestion des carrières.
Cela englobe en fin la prise en compte des départs.
I.2.2.2. Politique de
mobilité
Deux politiques de mobilité peuvent être
distinguées :
-la mobilité «au coup par coup»,
-la mobilité organisée.
Dans le premier cas, le problème de la mobilité
ne se pose que lorsqu'un poste à pourvoir existe. La hiérarchie
recherche avec le gestionnaire des carrières si l'un des salariés
possède les aptitudes requises.
La mobilité « au coup par
coup » peut intervenir à tout niveau hiérarchique.
Elle ne se situe pas dans le cadre d'une gestion des ressources humaines
vraiment élaborée. La nécessité de pourvoir
rapidement le poste, l'absence d'outils d'évaluation adéquats
peuvent aboutir à des échecs. Les promotions manquées qui
entraînent un constat d'échec se révèlent
particulièrement coûteuses. Aussi paraît-il
nécessaire d'organiser la mobilité.
La mobilité organisée repose sur une gestion
prévisionnelle de l'emploi et un système d'évaluation du
personnel. Elle nécessite de prévisions, une préparation
minutieuse et une étude des répercussions. La mobilité
organisée utilise les plans de remplacement.
I.2.3. LA REMUNERATION
I.2.3.1.
Définition
La rémunération est la somme en espèces,
due par un employeur à un travailleur, en vertu d'un contrat de travail
ou des dispositions légales. Elle comprend le salaire et les accessoires
convenus20(*).
On distingue la rémunération directe et la
rémunération indirecte21(*).
a) Rémunération directe : elle
comprend les paiements en espèce et en nature, les sommes gagnées
par les salariés et les gains résultant d'autres systèmes
de rémunération, comme les régimes d'incitation et
d'intéressement. Elle englobe en outre, la rémunération
des heures supplémentaires dépassant le taux de salaire
régulier. Tous ces paiements ont généralement un rapport
direct avec le travail accompli.
b) Rémunération indirecte : elle
s'ajoute à la rémunération directe pour les salaires. Il
s'agit d'autres paiements ou prestations dont bénéficient les
salariés. Elle porte le nom d'avantages sociaux ou
d'éléments sociaux. Pour l'employeur, les éléments
sociaux sont un ajout au coût de la main d'oeuvre. Ce sont des frais
incontournables qui dépassent la rémunération directe des
salariés.
I.2.3.2. FACTEURS DE
REMUNERATION
a) Facteurs
internes
-Nature de l'emploi : elle se décrit en termes de
contenu d'emploi et d'exigences.
-Si un emploi requiert plus de qualification et de
responsabilité qu'un autre, il sera mieux
rémunéré.
-C'est l'analyse des emplois, suivie par l'évaluation
des emplois, qui permet de déterminer les salaires de base.
· La contribution du salarié :
Elle englobe la compétence personnelle,
l'ancienneté et la performance.
b) Facteurs externes
- Lois du
marché : l'évaluation des salaires est une
question d'offre et de demande.
- Législation
gouvernementale : l'Etat peut déterminer par une
loi ou un décret les conditions minimales à respecter dans
l'établissement des niveaux de salaires.
- Coût de la vie :
ce facteur a pour objet d'ajuster le niveau de salaire pour tenir compte de la
perte du pouvoir d'achat.
I.2.4. FORMATION
La formation et le perfectionnement des adultes
relèvent de la promotion sociale qui leur permet de se perfectionner
dans leur métier, d'améliorer leur qualification professionnelle
et de parfaire leur culture générale.
La promotion sociale apparaît comme une oeuvre
d'éducation permanente devant permettre à ceux qui en ont les
moyens intellectuels et la volonté de compléter leur formation.
Il existe à cet effet un Institut National de Préparation, INPP
en abrégé.
L'action en faveur de la formation et de la promotion a
toujours beaucoup varié d'une entreprise à l'autre. Alors que
certaines accomplissent un effort sérieux (cours, écoles, stages,
inscriptions à l'I.N.P.P) d'autres se contentent de verser le montant de
la taxe pour l'Institut National de Préparation.
I.3. COMMUNICATION ET
INFORMATION
I.3.1. Définition de la
communication humaine
La définition la plus simple est celle qui accorde une
importance capitale à la dimension interpersonnelle, puisque, de tout
temps, dans tous les milieux et dans toutes les langues, dans les
activités quotidiennes comme les grands débats philosophiques,
les êtres humains ont communiqué entre eux.
On peut donc définir la communication en mettant
l'accent non seulement sur le transfert d'information par un humain
(émetteur) également sur l'acceptation de l'information par un
autre humain (récepteur).
Dans cette optique, la communication est un processus reposant
sur un échange entre deux ou plusieurs personnes utilisant un code
fermé de gestes, de mots ou d'expressions qui rend compréhensible
une information formelle ou informelle transmise d'un émetteur à
un récepteur.
I.3.2.
COMMUNICATION ET INFORMATION
Les termes « communication» et
« information » sont souvent confondus. Pourtant
l'information fait partie de la communication mais elle n'est que la
« servante ». La communication fait partie de l'information
mais elle n'en est que la « servante ». La communication
est un ensemble de pratiques qui cherchent surtout à réaliser une
mise en relation des individus entre eux. Toute communication contient de
l'information et elle fait généralement circuler l'information
dans les deux sens.
a.
Communication :
La communication est un processus reposant sur un
échange entre deux ou plusieurs personnes utilisant un code formé
de gestes, de mots ou d'expression qui rend compréhensible une
information formelle ou informelle transmise d'un émetteur à un
récepteur.
b.
Information
L'information est un ensemble de pratiques qui cherchent
surtout à mettre des individus en relation avec des
événements.
I.3.4. PROMOTION DE LA
COLLABORATION ENTRE LE PERSONNEL
· En faisant de sorte que pour une action quelconque, un
agent ne reçoive des ordres que d'un seul chef ;
· Eviter de diviser le personnel. C'est une erreur qu'il
faut diviser pour régner ;
· Ne pas abuser des communications écrites
(lenteur...) ;
· Eviter le cloisonnement étanche : la
délimitation des services doit être effective, c'est vrai, mais
doit se compléter par les liaisons nécessaires ;
· Réunir périodiquement les chefs des
services : on y parlera des difficultés rencontrées, de
l'assistance requise et des solutions proposées ;
· Réunir les comités syndicaux, les
écouter et prendre, en commun, les décisions qui pourraient
s'avérer nécessaires.
I.3.5. AMELIORATION DES
CONDITIONS DE TRAVAIL ET DE SECURITE
L'importance des enjeux économiques et humains justifie
l'intérêt qu'a l'entreprise pour l'action à mener sur les
conditions de travail et la sécurité, le calcul des coûts
sociaux, et notamment des coûts liés à de mauvaises
conditions de vie au travail. L'action concernant les conditions de travail se
développe dans trois directions : l'ergonomie, l'organisation du
travail et la sécurité. Sur ces terrains,
les hommes de Ressources Humaines ne peuvent agir qu'en collaboration
étroite avec la hiérarchie. Leur rôle est souvent celui de
promoteur et de conseiller.
I.4.1.
L'ERGONOMIE
L'Ergonomie touche l'organisation du travail. Elle est
née de la médecine du travail et vise à protéger la
santé du salarié tout en améliorant la production. Ce qui
implique la tâche de l'ergonomie, c'est l'existence d'accidents de
travail due aux maladies autres que physiques : l'ennui, la contrainte, le
rythme imposé qui échappent aux recherches et aux stimulations en
laboratoire.
Avec le développement de l'ergonomie, il ne s'agit pas
seulement de connaitre les composantes humaines pour mieux concevoir des
dispositions techniques (par exemple, une chaise de travail permettant
d'éviter les maux de dos) mais de se diriger vers la connaissance des
activités des salariés en vue d'une meilleure organisation de
leur travail.
L'Ergonomie est donc une nouvelle science qui vise à
réaliser une meilleure adaptation entre le salarié, le
matériel mis à sa disposition et sa fonction (travail). C'est en
fait une étude qualitative et quantitative de travail au sein de
l'entreprise visant à améliorer les conditions de travail pour
accroître la productivité.
I.4.2. L'ORGANISATION DU
TRAVAIL
L'amélioration des conditions de travail ne saurait se
limiter aux aspects environnementaux et physiques. Le contenu du travail est un
élément crucial.
A partir d'une critique de l'organisation scientifique du
travail, des nouvelles formes d'organisation ont été
expérimentées. Les formules proposées sont : la
rotation, l'élargissement, l'enrichissement, les groupes de production
(ou groupes semi-autonomes).
I.4.3. LA SECURITE
L'hygiène et la sécurité des travailleurs
dans l'entreprise doivent répondre aux conditions prévues par une
réglementation abondante et complexe.
La sécurité représente d'importants
enjeux financiers dans l'entreprise. En effet, les accidents du travail sont
très onéreux, notamment du fait d'une tarification incitative.
Les normes dictées par la science sur la Gestion des
Ressources Humaines étant décrites au chapitre premier de ce
présent travail, nous permettent d'étudier alors notre
société cible la SODEFOR.
D'abord, il est important de poser la question de savoir dans
quel domaine la Société de Développement Forestier
intervient en République Démocratique du Congo ? Pour
répondre à cette question, nous allons étudier le second
chapitre intitulé « Présentation
Générale de la Société de Développement
Forestier » pour en savoir plus.
CHAPITRE II : PRESENTATION DE L'ENTREPRISE :
SOCIETE DE DEVELOPPEMENT FORESTIER
Ce chapitre aidera le lecteur à découvrir
ladite société qui est le champ de nos investigations sur ses
diverses faces : situation géographique, aperçu historique,
objet social, structure organisationnelle et organigramme.
Section 1. Aperçu
Historique
Au début des années
1990 et afin de répondre aux besoins du marché, les dirigeants de
la Société Forestière de MAYUMBE, SOFORMA en
abrégé recherchaient une source d'approvisionnement en Sapelli et
Tola, essences qui ne se trouvent pas ou peu dans la province du Bas- Congo.
En 1992, la SOFORMA engagea un partenariat avec la
Société Forestière et Commerciale, FORESCOM en sigle,
société d'État nationalisée
(Zaïrianisée) en 1974 et dissoute en 1990. Pour mémoire,
l'Etat Congolais et le Gouvernement Canadien, avaient engagé un
programme de coopération forestière, qui dura environ une dizaine
d'années de 1977 à 1989, date à laquelle ce partenariat
s'arrêta et les coopérants repartirent vers le Canada22(*).
