N°
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REFORMES
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CRITIQUES
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Aspects positifs
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Aspects négatifs
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01
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Le concordat de 1906
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Accorder aux missionnaires des terrains pour la construction des
chapelles ayant servi d'embryons scolaires
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Divergence de but entre les missionnaires et l'E.I.C. :
pour les 1 ers, le but était de favoriser la diffusion du
catholicisme au Congo tandis que pour le second, c'était, plutôt
la mission civilisatrice des congolais. Cette
« divergence » de vue fit que la convention signée
intéressât moins l'enseignement lui-même que la politique
religieuse de l'E.I.C. La partie essentielle du programme comprit
l'enseignement des langues nationales belges. L'Etat refusa de donner aux
missions une quelconque ressource financière
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02
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La systématisation de l'enseignement en 1908
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Mise en application des programmes d'étude adaptés
aux besoins et impératifs du moment
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La restriction systématique de l'enseignement, non dans le
but de former le Congolais pour son épanouissement, plutôt, en vue
d'exploiter méthodiquement la colonie
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03
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Le plan d'extension des écoles en 1909
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Création, dans chaque district, au moins d'une
école agréée et subsidiée par
l'Etat ; enseignement des connaissances du pays à travers des
leçons telles que la géographie, l'histoire, le lingala...
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Programme scolaire non uniformisé ; chaque
école eut la latitude de mettre en oeuvre un programme d'enseignement de
son choix ; programme sans leçons de culture
générale
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04
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L'élargissement de programme d'enseignement en 1912
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Enseignement approfondi des disciplines telles que le
français, le calcul, la géographie, l'histoire...et
l'intégration de leçon d'hygiène
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Les différentes écoles ne constituèrent pas
véritablement un système d'enseignement, elles ne furent
que des unités séparées
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05
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La mise en oeuvre des résultats de l'enquête
menée de 1916 à 1918 sur l'enseignement
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Organisation de l'enseignement en fonction du besoin aussi du
patronat et de l'administration
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L'enquête menée ne s'est pas adressée aux
noirs qui sont les 1ers concernés ; les écoles
demeurèrent des unités séparées et conservent un
caractère étroitement utilitaire
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06
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Les travaux de la commission Louis FRANK en 1922
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Réalisation de programme de la scolarisation
massive ; multiplication des écoles primaires
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Programmes élaboré exclusivement pour des raison
politiques. Ex. l'enseignement de français fut dispensé qu'aux
indigènes appelés à travailler en étroit contact
avec les Européens.
Organisation de l'enseignement en langues indigènes
seulement, pour éviter que les colonisés ne maîtrisent les
langues étrangères
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07
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Nouveau programme de l'organisation de l'enseignement libre au
Congo, élaboré en 1938
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Ce programme accorde beaucoup d'importance à un
enseignement plus poussé de français, mathématique,
géographie et histoire ; , l'étude des langues
indigènes et du français s'enrichit dès la
3è année primaire des cours de rédaction,
élocution, orthographe, vocabulaire, grammaire, etc
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Contradictions au niveau du recrutement des
élèves : Pour l'Etat, ce sont les dispositions
intellectuelles des candidats normaliens (les doués) qui
constituaient le critère de sélection pour la formation des
instituteurs ; tandis que pour les missionnaires chargés de
l'exécution de ces directives, ce sont, plutôt les
qualités morales qui comptaient pour la formation des
catéchistes.
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08
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La réforme de 1948
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Ce programme assure aux indigènes une formation de
qualité et un niveau d'instruction plus élevé en vue de
répondre au plan décennal, et de former une élite
correspondante à l'expansion industrielle ; pour le colonisateur,
rien ne servait à encourager un grand nombre de jeunes à
conquérir un diplôme dont ils ne pourront se servir ;
accorde une importance à ce que les élèves
conservent un contact étroit avec gens et choses de leur milieu.
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Un fossé immense sépare les programmes des deux
filières de formation (entre le 2è degré ordinaire et le
2è degré sélectionné) ; les missionnaires
chargés de sélectionner et orienter les élèves
n'avaient pas de connaissances psychopédagogiques suffisantes ;
l'orientation scolaire des élèves était plus
motivée par l'origine sociale et géographique des
élèves que par leurs qualités intellectuelles
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09
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L'Addendum à la réforme de 1948
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La prévision d'un enseignement de niveau universitaire
pour la formation de l'élite ; la création des groupes
scolaires
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La politique coloniale n'a pas encouragé la promotion
sociale en faveur de l'enseignement des filles ; refus des écoles
mixtes ; carences d'enseignants, surtout de religieuses appelées
à former les filles ; les programmes élaborés ne
prévoyaient pas l'étude des moeurs, coutumes ou cultures
indigènes.
