DEDICACE
A toute personne qui aime le développement.
KAVIRA MULINDIRIRWA
REMERCIEMENTS
Avant d'exposer le contenu de ce travail, qu'il me soit permis
de remercier tous ceux qui ont contribué à l'achèvement
complet de ce travail. Je remercie tout d'abord :
Les autorités académiques de l'ISDR/GL pour tous
les efforts consentis pour notre formation et le dynamisme qu'ils ont
créé au sein du corps enseignant pour un bon encadrement des
étudiants ;
Le professeur Docteur GAKURU SEMACUMU et le
Chef des Travaux Jacques CUNGURA BAJOJE qui sont
respectivement Directeur et Encadreur de notre travail et qui ont
acceptés de diriger ce travail malgré leurs préoccupations
multiples ;
Ensuite, je tiens à remercier le couple BULONDO
Jeannine pour nous avoir assistés matériellement et
financièrement dans l'accomplissement de ce travail ;
Mes chers parents, frères et soeurs, oncles et
tantes, cousins et cousines, je vous remercie du fond de mon coeur car vos
efforts, vos prières et vos encouragements ont été le sel
qui a assaisonné ma vie et la lumière qui a
éclairée tout mon parcours. Que Dieu le tout puissant vous le
rende au centuple ;
Enfin à tous mes amis de promotion et tous les autres,
pour leurs conseils et savoir faire qui ont été très
utiles à la réalisation de ce travail.
KAVIRA
MULINDIRIRWA
RESUME
Au centre de nos préoccupations figure le
problème pertinent au niveau du contexte dans lequel les unités
de transformation du maïs de la ville de Goma ont des difficultés
à s'approvisionner en matières premières à cause
des aspects tels que l'insécurité dans les zones de production et
de distribuer les produits issus de la transformation du à cause d'une
multitude des concurrents sur marché de distribution.
En fait, la relation entre production de la farine de
maïs et l'existence des marchés de distribution de celle-ci en
ville de Goma est discutable.
Notre travail qui analyse les circuits d'approvisionnements
des unités de transformation du maïs arrive à point
nommé en cette période de crise alimentaire en Afrique
Subsaharienne, au niveau national et même territorial. La ville de Goma,
notre champ d'action, n'est pas échappé aux menaces de cette
situation critique.
Dans notre travail, nous avons attiré l'attention sur
les unités de transformations du maïs comme industries
agro-alimentaires en les interprétant sur base de l'acheminement des
matières premières vers elles et sur base des consommateurs des
produits finis issus de la dite transformation.
C'est pourquoi plusieurs questions se sont
posées :
- Quels seraient les fournisseurs des matières
premières aux unités de transformation de maïs en ville de
Goma ?
- Les unités de transformation de maïs
répondent-elles aux besoins alimentaires des consommateurs ?
- Quels seraient les consommateurs des produits finis issus de
la transformation du maïs dans les unités de transformation de la
ville de Goma ?
- Les unités de transformations du maïs
constituent-elles un atout ou une contrainte au développement
local ?
- Que faire pour que les unités de transformations du
maïs contribuent au développement local ?
Partant de cette interrogation, nous avons proposé les
réponses suivantes :
- Les fournisseurs des matières premières aux
unités de transformation de maïs seraient les marchés
ruraux, les marchés urbains, les localités et/ou les territoires
du Nord-Kivu.
- La population de la ville de Goma serait la consommatrice
des produits finis issus de la transformation du maïs et il serait
probable qu'elles répondent aux besoins de celle-ci.
- Il serait probable que les unités de transformation
de maïs contribuent au développement socio-économique de la
ville de Goma.
- Il serait probable de proposer des stratégies
d'amélioration des circuits commerciaux pour augmenter les revenus des
acteurs dans la production et la distribution des produits finis issus de la
transformation du maïs.
Ce présent travail se subdivise à part
l'introduction et la conclusion, en quatre chapitres dont : le
premier : la présentation du milieu d'étude où nous
avons présenté la ville de Goma de par ses aspects
économiques et sociaux ;
le deuxième chapitre : le cadre conceptuel et
théorique où nous avons parlé des circuits commerciaux, la
culture et la transformation du maïs ;
le troisième chapitre : l'analyse et
l'interprétation des résultats de l'enquête, où nous
avons parlé des techniques que nous avons utilisées au cours de
notre recherche notamment le questionnaire, l'échantillon tiré et
la présentation des résultats de l'enquête qui nous a
permis de vérifier nos hypothèses :
Ainsi en cherchant, dans nos enquêtes, les lieux
où les unités de transformation s'approvisionnent en maïs,
nous avons constaté qu'elles s'approvisionnent dans les marchés
des villages, des territoires de Rutshuru, de Masisi, de Lubero, dans les
marchés de la ville de Goma, de Gisenyi ; ainsi, l'hypothèse
selon laquelle les fournisseurs du maïs en matières
premières seraient les territoires, les villes et/ ou les
localités de la province du Nord- Kivu et des pays voisins de la RDC est
confirmée.
Celle qui stipule que les unités de transformation du
maïs contribuent au développement socio-économique de Goma
est aussi confirmée car elles contribuent à augmenter les revenus
de la population qui commercialise la farine de maïs, elles gonflent la
caisse du trésor public en payant les taxes et les impôts, en
assurant une bonne alimentation à la population,
Celle qui stipule que les consommateurs des produits finis
issus de la transformation du maïs seraient la population de Goma et
celles des autres provinces de la RDC et qu'il serait probable qu'elles
répondent aux besoins de celle-ci : est confirmée car de
part nos enquêtes, les consommateurs de la farine et de semoule de
maïs sont les ménages, les commerçants de la ville de Goma
et ceux venant de Bukavu, les organismes, et les unités de
transformation répondent aux besoins de celle-ci.
L'organisation de la commercialisation des matières
premières et des produits finis issus de la transformation du maïs
fait intervenir les grossistes (sur les zones de production et de
consommation), les détaillants et les prestataires des services tels que
les transporteurs, les décortiquers, les agents qui font le moulage. Les
grossistes et les détaillants sont organisés en un circuit
intégré où chaque catégorie d'acteurs ne se limite
pas à un rôle fixe dans l'acquisition et la cession du produit.
Les taxes, les coûts élevés du transport à cause du
mauvais état des routes, l'insécurité, les multiples
concurrents constituent les goulots d'étranglement qui jouent
considérablement sur les marges des acteurs.
Chaque catégorie de commerçant emploie une
stratégie commerciale pour rentabiliser son activité : le
préfinancement, le stockage, et l'octroi des bonus est employé
par les grossistes et l'usage de différentes unités de mesure
par les détaillants.
Ainsi, vu les difficultés auxquelles les unités
de transformation du maïs se heurtent, nous avons proposé la
stratégie de la mise en oeuvre d'une politique qui permettra
d'accroître les revenus des transformateurs et des commerçants,
l'insécurité dans les zones de production, d'autre part, la
multitude des concurrents ne favorisent pas l'augmentation des revenus de
ceux-ci.
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