Le partenariat entre la FORESCOM et la SOFORMA était
basé surtout en préfinancements par la SOFORMA des salaires, des
carburants et des pièces de rechange afin d'assurer un
approvisionnement en grumes par la FORESCOM.
L'Etat Congolais après la dissolution en 1990 de la
FORESCOM nomma des chargés de mission afin de trouver d'éventuels
investisseurs pour reprendre l'entreprise.
En mars 1993 les associés de SOFORMA sont
contactés par ces chargés de mission de la FORESCOM, en les
invitant à étudier cette possibilité de reprise.
De mars 1993 à février 1994, des études
sont conduites en vue d'évaluer le patrimoine, le potentiel, tant
forestier qu'industriel, et les conditions de reprise de cette entreprise qui
était basée essentiellement sur le site de NIOKI dans la
province du Bandundu mais qui employait plus de 1.500 travailleurs dont la
plupart étaient âgés de plus de cinquante ans.
La Société est finalement créée
sous l'appellation de Société de Développement Forestier,
SODEFOR en abrégé en 1994. Elle reprend ainsi, (unique
possibilité de maintenir la paix sociale dans la sous-région) un
personnel assez âgé de 1.550 agents.
En 1994, la Société de Développement
Forestier n'avait qu'environ 250 postes de travail qui pouvaient être
occupés à temps plein.
Il a fallu, pendant plusieurs années, payer le surplus
de personnes non productives, tout en créant, chaque année qui a
suivi, une moyenne de 150 à 200 nouveaux postes de travail. Elle compte
à ce jour environ 1.998 travailleurs.
A la création de la Société de
Développement Forestier, l'Etat Congolais a apporté par protocole
d'accord signé entre associés, toutes les concessions et
garanties d'approvisionnement qui étaient détenues par
l'ex-FORESCOM. La superficie des concessions transférées à
la Société de Développement Forestier dépassait
1.700.000 Ha. Les troubles qu'a connu le pays à partir de 1996 ont
empêché l'exploitation sur une grande partie de ces surfaces et
ont même entraîné l'arrêt total de l'unité
industrielle de NIOKI entre 1998 et 1999. Il faut souligner que malgré
l'arrêt l'entreprise a toujours, pendant cette période, maintenu
le fonctionnement sans faille de l'hôpital de NIOKI et du centre de
santé régional.
La société a obtenu de la part de l'Etat
Congolais, au début des années 2000, de nouveaux titres
forestiers éloignés des zones de guerre afin de garantir
l'approvisionnement de son usine à Kinshasa, rachetée à
SOKINEX en 2001 et qui comporte deux lignes de sciage, deux lignes de
déroulage et une fabrique de contreplaqués.
Après la constitution du Gouvernement d'Union
Nationale; une nouvelle ère s'annonce permettant à la
Société de Développement Forestier d'échanger
certaines surfaces non utiles par des surfaces utiles dans les deux provinces
situées au Nord( Equateur et Orientale), obtenant ainsi un code
d'investissements prévu pour ces deux provinces.
Depuis 2004, l'entreprise mène un important programme
de développement qui se concrétise par un programme
d'investissement ambitieux, particulièrement dans la gestion durable des
concessions qui lui ont été attribuées23(*).
Section 2. Situation géographique
La Société de Développement Forestier
« SODEFOR » en sigle, est une Société
Privée à Responsabilité Limitée(S.P.R.L) dont le
siège social se trouve à Kinshasa, sur la route de Poids Lourds
n° 2165, dans la commune de la Gombe. Ses sites d'exploitation sont
implantés principalement dans la province de Bandundu, District de
Mai-Ndombe et en perspective elle prévoit l'extension de ses
activités dans les Provinces Orientale et de l'Equateur.
Section 3. Objet social
La Société de Développement Forestier a
pour objet social la promotion, l'exploitation, la transformation et la
commercialisation des bois et de tous les produits dérivés. Les
différents produits sont vendus soit à l'exportation soit
localement. Les grumes et les bois sciés de première
qualité sont essentiellement destinés à l'exportation,
tandis que les bois sciés de qualité inférieure ainsi que
les triplex ou contreplaqués sont destinés au marché
local.
Etant une société commerciale, la
Société de Développement Forestier exploite dans les
différents chantiers. Ces bois sont acheminés à Nioki et
à Kinshasa pour la transformation et la vente locale et aussi pour
l'exportation. Il est à signaler que cette dernière constitue
l'activité principale de cette société.
Exemple des bois commercialisés :
- Bois rouges : Lifaki, Sipo, Tiama, Bosasa, Kosipo,
Sapeli;
- Bois blancs : Tola, Aïele, Bibetou ;
- Bois divers : Iroko, Kambala, Afromosia ;
- Bois noirs : Wenge.
Section 4. Structure Organisationnelle
La Société de Développement Forestier
s'organise de la manière suivante :
· Assemblée Générale,
· Comité de Gestion,
· Collèges des Commissaires aux Comptes.
Section 5. Organigramme de la
Société de Développement Forestier
L'organigramme est un tableau hiérarchique qui, en
donnant les services et subdivisions, montre d'une part la répartition
des responsabilités et d'autre part la localisation des
responsabilités dans l'ensemble de l'entreprise.
Après détermination des liaisons,
permet :
- d'établir les relations de service et de donner les
instructions qui les fixent et les précisent ;
- d'arrêter et de rédiger les formules, fiches,
rapports et autres moyens permanents de liaison (coordination) et de
documentation ;
- de procéder à la répartition des
services et de fixer les relations hiérarchiques qui en
résulteront.
ORGANIGRAMME DE LA
SODEFOR : DE 2009-2011
ASSEMBLEE GENERALE
GERANT STATUTAIRE
DIRECTEUR GERANT
DIRECTEUR TECHNIQUE
DIRECTEUR D'EXPLOITATION
Coordonnateur Logistique & Technique
Superviseur de Production
Chefs de Chantiers
Navigation
Direction Médicale
Sous-Direction Administrative
Sous-Direction d'Etudes & Statistiques
Sous-Direction du Personnel
Direction d'Exploitation et Marketing
Comptabilité
Scierie
Usine de Déroulage
Service du Personnel
Secrétariat Administratif
Certification
Caisse
Bureau Paie
Service Sécurité
Sécurité & Hygiène
Source : Sous-Direction du Personnel, SODEFOR sprl
5.1. Interprétation
de l'organigramme de la SODEFOR
5.1.1. Assemblée
Générale
L'Assemblée Générale est composée
des associés de la société. Les dispositions statutaires
prévoient la tenue des assemblées générales
ordinaires une fois l'an au siège social ou au siège
administratif ou encore exceptionnellement à tout endroit à
désigner. Elle se réunit souvent au mois de Mars de chaque
année.
L'Assemblée Générale,
régulièrement instituée, représente
l'universalité des associés. Elle a les pouvoirs les plus
étendus pour faire ou rectifier tous les actes qui intéressent la
société. Ses décisions sont obligatoires pour tous,
même pour les absents, incapables ou dissidents. Tout associé peut
se faire représenter à l'assemblée par un fondé de
pouvoir spécial, associé ou non.
L'assemblée générale attend le rapport
de la gérance, délibère et statue sur le bilan, le compte
des pertes et des profits et sur l'affectation des bénéfices.
Elle nomme et révoque les gérants et commissaires.
Il sied de noter que la gérance peut convoquer une
assemblée générale extraordinaire chaque fois qu'elle
estime nécessaire, elle doit la convoquer à toute demande
émanant d'associés réunissant le cinquième du
nombre total des parts sociales.
5.1.2. Comité de gestion
La SODEFOR est administrée par un ou plusieurs
gérants nommés parmi eux ou en dehors d'eux. C'est le cas du
Gérant Statutaire, qui a tout le pouvoir pour engager la
société dans les opérations relatives à la gestion.
Il a comme attribution de (d') :
- effectuer tous les achats et ventes de
marchandises ;
- conclure et exécuter tous les
marchés ;
- dresser et arrêter tous les comptes et
factures ;
- souscrire tous les billets, chèques et lettres de
charge, les accepter, endosser et escompter;
- ouvrir tous les comptes en banque, caisse auprès des
administrations, assurées ou autres colis et marchandises;
- exercer toutes poursuites et obtenir toutes décisions
judiciaires, les faire exécuter ;
- faire toutes les déclarations, affirmations et
contestations;
- conclure et résigner tous les contrats de
location;
- engager et licencier le personnel nécessaire et fixer
les rémunérations.
Toutes les opérations autres que celles se rapportant
à la gestion journalière, notamment, l'achat ou vente
d'immeubles, l'emprunt. La constitution de l'assemblée
générale prévoit de statuer à la majorité
absolue des voix.
Le Gérant Statutaire peut :
- confier la direction de tout ou une partie d'une branche
déterminée des affaires sociales à un ou plusieurs
directeurs, associés ou non;
- déléguer à tout mandataire les pouvoirs
spéciaux déterminés;
- fixer les pouvoirs, les attributions, les appointements et
les indemnités des personnes déléguées.
5.1.3. Collège des Commissaires aux Comptes
La surveillance de la société est sur
proposition des autres associés (privé). Actuellement le
Gérant Statutaire est assisté par un Directeur Gérant, qui
a sous son autorité :
- La Sous-Direction Administrative;
- La Sous-Direction du Personnel
- La Direction Médicale;
- La Direction Financière ;
- La Direction d'Exploitation et Marketing;
- La Direction Chargée des Missions et
Sécurité ;
- Le Bureau d'Etudes et Statistiques ;
- La Direction Technique et
Logistique ;
- La Certification.
1. Sous-Direction Administrative
La Sous-Direction Administrative est chargée de tous
les problèmes d'ordre administratif ; cela d'abord à
l'intérieur de la société et ensuite à
l'extérieur de la société. Il est placé sous
l'autorité du Directeur Gérant.
Partant de l'importance des tâches, outre
l'administration, il y a également les Ressources Humaines qui
s'occupent des travailleurs (leur recrutement, engagement, la mise à
jour de leurs dossiers, leur discipline, leur sécurité sur le
lieu du travail, leurs soins médicaux, etc.) avec leurs familles
respectives (enfants, femmes), des relations entre la société et
les institutions liées au travail notamment le syndicat, l'inspection du
travail. Il est secondé par un Sous-Directeur du Personnel à
Kinshasa.
2. Sous-Direction du
Personnel
La Sous-Direction du Personnel est dirigée par un
Sous-Directeur du Personnel et est placée sous l'autorité du
Directeur Gérant. Cette direction est chargée de la gestion des
ressources humaines.
