Stratégies des acteurs lors de
l'élaboration et de la mise en oeuvre de la Loi d'Orientation
Agricole au Mali.
Chantal Jacovetti
Master Acteur de développement rural
Institut des Régions Chaudes
SUPAGRO/IRC - Montpellier -2010
Directeur du mémoire : Denis PESCH -CIRAD
Jury : Jacques RIPOCHE, Denis PESCH, Marie-Jo DUGUET
Remerciement
Pour avoir eu la chance de me former pour valider mon
expérience -un clin d'oeil reconnaissant a Khalid BELARBI- dans le
Master Acteur du Développement Rural avec une équipe de
formateurs motivée dont le coordinateur Jacques RIPOCHE.
Pour le plaisir d'avoir pu aller a la rencontre des maliens et
maliennes pendant mon stage pratique et de partager un peu de leur histoire,
autour d'un thé avec mes voisins de cour, de quartier, les paysan-ne-s,
les interviewé-e-s, les maliens de France retrouvés
là-bas, à tous ceux et celles croisées, chacun-e apportant
sa pierre à cette découverte. Merci aussi à Anne, Anicet
et Narcisse avec qui j'ai partagé l'habitat.
Pour l'accueil a l'Université Mandé Bukari et
plus particulièrement a Cheibane COULIBALY et Nouhoum TRAORE, et
à Ibrahima COULIBALY et Ousmane DIALLO de la Coordination Nationale des
Organisations Paysannes, des personnes engagées hors du commun.
Pour avoir eu la confiance de Denis PESCH mon directeur de
mémoire du CIRAD qui m'a encouragé et éclairé tout
au long de ce mémoire.
A tous les africains et africaines qui m'ont ouvert leurs bras
et leur coeur, avec qui on a partagé ensemble de leurs pays ici ou
là-bas dans la joie et la bonne humeur avec à la clef des
amitiés.
Une tendre pensée à mes enfants Jonathan,
Céline et Robin me soutenant malgré mes fréquentes
absences pour toujours aller vers d'autres horizons.
