Epigraphie
Quant on n'arrive pas à faire mieux,
On a besoin du peu qui reste
KASANGA-KAMUANJI Michel
DEDICAS
Nos remerciements à Dieu tout puissant
créateur du ciel et de la terre pour tous les bienfaits qu'il ne cesse
d'accomplir dans nos vies (prov, 126,5)
Nous dédions le présent travail ; à
mes parents particulièrement à ma très chère maman
KAPINGA Marie José qui à pu me supporté dans le bon ou
dans le mal et qui ma toujours poussé à affronter les obstacles,
qu'elle retrouve ma profonde gratitude.
Nos remerciements vont également à ma famille,
Hugues KABUNDA, Arnold KAMUANJI, Claudie MAIKA, Théo KENDA Ornella
MAYITA, cris KATOTO
A mes amis (e) MILAMBU Michel, BABAKALE
Félix, MUAMBA Jonas, NKAKU Naomi, ASANI Brida, Dorothée.
A Mes plus proches, NSIMBA KIANGEBENI M.P.S. two one, TSHUMA
John.
Pour tous ceux qui sont de près ou de loin, qui ont
contribuer d'une manière ou d'autre que leur nom ne sont pas
cités ci- haut qu'ils trouvent à travers les lignes l'expression
de notre profonde gratitude.
AVANT- PROPOS
A la fin de notre cycle de Graduat en sciences commerciales
et financières, nous tenons à exprimer notre gratitude envers les
autorités Académiques, tous le corps scientifique et
administratif de l'institut supérieur de commerce de Kinshasa/Gombe pour
leur encadrement sans lequel l'aboutissement du cycle de notre n'aurait pas eu
lieu.
Notre reconnaissance va particulièrement vers le chef
de travaux MAYEDIYA Grégoire qui malgré ses multiples occupation,
a accepté la direction du présent travail de fin de cycle et ses
remarques formulées sur ce travail, nous ont permis de réaliser
un travail fiable.
Nos remerciements les plus intenses vont vers tout le monde
qui d'une manière ou d'une autre nous a prodigué
différents conseils pertinents pour la matérialisation de ce
travail de fin de cycle.
Nous n'oserons pas oublier les compagnons de lutte que sont
les collègues ci-après : KABUYA Emmanuel, BALANGANAYI
Anderson, KALONJI Marcel, KABONGO Elysée, KALOMBO Romeo, IBANDA Paul,
KABUYA Yannick.
0. INTRODUCTION
0.1. PROBLEMATIQUE
La vie de toute entreprise est
caractérisée par les mouvements d'entrées et sorties
de fonds. Toutes les opérations effectuées par elle avec le monde
extérieur engendrent les dettes ou créances d'une part et
d'autres parts les profits ou bénéfice.
Voilà pourquoi la tenue de la comptabilité
devient une obligation impérieuse afin d'assurer la transparence des
informations circulant au sein de l'entreprise.
Ainsi, l'organisation interne du service comptable devient
une nécessité d'autant plus que la comptabilité est un
outil permanant pour toute entreprise visant à accroître son
chiffre d'affaires. Le service comptable devient un arme efficace pour toute
entreprise quelque soit sa taille, ses objectifs, sa forme, son rôle.
Le service comptable possède toute les informations
financières et comptables tenu régulièrement et
obligatoirement pouvant permettre à l'entreprise d'être au courant
de la situation que traverse ce dernier devant toute situation
économique, et pouvant lui permettre de fournir une information
précise aux services de l'Etat au moment opportun et aux autres
partenaires avec lesquels l'entreprise à des relations d'affaires.
Pour toute entreprise cherchant à connaître
son résultat net d'exploitation, elle peut passer par le service
comptable qui lui permettra d'avoir les informations fiables et nettes du
mouvement financier en son sein et prendre les décisions judicieuses.
Tenant compte de ce qui précède, nous nous
faisons l'obligation d'étudier l'organisation interne du service
comptable de la Société Commerciale de Transport et des
Ports(S.C.T.P) ex Office National de Transport(ONATRA).
A ce sujet, nous chercherons à répondre aux
questions suivantes :
· Quel est l'importance d'organiser le service comptable
pour une entreprise ?
· Comment est-il organisé au sein de la
société commerciale de transport et port ?
· Quels sont les retombés d'une bonne organisation
comptable au sien d'une entreprise ?
Telles sont les questions auxquelles nous tenterons tout au
long de notre étude d'apporter des réponses adéquates.
02. HYPOTHESE
Certes, la comptabilité occupe une place non
négligeable dans l'ensemble des fonctions d'une entreprise, car c'est le
miroir des gestionnaires. Sans l'organisation d'une bonne comptabilité,
l'entreprise évoluerait aveuglement et il sera difficile de
connaître la situation patrimoniale.
Nous pensons qu'une bonne organisation du service de
comptabilité permettrait a l'entreprise d'accroitre son chiffre
d'affaires et atteindrait les objectifs qu'elle s'est fixée.
Ce que nous affirmerons ou infirmerons à la fin de
notre rédaction.
03. CHOIX DE L'ETUDE
Touché par quelques failles que
connaissent les entreprises de nos jours, surtout par la mauvaise organisation
du service de comptabilité, c'est cette motivation qui nous amène
à aborder ce sujet. En plus, ce sujet nous donne l'occasion à
attacher une importance capitale sur l'organisation interne du service
comptable de la S.C.T.P. si elle est conforme aux normes et principes
comptables tels édités par le conseil permanent de la
comptabilité au Congo (CPCC).
04. DELIMITATION SPATIO -
TEMPORELLE
Afin d'encadrer les éléments
et d'orienter les investigations, notre travail est limité dans le temps
et dans l'espace .Dans l'espace, c'est la S.C.T.P. qui est notre champ
d'application et dans le temps nous prenons l'intervalle de temps compris entre
2007-2010.
05. METHODES ET
TECHNIQUES DE RECHERCHE Les méthodes et techniques de
recherche sont des procédures, schéma et moyens pour atteindre un
objectif.
Dans le cas d'espèce, nous avons fait usage des
méthodes et techniques ci-après :
ü méthode
descriptive : qui consiste à faire une description
des données avant leur traitement,
ü méthode
historique : qui nous a permis de récolter les faits
ayant trait à notre recherche.
ü technique documentaire :
qui nous a permis de consulter des ouvrages et document pouvant
nous permettre à une compréhension meilleure du travail.
ü technique d'interview :
qui a consisté à entrer en contact physique avec
certains responsables de l'entreprise pour échanger des vues dans le
domaine de notre étude.
06. CANEVAS DU TRAVAIL
Hormis l'introduction et la conclusion, la présente
étude est repartie en deux parties :
§ La première partie est une approche
théorique et comprend deux chapitres dont :
ü Le premier porte sur les notions sur l'organisation
interne de l'entreprise et ;
ü Le deuxième passe en revue certaines notions sur
la comptabilité.
§ La deuxième partie est une approche pratique et
comprend également deux chapitres dont :
ü Le troisième chapitre présente l'office
national de transport et :
ü Le quatrième enfin évalue l'organisation
interne du service comptable à l'office national de transport.