Ce faisant, la Sous-Direction du Personnel a trois
volets :
· le volet administration ;
· le volet calcul de la
· le volet main d'oeuvre et statistiques.
3. La Direction
Médicale
Source : Sous-Direction du Personnel
Reconnu comme Centre de Santé Régional,
l'hôpital de la SODEFOR est implanté depuis plusieurs
années à Nioki et est dirigé par un Médecin
Directeur, qui assure la santé des agents de la Société de
Développement Forestier actifs et retraités. Tout autour de cet
hôpital, il y a des postes de santé appelés dispensaires
qui, selon la nécessité, transfèrent des malades vers les
grands hôpitaux pour les soins médicaux.
Cet hôpital accueille, certes, les salariés de
l'entreprise mais aussi toutes les personnes de la zone de santé
concernée ce qui représente plus de 100.000 personnes. Il est
composé de différents services : Chirurgie avec bloc
opératoire, Radiologie, Obstétrique, Médecine interne,
Pédiatrie, Maternité, Pharmacie.
Il emploie : 01 Médecin Chef de Zone, 30
Infirmiers, 03 Laborantins, 01 Superviseur, 01 Administrateur Gestionnaire, 07
Garçons de salle et 05 Filles de salle.
Une convention a été signée avec une
Organisation Non Gouvernementale Portugaise dénommée
Assistance Médicale Internationale, AMI en abrégé afin
d'apporter un soutien externe.
La SODEFOR assure l'ensemble des coûts de
fonctionnement de cet hôpital et la logistique nécessaire
(transport de médicaments etc.) Il est à signaler que les
travailleurs de Kinshasa bénéficient de leurs soins
médicaux au centre hospitalier AKRAM.
4. Direction
Financière
Elle est sous la responsabilité du Directeur
Gérant et dirigée par un chef comptable. Cette direction traite
de tout ce qui a rapport avec les finances de l'entreprise.
5. Direction
d'Exploitation et Marketing
Cette direction coordonne toute la production de l'entreprise
ainsi que sa commercialisation que ce soit sur le plan du marché local
que sur l'exportation.
En collaboration avec la Direction Générale,
elle fixe les prix des marchandises, accepte les commandes des clients et
exécute toutes les opérations ayant trait à la vente et
à la destination des marchandises vers les différents
destinataires (ou clients).
Elle comprend deux services : la vente locale et le
service export. La vente locale est constituée de la vente des bois
sciés de qualité inférieure ne pouvant être
exportés et la vente des contreplaqués.
Tous ces deux produits sont vendus localement
c'est-à-dire à l'intérieur du pays(R.D.Congo). Le service
export coordonne toutes les opérations de vente à
l'extérieur du pays concernant principalement la vente des grumes et des
bois sciés de première qualité. Ce service contrôle
les commandes des clients et mène toutes les démarches
administratives en vue de l'obtention de tous les documents permettant
l'exportation des produits vers les clients.
6. Direction
chargée de l'Hygiène, Sécurité et Incendie
Cette direction s'occupe du maintien de l'ordre au sein de la
société en respectant la loi et la liberté de chacun, de
la garantie de sécurité des biens matériels et
immatériels dans tous les organes, de contrôler les prestations
des agents de la police industrielle, du contrôle des activités de
chantier, de la recherche, de la collecte, de la centralisation de tout acte ou
système tendant de déstabiliser la production normale par le vol
et le non-respect de règlement, etc.
Au-delà de sa mission, elle peut, sur autorisation de
la hiérarchie, entreprendre tous les audits. Un corps de surveillance
lui est rattaché et comprend : la surveillance, gardiennage
exécutant d'enquête ponctuelle.
7. Bureau d'Etudes et des
Statistiques
Cette direction est chargée :
- de la gestion des données statistiques de la
société ;
- de la maîtrise du patrimoine de la
société ;
- en collaboration avec le Ministère de Commerce
Extérieur, il s'occupe également de l'élaboration des
documents pour la déclaration de production;
- de la centralisation prospective pour projeter l'avenir;
- de la certification.
8. La Direction Technique
et Logistique
Elle est assurée par un Directeur Technique. Il
s'occupe de toutes les questions techniques de la société et
assure également la maintenance des équipements. Il est
secondé dans ses tâches par un Coordinateur Technique qui
supervise les usines de transformation de bois au sein du siège social
en important des pièces de rechange et en approvisionnant en
différentes pièces, les ateliers techniques, les bateaux,
charrois, garages, magasin de pièces de rechange, menuiserie, atelier
mécanique et électrique.
9. La Certification
La certification de gestion durable consiste, au travers
d'audits réalisés par un organisme extérieur, à
évaluer l'entreprise selon un référentiel.
Elle a pour objectif d'informer le consommateur et lui
permettre de choisir des produits fabriqués avec du bois provenant de
forêts gérées de manière responsable aux plans
économique, écologique et social.
Sous le terme générique de certification, il
convient de distinguer trois types de certification :
a. La certification de
légalité
Celle-ci est considérée comme une
première étape qui permet de garantir au consommateur la
légalité des bois qu'il achète.
b. La gestion forestière
durable
Cette certification, au-delà de la
légalité, va observer la façon dont la forêt est
gérée, de l'arbre sur pied jusqu'à sa sortie de
forêt.
c. La certification de la chaîne
d'approvisionnement du bois ou de traçabilité
Elle permet de transporter la certification forestière
jusqu'au consommateur.
Il s'agit là d'une démarche volontaire de
l'entreprise qui va bien au-delà de la réalisation des plans
d'aménagement qui, rappelons-le sont eux, obligatoires.
L'obtention d'une certification de gestion forestière
durable correspond à une longue démarche. C'est pourquoi, la
SODEFOR a décidé de procéder par paliers en
commençant par la certification de légalité puis ensuite
aller vers la certification de la gestion durable des forêts.
10. Service paie
Le service paie fixe les salaires avec l'accord du
Gérant Statutaire. Ce service est chargé de :
- préparer les bulletins de paie ;
- tenir le livre de paie ;
- distribuer des salaires et enregistrer les heures de travail
du personnel.
11. Service de la
comptabilité
Le service de la comptabilité est placé à
l'opposé de la direction générale, qui anime l'ensemble et
coordonné l'action de tous les services. Ce service est
indépendant et chargé de l'enregistrement et de la traduction en
faits comptables des actes (travaux) accomplis par les autres services. En
plus, il fournit rapidement tous les renseignements utiles à la
direction : situations de comptes (clients, fournisseurs, stocks, banques,
caisses...), bilans, ratios, graphiques.
12. Service du
personnel
Le service du personnel à la SODEFOR n'est pas
chargé du recrutement du personnel car cette procédure
scientifique se fait à l'insu du chef du personnel et du chef de service
concerné. Souvent, le Directeur Gérant engage une personne et
informe seulement ses collaborateurs (le chef du personnel et le chef de
service concerné) de procéder aux formalités
administratives. Ce service s'occupe plus de gestion de la main d'oeuvre.
Le service du personnel est chargé de :
- définir les avantages de toute nature qui sont dus au
personnel ;
- régler également avec les organismes
habilités, l'étendue des engagements que prend la SODEFOR pour
accorder à son personnel des avantages directs ou indirects autres que
ceux prévus par la loi et la convention collective ;
- adresser, selon une périodicité
définie, au service de la paie les états nécessaires pour
les calculs de la paie et au service de la comptabilité pour la
comptabilisation des engagements de l'entreprise envers les organismes sociaux
et parafiscaux.
- faire le suivi du pointage journalier des travailleurs
- les états de mutation font apparaître pour le
personnel concerné :
· les changements de situation familiale ;
· les avantages nouveaux accordés ;
· les licenciements, décès, etc...
· les positions particulières (congés
payés, pécules de congé, congé de maternité
ou de paternité, congés de maladie, congé de circonstance,
absences injustifiées...)
· et les mutations de service en service
13. Caisse
La caisse ou la trésorerie établie les
pièces justificatives certifiant la réalité du paiement
soit par émargement du bénéficiaire ; soit par
virement au compte bancaire. Enfin, elle communique ses états au service
de la comptabilité pour que celui-ci puisse enregistrer le
règlement effectif des sommes dues aux ouvriers, employés et aux
fournisseurs.
14. Secrétariat
administratif
Le Secrétariat Administratif est
placé à l'opposé du Sous-Directeur du Personnel. Il est
chargé de rédiger, d'expédier et de traiter les courriers
ou correspondances internes et externes de l'entreprise et de service du
personnel. Le secrétariat administratif fait circuler à
l'intérieur de l'entreprise les décisions prises comme il doit
être le lien avec l'extérieur.
15. Chefs de chantiers
Les chefs de chantiers sont les agents cadres de direction ou
subalterne et/ou Maîtrises affectés dans les différents
chantiers où se fait l'exploitation forestière. Les grumes
abattues sont acheminées à la direction d'exploitation par voie
routière ou voie d'eau à l'état brut pour la raffinerie au
siège d'exploitation afin d'être acheminées à
Kinshasa pour l'exportation dans le but d'atteindre l'objectif poursuivi par
l'entreprise.
Source : Sous-Direction du Personnel
16. Chefs d'Usine
La SODEFOR avec ses deux usines notamment la Scierie et Usine
de Déroulage sont dirigées par les travailleurs expatriés
avec la collaboration des travailleurs nationaux. Ces chefs d'usine s'occupent
de la production des bois sciés et de fabrication des
contreplaqués. Les bois sciés sont destinés à la
vente locale et l'exportation tandis que les contreplaqués sont
destinés uniquement à la vente locale. Les Chefs d'usine sont
sous l'autorité du Directeur d'Exploitation et Marketing.
17. Service de
navigation
Le service de navigation dépend de la Direction
Technique et Logistique.
Le service de navigation a comme mission de :
-recruter les personnels navigants ;
-réparer les unités fluviales (pousseurs,
bateaux et pontons) en panne;
-transporter les grumes et bois sciés de la direction
d'exploitation(Nioki) jusqu'au port de déchargement Kinshasa.
5.1.4. Charte de
l'Entreprise
Le développement durable repose sur trois
piliers :
- le pilier économique qui assure la rentabilité
et la pérennité de l'entreprise ;
- le pilier environnemental qui prend en compte les impacts
des activités sur l'environnement ;
- le pilier social qui permet l'amélioration des
conditions de vie des travailleurs et des populations riveraines.