Sommaire
REMERCIEMENT SOMMAIRE
LISTE DES SIGLES RESUME
MOTS CLEFS
INTRODUCTION 1
A. ÉTAT DES LIEUX, CONTEXTES ET ENJEUX AU MALI
3
1 UN GRAND PAYS ENCLAVE ET CONTRASTE 3
1.1 AU NORD, DÉSERT ET NOMADISME 3
1.2 AU SUD, EAU ET CULTURE 4
1.3 UN CONSTAT AGRICOLE PARTAGÉ 4
2 LES STRUCTURATIONS SYNDICALES AU MALI 5
2.1 LES PREMIERES STRUCTURATIONS PAYSANNES : SCAON, SYCOV,
SEXAGON 5
2.1.1 Syndicat des Colons et Agriculteurs de l'Office du
Niger : SCAON 6
2.1.2 Syndicat des Producteurs Cotonniers et Vivriers : SYCOV
6
2.1.3 Syndicat des Exploitants Agricoles de l'Office du Niger
: SEXAGON 6
2.2 LES OP SE FEDERENT AU NIVEAU NATIONAL ET REGIONAL 7
2.2.1 L'Association des Organisations Professionnelles et
Paysannes (AOPP) 8
2.2.2 Le Réseau des Organisations Professionnelles
Paysannes en Afrique (ROPPA) 8
2.2.3 La Coordination Nationale des Organisations Paysannes
(CNOP) 9
2.3 LES CHAMBRES D'AGRICULTURE (CA) ET L'ASSEMBLEE PERMANENTE DES
CHAMBRES D'AGRICULTURE DU MALI
(APCAM) 10
3 UN CONTEXTE GÉNÉRAL « EXPLOSIF
» 11
3.1 CONTEXTE DÉMOGRAPHIQUE 12
3.2 L'INTEGRATION REGIONALE PAS TOUJOURS FACILE A GERER 12
3.2.1 Une politique agricole commune l'ECOWAP 13
3.3 UNE DECENTRALISATION QUI SE HEURTE A UN MANQUE DE MOYENS ET
DES CONFLITS D'INTERETS 13
3.3.1 Une décentralisation aux mains des bailleurs,
bousculant les gouvernances locales 14
3.3.2 Décentralisation et LOA 15
3.4 LE FONCIER, UNE URGENCE DE SECURISER ET D'AMENAGER LES
ESPACES FONCIERS 15
3.4.1 Un mille-feuille de lois ingérable 16
3.4.2 Le foncier urbain plus important que le rural
17
3.4.3 Les États-Généraux du Foncier
(EGF) et la LOA 18
3.4.4 Des choix justifiés par le manque d'argent ?
19
3.5 UN CONTEXTE POLITIQUE EN DEUX ETAPES 20
3.5.1 2002-2007 : une volonté politique forte
20
3.5.2 Après 2007 : fragmentation du pouvoir et absence
de lignes directrices 20
3.5.3 La corruption gangrène la société
malienne 21
B. PROBLÉMATIQUE, HYPOTHÈSES,
MÉTHODOLOGIE 22
4 PROBLÉMATIQUE 22
5 LES HYPOTHÈSES 23
6 MÉTHODOLOGIE 24
Chantal Jacovetti LOA- Mali-2010 Stratégie des
acteurs
6.1 TYPOLOGIE DES ACTEURS 24
C. LE PROCESSUS D'ÉLABORATION DE LA LOA
27
|
7
|
DANS LES COULISSE DE LA NAISSANCE DE LA LOA
|
27
|
|
7.1
|
DES RÉPONSES ÉTATIQUES
|
27
|
|
7.2
|
UNE LOI CADRE QUI FERA L'OBJET D'AUTRES LOIS
|
28
|
|
7.3
|
CONVAINCRE LES FONCTIONNAIRES
|
30
|
|
7.4
|
L'OFFICIALISATION DES RELATIONS ENTRE L'ETAT ET LA CNOP
|
32
|
|
7.5
|
UN BUDGET POUR LA CNOP «LES FINANCES NE POUVAIENT PLUS
RESPIRER ! »
|
32
|
|
7.6
|
DES CONCERTATIONS AU VOTE « À LA FIN CHACUN S'Y
RETROUVAIT! »
|
33
|
8
|
LES GRANDES LIGNES DE LA LOA
|
34
|
|
8.1
|
QUELQUES POINTS FORTS REVENDIQUES ET APPORTÉS PAR LA
CNOP
|
35
|
|
8.1.1
|
L'Exploitation Agricole Familiale (EAF)°
|
35
|
|
8.1.2
|
La souveraineté alimentaire
|
36
|
|
8.1.3
|
Le financement
|
38
|
|
8.1.4
|
La politique foncière
|
39
|
|
8.2
|
LA RECONNAISSANCE DES OPA ET CHAMBRES D'AGRICULTURES
|
40
|
|
8.2.1
|
Les OPA reconnues dans la LOA
|
40
|
|
8.2.2
|
Attributions faites aux Chambres d'Agriculture (CA) dans la
LOA
|
40
|
|
8.3
|
LES INSTANCES DE GOUVERNANCE : REVOIR LA COPIE !
|
41
|
|
8.3.1
|
Le Conseil Supérieur de l'Agriculture (CSA)
|
41
|
|
8.3.2
|
Le Comité Exécutif National (CEN)
|
43
|
|
8.3.3
|
Le Comité Exécutif Régional (CER)
|
44
|
|
8.4
|
LE SECRÉTARIAT PERMANENT DE LA LOA (SP)
|
45
|
|
8.5
|
LES POINTS FOCAUX
|
46
|
|
8.6
|
ANALYSE DU POIDS DE CHAQUE MEMBRE DANS LE CSA, LE CEN ET CER
|
47
|
|
8.7
|
ÉVOLUTION DES ACTIVITÉS ENTRE LE DERNIER CSA ET
LE DERNIER CEN
|
49
|
|
8.7.1
|
Au niveau politique agricole générale
|
49
|
|
8.7.2
|
Au niveau des activités qui doivent être
menées au niveau des ministères
|
49
|
|
8.7.3
|
Au niveau des tâches du Secrétariat permanent
(SP)
|
52
|
D.