1ére Partie :
ASPECT THEORIQUE DU SUJET
ü CHAPITRE 1 :
NOTIONS SUR LE CONCEPT ENTREPRISE
Section 1 : ETUDE DU
FONCTIONNEMENT INTERNE DE L'ENTREPRISE
1.1. DE L'ENTREPRISE EN
GENERALE
1.1.1. Définition :
L'entreprise est un organisme autonome produisant des biens
et services pour un marché en vue de réaliser un profit.1(*)
L'entreprise est en économie une
unité économique autonome qui combine et rémunère
des facteurs de production pour produire et vendre des biens et services sur
les marchés afin de réaliser des profits. Et, en gestion une
organisation finalisée qui coordonne différentes activités
dans le cadre des fonctions complémentaires.2(*)
L'entreprise peut aussi être définit
comme une entité économique autonome qui regroupe un ou plusieurs
établissements ayant pour Object la production et la commercialisation
des biens et services produits pour la mis en oeuvre et l'utilisation maximale
des ressources des facteurs de production.3(*)
1.1.2 : Rôles de
l'entreprise :
L'entreprise peut avoir plusieurs rôles dont
notamment :
Rôle technique :
§ Produire dans les meilleures conditions et
délais sur base d'une bonne organisation afin de sauvegarder sa
clientèle.
Rôle économique :
§ Adapter la consommation aux besoins du marché,
mettre les consommateurs de ses biens et services au centre de toute
activité de production. Ainsi, les biens et services produits par
l'entreprise doivent répondre aux besoins des consommateurs.
Rôle social :
§ La répartition équitable du revenu pour
assurer le bien être de son personnel, et la création des emplois
en son sein. Elle organise des activités récréatives en
faveur de son personnel.
1.1.3 : Objectifs de
l'entreprise :
Les objectifs poursuivis par l'entreprise se résument
sur trois axes essentiels à savoir :
ü Du point de vue financier : l'entreprise cherche
la rentabilité
ü Du point de vue économique : l'entreprise
rend service à la collectivité, à la nation, par la
création des nouveaux emplois
ü Du point de vue social : l'entreprise rend service
aux adhérents et aux employés.
Le rôle primordial de toute entreprise est de
satisfaire aux besoins des consommateurs du groupe humain auquel est
destiné sa production, c'est d'ailleurs ce groupe humain qui constitue
le débouché pour l'entreprise et son objectif primaire est de
produire des biens et des services destinés à la vente.
1.1. DU FONCTIONNEMENT DE
L'ENTREPRISE
Le fonctionnement et l'organisation des entreprises, peut
varier considérablement d'une entreprise à l'autre. Les facteurs
qui expliquent cette diversité sont nombreux et leur combinaison
justifient les innombrables variantes possible dans les dites organisations.
Facteurs externes :
§ Activité et métier
§ Clientèles
§ Technologies
§ Situation concurrentielle
§ Taille et maturité
Facteurs internes :
§ Histoire
§ Valeur et culture
§ Stratégie
§ Avantage concurrentiel
§ Chaine de valeur
§ Processus opérationnels
§ Politiques
§ Structures
§ Moyens et méthodes.
1.2.1: ORGANISATION DU
TRAVAIL
L'organisation du travail est traditionnellement
basée sur le principe de spécialisation préconisé
par F.W. Taylor. Ce principe, combiné à celui de standardise a
débouché sur une organisation en chaines de production
industrielle dédiées à un produit donné.
L'organisation scientifique du travail (O.S.T)
prônée par F.W. Taylor repose sur une stricte séparation
entre le travail d'exécution, de conception, de contrôle et aussi
sur une très forte spécialisation des taches et un salaire au
rendement.
1.2.2 : Grandes
théories d'organisation4(*)
Nous allons ici voir les différentes théories
prônées par quelques auteurs suivants :
ü La théorie Taylorisme
ü La théorie Fayolisme
ü La théorie Fordisme
ü La théorie Toyotisme
1.2.2.1. La
théorie taylorisme
a) Historique :
Le Taylorisme est une méthode du travail qui tire son
nom de son instigateur qui est l'ingénieur Américain Frederick
Winslow Taylor (1856-1915).
Apparue vers 1880, elle préconise l'organisation
scientifique du travail. Soit une méthode d'organisation mise en oeuvre
par des scientifiques cherchant à définir à priori la
meilleure façon de produire, propre à délivrer le
rendement maximum.
b) Description :
L'organisation telle que le conçoit Taylor se
justifie pleinement dans le contexte d'essor de l'industrialisation, il note
qu'il est impossible de réaliser une production de
masse sans un minimum d'organisation et de discipline.
Le travail réellement collectif est un mythe tant sur
les comportements individuels, enfermés dans l'état d'esprit et
les reflexes.
Pour ce faire, Taylor plaide énergiquement en faveur
d'une clarification dans l'attribution des tâches. Double clarification
réalité ; car le travail d'organisation pour être
complet doit déployer selon deux dimensions
complémentaires :
ü La dimension verticale ; pour établir une
stricte distinction entre tâches de conception du travail et de formation
et celles d'exécution ; « les ingénieurs pensent
que le travail et les ouvriers doivent l'exécuter conformément
aux instructions et à la formation que les premiers leur
fournissent » ;
ü La dimension horizontale ; pour décomposer
le processus de production d'un bien en une suite des taches simples
confiées chacune à un ouvrier spécialisé.
L'objectif est d'identifier la manière la plus efficace de
découper le travail ».
c) Dépassement du
taylorisme :
Si l'organisation dite « Scientifique »
du travail ; telle que pratiquée par Taylor et ses disciples est
considérée encore aujourd'hui comme utile dans certains cas de
figure ou certaines activités ; elle n'a plus du tout aujourd'hui
le monopole de réflexion en matière d'organisation du travail.
1.2.2.2. La théorie
fayolisme
a) Historique :
Le fayolisme est la théorie développée
par Henry Fayol ; Ingénieur des mines ; directeur d'un groupe
d'entreprises minières de 1000 personnes entre 1888 et 1918.
Pour FAYOL. Le chef est l'élément clé
d'une bonne gestion ; il est le responsable du succès de
l'entreprise. En cas d'échec ; il doit démissionner.
b) Le chef :
Les chefs doivent posséder des qualités
spécifiques.
Ce ne sont pas des qualités innées. Elles
s'acquièrent par l'expérience et par la formation.
Ceci signifie qu'on n'est pas chef par la naissance ;
parce qu'on a hérité de la propriété de
l'entreprise. Etre chef se mérite. Voici les qualités du chef
que Fayol énumère :
ü Santé et vigueur physique ;
ü Intelligence et vigueur intellectuelle ;
ü Qualités morales (volonté ;
persévérance ; audace ; courage des
responsabilités ; sentiment du devoir ; souci
d'intérêt général)
ü Forte culture générale ;
ü Large compétence dans la profession
caractéristique de l'entreprise
ü Connaissance de gestion.
Fayol introduit donc l'idée qu'on sélectionne
les futurs dirigeants en fonction de leurs qualités. La question qui se
pose est de savoir :
Que se passe- t-il si un dirigeant n'a pas toutes les
qualités requises ?