5.1.5. Politique sociale de
l'entreprise
Les salariés de
l'entreprise
Conformément à leurs engagements, SODEFOR
applique le droit du travail en vigueur en République
Démocratique du Congo particulièrement en matière
de :
- politique salariale au travers de la mise en oeuvre progressive
de l'ordonnance du 30 mai 2008 ;
- la santé et de la sécurité des
travailleurs : les salariés de Kinshasa bénéficient
de la gratuité des soins, pour eux et leur famille, grâce à
une convention passée avec le Centre Hospitalier AKRAM; les
salariés de Nioki(Direction d'Exploitation) bénéficient
des mêmes avantages grâce à l'hôpital de Nioki dont
SODEFOR assure intégralement le fonctionnement.
Source : Sous-Direction du Personnel
Populations locales
La SODEFOR s'implique fortement dans le développement
local, particulièrement dans les domaines tels que les
infrastructures routières, l'éducation et la santé.
Section 6 : Produits
de la SODEFOR
6.1.Grumes
Les grumes que la SODEFOR valorise sont de trois types :
· Les grumes destinées à être
exportées dans le monde entier
Le Code Forestier demande aux exploitants forestiers
d'atteindre progressivement 70% de taux de transformation. La SODEFOR a
exporté 20.765 m3 soit 40% en 2009.
· Les grumes destinées au sciage
Elles ont représentées 39% en 2009.
· Les grumes destinées au
déroulage
Elles ont représentées 21% en 2009. Le
volume ainsi transformé s'est élevé à 60%.
Volumes exportés et transformés en
2009 (51.914 m3)
Source : Bureau d'Etudes et de Statistique, SODEFOR.
6.2. Les grumes
exportées
La SODEFOR a, en 2009, valorisé 27 essences de la
République Démocratique du Congo, cela va du Wengé au
Sapelli en passant par le Kosipo, le Dabéma et bien d'autres. Elle
continue à proposer à leurs acheteurs de nouvelles essences,
telle que le Niové, afin d'optimiser les ressources
forestières.
6.3. Grumes
transformées
La SODEFOR transforme principalement du Wengé, ceci
afin de répondre à la demande du marché. Il faut
préciser ici que la République Démocratique du Congo est
le seul pays au monde à disposer de cette essence en quantité
abondante. Néanmoins, toujours soucieuse de gérer durablement les
ressources mises à sa disposition, cette entreprise appuie actuellement
deux études, qui se déroulent dans ses concessions, sur la
phénologie et la régénération de cette essence.
6.4.
Sciage
6.4.1. Répartition
de la production de sciage
La SODEFOR essaie de valoriser au maximum la matière
première mais beaucoup d'essences, en particulier le Wengé, sont
mulotées, c'est-à-dire qu'elle trouvera de nombreuses galeries
creusées par des larves d'insecte. Ceci fait notablement baisser le
rendement qui s'établit aux alentours de 24%. Cela veut dire qu'il faut
4m3 pour produire 1m3 de sciage.
Sur les sciages que la SODEFOR produit, 66% sont destinés
au marché export et 34% au marché local.
Répartition de la production de sciages
(7.967m3)
Source : Bureau d'Etudes et de
Statistiques, SODEFOR
6.4.2. Sciages
exportés
La SODEFOR exporte principalement des sciages de
Wengé.
Sciages export (3.938 m3) par essence
année 2009
Source : Bureau d'Etudes et de
Statistiques, SODEFOR.
Sciages export (3.938m3) par pays
année 2009.
Source : Bureau d'Etudes et Statistiques,
SODEFOR
6.4.3.
Contreplaqués
Là encore, la politique de la SODEFOR consiste
à valoriser le maximum d'essences grâce au déroulage et
à la fabrication de contreplaqués. Ce sont plus de 10 essences
qui sont ainsi transformées. L'ensemble du contreplaqué produit
est vendu régionalement : en République Démocratique
du Congo, en République du Congo et en Angola.
Section 7 : SODEFOR et ses activités
Afin de valoriser au mieux la ressource forestière que
la République Démocratique du Congo leur a confiée, la
SODEFOR a été amenée à développer son savoir
faire dans plusieurs domaines notamment :
1. L'aménagement forestier ,
2. L'exploitation Forestière à impact
réduit,
3. Le transport routier et fluvial,
4. L'industrie du sciage,
5. L'industrie du contreplaqué.
7.1. Gestion durable des forêts
L'aménagement forestier durable peut se définir
comme étant l'aménagement des forêts permanentes en vue
d'objectifs clairement définis concernant la production soutenue de
biens et services désirés sans porter atteinte à leur
valeur intrinsèque ni compromettre leur productivité future et
sans susciter d'effets indésirables sur l'environnement physique et
social.
La gestion durable signifie la gérance et l'utilisation
des forêts et des terrains boisés d'une manière et à
une intensité telle :
- qu'elles maintiennent leur diversité biologique, leur
productivité, leur capacité de régénération,
leur vitalité et leur capacité à satisfaire, actuellement
et pour le futur, les fonctions écologiques, économiques et
sociales pertinentes aux niveaux local, national et mondial, et
- qu'elles ne causent pas de préjudices à
d'autres écosystèmes.
La Gestion des Ressources Humaines s'inscrit comme il l'est
explicitement précisé dans la
« prévision » et donc dans la mise en oeuvre d'une
stratégie et des investissements par anticipation à certaines
situations plus ou moins prévisibles.
Dans les dernières lignes de ce travail, les
résultats sont attendus. Ces résultats doivent être
envisagés en termes de Politique de Gestion des Ressources Humaines
à la SODEFOR.
Pouvons-nous affirmer ou infirmer que la SODEFOR gère
bien ou mal les Ressources Humaines ? Quelle est sa politique dans la
Gestion des Ressources Humaines ? Voyons voir dans notre troisième
ou dernier chapitre intitulé « Politique de la Gestion des
Ressources Humaines à la Société de Développement
Forestier » pour en savoir plus.
Source : Sous-Direction du Personnel
CHAPITRE III : POLITIQUE DE LA GESTION DES
RESSOURCES HUMAINES A LA SOCIETE DE DEVELOPPEMENT FORESTIER
La Gestion des Ressources Humaines à la
Société de Développement Forestier est assurée par
la Sous-Direction du Personnel; raison pour laquelle nous présentons
d'abord celle-ci.
III.1. Présentation
de la Sous-Direction du Personnel
III.1.1. Attributions de la
Sous--Direction du Personnel
La Sous-Direction du Personnel coordonne, dirige, organise et
exerce un contrôle de la gestion sur les services placés sous son
autorité.
Les attributions de la Sous-Direction du Personnel
s'articulent de la manière suivante :
-assurer la gestion quotidienne de l'ensemble
du personnel (actif et passif) dans le respect de la législation du
travail, de la convention collective, des instructions de service;
-déterminer les besoins actuels et
futurs de l'entreprise en personnel de diverses catégories;
-mettre au point la politique de gestion du
personnel qui permettra d'augmenter la productivité en
développant la motivation au travail;
-développer les possibilités de
promotion au sein de l'entreprise et soutenir le personnel dans leurs plans de
carrière par de différents moyens, comme des notes de service,
des orientations de service précises et l'application des sanctions
positives ;
-veiller à la discipline du
personnel ;
-exécuter certaines tâches de
gestion (embauche du personnel, mutation et promotion,
rémunération, licenciement).
III.1.2. Structure de la
Sous-Direction du Personnel
La Sous-Direction du Personnel est composée de deux
services ayant chacun une mission spécifique à accomplir
notamment le Service du Personnel et le Secrétariat Administratif.
III.1.2.1.
Secrétariat Administratif
Le secrétariat administratif est
placé sous l'autorité du Sous-Directeur du
Personnel24(*).
Le secrétariat administratif est chargé de
(d') :
· s'occuper de toutes les correspondances administratives
(Gérant Statutaire, Directeur Gérant et Sous-Directeur du
Personnel)
· classer divers courriers ;
· recevoir et vérifier tout document
émanant du Service du Personnel pour être transmis au
Sous-Directeur du Personnel ;
· établir les Procès-verbaux des
réunions mixtes et des Commissions de discipline ;
· établir les déclarations de versement
à l'Institut National de Sécurité Sociale et
relevés de versement des cotisations syndicales ;
· faires les déclarations des accidents de travail
et assurer la transmission à l'Institut National de
Sécurité Sociale ;
· tenir les commissions de discipline.
· enregistrer au jour le jour les mouvements des
engagés et stagiaires (entrées et sorties) dans les
différents fichiers ;
· proposer aux chefs de service, au mois le mois,
l'engagement des stagiaires ayant effectué 6 mois ou plus de stage dans
la société. Une fois que l'avis favorable de la hiérarchie
est donné ;
· envoyer les candidats au dispensaire pour les examens
d'aptitude au travail.
· préparer le contrat de travail, la
déclaration de mouvement en 4 exemplaires selon le Barème
Salarial en vigueur après voir reçu le Certificat
d'Aptitude au Travail établi par le médecin;
· demander aux chefs de service les avis de reconduction
de contrats de leurs travailleurs avant l'expiration de ceux en cours ;
· transmettre à l'Office National de l'Emploi,
ONEM en sigle par lettre les contrats de travail des agents (engagement et
reconduction) pour être visé; et ce, après signature
par les deux parties (employeur et employé) ;
· remettre trois formulaires de « Demande
d'Immatriculation du Travailleur Salarié » à l'Institut
National de Sécurité Sociale, INSS en sigle à chaque
nouveau travailleur engagé et deux photos passeports ;
· préparer les listes de présences pour les
pointages journaliers (engagés et stagiaires) des travailleurs;
· classer les documents : Procès-verbaux des
commissions de discipline.
Le Secrétaire Administratif assure le contrôle,
le suivi et le développement des plans de carrière du personnel
et supervise toutes les activités du service du personnel.
III.1.2.2. Service du Personnel
Ce service est chargé de :
-calculer, contrôler et distribuer la paie aux ouvriers
et divers droits suivants les procédures en vigueur
(rémunérations, décomptes, la paie mensuelle pour le
personnel, licenciés, révoqués et
décédés), allocations de congé, pécules de
congés, frais de missions, avantages sociaux, allocations familiales
pour le personnel ;
-établir le rapport de paie ;
-organiser des funérailles en cas de
décès d'un agent ou d'un membre de sa famille ;
-gérer la caisse de secours conjointement avec la
Délégation Syndicale.
Le Service du personnel supervise trois services, à
savoir :
- Paie ;
- Social ;
- main d'oeuvre et statiques.