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10
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La réforme de 1961
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Création du cycle d'orientation qui dure deux ans et
permet aux experts de l'éducation de guider les élèves par
des conseils dans les différents domaines de leur formation ;
Création des sections de formations
spécialisées ;
Ouverture du contenu de l'enseignement aux
réalités culturelles africaines ;
Prolongation de la scolarité au niveau
secondaire ;
Alignement de l'enseignement des filles sur celui des
garçons ;
Ouverture des Instituts Supérieurs Pédagogiques
(ISP) destinés à former des enseignants qualifiés pour les
classes du cycle d'orientation.
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L'imposition du français comme seule langue d'enseignement
au degré primaire ;
Insuffisance d'enseignants et inspecteurs qualifiés.
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11
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La réforme de 1971
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Elaboration des nouveaux programmes d'études et
organisation des études en trois cycles d'enseignement universitaire
(graduat, licence et doctorat)
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Forte politisation de l'université au service du
mobutisme ; la réforme ne s'était pas appuyée sur
l'élaboration d'un plan prévisionnel des domaines dans lesquels
la formation des cadres était la plus urgente et n'a pas ainsi permis de
former des agents de développement dont le pays avait besoin
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12
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La réforme de 1981
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la gestion autonome de chaque établissement d'enseignement
supérieur et universitaire.
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Attention plus orientée sur les aspects administratifs
que pédagogiques ; l'enseignement demeure marqué par
l'inadéquation entre la formation et le monde d'emplois ;
l'incapacité de former des agents de développement national
épris d'un sens aigu de nationalisme, de conscience professionnelle, de
respect des biens publics ; la difficulté d'entreprendre des
recherches axées sur des solutions concrètes des problèmes
de la société...
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13
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Les états généraux de l'éducation en
1996
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Opter pour un système de gestion participatif au sein du
système éducatif national, des établissements
d'enseignement
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Le projet de programme était resté
inappliqué
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14
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La réforme de 2003
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Elaboration de nouveaux programmes qui prennent en compte les
avancées dans le domaine des sciences et technologie, ainsi que la
nécessité de produire des cadres épris de
l'éthique. Par exemple, l'introduction dans le programme, des cours de
l'informatique et de l'éducation à la citoyenneté
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Non respect de certains préalables pédagogiques
tels que l'accroissement du nombre des enseignants capables d'assurer
efficacement les enseignements et la formation pédagogique continue
de ceux-ci.
Absence d'enquêtes préalables pour cerner les
attentes de la société Congolaise ; Non implication active
des formateurs ; privatisation de la réforme par le
Ministère de l'enseignement supérieur et universitaire.
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15
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Le pacte de modernisation de l'enseignement en 2003
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L'unification du calendrier académique, le lancement de
nouveaux programmes et leur mise en oeuvre, l'amélioration des
conditions salariales des enseignants, l'assainissement du secteur privé
de l'ESU par la fermeture d'établissements non viables et la relance de
la coopération bilatérale et multilatérale.
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Tentative de la politique d'essaimage ; insuffisance du
personnel enseignant qualifié ; fonctionnement illégal des
établissements d'enseignement déjà fermés ;
insuffisance des moyens financiers pour la mise en oeuvre des objectifs du
PADEM.
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16
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La réforme de 2007
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La correction informatisée des examens d'Etat permettant
de publier les résultats dans un temps record.
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Plusieurs erreurs commises par les élèves lors de
remplissage des fiches et des copies d'examens induisant à
l'échec, même des certains élèves bien
appliqués.
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17
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La réforme de 2008
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La gestion numérisée des informations en installant
un réseau de communication.
La création d'un site web permettant d'accéder
facilement aux informations du Ministère de l'EPESP.
La création des comités des élèves au
sein des établissements scolaires
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Les antennes VSAT ne sont installées qu'aux chefs lieux
des provinces. Ceci limite l'échange rapide des informations avec les
établissements scolaires se trouvant dans l'arrière pays.
La plupart des concernés (enseignants, administratifs,
élèves) n'ont pas de connaissance suffisantes sur l'utilisation
des outils informatiques.
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