PREMIERE PARTIE :
LES DETERMINANTS DE LA
CROISSANCE ECONOMIQUE
|
Trans~ert de tecfino(ogie et croissance
économique : Vne estimation en panefau sein de PVEMOJ
|
|
Nous ne pouvons entamer notre étude sans faire un
travail préliminaire qui consiste à faire l'état des lieux
de l'économie de l'UEMOA et visiter la littérature, aussi bien
théorique qu'empirique sur la croissance et ses liens avec le transfert
de technologie.
Nous présentons donc dans cette première
partie, la situation macroéconomique de l'UEMOA au premier chapitre,
à travers l'état de certains déterminants de la croissance
empiriquement reconnus comme l'ouverture commerciale, les facteurs de
production, l'inflation, les finances publiques, le degré
d'industrialisation.
Dans le chapitre deux, nous présentons une revue
théorique et empirique de la croissance et de la technologie au cours du
temps en faisant références aux divers canaux de transmissions
internationales de technologies.
CHAPITRE I : SITUATION MACROECONOMIQUE DE
L'UEMOA.
Introduction
La création de l'UEMOA remonte à 1994. Les pays
de la zone sont liés par une longue histoire qui débute avec la
colonisation, suivie de l'adoption du FCFA comme monnaie commune ; ce qui avait
induit la création de l'UMOA en 1963.Tous les pays de la zone sont des
pays en développement avec la particularité de pays moins
avancé (PMA) pour la plupart d'entre eux. L'accélération
de la croissance est l'un de leurs défis majeurs. Cela doit passer par
la mise au point de politiques macroéconomiques saines, des structures
mentales et sociales aptes et un bon environnement politique. Mais, depuis les
années soixante qualifiées d'années d'indépendances
jusqu'à ce jour, les performances économiques de la région
demeurent en deçà des ententes et font partie des plus
médiocres dans le monde. Nous allons donc présenter dans cette
partie la situation macroéconomique de la zone UEMOA.
Elle se fera à travers l'analyse des statistiques sur
: la production, l'ouverture commerciale et le flux des IDE, le capital humain,
les dépenses publiques, l'environnement industriel et technologique etc.
Nous commencerons par l'analyse de la tendance de la croissance au sein de la
zone avant d'analyser les déterminants de la croissance dans la zone.
Trans~ert de tecfino(ogie et croissance
économique : Vne estimation en panefau sein de PVEMOJI
|
|
1.1. Tendances de la croissance économique a u
sein de l'UEMOA
De manière globale, de 2000 à
2010, la
restée faible en référence
aux
croissance moyenne au sein de l'UEMOA
est autres zones de pays sous développés
d'Asie, d'Amérique latine. Selon les données
du CNUCED, le taux de croissance moyen mondial durant
cette ,
période tourne autour de 2,76% avec des taux
respectifs de 1,59 pour les pays développés
3,78 pour les économies émergentes et 7,20
pour les pays les moins avancés.
La croissance
de l'UEMOA (faisant partie des pays en
développement d'
Afrique) tourne autour de
3,24%, supérieure à la croissance mondiale
et a celle des pays développés mais
inférieure à
. Cette
celle de la zone CEDEAO et de l'Afrique en
générale faible performance de la zone
UEMOA pourrait
s'expliquer par
présente le taux de croissance moyen
les crises sociopolitiques de la Côte
d'Ivoire, poumon de l'économie de la région et
la dégradation des conditions climatiques. Le
graphique1 du PIB par habitant dans différentes
zones de pays dans le monde entre 2000 et 2010.
Graphique 1: quelque zones
Taux de croissance moyen du PIB par habitants
dans
dans le monde entre 2000 et 2010
8
4
0
7
6
5
3
2
1
Taux de croissance moyen annuel du PIB
par habitant
Source : calcul de l'auteur à partir
des données du CNUCED
Le graphique 1
montre que le niveau de la croissance
économique de l'UEMOA est acceptable m ême si il
reste en dessous de celui de l'Afrique pris globalement. Pour
l'année 2011, le taux de croissance de la zone se situe à
1,2%9.
9 BCEAO(2012) : Rapport sur la politique
monétaire dans l'UEMOA.
|
Trans~ert de tecfino(ogie et croissance
économique : Vne estimation en panefau sein de PVEMOJI
|
|
En effet, durant ces dernières années, les pays
de la zone ont enregistré des taux de croissances réels divers
allant d'une moyenne de 0,7 % pour la Côte d'Ivoire entre 1999 et 2009
à 5,19% pour le Burkina qui a obtenu sa meilleure performance en 2008
où le taux de croissance réel atteignait 8%.10 En
général, les pays comme le Sénégal, le Burkina, le
Mali et le Niger ont réussi à maintenir, en moyenne un bon niveau
de croissance économique durant ces dernières décennies.
Cette performance est rendue possible par l'accroissement du flux de capitaux ;
la remise de la dette dans le cadre des initiatives PPTE, l'accroissement de la
demande mondiale ; et tout ceci accompagné par une stabilité
macroéconomique.
Plus précisément, le Sénégal, le
Burkina, Benin ont réussi à maintenir un taux de croissance
positif durant la période avec des pics en 2000, entre 2002 et 2003,
2004 et 2005, en 2008 et en 2009. Ces périodes de booms ont
été enregistrées également dans les pays comme le
Niger et le Mali, avec une fluctuation plus accrue pour le Niger. La
Guinée Bissau à eu un taux négatif entre 2001 et 2003
tandis que la Côte d'Ivoire à longtemps maintenu un taux
négatif de 1999 jusqu'en 2003 à cause des instabilités
politiques de la période.
En 2010, les performances économiques obtenues dans les
différents pays de la zone UEMOA se présentent de la façon
suivante : Bénin (2,6%), Burkina (7,9%), Côte d'Ivoire (2,4%),
Guinée-Bissau (3,5%), Mali (5,8%), Niger (8,0%), Sénégal
(4,2%) et Togo (3,7%). En 2011 elles se présentent comme suites :
Bénin (3,8%), Burkina Faso (5,2%), Côte d'Ivoire (-6,3%),
Guinée-Bissau (4,3%), Mali (5,3%), Niger (5,5%), Sénégal
(4,5%) et
Togo (3,9%)11.
Pour comprendre les origines de la faible performance
économique des pays de la zone UEMOA, il convient de faire une analyse
de l'état de certains déterminants de la croissance dans la zone
comme : les échanges commerciaux aussi bien intra zone que hors zone,
les investissements, les dépenses publiques, les facteurs de
productions, l'inflation, l'environnement socio politique dans la zone, le
degré d'industrialisation, etc.
10
Calcul de l'auteur à partir des données du
CNUCED
11
Les données de 2010 et 2011 proviennent des
données de la BCEAO
|
Trans~ert de tecfino(ogie et croissance
économique : Vne estimation en panefau sein de PVEMOJI
|
|
|