Schématiquement, la structure de
la Sous-Direction du Personnel se présente de la manière
suivante :
III.1.2.3. Organigramme de
la Sous-Direction du Personnel de la Société de
Développement Forestier de 2009 à 2011
Source : Sous-Direction du Personnel-SODEFOR, sprl
SOUS-DIRECTEUR DU PERSONNEL
SECRETARIAT ADMINISTRATIF
BUREAU SOCIAL
BUREAU PAIE
MAIN D'OEUVRE & STATISTIQUES
SERVICE DU PERSONNEL
III.2.4.
Mission assignée par les services Paie, Social, Main d'oeuvre et
Statistiques à la SODEFOR
1. Service
Paie
- Préparer les pointages mensuels des travailleurs
(engagés et stagiaires) par poste (Kinshasa, Matadi, Lisala et agents
affectés à Nioki) ;
- Préparer les bulletins de paie, les Relevés
des Nets à payer, Ventilation des bruts et retenues, Feuilles de paie,
Relevés des cotisations INSS (Expatriés et Nationaux) ;
- Transmettre par lettre à la comptabilité et au
Fisc les Ventilations des bruts et retenues, Feuilles de paie, Relevés
des Cotisations INSS, Syndicales, Impôt Exceptionnel sur le Revenu(I.E.R)
et Impôt Professionnel sur le Revenu (Expatriés et Nationaux) pour
la déclaration auprès des institutions financières de
l'Etat et ce, à dater du 10 de chaque mois ;
- Remettre au mois d'Août de chaque année les
listes des agents bénéficiaires des Crédits
« Frais Scolaires » à la hiérarchie pour
accord ;
- Retenir les avances et crédits octroyés
à la source(sur les bulletins de paie).
2. Services Social, Main
d'oeuvre et Statistique
- Faire la statistique mensuelle du personnel SODEFOR
(Kinshasa, Matadi, Lisala, Nioki et chantiers);
- Etablir les notes des frais funéraires ;
- Faire le contrôle journalier de présences des
travailleurs
- Etablir les bons d'envoi au dispensaire SOFORMA ou au
Centre Hospitalier AKRAM ;
- Tenir les dossiers individuels des travailleurs :
classement et enregistrement des correspondances, des justificatifs des
absences);
- Faire le suivi des équipements de protection
individuelle;
- Enregistrer tous les cas de naissance et décès
dans les fiches individuelles des agents concernés et passer
l'information à l'agent chargé de la paie pour la mise à
jour du Fichier « Paie » et tant d'autres.
- Etablir un répertoire du personnel avec leurs
situations familiales et le transmettre par lettre au Centre Hospitalier AKRAM
pour la prise en charge médicale par la Société.
III.3. Contenu de la politique
de la Gestion des Ressources Humaines à la Société de
Développement Forestier
III.3.1. Service de
recrutement, formation et stage
Tout recrutement doit avoir comme objectif de combler une
vacance. Le candidat doit s'adresser par écrit à
l'autorité compétente. Le recrutement doit être l'objet
d'une publicité au préalable. Cette publicité doit
être assurée par un avis d'appel au candidat qui sera
affiché ou paraîtra dans un journal de la place. L'appel d`offre
détermine le délai utile.
La Société de Développement Forestier
n'affiche pas la liste des candidats dans ses locaux après l'examen des
candidatures. Tout candidat à l'embauche à un poste vacant,
à l'exception de manoeuvre ordinaire, doit normalement subir un test de
sélection et prouver qu'il est apte à exercer l'emploi
sollicité. En cas de vacance d'emploi, à qualification et
expérience égales, priorité d'engagement sera
accordée aux candidats nationaux et aux enfants des travailleurs
décédés, pensionnés, invalides ou en
service25(*).
La situation des travailleurs licenciés pour
compression des effectifs est réglée, conformément aux
dispositions de l'Article 78 du Code du Travail.
A part les candidats ayant un niveau universitaire; ceux qui
n'ont pas ces qualités sont engagés après avoir
effectué un stage professionnel ne dépassant pas six mois.
Le test d'embauche ne concerne que les personnes qui seront
affectées au service informatique pour la gestion de leurs produits
commerçables.
Il n'y a pas un jury chargé de concours qui aurait
comme une mission de (d') :
- élaborer le questionnaire,
- corriger l'examen,
- publier les résultats.
Le service du personnel s'occupe seulement en lieu et place
de service de recrutement, stage et de formation de :
- traitement de demande de stage professionnel ou
d'emploi ;
- traitement des autorisations de recherche ;
Pour ce qui est de la formation, la Société de
Développement Forestier n'envoie jamais son personnel à
l'Institut National de Préparation Professionnelle alors que ses
travailleurs y versent mensuellement jadis trimestrielle leurs cotisations
(retenues à la source) à celle-ci pour des raisons que nous
ignorons.
Effectifs des travailleurs nationaux de 2009
à 2011
Les tableaux ci-contre nous permettent de connaître les
effectifs du personnel de la Sodefor pour la période allant de 2009
à 2011 par poste et/ou chantiers. Pendant la période de la crise
économique(en 2009), certains travailleurs ont connu la suspension
momentanée de leur contrat de travail. C'est pourquoi l'effectif de
l'année 2009 est inférieur par rapport aux effectifs des
années 2010 et 2011. Dans ces deux dernières années, les
activités de la société cible sont devenues normales.
Récapitulatif des effectifs en
2009
|
Kin
|
Matadi
|
Nioki
|
Isongo
|
Bankaie
|
Madjoko
|
Mpole
|
Lisala
|
Luna
|
Cellule Aménagement
|
Total
|
CDI
|
265
|
15
|
623
|
116
|
7
|
106
|
12
|
35
|
205
|
-
|
1384
|
CDD
|
52
|
9
|
168
|
38
|
-
|
38
|
1
|
12
|
68
|
-
|
386
|
Stagiaires
|
40
|
1
|
3
|
-
|
-
|
-
|
|
69
|
3
|
-
|
116
|
TOTAL
|
357
|
25
|
794
|
154
|
7
|
144
|
13
|
116
|
276
|
-
|
1886
|
Agents en fonction
|
346
|
25
|
661
|
149
|
7
|
132
|
8
|
116
|
249
|
-
|
1693
|
Suspension Contrat
|
11
|
-
|
133
|
5
|
-
|
12
|
5
|
-
|
27
|
-
|
193
|
Source : Bureau Main d'oeuvre et Statistique, Sodefor
sprl
En 2009, la SODEFOR a connu une crise économique ayant
entraîné la suspension momentanée des contrats de travail
de quelques travailleurs.
Récapitulatif des effectifs en
2010
|
Kin
|
Matadi
|
Nioki
|
Isongo
|
Bankaie
|
Madjoko
|
Mpole
|
Lisala
|
Luna
|
Cellule Aménagement
|
Total
|
CDI
|
286
|
13
|
687
|
129
|
9
|
150
|
10
|
38
|
196
|
37
|
1555
|
CDD
|
70
|
9
|
69
|
14
|
-
|
4
|
1
|
4
|
29
|
36
|
236
|
Stagiaires
|
56
|
6
|
31
|
-
|
-
|
|
|
98
|
-
|
-
|
191
|
TOTAL
|
412
|
28
|
787
|
143
|
9
|
154
|
11
|
140
|
225
|
73
|
1982
|
Agents en fonction
|
412
|
28
|
738
|
141
|
9
|
144
|
6
|
140
|
213
|
71
|
1902
|
Suspension Contrat
|
-
|
-
|
49
|
2
|
|
10
|
5
|
-
|
12
|
2
|
80
|
Source : Bureau Main d'oeuvre et Statistique, Sodefor
sprl
En 2010, les activités de la SODEFOR ont repris
normalement. Les travailleurs qui étaient en suspension
momentanée des contrats ont été rappelés.
Récapitulatif des effectifs en
2011
|
Kin
|
Matadi
|
Nioki
|
Isongo
|
Bankaie
|
Madjoko
|
Mpole
|
Lisala
|
Luna
|
Cellule Amenag
|
Total
|
CDI
|
271
|
16
|
729
|
133
|
-
|
134
|
7
|
39
|
229
|
29
|
1587
|
CDD
|
92
|
1
|
65
|
1
|
-
|
-
|
-
|
71
|
1
|
37
|
268
|
Stagiaires
|
30
|
13
|
39
|
16
|
-
|
-
|
-
|
45
|
-
|
-
|
143
|
TOTAL
|
393
|
30
|
833
|
150
|
-
|
134
|
7
|
155
|
230
|
66
|
1998
|
Agents en fonction
|
393
|
30
|
811
|
150
|
-
|
130
|
6
|
155
|
222
|
65
|
1962
|
Suspension Contrat
|
-
|
-
|
22
|
-
|
-
|
4
|
1
|
-
|
8
|
1
|
36
|
Source : Bureau Main d'oeuvre et Statistique, Sodefor
sprl.
Récapitulatif des effectifs des
travailleurs expatriés de 2009 à 2011
POSTES/ANNEE
|
2009
|
2010
|
2011
|
KINSHASA
|
8
|
8
|
8
|
MATADI
|
1
|
1
|
1
|
NIOKI
|
4
|
4
|
3
|
TOTAL
|
13
|
13
|
12
|
Source : Bureau Main d'oeuvre et Statistique, Sodefor
sprl.
Le départ d'un travailleur expatrié est
signalé au Ministère du Travail et de la Prévoyance
Sociale. Avant l'embauche de celui-ci, la carte de travail est établie
pour lui permettre de travailler sans faille en République
Démocratique du Congo. Cette carte est à retourner le jour de
cessation de prestation de service.
III.3.2. La politique de
rémunération à la Société de
Développement Forestier
Les parties s'en tiennent au principe du salaire
conventionnel. Les taux de salaire sont fixés en annexe de la
convention collective de l'entreprise. Les parties se retrouveront chaque fois
que l'opportunité le juge de procéder à une
révision26(*).
Pour le poste de Kinshasa, l'indemnité de transport
est revue chaque fois que l'autorité urbaine fixe les nouveaux tarifs
des frais de transport.
Le salaire à la SODEFOR est établi en fonction
de chacun des salariés et non en fonction des postes.
a. A part le salaire de base, la Société de
Développement Forestier accorde aux travailleurs les primes et
indemnités suivantes27(*) :
- Prime de caisse,
- Prime de bilan,
- Les annales,
- Allocation Congé,
- Heures supplémentaires,
- Prime de disponibilité,
- Complément de logement,
- Complément de transport,
- Indemnité de transport,
- Les allocations familiales,
- Allocations familiales extra-légales,
- Indemnité de mission,
- Indemnité de mutation,
- Indemnité de consolation en cas de
décès (travailleur, conjoint, enfant du travailleur),
- Prime de transport,
- Gratification (50% de la rémunération
nette).
b. Les taux des indemnités sont fixés de commun
accord par les parties (employeurs et employés).
c. Les critères et les modalités d'octroi des
primes sont portés à la connaissance de la
délégation syndicale.
