I.2.5. Les facteurs culturels
Les Relations Internationales ont une dimension
culturelle, elles ont aussi une dimension idéologique. Ce sont des
idées qui permettent des avancées positives sur la scène
internationale. La révolution française, par exemple, a produit
l'idéologie de l'égalité et de la liberté. La
révolution bolchevique de 1917 en URSS a produit des nouvelles
idées sur les R.I., notamment la lutte contre l'impérialisme (la
tendance des États forts à dominer les faibles). Après la
deuxième guerre mondiale, le capitalisme et le socialisme ont
prédominé en relations internationales. La guerre froide a
été actionnée par la rivalité idéologique
Est-ouest. Dans les années 60, la décolonisation et
l'entrée des nouveaux États à l'ONU conduit à
l'apparition d'une nouvelle idéologie tiers-mondiste des relations
internationales. Cette dernière est centrée sur le droit des
peuples à disposer d'eux-mêmes, sur la souveraineté
permanente des peuples, sur les ressources naturelles et sur le droit au
développement.
I.2.6. La personnalité de l'homme d'État
En dépit de tous les facteurs ci-haut
évoqués, les relations internationales seront également
caractérisées par les événements, les actions et
les réactions. Pour autant que les États jouent un grand
rôle, une importance est accordée aux hommes d'État.
Ceux-ci prennent des décisions qui poussent les États à
agir ou à ne pas agir. Dans ce sens, la 2ème guerre mondiale
découle avant tout de la personnalité d'HITLER qui l'a
provoquée et dirigeait l'Allemagne à l'époque. L'invasion
de l'Irak en 2000 est avant tout autre appui militaire, l'oeuvre du
président Georges WALKER BUSH ; etc.
En effet, dans les lignes qui suivent, après
avoir épinglé les différents facteurs de puissance des
États retenus par les spécialistes des relations internationales,
notre démarche consiste dans ce deuxième et dernier chapitre
à les appliquer au cas de la RDC en relevant ses forces ainsi que ses
faiblesses.
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