Les infrastructures économiques de base constituent un
facteur d'incitation aux investissements. Elles comprennent les infrastructures
de communication (les routes, les chemins de fer, les voies maritimes, les
infrastructures portuaires, les voies aériennes, etc.), de
télécommunications et de l'énergie.
Ces infrastructures servent de support à l'exercice de
l'activité économique et facilitent notamment l'activité
productive du secteur agricole, la passation de marché à distance
(les infrastructures de télécommunication) et l'évacuation
des biens du lieu de production du centre de consommation (l'infrastructure de
communication).
En République Démocratique du Congo,
l'état dans lequel se trouvent les infrastructures économiques de
base ne peut inciter les investisseurs surtout agricoles à prendre la
décision de s'implanter au pays.
Les voies aériennes, centrées sur Kinshasa et les
principales villes du pays sont aussi confrontées à de nombreux
problèmes.
Les infrastructures aéroportuaires sont vieilles et
souvent inadaptées aux évolutions technologiques
récentes.
Leur réhabilitation et leur modernisation
requièrent des moyens financière importants.
La régularité de la navigation sur le
réseau fluvial se heurte à des difficultés majeures : la
persistance des bancs de sable et les jacinthes sur certains tronçons
qui nécessitent un dragage continue ainsi que l'existence ça et
là d'obstacles naturels de grande envergure comme les chutes qui
obligent le passage à un autre mode de transport entrainant de ce fait
de ruptures de charge.
Le chemin de fer congolais, une infrastructure
obsolète, non intégrée, réalisé à
l'époque coloniale et qui n'a connue ni modification, ni
réhabilitation, ne répond aux besoins d'aujourd'hui et à
l'évolution de la technologie.
Le réseau routier se trouve réduit à des
tronçons d'itinéraires parcourant des zones épaisses sur
une infrastructure dégradée. Dans son état actuel, le
système des transports et des communications ne contribue ni à la
cohésion du pays ni à la constitution de l'unité d'un
pays.
La médiocrité ainsi que la dégradation
des infrastructures économiques de base constituent un frein au
développement des investissements dans certaines provinces de pays.
Une fois de plus, il revient à l'Etat congolais
d'affecter une partie de l'argent autrefois utilisée payer la dette
à la construction et à la réhabilitation des
infrastructures de base, conditions d'incitation aux investissements.
Il convient cependant de souligner que dans le cadre des
projets prioritaires de l'actuel gouvernement, les infrastructures de base
doivent occuper une place de choix.
Ces infrastructures de base (routes, voies ferrées, et
autres), constituent un des défis à relever pour doter notre pays
d'un environnement des affaires davantage incitatif destiné à
permettre au secteur privé de crées les richesses nationales et
les emplois.
L'objectif primordial de cette politique de
réhabilitation et de modernisation des infrastructures de base est de
garantir l'émergence du secteur privé favorisant la connexion
entre les centres de production des matières premières et ceux
destiné à leur transformation en produits
finis. Au jour d'hui un bon nombre des routes dont celles de
desserte agricoles sont en pleine réhabilitation.