La SODEFOR recherche aussi l'équilibre entre les
différentes populations (hommes et femmes) mais celui-ci n'est toujours
pas atteint. Par contre, l'effectif est composé des nationaux et
expatriés c'est-à-dire que l'entreprise compte aussi des
travailleurs étrangers à son sein parmi son personnel.
La SODEFOR s'est dotée d'un service d'audit qui
effectue différents audits en matière de
rémunération. Ce service est détaché de la
concession de la société avec les autres services pour
éviter la fraude et la malversance financière.
Comme facteurs internes de rémunérations
à la SODEFOR, nous avons :
-la nature de l'emploi : c'est l'analyse des
emplois, suivie par l'évaluation des emplois, qui permet de
déterminer la rémunération (prime);
-la contribution du salarié : ici on tient
compte de la compétence personnelle qui se mesure par
l'évaluation des Ressources Humaines, l'ancienneté et la
performance personnelle.
Pour ce qui est des facteurs externes, la SODEFOR tient
compte uniquement de la législation gouvernementale notamment le SMIG
(Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti.
Il est à signaler qu'à la Sodefor, le
barème salarial appliqué aux travailleurs oeuvrant à
Kinshasa est différent de ceux oeuvrant à l'intérieur du
pays, comme l'indique les tableaux ci-contre.
a. Barème
salarial pour les travailleurs de Kinshasa
Catégorie
|
Tension
Salariale
|
Taux Jour.
|
Salaire
Mois
|
Indemni.
Logement
|
Comp.
Logem.
|
Ind.Tran.
Mois
|
Comp.Tran
/Mois
|
Taux Sifa
|
Salaire Net
|
I.1
|
100
|
970,00
|
25.220,00
|
871,00
|
-
|
41.600
|
-
|
97,00
|
67.691,00
|
I.2
|
116
|
1.125,20
|
29.255,20
|
1.010,36
|
-
|
41.600
|
-
|
97,00
|
71.865,56
|
II
|
150
|
1.455,00
|
37.830,00
|
1.306,50
|
21.432
|
41.600
|
38.600
|
97,00
|
140.768,62
|
III.1
|
175
|
1.697,50
|
44.135,00
|
1.524,50
|
20.574
|
41.600
|
35.500
|
97,00
|
143.333,38
|
III.2
|
200
|
1.940,00
|
50.440,00
|
1.742,00
|
19.222
|
41.600
|
32.350
|
97,00
|
145.353,98
|
III.3
|
225
|
2.182,50
|
56.745,00
|
1.959,75
|
18.884
|
41.600
|
29.100
|
97,00
|
148.288,73
|
IV.1
|
250
|
2.425,00
|
63.050,00
|
2.177,50
|
18.052
|
41.600
|
27.850
|
97,00
|
152.729,40
|
IV.1
|
275
|
2.667,50
|
69.355,00
|
2.395,25
|
17.194
|
41.600
|
24.800
|
97,00
|
155.344,35
|
V
|
320
|
3.104,00
|
80.704,00
|
2.787,20
|
15.686
|
41.600
|
22.250
|
97,00
|
163.027,22
|
M.1
|
425
|
4.122,50
|
107.185,00
|
3.701,75
|
12.135
|
41.600
|
15.050
|
97,00
|
179.671,85
|
M.2
|
490
|
4.753,00
|
123.578,00
|
4.267,90
|
9.938
|
41.600
|
13.150
|
97,00
|
192.533,92
|
M.3
|
500
|
4.850,00
|
126.100,00
|
4.355,00
|
9.600
|
41.600
|
12.850
|
97,00
|
194.504,98
|
C.1
|
651
|
6.314,70
|
164.182,20
|
5.670,21
|
4.488
|
52.000
|
8.900
|
97,00
|
235.240,47
|
C.2
|
752
|
7.294,40
|
189.654,40
|
6.549,92
|
1.082
|
52.000
|
6.250
|
97,00
|
255.536,60
|
C.3
|
868
|
8.419,60
|
218.909.60
|
7.560,28
|
|
52.000
|
3.750
|
97,00
|
282.219,86
|
C.4
|
1.054
|
10.223,80
|
265.818.80
|
9.180,34
|
|
52.000
|
|
97,00
|
326.999,14
|
C.5
|
1.230
|
11.931,00
|
310.206,00
|
10.713,30
|
|
52.00
|
|
97,00
|
372.919,30
|
Source : Bureau Paie, Sodefor sprl.
b. Barème
salarial pour les travailleurs des Chantiers
Catégorie
|
Tension
Salariale
|
Taux Jour.
|
Salaire
Mois
|
Indemni.
Logement
|
Comp.
Logem.
|
Ind.Trans/
Mois
|
Compl.Trans
/Mois
|
Taux Sifa
|
Salaire Net
|
I.1
|
100
|
970,00
|
25.220,00
|
871,00
|
-
|
18.200,00
|
-
|
97,00
|
-
|
I.2
|
116
|
1.125,20
|
29.255,20
|
1.010,36
|
-
|
18.200,00
|
-
|
97,00
|
-
|
II
|
150
|
1.455,00
|
37.830,00
|
1.306,50
|
9.930,00
|
18.200,00
|
32.050,00
|
97,00
|
99.316,44
|
III.1
|
175
|
1.697,50
|
44.135,00
|
1.524,50
|
9.072,00
|
18.200,00
|
28.650,00
|
97,00
|
101.581,43
|
III.2
|
200
|
1.940,00
|
50.440,00
|
1.742,00
|
8.240,00
|
18.200,00
|
25.700,00
|
97,00
|
104.321,96
|
III.3
|
225
|
2.182,50
|
56.745,00
|
1.959,75
|
7.382,00
|
18.200,00
|
22.400,00
|
97,00
|
106.686,79
|
IV.1
|
250
|
2.425,00
|
63.050,00
|
2.177,50
|
6.550,00
|
18.200,00
|
21.150,00
|
97,00
|
111.127,46
|
IV.1
|
275
|
2.667,50
|
69.355,00
|
2.395,25
|
5.692,00
|
18.200,00
|
18.200,00
|
97,00
|
113.842,25
|
V
|
320
|
3.104,00
|
80.704,00
|
2.787,20
|
4.184,00
|
18.200,00
|
15.550,00
|
97,00
|
121.425,28
|
M.1
|
425
|
4.122,50
|
107.185,00
|
3.701,75
|
|
18.200,00
|
8.750,00
|
97,00
|
137.836,79
|
M.2
|
490
|
4.753,00
|
123.578,00
|
4.267,90
|
|
18.200,00
|
6.850,00
|
97,00
|
152.895,86
|
M.3
|
500
|
4.850,00
|
126.100,00
|
4.355,00
|
|
18.200,00
|
6.500,00
|
97,00
|
155.155,00
|
C.1
|
651
|
6.314,70
|
164.182,20
|
5.670,21
|
|
18.200,00
|
2.200,00
|
97,00
|
190.252,53
|
Source : Bureau Paie, Sodefor sprl
III.3.3. Politique de
mobilité à la Société de Développement
Forestier
La SODEFOR combine la politique de mobilité
organisée et la politique de mobilité « au coup par
coup » c'est-à-dire en cas de poste vacant, on peut promouvoir
un agent mais cette promotion se base sur les résultats du
système d'appréciation du personnel28(*).
Le système d'appréciation à la SODEFOR a
pour but de rendre plus rationnelles les décisions prises à
l'égard du personnel.
Les décisions que l'appréciation
améliore peuvent influencer :
-les promotions, mutations, changements d'affectation et
l'ensemble des décisions de mobilité ;
-la formation ;
-l'individualisation de la rémunération.
Tableau synthétique sur la promotion du
personnel de 2009 à 2011
Catégorie ou Grade
|
Poste de Kinshasa
|
Poste de Nioki
|
Poste de Matadi
|
Poste de Lisala
|
I.1
|
-
|
-
|
-
|
-
|
I.2
|
-
|
-
|
-
|
-
|
II
|
-
|
-
|
-
|
-
|
III.1
|
05
|
13
|
-
|
-
|
III.2
|
03
|
07
|
-
|
-
|
III.3
|
02
|
03
|
-
|
-
|
IV.1
|
05
|
02
|
-
|
-
|
IV.1
|
06
|
-
|
-
|
-
|
V
|
12
|
-
|
-
|
-
|
M.1
|
05
|
09
|
01
|
-
|
M.2
|
02
|
03
|
-
|
-
|
M.3
|
01
|
-
|
-
|
-
|
C.1
|
02
|
02
|
-
|
-
|
C.2
|
-
|
-
|
-
|
-
|
C.3
|
02
|
01
|
-
|
-
|
C.4
|
-
|
-
|
-
|
-
|
C.5
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Source : Bureau Main d'Oeuvre et Statistique, Sodefor
sprl
En compulsant le tableau synthétique sur la promotion
du personnel de 2009 à 2011, nous voyons que le Poste de Lisala n'a
jamais promu son personnel car il s'agit là d'un chantier d'exploitation
forestière qui dépend directement de la Direction
Générale à Kinshasa. Le chef de chantier n'a pas le
pouvoir de promouvoir ou d'engager le personnel plutôt de proposer
à la gérance pour apprécier et décider.
Tableau synthétique sur la formation du
personnel de 2009 à 2011
Poste de Kinshasa
|
Poste de Nioki
|
Poste de Matadi
|
Poste de Lisala
|
06
|
10
|
-
|
-
|
Source : Sous-Direction du Personnel, Sodefor sprl
Actions de formation du personnel
La formation du personnel à la Société
de Développement Forestier n'est pas prioritaire. Souvent, les
travailleurs navigants qui bénéficient d'une formation
organisée par l'Administration du Ministère de Transport et des
Voies de Communication au Centre de Formation Régionale de Navigation
Intérieure(CFRNI) à Kinshasa/Kalamu. A cet effet, une retenue
à la source est opérée au bénéficiaire
à la paie mensuelle et ce, suivant la modalité convenue entre
l'employeur et celui-ci.
III.3.4.
Amélioration des conditions de travail, l'information et la
communication à la Société de Développement
Forestier
Pour améliorer les conditions de travail de ses
employés, la Société de Développement Forestier,
à travers sa Sous-Direction du Personnel s'est dotée d'un
Secrétariat Administratif qui s'occupe de la documentation, de
l'entretien et du fonctionnement pour le meilleur rendement de ses
employés.
