III. Les éléments clés d'un PACS :
Le coeur du PACS est représenté par les choix en
matière de réseau et en termes de politique d'archivage et de
stockage, définie conjointement par l'ensemble des partenaires.
IV.1. L'archivage des données :
Les serveurs servant à l'archivage sont au coeur des
PACS. En effet, un des éléments clés d'un tel
système est la base de données d'images radiologiques ainsi que
les informations démographiques correspondantes. Avant l'introduction
d'un PACS, l'ensemble de ces images est conservé à
l'intérieur de la filmothèque d'un département ou
archivé dans un endroit dédié à cet effet.
Lors de l'installation d'un PACS, l'ensemble de ces
données, qu'on retrouvait autre fois physiquement, se retrouve virtuel
et est archivé en format numérique.
Par contre, un des problèmes majeurs liés aux
images numériques est la taille considérable qu'elles occupent.
Les établissements qui se munissent d'un PACS doivent donc faire des
investissements majeurs dans les systèmes d'archivage de données.
De plus, les données numériques sont fragiles et peuvent
facilement être perdues ou corrompues. Il importe donc de prendre les
précautions nécessaires pour éviter que des dommages ou
des pertes voient le jour.
Avec les images numériques, les films disposés
sur des visionneurs mécanisés ou alternateurs (appareils de
visualisation) sont progressivement remplacés par des stations de
visualisation et d'interprétation des images sur écran. Ces
stations de lecture sont l'élément le plus visible aux
utilisateurs d'un PACS. La plupart des utilisateurs cliniques de ce
système interagissent seulement avec ces stations et ne se
préoccupent pas de l'archivage et des communications qui se
déroulent en arrière-scène. Il est important donc de
porter une attention particulière à ces stations ainsi
qu'à l'établissement de salles de lectures adéquates.
IV.2. Le transfert d'images en réseau :
Le réseau de transmission d'images numériques
doit être rapide. Les informations doivent être disponibles
24h/24h, 7 jours/7 en tout point de l'hôpital.
IV.2.1. Le choix du réseau de transport :
Les réseaux à très haute vitesse, tels
que les réseaux FDDI [Fibber Distributed Data Interface] (100
Mbits/s) et ATM (Asynchronous Transport Mode) étaient les
seules, il y a quelques années à permettre des communications
d'image à des vitesses acceptables dans un milieu hospitalier.
Cependant, le développement de la commutation Fast
ETHERNET et du Gigabit ETHERNET a bouleversé ces prédictions et
apparaît comme une solution intéressante.
Outre la vitesse de transmission, facteur vital pour les
environnements à haut débit, l'évolutivité, la
souplesse d'administration et le partitionnement intelligent du réseau
sont des critères incontournables.
Quant au support physique, le recours à la fibre
optique est indispensable en raison des contraintes électriques et
électromagnétiques, d'autant plus que le coût de la fibre
optique n'a cessé de décroître ces dernières
années.
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