La réponse est qu'il doit s'appuyer sur des
spécialistes et s'aider d'outils de gestion. « Outillage
administratif »
Un chef d'entreprise accomplit 5 éléments qu'il
nomme « éléments d'administration ». Il les
popularise sous la forme d'un sigle :
· Prévoir :
« Evaluer l'avenir et le préparer » par un
« programme d'actions » ;
· Organiser :
« nommer l'entreprise de tout ce qui est utile à son
fonctionnement »
· Commander :
« faire fonctionner le corps social »
· Coordonner :
« mettre l'harmonie entre tous les actes de
l'entreprise »
·
Contrôle : « Vérifie que tout se
passe conformément au programme d'action adaptés, aux normes
donnés, et aux principes admis dans le but de signifier les fautes et
les erreurs afin qu'on puisse les réparer et en éviter le
retour »
1.2.2.3 La théorie
Fordisme
a)Historique :
Le Fordisme est un mode de développement de toute
entreprise (ou d'organisation du travail) qui apparait en 1908 (avec la
création de la Ford T), Inventé par Henry Fayol (1863-1947),
fondateur de la l'entreprise du même nom, et reprenant les principes
d'une autre organisation du travail (OST) en y ajoutant d'autres concepts comme
notamment le travail des ouvriers sur convoyeur.
b) Principes :
Le but de ce développement de
l'entreprise est d'accroitre la productivité et la production de
celle-ci grâce à plusieurs principes :
· La division du travail en une division verticale et une
division horizontale, et l'apparition de la ligne de montage (donc du travail
à la chaîne) ;
· La standardisation permettant de produire en grandes
séries à l'aide de pièces interchangeables ;
· L'augmentation du salaire des ouvriers de plus, si les
ouvriers étaient mieux payés, ils étaient
« exemptés de préoccupations étrangères
au travail, et donc plus industrieux, par conséquent, plus
productifs ».
1.2.2.4. La théorie
Toyotisme
a)Historique :
Le Toyotisme est une forme d'organisation du travail dont
l'ingénieur Japonais Taiichi Ono est considéré comme
l'inventeur mise en avant par Toyota en 1962, elle n'est pas appliqué
immédiatement, l'application formelle du Toyotisme chez Toyota se nomme
système de production de Toyota ou SPT.
Après leur défaite face aux Américains
au cours de la seconde guerre mondiale, les japonais doivent relancer leur
économie.
Toyota médiatise une vision stratégique pour
faire redémarrer l'économie japonaise ; rattraper les
Américains au plan de la production ;
A l'origine de ce système de gestion de la production,
le fondateur de Toyota, SAKICHI TOYODA, son fils KIICHIRO TOYODA, et
l'ingénieur TAIICHI OHNO. Ces derniers se sont inspirés pour
l'essentielle des travaux de William Eduard Seming et des écrits de
Henry Ford aux Etats -unis.
L'ingénieur Taiichi Ono met au point un système
de gestion de l'entreprise simple mais efficace consistant à :
§ Réduire les coûts et éviter le
gaspillage ;
§ Maintenir une qualité optimale des produits tout
au long de la chaine de production ;
§ Eviter l'offre excédentaire ;
§ Prendre en considération l'avis des
opérateurs, ceux-ci participent au diagnostic des problèmes et
à leur résolution ;
§ Améliorer le système de façon
contenue, en une dynamique intègre tous les acteurs concernés.
un tel système d'organisation permet un décloisonnement des
fonctions et des responsabilités, il à l'efficacité de
production à une certaine reconnaissance psychologique des travailleurs
.on leur demande leur avis sur l'ensemble et ils se sentent donc plus
importants.
SECTION 2 : ETUDE DES
DIFFERENTES FONCTIONS DE L'ENTREPRISE SELON FAYOL
Au début du 20emè siècle
Henry Fayol, qui fut l'un des premiers à réfléchir
systématiquement sur l'organisation des entreprises a cherché
à définir les fonctions essentielles d'entreprise, il en
distingue six :
2.1. LA FONCTION
ADMINISTRATION
C'est la fonction chargée de coordonner l'ensemble
des activités et pour ce faire d'établir le programme d'actions,
c'est -à-dire de demander, de déterminer les objectifs à
atteindre et les moyens d'y parvenir et d'en contrôler
l'exécution.
En bref, elle est chargée de :
§ Prévenir
§ Organiser
§ Commander
§ Coordonner
§ Contrôler, donc (P. O. C. C. C.)
2.2 .FONCTION FINANCIERE
Elle est chargée d'arrêter les besoins en
capitaux en long, moyen, et court terme, et de chercher les moyens de le
satisfaire.
Bref, chargée de rechercher et utiliser des
façons optimales les capitaux.
2.3. FONCTION COMPTABLE
Elle est qualifier comme « organe de
vision » de l'entreprise par FAYOL et qui est chargé
d'enregistrer, classé, synthétisé les informations
nécessaire à sa bonne marche.
2.4. FONCTION TECHNIQUE
Chargée de la production des biens et des services,
et en même temps de sa prévision, de sa programmation et de son
contrôle.
Bref, produire, transformer, et fabriquer
2.5. FONCTION COMMERCIALE
Chargée d'écouler les produits et de mettre en
oeuvre dans ce but l'organisation et les techniques nécessaires.
Bref, achat, vente, et échange.
2.6. FONCTION SECURITE
Chargée de veillez à la sauvegarde des hommes
et des biens (hygiène, surveillance, prévention des
accidents).
Bref, la protection des personnes et des biens.
SECTION3 : GENERALITES
SUR L'ORGANISATION COMPTABLE
3.1. NOTION SUR L'ORGANISATION
COMPTABLE
L'organisation d'un service comptable ne peut nullement
échapper aux principes de l'organisation scientifique du travail.
C'est-à-dire la division du travail en des
tâches bien réparties.
L'entreprise doit pouvoir s'appuyer sur une bonne
structure, utilisant certaines méthodes et techniques pratiquées
par la comptabilité dans un ordre organisationnel qui respecte les
principes fondamentaux de la division du travail.
3.2. DEFINITION DE
L'ORGANISATION COMPTABLE
L'organisation comptable peut être définie
comme étant un ensemble de moyens humains, matériels et
financières indispensables et nécessaires pour le bon
fonctionnement du service comptable de l'entreprise.5(*)
Elle peut également être définie
comme un ensemble des méthodes, système et procédés
comptables destinés au suivi des informations des opérations,
économiques dans le but de faciliter la meilleur compréhension du
déroulement de ses activités et ceux -ci à travers les
opérations économiques.6(*)
3.3. IMPORTANCE DE
L'ORGANISATION COMPTABLE
« La comptabilité n'est pas seulement un
ensemble formellement parfait, mais elle est effectivement le reflet de toutes
les caractéristiques patrimoniales de l'entreprise. »7(*) Cet ensemble organisationnel est
constitué, en amont de la comptabilité, par un système de
Captation et de traitement des flux d'informations et, en aval, par un
système de contrôle des procédures et des enregistrements
comptables.
L'organisation comptable d'une entreprise et la
régularité de la tenue de sa comptabilité s'inscrivent
dans l'organisation administrative d'ensemble de cette entreprise, quant
à la collecte des faits comptables à enregistrer, quant aux
circuits d'informations quant aux vérifications des faits d'exactitude
et de vraisemblance, quant aux supports matériels mise en oeuvre.
« C'est-à-dire qu'une comptabilité
régulière ne peut être construite que dans le bon ordre
organisationnelle ».8(*) Une comptabilité régulière
s'inscrit dès lors dans un ensemble de mesures à prendre quant au
système de traitement de l'information.