En ce qui concerne la communication, l'employeur a
installé à chaque poste d'activités un tableau servant
à l'affichage des informations destinées aux
travailleurs29(*).
Mais les communications de nature à perturber l'ordre
et le bon fonctionnement de la société sont strictement
interdites et constituent une faute lourde.
La Délégation Syndicale assure l'information
ascendante c'est-à-dire faire connaître les aspirations et les
propositions du personnel à la hiérarchie.
III.3.5. Comptabilité de la paie à la
Société de Développement Forestier
a.
Introduction
Les charges du personnel s'enregistrent au compte 65 du Plan
comptable Congolais. Dans la hiérarchie des charges auxquelles
l'entreprise doit faire face pour assurer son fonctionnement, les charges du
personnel occupent une part prépondérante. Le Gérant
Statutaire de la société cible se préoccupe de leur
évolution pour éviter l'augmentation des coûts (charges
sociales)30(*).
Comme l'exige la loi, la comptabilité des salaires est
l'aboutissement d'un long processus de calcul qui part de la collecte de
données devant entrer en ligne de compte dans le calcul de la
rémunération, des indemnités diverses, des charges
sociales, des retenues pour aboutir au salaire net à payer. Le calcul de
la rémunération due est complexe dans la mesure où il doit
tenir compte des dispositions de la législation sociale, de celles de la
convention collective, des instructions internes relatives à
l'organisation de chaque entreprise. La comptabilité de la paie doit
être bien organisée d'autant plus que certains cas de fraude y
trouvent leur origine. Cette comptabilité s'articule autour des points
ci-après :
- La rémunération ;
- Les indemnités
- Les autres charges sociales ;
- Les retenues
- La rémunération due au personnel.
Les documents relatifs à la paie SODEFOR
sont :
- Le bulletin de paie qui est remis au travailleur pour
pouvoir vérifier, le conduisant à la détermination du
salaire net;
- La ventilation des bruts et retenues qui reprend
mensuellement les détails de tous les bulletins et rubriques de paie
permet au comptable de passer l'écriture ;
- La Feuille de paie récapitulative pour permettre au
comptable d'établir aisément les déclarations fiscales
mensuelles auprès des institutions financières (I.N.P.P, I.N.S.S,
D.G.I et Syndicat).
b. Comptabilisation
1. Octroi d'un prêt et paiement d'acompte sur
salaire
42.0 Acompte au personnel x
51.6 Prêts au personnel x
56.2 à Banque de
dépôts x
57 Caisse
x
2. Fixation rémunération,
indemnités et dettes envers tiers
65.1 Rémunération de base
x
51.6 Indemnités diverses
x
42.0 à Acomptes au
personnel x
51.6 Prêts au personnel
x
42.40 Personnel, opérations
avec organismes sociaux
x
42.5 Rémunérations dues
x
46.40 I.N.S.S
x
46.41 Syndicat x
43.0 Etat, contributions directes
x
3. Paiement salaire net
42.2 Rémunérations dues l
x
56.2 à Banque de
dépôts x
57 Caisse
x
4. Paiement saisie-arrêt et dettes envers
organismes sociaux
42.40 Personnel, opposition x
42.5 Personnel, opérations
avec organismes sociaux
x
56.2 à Banque de
dépôts x
57 Caisse
x
5. Fixation cotisation I.N.S.S Q.P.P et Cotisation
I.N.P.P
65.20 Cotisations INSS QPP x
65.21 Cotisations INPP x
46.40 à INSS
x
46.44 INPP
x
6. Paiement Impôt Professionnel sur
Rémunération(I.P.R)
43.0 Etat, contributions directes x
56.2 à Banque de
dépôts x
7. Paiement cotisations INSS QPP et
QPO
46.40 INSS x
56.2 à Banque de
dépôts x
57 Caisse
x
8. Paiement trimestriel de cotisations
I.N.P.P
46.44 INPP x
56.2 à Banque de
dépôts x
57 Caisse
x
9. Comptabilisation particulière des
indemnités de transport, de logement et des frais médicaux et
pharmaceutiques
a. L'entreprise rembourse les indemnités,
frais médicaux et pharmaceutiques
------------------------------
-------------------------------
653 Indemnités et divers x
42.2 à
Rémunérations dues x
Fixation dettes
------------------------------
---------------------------------
422 Rémunérations
dues x
562
à Banques de dépôts x
57 Caisse
x
----------------------------------------------------------------------
b. L'entreprise s'adresse auprès d'autres
agents économiques pour achat de services.
------------------------------
-------------------------------
*62.1 Transport du personnel x
*63.0 Loyers et charges locatives
x
*6335 Autres services extérieurs
x
40 à Fournisseurs
x
56.2 Banques de dépôts
x
57 Caisse
x
Fixation dettes
------------------------------
---------------------------------
65.3 Indemnités et divers
x
*73.6 à
Charges de personnel transférées x
c. L'entreprise crée trois services ou sections
qui s'occupent de transport, de logement et de soins
médicaux.
Les dépenses sont enregistrées dans les
différents comptes de charges par le crédit de comptes de tiers,
de comptes financiers...
Dans ce cas, les coûts de transport du personnel, de
logement et de soins médicaux correspondent aux totaux respectifs de
différentes sections.
L'écriture à passer est celle-ci :
· En comptabilité générale
Classe 6(Charges d'Exploitation) x
à Classe 4
x
Classe 5
x
28 Amortissement sur...
x
· En comptabilité analytique
- Intégrée, on passe l'écriture :
9240 Frais de section - Logement x
9241 Frais de section - Transport x
9242 Frais de section - Dispensaire x
à Classe 6
x
- Autonome, on passe l'écriture :
9240 Frais de section - Logement x
9241 Frais de section - Transport x
9242 Frais de section - Dispensaire x
à Comptes de charges
réfléchies x
OBSERVATIONS
En matière de recrutement, le processus n'est pas
respecté à la Société de Développement
Forestier. Le plan de formation n'est pas soutenu, ce qui se traduit par le
fait que la Société de Développement Forestier n`envoie
pas ses agents en formation à l'Institut National de Préparation
Professionnelle ou dans les organismes. Sauf, les travailleurs navigants qui
vont au Centre de Formation Régionale en Navigation Intérieure,
formation exigée par l'administration de Ministère de Transport
et des Voies de Communication. Mais les frais de participation ne sont pas
supportés par l'entreprise. La société accorde des
emprunts au personnel voulant suivre cette formation, cette somme est à
rembourser en quatre ou cinq mensualités.
Pour ce qui est des rémunérations, la
Société de Développement Forestier ne tient pas compte de
certains facteurs non moins importants tel que le coût de la vie
(pouvoir d'achat) et ce, malgré l'instabilité du système
économique congolais.
Quant à la communication, la Société de
Développement Forestier n'utilise que peu de moyens pour l'information
ascendante et descendante.
CONCLUSION
La Gestion des Ressources Humaines est une tâche
délicate dans l'entreprise compte tenu de l'importance du facteur humain
dans une société. Ainsi, toute organisation qui nourrit des
ambitions, à court, moyen ou long terme ne peut se passer de son
personnel.
Dans ce travail, nous avons commencé par définir
les principaux concepts ayant trait à notre sujet d'études.
Ensuite, nous avons présenté les différents actes de
gestion classiques ainsi que d'autres aspects liés à la Gestion
des Ressources Humaines telles que la communication et l'amélioration de
conditions de travail. Par après, nous avons présenté
notre entreprise cible qui est la Société de Développement
Forestier pour enfin étudier comment se passe la Gestion des Ressources
Humaines dans ladite entreprise à travers les actes de gestion
classique, la communication et l'amélioration des conditions de
travail.
A notre humble avis, la Gestion des Ressources Humaines
à la Société de Développement Forestier est plus ou
moins bien assurée. Après avoir confronté les principes
généraux de gestion et ce qui se fait à la
Société de Développement Forestier, nous avons
trouvé que cette dernière tient compte de son personnel dans le
débat sur la rentabilité de l'entreprise. Ce qui lui évite
les mouvements de grève qui rongent le secteur privé
congolais.
Mais cette gestion des Ressources Humaines serait plus
efficace si, à notre humble avis, la Société de
Développement Forestier redynamisait ses activités à
travers :
-La planification : s'il est
périlleux de naviguer à vue, il est donc recommandé
d'entreprendre toute démarche dans un sens ou dans un autre sur base
d'un programme préétabli fut-il journalier, mensuel, trimestriel,
annuel, triennal ou quinquennal.
-L'informatisation : pour
l'amélioration des conditions de travail, avec l'informatisation totale,
l'espoir est permis de fournir le travail à moindre coût et
d'améliorer ledit travail tant en qualité qu'en
quantité.
-La mobilité et la gestion des
carrières : il n'y a rien d'envisager la mise à
la retraite honorable des agents accomplis l'âge légal de
soixante-cinq ans au moins, accompagné du rajeunissement des
compétences.
-Le service de recrutement, formation et
stage : la Société de Développement
Forestier doit prendre des mesures qui s'imposent pour que le processus de
recrutement et le plan de formation soient scrupuleusement respectés.
L'hypothèse selon laquelle la formation et la
promotion ne sont pas fondées sur des bases capables d'améliorer
les performances des agents à la Société de
Développement Forestier : le processus de recrutement et de
promotion n'est pas respecté, certains avantages sociaux (par
exemple : paiement des heures supplémentaires, prime
accordée au personnel navigant et agents payeurs, prime de caisse...)
sont supprimés sous prétexte de manquement des moyens financiers.
B I B L I O G R A P H I
E
I. OUVRAGES
1. ALBERTO, T. et COMBEMALE, P. Comprendre
l'entreprise, Ed. Nathan, Paris, 2è éd., 1999.
2. BUSSENAULT, C. et PRETET, M. Economie et Gestion de
l'entreprise, Ed. Vuibert, Paris, 2è éd., 1998.
3. CORHAY, A. et MAPAPA M., Fondement de gestion
financière, éd. Université de Liège, 5è
édition, 2010.
4. DAYAN, A. Manuel de Gestion, Vol.I, Ed. Ellipses,
Paris, 1999.
5. DUHAMEL, H. Stratégie et direction de
l'entreprise, (CLE)-27 Bd de Port-Loyal - 75013 Paris, 1986.
6. MBILO, F. L'entreprise publique congolaise face au
défi du management moderne, Les presses de la société
des Editions Européennes, Bruxelles, 2002.