|
LA MISE EN OEUVRE
|
53
|
9
|
ÉTATS DES LIEUX/ANALYSE DES TEXTES SORTIS OU EN
COURS
|
53
|
|
9.1
|
QUEL BUDGET POUR QUELLE VOLONTÉ?
|
53
|
|
9.2
|
5 DÉCRETS SORTIS MAIS INSATISFAISANTS MALGRÉ DES
ATELIERS ET LE RECOURS AU CONSULTANTS
|
55
|
|
9.2.1
|
Un décret interprofession sans présence
obligatoire des paysans I
|
58
|
|
9.2.2
|
Le décret enregistrement et immatriculation pas encore
en place I
|
59
|
|
9.2.3
|
Le décret commissions foncières une
réponse aux conflits mais pas usitéI
|
59
|
|
9.3
|
LES TEXTES EN COURS
|
60
|
|
9.3.1
|
Parcours pour les procédures des textes
législatifs
|
61
|
|
9.3.2
|
Les textes prévus
|
63
|
E.
|
LA CNOP EN VOIE DE DÉSTABILISATION
|
74
|
|
9.4
|
L'AOPP PORTE D'ENTRÉE POUR DIVISER AU SEIN DE LA CNOP ET
PRIVILÉGIER L'APCAM
|
74
|
|
9.4.1
|
Les chambres d'agriculture un tremplin pour d'autres
élus paysans
|
75
|
|
9.4.2
|
La filière coton, outil de l'État et des
pro-OGM
|
75
|
|
9.5
|
D'AUTRES FACTEURS ONT PARTICIPÉ À
L'AFFAIBLISSEMENT DE LA CNOP
|
77
|
|
9.5.1
|
Une année à diffuser la LOA
|
77
|
|
9.5.2
|
Axe Formation, un bureau d'étude naviguant en eaux
troubles
|
77
|
|
9.5.3
|
Des représentants à multiple casquettes
|
78
|
|
9.5.4
|
Leader une place à haut risque
|
79
|
|
9.5.5
|
Des ressources financières et humaines «
limitantes»
|
80
|
F. DISCUSSIONS ET PISTES ? 81
10 « NOUS AVONS LE FEU, VOUS AVEZ LA VIANDE
FRAÎCHE, VENEZ CHERCHER LE FEU » 81
10.1 QU'ATTENDRE DU DERNIER COMITÉ EXÉCUTIF
NATIONAL (CEN)? 83
10.2 REMETTRE LA CONCERTATION AU COEUR DU PROCESSUS 85
10.2.1 La concertation un facteur clef de réussite
85
10.2.2 Définitions 85
10.2.3 Tableau comparatif sur la concertation entre
l'élaboration et la mise en oeuvre de la LOA 86
10.2.4 Reconstruire de la stratégie concertée
90
11 UNE LISTE NON EXHAUSTIVE DE RECOMMANDATIONS
91
11.1.1 Au niveau institutionnel 91
11.1.2 Au niveau des organisations paysannes 92
CONCLUSION 94
BIBLIOGRAPHIE I
GLOSSAIRE III
Table des tableaux
Tableau 1 : Ossature de la LOA 28
Tableau 2 : Composition des instances de gouvernance 47
Tableau 3 : État des lieux des textes 50
Tableau 4 : Répartition des textes au sein des
ministères 63
Tableau 5 : comparatif sur la concertation entre
l'élaboration et la mise en oeuvre de la loi 86
Tableau 6 : différents critères stratégiques
90
|