Ces mesures visent à assurer la
réalité et le caractère des faits à saisir, ainsi
que le respect de délais corrects de saisie et les mesures de
contrôle interne à intégrer. La comptabilité ne
peut, en effet, donner des informations fiables que si toutes les informations
sont correctement traduites dans la comptabilité. Ceci suppose, outre le
respect des principes et des règles comptables, des contrôles
internes suffisants.
« La comptabilité est en cours de mutation
et se rapproche des normes internationales dites IFRS qui privilégient
une approche financière conforme aux pratiques comptables
anglo-saxonnes ».9(*)
L'objectif de ces nouvelles normes qui affectent peu
à peu la normalisation comptable congolaise est de faciliter une
représentation des opérations de l'entreprise plus proche de la
réalité économique.
Et pour maintenir dans le temps la continuité de
l'accès à l'information représentative de la
réalité économique, toute entreprise établit une
documentation décrivant les procédures et l'organisation
comptable. C`est pourquoi, il sied de décrire cette organisation sur le
plan matériel et sur le plan fonctionnelle.
3.4. METHODE COMPTABLE
Les méthodes comptables sont la combinaison
d'écriture permettant de présenter les faits comptables ou la
traduction en écriture d'un fait comptable.
On distingue plusieurs méthodes comptables,
notamment :
§ Méthode d'inventaire ;
§ Méthode de valorisation des sorties de
stocks;
§ Méthode d'amortissement des
immobilisations ;
§ Etc.
a)Méthode
d'inventaire
De cette méthode, nous citons la méthode
d'inventaire permanent et la méthode d'intermittence d'inventaire.
· Méthode de la permanence
d'inventaire : consiste à un enregistrement
comptable des mouvements d'entrées et de sorties suivis de leur
valorisation, elle permet de connaître à tout moment des existants
en quantité et en valeur.
· Méthode d'intermittence de
l'inventaire : consiste à un partage périodique
entre cette date et la date du précédent comptage.
b) Méthodes de valorisation des sorties des
stocks
On distingue la méthode FIFO, LIFO, coût moyen
pondéré (CMP) et les autres méthodes de valorisation de
stocks.
· Méthode FIFO :
Elle considère que les matières ou les produits
entrés en premier doivent être les premiers à la sortie.
A la sortie de magasin, on évalue les matières
ou les produits aux coûts des entrées les plus anciens, par vois
de conséquence, à la fin de la période, le solde en
magasin stock existant est en chiffre d'affaires au coûts des
entrées les plus anciens, par vois de conséquence, à la
fin de la période, le solde en magasin stock existant est en chiffre
d'affaires au coût des entrées les plus récentes.
· Méthode LIFO
Elle considère que ce sont les matières ou
produits entrés les derniers qui doivent être sortie les premiers.
On évalue donc les sorties de magasin au coût des entrés
les plus récentes. Par vois conséquence à la fin de la
période, le solde en magasin est chiffré au coût des
entrées les plus anciennes.
· Méthode de coût moyen
pondéré :
Cette méthode consiste dans sont principe à
calculer pour chaque matière les marchandises, le coût moyen
pondère en divisant le cout total de des entre successive par leur
quantité total et en appliquant ce coût ainsi
déterminé au sortie de la période considère.
· Autres méthodes de valorisation de
stocks :
Ici, nous pouvons citer :
Ø Méthode du coût approché ou
coût théorique ;
Ø Méthode du coût standard qui consiste
à valoriser toutes les sorties et toutes les entres au même
coût ;
Ø Méthode du coût de remplacement au
coût du jour ;
c. Méthode d'amortissement des
immobilisations :
Les différant méthode d'immobilisation sont
les suivant :
· Méthode linaire ou constante ;
· Méthode d'amortissement progressif ;
· Méthode d'amortissement
dégressif ;
· Méthode d'amortissement proportionnel.
3.4.1. SYSEME COMPTABLE10(*)
Nous appelons système comptable tout ensemble
organique des registres ou document permettant l'inscription chronologique des
faits que la comptabilité en a pris connaissance
généralement, on trouve les systèmes suivants :
§ Système classique ;
§ Système des livres auxiliaire ;
§ Système centralisateur ;
§ Système ultra centralisateur ;
3.4.1.0 Système
classique
C'est le système le plus simple, pratique et claire
car il suppose l'emploi de trois éléments comptable ou registrer
comptable : le journal classique, la balance et grand livre
a) Système du
journal unique
Toutes les opérations sont passées directement
au journal sur base des pièces justificatives, le montant
débiteur et créditeur est immédiatement retranscrit aux
comptes concernés dans les pages du grand livre
Sur base de ces derniers, on établie
périodiquement les balances et après le bilan, il convient
parfaitement aux PME
Pièces justificatives
Journal livre
Grand livre
Balance
Bilan et TFR
b) Système du
journal grand livre
Il consiste à tenir en lieu
et place du journal et du grand livre, un seul registre. Journal dans la partie
gauche et grand livre dans la partie droite :
JOURNAL
|
|
GRAND-LIVRE
|
Date
|
Libelle
|
Total journal
|
Caisse
|
Compte
|
Banque
|
Compte
|
|
|
|
|
D
|
C
|
D
|
C
|
D
|
C
|
D
|
C
|
D
|
C
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Il peut être utilisé sous de petites
comptabilités où le nombre de compte est très restreint
3.4.1.2.
Système des livres auxiliaires
A confier à un certain nombre des comptables, pour la
tenue de la comptabilité. Chacun tenant un registre de certaines
opérations :
ü Un caissier muni d'un livre des caisses qui va inscrire
toutes les opérations des recettes ;
ü Un comptable chargé d'achat enregistre sur un
livre spécial tous les achats effectuées ;
ü Un troisième s'occupe des ventes ;
ü Un quatrième des effets à payer et
à recevoir ;
ü Les opérations pour lesquelles il n'existe pas
des livres auxiliaires sont enregistrées directement au jour le jour.
Pièces de caisse
Acceptation des clients
Acceptation fournisseur
Facture aux clients
Caisse
Effets à recevoir
Effet à payer
Ventes
TTT
TTT
TTT
T
TT
T
Balance
Somme Solde
Documents
Livre auxiliaires
Journal légal ou
Général
Grand Livre
Balance
La balance carrée facilite le rapport des
écritures au journal, grand livre et permet de considéré
toutes écritures venant des livres auxiliaires en une seule
écriture et sera reportée au journal général.
3.4.1.3. Système
centralisateur
Il consiste dans le remplacement du journal unique par un
certain nombre de journaux divisionnaires(ou originaires), puis
récapitulés périodiquement par compte (au grand livre
mensuellement) les totaux seuls de ces récapitulations étant
chaque période reportée à la fin de chaque période
au central puis au grand livre.
Chaque journal originaire est tenu en forme du journal. Un
journal originaire est affecté à chaque genre principal
d'opération.
En outre, un journal originaire des opérations diverses
est ouvert pour enregistre les faits de nature unique après que toutes
les opérations principales en ont été
écartées pour être portées dans les journaux
spécialisés.
Journal
Journal des banques
Journal de l'effet à recevoir
Journal des effets à payer
Journal des ventes
Journal des ventes
TTT
TTT
TTT
T
TTT
T
Balance
Somme Solde
Document
Journaux
Journal Centralisateur
Grand Livre
Balance
3.4.1.4. Système
ultra centralisateur
Il existe divers systèmes souvent d'origine
étrangère qui peuvent être classés sous cette
appellation générale d'ultra centralisateur.