7. PERETTI, J.-.M. Gestion de Ressources Humaines, Ed.
Vuibert, Paris, 10è éd., 2002.
8. PICHAULT, F. et NIZET, J. Les pratiques de gestion des
ressources humaines, Editions du Seuil, Paris, 2000.
9. REZSOHAZY, R. Théorie et critique des faits
sociaux, la renaissance du livre, Bruxelles, 1971.
10. SAMBA, Z.L, et BET'OR L.T, Comptabilité
Générale, Afrique Editions, Kinshasa, 2000.
11. SEKIOU et al. Gestion des Ressources Humaines, Ed.
4 L inc., Montréal, 2è éd., 2001.
12. SUAVET, T. et THALVARD, R. La vie économique de
l'entreprise, Les éditions Ouvrières, Paris, 5è
éd., 1984.
13. VERHULST, A., P. Cours d'Economie de l'Entreprise,
éd. C.R.P, Kinshasa, 1984.
II. NOTES DE COURS
1. KALU M.,J.C., Organisation Comptable, G2 SCF/ISC-Kinshasa,
2009-2010.
2. MAKINDU, M. Gestion des Ressources Humaines, G4
SCF/ISC-Kinshasa, 2011-2012.
3. MAKINDU, H. Théorie Générale de
management, G2 FASE/UPC-Kinshasa, 2005-2006.
4. MAKINDU, H. Gestion des Ressources Humaines, G3
FASE/UPC-Kinshasa, 2005-2006.
5. NDONDOBONI,L. Théorie Générale des
Organisations, G1 FASE/UPC-Kinshasa, 2002-2003.
TABLE DES MATIERES
Epigraphe
1
Avant propos
2
Introduction
3
01.Choix et intérêt du sujet
4
02.Problématique et hypothèse
6
a.Problématique
6
b.Hypothèses du travail
6
03.Délimitation du sujet
7
04.Méthodes et Techniques Utilisées
7
a.Méthodes
7
b.Techniques
8
05.Difficultés rencontrées
8
06.Présentation sommaire du travail
8
Chapitre I: Généralités sur la
Gestion des Ressources Humaines dans une
entreprise privée 9
I.1. Approche conceptuelle
9
I.1.1. Gestion
9
Gestion du personnel
9
I.1.2. Personnel
10
I.1.2.1. Définitions
10
I.1.2.2. Mission de la fonction du personnel
10
a.L'administration sociale du personnel
10
b.Le développement social
11
c.La gestion des personnes
12
I.1.3. Entreprise
12
I.1.3.1. Définition
12
a) L'approche pragmatique
12
b) L'approche système
13
I.1.3.2. Rôles d'une entreprise
13
1. Rôle technique
13
2. Rôle économique
13
3. Rôle social
13
I.1.3.3. Diversité des entreprises
13
I.1.3.4. Entreprise Privée
14
I.1.3.5. Entreprise Publique
15
I.1.4. Gestion des Ressources Humaines
15
I.1.4.1. Définition
15
I.1.4.2. Dimensions de la Gestion des Ressources Humaines
15
a)La dimension managériale et économique
15
b) La dimension juridique
16
c) La dimension psycho-sociale
16
d) La dimension politique
16
I.1.4.3.Attributions de la Gestion des Ressources Humaines
16
I.2. Actes de gestion classique
17
I.2.1. Recrutement
17
I.2.1.1. Définition
17
I.2.1.2. Processus de recrutement
18
a) La demande de recrutement
18
b) La décision de recruter
18
c) La définition de la fonction
18
d) La définition du profil
19
I.2.2. Mobilité et gestion des carrières
22
I.2.2.1. Définition
22
I.2.2.2. Politique de mobilité
22
I.2.3. La rémunération
23
I.2.3.1. Définition
23
I.2.3.2. Facteurs de remunération
23
I.2.4. Formation
24
I.3. Communication et information
24
I.3.1. Définition de la communication humaine
24
I.3.2. Communication et information
25
a.Communication :
25
b.Information
25
I.3.4. Promotion de la collaboration entre le personnel
25
I.3.5. Amélioration des conditions de travail et de
securité
25
I.4.1. L'Ergonomie
26
I.4.2. L'organisation du travail
26
I.4.3. La Sécurite
26
Chapitre II: Présentation de l'entreprise:
Société de Développement Forestier
27
Section 1. Aperçu historique
27
Section 2. Situation Géographique
28
Section 3. Objet Social
28
Section 4. Structure Organisationnelle
29
Section 5. Organigramme de la Société de
Développement Forestier
29
Organigramme de la SODEFOR : De 2009-2011
30
5.1. Interprétation de l'organigramme de la SODEFOR
31
5.1.1. Assemblée générale
31
5.1.2. Comite de gestion
31
5.1.3. Collège des Commissaires aux Comptes
32
1. Sous-Direction Administrative
32
2. Sous-Direction du Personnel
32
3. La Direction Médicale
33
4. Direction Financière
33
5. Direction d'Exploitation et Marketing
33
6. Direction Chargée de l'Hygiène,
Sécurité et Incendie
34
7. Bureau d'Etudes et des Statistiques
34
8. La Direction Technique et Logistique
34
9. La certification
34
10. Service paie
35
11. Service de la comptabilité
35
12. Service du Personnel
35
13. Caisse
36
14. Secrétariat administratif
36
15. Chefs de chantiers
36
16. Chefs d'usine
37
17. Service de navigation
37
5.1.4. Charte de l'entreprise
37
5.1.5. Politique sociale de l'entreprise
37
a.Les salariés de l'entreprise
37
b.Populations locales
38
Section 6 : Produits de la Sodefor
38
6.1.Grumes
38
6.2. Les grumes exportées
39
6.3. Grumes transformées
39
6.4. Sciage
39
6.4.1. Répartition de la production de sciage
39
6.4.2. Sciages exportés .
40
6.4.3. Contreplaqués
40
Section 7 : SODEFOR et ses activités
41
7.1. Gestion durable des forêts
41
Chapitre III: Politique de la Gestion des Ressources
Humaines à la Société de Développement
Forestier
42
III.1. Présentation de la Sous-Direction du Personnel
42
III.1.1. Attributions de la Sous-Direction du Personnel
42
III.1.2. Structure de la Sous-Direction du Personnel
42
III.1.2.1. Secretariat Administratif
42
III.1.2.2. Service du Personnel
44
III.1.2.3. Organigramme de la Sous-Direction du Personnel
45
III.2.4. Mission assignee par les services paie, social, main
d'oeuvre et statistiques a la SODEFOR
46
1.Service paie
46
2.Services social, main d'oeuvre et statistique
46
III.3.Contenu de la politique de la Gestion des Ressources
Humaines a la Société de Développement Forestier
46
III.3.1. Service de recrutement, formation et stage
46
III.3.2. La politique de rémunération a la
Société de Développement Forestier
49
a.Barème salarial pour les travailleurs de Kinshasa
50
b. Barème salarial pour les travailleurs des
chantiers
51
III.3.3.Politique de mobilité a la Société
de Développement Forestier
51
III.3.4.Amélioration des conditions de travail,
l'information et la communication
à la Société de Développement
Forestier
52
III.3.5.Comptabilité de la paie à la
Société de Développement Forestier
53
a.Introduction
53
Observations
57
Conclusion
58
Bibliographie
59
* 1 HENRY BOURGOIN cité
par MBILO,F, L'entreprise publique congolaise face au management
moderne, les presses de la société les Editions
Européennes, Bruxelles, 2002, p.18
* 2 WALTERS, J.E., Modern
Management, U.S.A, New-York, 1987, p.46
* 3 REZSOHAZY, R,
Théorie et critique des faits sociaux, la renaissance du livre,
Bruxelles, 1971, p.68
* 4 DUHAMEL, H. ,
Stratégie et direction de l'entreprise, (CCE) 27 Bd de port-Loyal
-75013, Paris, 1986, p.34
* 5 MAKINDU, H. Cours de
théorie générale de management, G2
FASE/UPC-Kinshasa, 2005-2006, P.3, Inédit
* 6 HENRY BOURGOIN cité
par MBILO,F. op. cit., P.16
* 7 DAYAN, A. Manuel de
gestion, vol I, éd. Ellipses, Paris, 1999, P. 791
* 8 ALBERTO, T. et COMBEMALE, P.
Comprendre l'entreprise, éd. Nathan, Paris, 2è
éd., 1999, P. 49
* 9 CORHAY, A. et MAPAPA, M.,
Fondements de gestion financière, éd. Université de
Liège, 5è éd., 2010, p. 8.
* 10 CORHAY, A. et MAPAPA, M.,
Op. cit, p. 8.
* 11 KALU M.,J.C., Cours
d'organisation comptable, G2 SCF/ISC-Kinshasa, 2009-2010, p. 7,
Inédit
* 12 SEKIOU et Al. Gestion
des Ressources Humaines, éd. 42 inc. Montréal, 2è
éd., 2001, p.121
* 13 ALBERTO, T. et COMBEMALE,
P. Op. cit., P. 186
* 14 MAKINDU, M., Cours de
gestion des ressources humaines, G4 SCF/ISC-Kinshasa, P. 35,
Inédit
* 15 MAKINDU, M. Op.
cit, P. 35
* 16 VERHULST A., P. Cours
d'Economie de l'Entreprise, éd. C.R.P, Kinshasa, 1984, P. 129
* 17 VERHULST A., P. Op.
cit, P. 129 -130
* 18 SEKIOU et Al. op. cit.
P. 367
* 19 MAKINDU, M. op.
cit, P. 11
* 20 MAKINDU, H., Cours de
Gestion des Ressources Humaines, G3 FASE/UPC-Kinshasa, 2005-2006, P.10,
Inédit
* 21 SEKIOU et Al. Op.
cit., p.157
* 22 Source :
Sous-Direction Administrative, SODEFOR sprl
* 23 Source :
Sous-Direction Administrative, SODEFOR sprl
* 24 Source :
Secrétariat Administratif, Sodefor sprl
* 25 Source :
Secrétariat Administratif, SODEFOR sprl
* 26 Source : Bureau Paie
Sodefor, sprl
* 27 Source : Convention
Collective, SODEFOR, éd. 2010, P. 15.
* 28 Source :
Sous-Direction Administrative SODEFOR, sprl
* 29 Source :
Secrétariat Administratif, SODEFOR
* 30 SAMBA Z.L, ; BET'OR
L.T, Comptabilité Générale, éd. Afrique,
Kinshasa, 2000, P. 213