1.2. Présentation des variables et
méthodologie
Nous présentons dans ce sous chapitre les variables, leurs
origines, les équations à estimer et la méthodologie.
1.2.1. Les variables
A la suite de la littérature que nous avons
présenté, nos variables sont : le PIB réel ; le transfert
de technologie, le flux entrant des IDE, les exportations, les dépenses
publiques, la force de travail, la FBCF qui est utilisé comme proxy du
stock de capital en R&D national.
i. Le PIB réel
Il s'agit d'une variable clé qui détermine le
niveau de l'économie d'un pays ou d'une région. Son augmentation
d'une période à une autre conduit à la croissance.
L'utilisation de cette variable comme variable retardé nous permettra de
savoir si le niveau de l'économie dans le passé à un
influence sur la croissance dans la zone UEMOA.
25
Dans notre cas ici, X représente le vecteur des variables
explicatives de la croissance.
|
Trans~ert de tecfino(ogie et croissance
économique : Vne estimation en panefau sein de PVEMOJI
|
ii. Le transfert de technologie
En absence d'une variable réelle qui traduit les
transferts de technologies, nous retenons comme variables de transfert de
technologie : les externalités en R&D des pays
développés comme Abdeljabbar1 et Harchane(2004). L'auteur utilise
un proxy qui a été utilisé par divers auteurs tels que :
Coe et Helpman (1993,1995) ; Keller(1996). Elle est déterminée de
la façon suivante :
T5678 = Er = ? d1 imttd * () (3)
PIB td
mitd représente les importations
bilatérales d'un pays de l'UEMOA (i) auprès d'un pays exportateur
de produits manufacturés (d) pendant l'année (t) et
(R&D/PIB)td est le ratio du stock de R&D26 des 31 pays
exportateurs de produits manufacturés définis dans la matrice des
données sur le commerce international du CNUCED .
Pour calculer le stock de R&D nous utilisons la
méthode de l'inventaire perpétuel décrite par Coe et
Helpman (1993) :
R&Dt = R&Dt_i + It -- 6R&Dt_i , R&Do =
10 / (6 + g) (4)
Où It désigne les
investissements, ici les dépenses en R&D de l'année t
; R&Dt désigne le stock de capital en R&D
; K27 le taux de dépréciation du
capital physique et g le taux de croissance annuel de
l'investissement. D'après la revue que nous avons
développée, cette
variable à un effet positif sur la croissance.
iii. Les IDE
La relation entre les IDE , les transferts de technologies et
la croissance économique a été démontré
empiriquement par diverses méthodes que nous avons décrit dans la
première partie. En effet, les IDE constituent un vecteur sûr de
transfert de technologie et agissent positivement sur la croissance. Nous
attendons un effet positif de cette variable sur la croissance
économique.
26Pour calculer le stock de R&D ont utilisé
la méthode de l'inventaire perpétuel décrite par Coe et
Helpman (1993) de la même manière que le stock de capital
physique. Ainsi, nous utilisons les dépenses intérieures en
R&D pour mesurer l'investissement en R&D, en se référant
à Coe et Helpman (1995).
27 6=0,05 en se
référant à Coe et Helpman (1995)
|
Trans~ert de tecfino(ogie et croissance
économique : Vne estimation en panefau sein de PVEMOJI
|
iv. L'exportation
Dans notre littérature, développée dans
la première partie, nous avons expliqué l'importance de
l'exportation pour l'économie des pays, en particulier pour les pays de
l'UEMOA. Nous retenons donc cette variable avec un signe supposé positif
sur la croissance.
v. La formation brute de capital fixe
En absence des données sur les dépenses en
R&D, la FBCF permet de capter les dépenses d'investissements dans
les achats de machines et matériaux durables. Nous attendons un effet
positif de cette variable sur la croissance.
vi. Les dépenses publiques
Les dépenses publiques peuvent agir soit
négativement sur la croissance à travers la réalisation
des infrastructures par exemple ou négativement à travers les
dépenses improductives liées à la corruption et aux
détournements de fonds. La nature de l'indicateur afférent n'est
donc pas prédéterminée ; mais nous attendons un signe
positif en référence aux efforts qui sont consentis dans la zone
UEMOA pour respecter les critères de convergences.
vii. La force de travail
La force de travail occupe une place importante dans
l'appareil productif en terme de capital humain. Nous l'introduisons sans tenir
compte de sa qualité comme
TAREK. et NACEUR (2007). Le but est de
l'utiliser dans l'optique d'un modèle néoclassique. Nous
attendons un signe positif de cette variable sur la croissance du PIB
réel.
|