Ce sont surtout le système des bordereaux des
opérations et celui des cacher, proches parents des faits.
Les opérations sont inscrites en comptabilité
directement en le portant dans le compte du grand livre après un
classement préalable pour accélérer ces résultats
aux comptes.
Ces systèmes ont pour Object d'obtenir un rendement
maximum des machines comptables, des machines à cartes perforées
pouvant être utilisées en comptabilité.
3.4.2. PROCEDE
COMPTABLE11(*)
Quand nous parlons des procédés comptables
dans une entreprise, nous pensons directement au moyen matériel
d'exécutions des travaux comptables.
Autres fois, les entreprises utilisaient les
procédés manuels, mécanographiques qui sont aujourd'hui
dépassé et nous constatons que l'enregistrement des
opérations comptables, l'information de sont impasses dans toutes les
entreprise modernes.
Actuellement, les procédés informatiques
s'imposent une place de choix dans le traitement comptable du fait de nombreux
avantages qu'ils offrent.
En faite, il est vrai que les procèdes informatiques
lichèrent le comptable des tâches fastidieuses, permettant la mise
en réserve des informations sous la forme manuelle.
Bien que ces procédés dégagent le
comptable des tâches fastidieuses, ce dernier doit toujours doter son
organisation d'une structure adaptée aux travaux à
exécuter.
3.4.3. PLAN COMPTABLE
Toutes les entreprises au moment de leur création se
fixent certain nombre d'objectif qu'elles cherchent à atteindre,
lesquels sont consignés dans le statut comme Object social. Ils
sérialisent par exécution d'une série d'opérations
journalière et sont enregistres au niveau de la comptabilité pour
la détermination du résultat réalisé pendant une
période déterminer. Il est un instrument de l'organisation
comptable.
3.4.3.1.
Définition
C'est l'ensemble des règles susceptibles de
permettre l'utilisation des comptes au besoins des activités
économiques qui deviennent sans cesse complexe sous l'influence des
progrès techniques, des fluctuations monétaire et des
décisions de l'Etat.12(*)
Le plan comptable est aussi la liste des comptes à
ouvrir pour enregistrer toutes les opérations d'une entreprise. Les
comptes doivent être classés méthodiquement, le titre, le
rôle, la nature, la signification de chacun d'eux doit être
soigneusement déterminée d'avance.13(*)
3.4.3.2. Plan comptable
général congolais
Il a été conçu par le Conseil Permanent
de la Comptabilité organe chargé de la reforme des normes
comptables en République Démocratique du Congo. En RDC, le PCGC a
été approuvé et rendu d'application obligatoire pour
toutes les entreprises opérant sur le territoire national par ordonnance
présidentielle n°77.332 du 20 novembre 1977.
Donc, le plan comptable représente officiellement des
comptes à utiliser par les entreprises congolaises. Le PCGC tire son
origine à plusieurs plans comptables suivant :
§ Plan comptable Français en 1957 ;
§ Plan comptable BLAIRON applicable en Belgique et autre
fois utilisé au Congo ;
§ Plan comptable OCAN applicable dans les colonies
Française.
3.4.3.3. Contenu du
PCGC
Le plan comptable général congolais
comprend :
§ La loi comptable ;
§ Les règles d'évaluation ;
§ Le cadre des comptes codifiés à deux
chiffres ;
§ Le tableau de synthèse ;
§ Les dispositions simplifiées par les agents
économiques, etc.
3.4.3.4. ELABORATION D'UN PLAN COMPTABLME D'UNE
ENTREPRISE
Après avoir mis en place l'organisation sur laquelle
se base la comptabilité pour l'enregistrement des Operations
réalisées par l'entreprise, l'expert comptable doit concevoir les
termes, il doit imaginer la conception et l'élaboration du plan
comptable, il tiendra compte de la dimension de l'entreprise de la nature des
opérations réalisées par celle-ci.
Dans l'élaboration du plan comptable, le concepteur
doit respecter les étapes suivantes :
§ Etape de conception ;
§ Etape de réalisation ;
§ Etape de révision du plan comptable.
Dès lors, le plan de l'entreprise ne saurait plus
être synthétique que le plan comptable général, en
revanche, il peut être plus analytique à condition de respecter
les subdivisions plus globales du P.C.G.C.
3.5. L'ORGANISATION MATERIELLE
COMPTABLE
Alain FAYEL et Daniel PERNOT.14(*) Affirment que, pour l'entreprise, l'organisation
matérielle se concrétise par :
ü L'adoption d'un plan comptable de l'entreprise
établit par référence à celui du plan comptable
général ;
ü Le choix des supports de la comptabilité,
c'est-à-dire les documents, les livres et d'une manière
générale tout ce qui permet, dans les conditions des
conservations prescrites, d'enregistrer des données de base et de
prendre connaissance des informations ;
C'est le cas des ordinateurs, imprimantes, machines à
calculer, machines à compter, fournitures de bureau.
Le choix des Procédures et traitement
c'est-à-dire le choix des méthodes et moyens qui seront
utilisés par l'entreprise pour que les opérations
nécessaires à la tenue de la comptabilité et à
l'obtention des états financières prévus ou requis soient
effectuées dans les meilleurs conditions d'efficacité et au
moindre coût sans pour autant faire obstacle au respect par l`entreprise
des ses obligations légales et réglementaires.
a)Adoption du plan comptable de
l'entreprise :
« Le plan comptable de l'entreprise est un
document qui rassemble, dans un ordre logique, la nomenclature des comptes
à utiliser, définit leur contenu et précise les
règles particulières de leur fonctionnement figurant dans le plan
comptable générale ».15(*)
Après s'être bien pénétré
de la technique particulière de l'entreprise et avoir surtout
observé les faits sous un angle comptable, il y aura lieu pour
l'organisation ou l'expert de rechercher quel seront les comptes à
créer et quel sera le jeu de ces comptes, afin d'obtenir un parfait
enregistrement des mutations des valeurs et des résultats qui s'en
suivront.
« Toute unité retenue pour enregistrer une
opération constitue un comptes »16(*) . Tout compte ainsi
créer doit avoir été reconnu nécessaire de
façon à pouvoir enregistrer tout les mouvements qui lui sont
propres les rapports de compte entre eux pourront être
schématisé pour permettre leurs parfaite compréhension.
Aussi, le plan des comptes de chaque entreprise doit
être suffisamment détaillé afin de faciliter
l'enregistrement, procède à la subdivision des comptes
nécessaires pour ses activités et qui puissent permettre
l'établissement normal des états financiers et leur
contrôle.
b) Manuel Comptable de l'entreprise :
Le manuel comptable de l'entreprise décrit
particulièrement l'organisation comptable de l'entreprise, les
méthodes de saisie et de traitement des informations, les politiques
comptables et les supports utilisés. Il comprend notamment les
informations ayant trait :
ü A l'organisation générale de
l'entreprise ;
ü A l'organisation comptable de l'entreprise
ü Au plan des comptes, à la description des
contenus des comptes et au guide des imputations comptables ;
ü A la description des procédures de collecte, de
saisie, de traitement et de contrôle des informations ;
ü Au système de classement et
d'archivage ;
ü Aux livres comptables obligatoires et aux liés
entre ces livres et autres documents et pièces comptables ;
ü Au modèle retenue de présentation des
états financiers ;
ü Au guide de justification des comptes et des travaux
d'inventaire avec des modèles de rapprochement et d'état de
justification pour les travaux récurrents ;
ü Au modèle d'instruction d'inventaire ;
ü A l'organisation des travaux d'élaboration et
de présentation des états financiers.
c. Les pièces
Justificatives
« Tout enregistrement comptable précise
l'origine ; le contenu et l'imputation de chaque donnée ainsi que
les références des pièces justificatives qui
l'appuient ».17(*)
1. Nature des pièces
justificatives
La pièce de base concerne
une opération isolée. Elle peut émaner d'un tiers ou
être d'origine interne.
Les pièces d'origine externe sont par exemple des
factures des fournisseurs ; des pièces de banque ; de notes de
perception ; etc.
Les pièces d'origine interne sont par exemple les
doubles des factures client ; les doubles fiche de paie ; etc.
La date ; la nature de l'opération ; les
tiers intervenant ; le montant de l'opération (quantité et
valeur) sont nécessaires aux enregistrements comptables.
La pièce
récapitulative reprend un ensemble d'Operations ;
traduites par une ou plusieurs écritures comptables. Il s'agit toujours
des documents d'origine interne tels que journaux auxiliaires ; listing
informatiques ; etc.
2. Les pièce
justificatives et livres obligatoires
Les écritures doivent être appuyées par
des pièces justificatives qui doivent être concervées.les
dirigeants de l'entreprise et les vérificateurs de la
comptabilité doivent pouvoir :
ü Examiner la validité d'un enregistrement
élémentaire en l'opposant à la pièce justificative
de base ;
ü Contrôler la validité d'un enregistrement
élémentaire en le comparant aux pièces justificatives de
base :
Contrôler la validité d'un enregistrement
porté dans un compte a l'aide des pièces récapitulative et
vérifier la validité des pièces justificatives de base qui
ont été utilisées pour les pièces
récapitulative ;
Assurer de la concordance entre les opérations saisies
par les journaux et par les comptes : égalités des
mouvements des journaux avec ceux du grand livre.
Ayant parfaitement compris et analysé le processus
des opérations de l'entreprise et de la création des documents
relatifs il va falloir déterminer l'intervention des personnes de
l'emploi et de la parfaite tenue de ces documents.
3. Délai et formes
de conservation
a) Délai :
Les pièces justificatives doivent être
conservées pendant 10ans.
Les pièces justificatives sont classées dans un
ordre qui est défini dans le document décrivant les
procédures et l'organisation comptable général à la
méthode de classement à adopter.
b) Forme :
Le code de commerce n'exige pas seulement la conservation
des originaux. Le plan comptable général précise que les
pièces justificatives sont établies sur papier ou sur un support
assurant la fiabilité ; la conservation et la restitution en claire
de son contenue pendant les délais recuis.
c)Sanctions en cas d'insuffisance des
pièces justificatives
L'absence ou l'insuffisance de pièces justificatives
peut mettre en doute la valeur probante de la comptabilité et entrainer
le rejet de celle -ci.
4. Création des
documents courants et des documents de synthèse
Avant de procéder a la création de tous ces
documents ; il convient d'examiner la périodicité des faits
comptables. Les opérations habituelles feront l'objet d'enregistrement
dans les journaux auxiliaires qui les concernent.
Les opérations occasionnelles ou a
périodicité longue nécessiteront la création d'un
journal auxiliaire des opérations diverses.
Les opérations de clôture seront directement
passées au journal centralisateur.
Les comptes seront dans les grands livres ou mieux sur
fiches et leurs totaux repris dans les balances. Il doit aussi être
établi des comptes annuels à la clôture de l'exercice au vu
des enregistrements comptables et de l'inventaire.
Ces comptes annuels comprennent le bilan ; le comptes
de résultat et une annexe ; ils forment un tout indissociable.
Ces comptes annuels doivent être réguliers ;
sincères et donner une image fidele du patrimoine ; de la
situation financière et du résultat de l'entreprise.
Cet objectif assigné a la comptabilité passe
notamment :
ü D'une part le respect du référentiel
comptable ;
ü Et d'autres part par l'utilisation a bon essaient de
l'annexe aux comptes annuels qui complète et commente l'information
donnée par le bilan et le compte de résultat ;
Ainsi l'établissement des comptes annuels doit
être précédé :
ü D'un enregistrement affectant le patrimoine de
l'entreprise
ü Et d'un contrôle par inventaire ; au moins
une fois tous les douze mois ; de l'existence et de la valorisation des
éléments actifs et passifs du patrimoine.
3.5. Organisation comptable
humaine
Nous y trouvons les personnages qui ne peuvent pas
échapper a une bonne organisation comptable humaine ;
ü Le chef comptable : il
conçoit le système comptable et assure la répartition et
la coordination des tables à exécuter ;
ü Le comptable : il
analyse les pièces d'origine et prépare les documents
d'imputation et traduit en écriture toute les opérations et
pièces comptables ;
ü L'aide comptable : il
enregistre les pièces comptables sur le livre comptable, il collecte et
classe les documents comptable, il établi les balances et contrôle
la concordance des journaux et des comptes aux documents d'origine externe.
ü L'expert comptable : il
s'occupe de feed back, contrôle l'exactitude des écritures et la
conformité la procédure et instruction établie.
ü L'analyste financier :
son rôle est de faire sur base des états comptable le diagnostic
de santé financière de l'entreprise.
ü Le caissier : il
procède au payement et aux encaissements sur présentation des
pièces justificatives.
ü Le secrétaire :
il est chargé de l'organisation administrative de la fonction
comptable.
ü L'huissier :
Chargé de petits travaux et course.
3.6. Objectif de l'organisation
comptable
L'organisation comptable se fixe comme objectif :
ü D'avoir de vrai concepteur et praticien qui doivent
avoir comme rôle de vulgariser les techniques des mises en place d'une
organisation comptable et d'un service comptable pour la meilleur
réalisation des objectifs de l'entreprise, tout en déterminant le
résultat ,mensuel, trimestriel, semestriel et annuel,
ü L'organisation comptable a travers ses techniques et,
méthodes vont sans doute offrir a ses partenaires un ensemble
d'informations les rapports susceptibles d'améliorer ou d'affermir
d'avantage les rapports commerciaux et juridiques.
3.7. Rôle de
l'organisation comptable
· L'organisation comptable observe le mouvement des
opérations comptable de l entreprise;
· Analyse et enregistre les opérations
effectuées par l'entreprise ;
· Classe les documents comptables ;
· Synthétise et met à la disposition des
dirigeants de l'entreprise.
3.8. Préalable de
l'organisation comptable
L'organisation comptable consiste à définir
les tâches et à déterminer les responsabilités en
tenant compte de la spécialisation ainsi toutes les tâches doivent
être réparties et demeurer en relation les unes avec les autres
par la régularisation organique qui doit veuillez à ces que
toutes les fonctions soient en interaction est par l'organisation que toute
ces pièces comptables sont ranger, classées par ordre et
nature des opérations ou par conséquent, ces différents
mécanismes de l'entreprise doivent être organiser de
manière à :
ü Assurer la transparence ;
ü Limiter le risque de vol ou détournent ;
ü Faciliter le contrôle et favoriser le suivi de
comptes.
CHAPITRE 2 : NOTION
GENERALES SUR LA COMPTABILITE
2.1. NOTIONS SUR LA
COMPTABILITE
La comptabilité est un instrument de mesure, des
faits qui se rapportent à l'économie, cette mesure de fait nous
amène à la gestion d'entreprise. Alors gérer une
entreprise consiste à utiliser au mieux un ensemble des moyens
disponibles d'une manière efficace permettent à prendre un
certain nombre de décision cohérentes dans18(*) :
Le vrai moyen de mettre en oeuvre ;
ü Leur financement,
ü La gestion des opérations,
ü La prise de décision.
2.2. L'ORIGINE DE LA
COMPTABILITE
Nous trouvons dans toutes les anciennes civilisations des
preuves de l'existence de la comptabilité. La comparabilité nous
est venue de l'ancienne Egypte (vers 2008 avant jésus christ) de
Babylone (vers 2000 avant jésus christ) de la Grèce (2000 avant
jésus christ d'hébreux vers 9000 avant jésus christ.
La comptabilité générale, par laquelle
le caissier ou les comptables notait les entrées et les sorties de
caisse ou les achats et les ventes sont devenus, avec le temps, une
véritable science, l'évolution et la révolution
industrielle ont intercalé entre achat et vente, transport, stockage
transformation, salaire et la rémunération du personnel,
avantages sociaux, obligatoires fiscales, financement de l'entreprise,
amortissement, investissement, etc.
Ces Operations ont fait sentir la nécessité
d'une tenue des comptes, donc d'une comptabilité pour les biens de la
gestion.
2.3. DEFINITIONS DE LA
COMPTABILITE
Elle est considérée comme une technique
administrative qui permet la collecte, le traitement et l'interprétation
des informations économiques relatives à l'activité des
collectivités.19(*)
La comptabilité est définie aussi comme
étant un système de l'information consistant à saisir,
à traiter des données de base en vue d'obtenir des
synthétiser facilement utilisables pour les dirigeants de l'entreprise,
actionnaire, préteurs de capitaux états.20(*)
La comptabilité en tant que système, peut se
définir comme une organisation financière permettant de :
saisir, classer, enregistre les opérations commerciales et
financières de l'entreprise et retracer toutes les transformations
subies par les capitaux sure à la disposition de l'entreprise.21(*) :
ü La comptabilité en tant que science est une
organisation des écritures nécessaires afin d'en saisir
facilement les opérations et d'en présenter le
résultat.
ü La comptabilité en tant que technique exige
l'observation le raisonnement, la méthode, l'ordre et la
propriété.
Elle enregistre systématiquement et rigoureusement
tout les éléments qui affect le patrimoine de l'entreprise dans
les comptes des situations de gestion.
Selon TUMBA LOUSE22(*), la comptabilité est définie comme
étant l'enregistrement des ponctuations (changement) de valeurs de bilan
ou de leurs résultats.
En d'autres termes, la comptabilité est l'ensemble
des informations relatives à l'opération effectuée par
l'entreprise dans le cadre de son activité économique
c'est -à-dire, un processus de traitement comportant les fonctions
des saisies, d'analyse des informations, aussi la technique est l'art.23(*)
A la lumière de tout ce qui précède, la
comptabilité peut englober la définition suivante : c'est un
outil de gestion dans une entreprise ayant pour mission essentielle
l'enregistrement du jour le jour des opérations économiques, des
entreprises et son environnement.24(*)
2.4. Rôle de la
comptabilité
La comptabilité a plusieurs rôles :
Rôle économique :
Elle consiste à satisfaire les besoins de la
clientèle,
Rôle social :
Elle consiste à rechercher l'amélioration des
conditions sociales et matérielles des agents qui collaborent au
fonctionnement de l'entreprise,
Rôle technique :
Celui-ci consiste à produire dans les meilleures
conditions par une bonne comptabilité.
2.5. Objectif et importance
de la comptabilité
2.5.1. Objectif de la
comptabilité
La comptabilité poursuit les Objectifs
suivants :
§ il permet d'établir à tout moment la
situation financière de l'entreprise
§ il permet les analyses des conditions d'exploitation
en vue de réduire, de supprimer les faits et les pertes de
l'entreprise et améliorer les diverses sources de
bénéfices,
§ il fournir le renseignement nécessaires à
la direction et exprimable en chiffre pour vérifier de bien fonder des
décisions à permettre de donné la position de
l'entreprise vis-à-vis des tiers,
§ il permet la satisfaction aux obligations
légales et fiscales.
2.5.2. Importance de la
comptabilité
La comptabilité est l'organe de vision de
l'entreprise elle doit permettre à connaitre à tout moment la
situation de l'entreprise, des renseignements exacts, clairs et précis.
Une bonne comptabilité simple et claire est un puissant moyen de la
direction.
Mais les documents qui examinent de l'entreprise doivent
être aisée ; c'est l'une des conditions primordiales pour
qu'une organisation comptable sois considérer bonne.
2.6. Sortes de
Comptabilités
Nous distinguons essentiellement la comptabilité
à trois tranches à savoir :
ü La comptabilité générale ;
ü La comptabilité analytique d'exploitation
;
ü La comptabilité budgétaire.
a)La comptabilité Générale,
Commerciales, Financière :
C'est celle qui enregistre, dans les livres obligatoires et
facultatifs, des informations sincères, exactes et informer la vie de
l'entreprise, au cours d'une période donnée et permet de
dégager le résultat de celle-ci.25(*)
Ainsi, elle indique au début de chaque période
de la situation patrimoniale de l'entreprise ; elle enregistre au cours de
la période les produits et charges par nature et enfin la période
des résultats de celle ci cette comptabilité est dite
générale parce qu'elle est la base et s'interprète de la
manière de toutes les entreprises.
b) La comptabilité analytique
d'exploitation
Elle repartie les charges et produits dans des centres de
production, de manière à obtenir la facilité dans
l'analyse de condition d'exploitation : elle permet ainsi à
l'entreprise de dégager le prix de revient des produits et d'isoler les
charges qu'une comptabilité simple et claire qui donne une idée
exacte de la situation de l'entreprise un puissant moyen de la consomment plus
au moins les ressources dans la structure de ce coût.
Contrairement à la comptabilité
générale qui s'adresse à la fois aux utilisateurs internes
et externes, la comptabilité analytique d'exploitation auxiliaire
à la comptabilité budgétaire.
c)La comptabilité
budgétaire
Elle permet de faire des prévisions sur base des
observations faits et interprétées des données comptables
des périodes antérieurs ; qui permettent par des objectifs
tels que dégager par la comptabilité analytique d'exploitation,
pour faire des prévisions sectorielles par responsabilité, par
produit ou par compte produit.26(*)
2.7. Les principes
généraux de la comptabilité27(*)
Les principaux généralement admis sont des
règles d épannée de la pratique et par les quelles
les prévisionnelles fondent leur travail entre autre, la
présentation du bilan d'engagement des flux. Parmi ces principes nous
avons :
2.7.1. Principes d'autonomie du
patrimoine
Celle-ci annonce que l'entreprise dispose de ses propres
biens de ces faits et divers destinés des autres au propriétaire.
C'est-à-dire que cette entreprise doit être comme une personne
morale ayant un patrimoine distinct de lui du propriétaire.
2.7.2. Principes de prudence
comptable
La situation financière d'une entreprise ne peut
pas être présentée de manière plus favorable qu'elle
n'est en réalité au cas où le résultat de
l'exercice est égal au produit d'exploitation.
2.7.3. Principe
d'indépendance ou spécialisation des exercices
Ce principe convient d'enregistrer uniquement les produits
et les charges se reportant à l'exercice concerné, les
éléments de gestion non lieu à l'exercice comptable, fond
l'objet de la régularisation.
2.7.4. Principe de
continuité d'exploitation
Il stipule que l'entreprise est supposée de
continuer l'exploitation sans arrêt pour pouvoir tenir sa
comptabilité.
2.7.5. Principe de
Sincérité
Ce principe suppose que les états financiers doivent
fournir que une vision sincère du patrimoine de l'entreprise, de la
situation financière ainsi que du résultat de gestion ; les
états financière doivent traduire l'image finale de l'entreprise
à un moment donnée (exercice comptable).
2.7.6. Principe de permanence
des méthodes
Il s'agit de la méthode retenue pour évoluer
les biens, l'exercice ne peut changer à un autre, sauf en cas d'une
circonstance exceptionnelle ceci pour crédibilité les
états financières.
2.7.7. Principe de
normalisation monétaire
Il stipule que la valeur monétaire reste stable dans
l'espace celle-ci fait recours à la comptabilité du coût
historiques.
2.7.8. Principe de
l'entité monétaire
L'unité monétaire doit être un
dénominateur commun permettant de mesurer une entité
économique et de mesurer le patrimoine et les opérations de
l'entreprise.
2.7.9. Principe de la
justification
Toute écriture comptable doit s'appuyer sur une
justificative ayant une forte valeur polarités.
2.7.10. Principe
d'universalité ou d'exhaustivité.
La comptabilité doit enregistrer l'ensemble des
opérations, des avoirs, des droits et obligations d'une part de dettes,
et de l'autre part concernant l'entité à laquelle elle se
rapporte c'est-à-dire on ne peut rédiger ou sauter une
opération.
2.7.11. Principe
d'évolution distincte
Pour tout objet similaire, une règle
d'évaluation appropriée doit être
déterminée.
2.7.12. Principe de non
compensation
Aucune compensation ne peut être effectué
entre les avoirs et les dettes ni entre charges et produits.
2.8. FINALITE DE LA
COMPTABILITE
La comptabilité répond à six
finalités principales, à savoir :
§ Fournir un moyen de preuve ;
§ Permettre le contrôle supérieur ;
§ Aider à la prise de décision ;
§ Servir le diagnostic économique et
financier ;
§ Alimenter la statistique et la comptabilité
nationale ;
§ Apporter la confiance et favoriser l ; et dialogue
social.
2.8.1. Fournir un moyen de
preuve
Mémoire écrite des transactions, il est
naturel que la comptabilité constitue un moyen de preuve dans la vie
affaires.
2.8.2. Permettre le
contrôle
Comme instrument de mesure de la richesse créé
par l'entreprise, la comptabilité constitue un instrument de
contrôle juridique et fiscal et un instrument de régulation
social.
2.8.2.1. Contrôle de
partage des richesses
Elle fournit périodiquement, sous formes
d'états financiers de synthèse, des informations utiles aux
propriétaires d'une entreprise : la situation patrimoniale à
une date donnée et le résultat des opérations pour une
période donnée.
Si la comptabilité répond essentiellement aux
préoccupations des bailleurs de fonds, elle apporte négociation
et au contrôle des accords avec la direction de l'entreprise sur leur
participation financière sous forme de participation légale et
d'intéressement aux résultats.28(*)
2.8.2.2. Contrôle de
l'assiette de l'impôt
Les données comptables sont utiles pour
établir l'assiette de multiples impôts directs et indirects.
L'ensemble de la fiscalité des entreprises s'appuie sur la
comptabilité dans la mesure où le résultat imposable
suppose dans un premier temps la détermination du résultat
comptable.
2.8.3. Aider à la prise
de décision
Principale source d'information chiffrée, la
comptabilité contribue à la préparation des
décisions de l'entreprise et de ses partenaires.
2.8.4. Servir le diagnostic
économique et financier
Utile à la préparation des décisions,
la comptabilité c'est plus encore pour en mesure et analyser à
postériori les résultats les données issues des
états financiers constituent, après des retraitements
éventuels, les matériaux de base tout diagnostic des
performances et des risques économiques et financières ainsi que
de l'évaluation financière des entreprises.29(*)
2.8.5. Alimenter la
stratégique et la comptabilité nationale
Les données comptables d'entreprise
représentent une source privilégiée d'informations
primaires des statistiques et des comptables nationaux charges des
synthèses et des prévisions macro-économiques.30(*)
2.8.6. Apporter la confiance et
fournir le dialogue social
Source d'informations chiffré des participants
à la façon implicite une fonction sociale qui consiste à
leur apporter dans les relations d'échange la confiance
nécessaire à toute transaction. Elle apparait également
comme un moyen d'objective les rapports sociaux des différentes parties
prenantes d'une entreprise.
2ième
PARTIE :
ASPECT PRATIQUE DU SUJET
CHAPITRE III : PRESENTATION DE LA SOCIETE
COMMERCIALE DE TRANSPORT ET DES PORTS (S.C.T.P.)
Ce chapitre va nous servir à mettre en lumière
l'entreprise qui fait l'objet de notre étude, en l'occurrence la
société commerciale de transport et des
ports « S.C.T.P » en sigle.
1. APERCU HISTORIQUE
Pour réaliser une coordination efficace des moyens de
transports entre la cuvette centrale du Congo et l'atlantique, un
arrêté royal Belge du 19 février 1935 constitua un
organisme regroupant les différentes sociétés de
transports.
L'Office des transports coloniaux,
« OTRACO » en sigle, a été créé
et reprenait à sa charge l'actif et le passif des sociétés
dont l'exploitation était déficitaire dans la conjoncture
économique de l'époque.
De 1935 à 1945, l'OTRACO fit des efforts
considérables de rééquipement.
Les années de guerre, poseront de nombreux
problèmes à la jeune société et plus
particulièrement dans le domaine des approvisionnements de
l'exploitation de finances.
Après la guerre, il a connu un effort
économique des courants des transports. L'équipement de l'OTRACO
ne répondant plus à cette demande, une politique de
rééquipement et de modernisation à outrance fut
envisagée et réalisée entre 1949 et 1959.
De 1959 à 1960, suite aux troubles qu'a connus le pays,
le volume des importations et des exportations devait fortement diminuer en
mettant en danger la vie de l'Office.
En 1965, avec l'avènement de la
2ème République, fit naitre une amélioration
sur le plan social, économique et administratif.
En application de la politique de Zaïrianisation en 1971,
OTRACO devient ONATRA (Office National des Transports).
En 1971, l'Office amorça la décentralisation
de sa gestion par création de cinq unités opérationnelles
fonctionnant sous la responsabilité de la direction
générale. Cette restructuration visait à mieux suivre
chaque unité opérationnelle.
La tendance au replanissement observé dans l'allure des
transports des années 1972 et 1974, l'équipe aux commandes de
l'Office a préparé un plan qui démarrait en 1979, pour
être annuellement. Ainsi, l'Office est arrivé à
acquérir des nouveaux équipements tel que les remorques, les
barges, le tableau atelier «MOBONGISI », etc.
Aujourd'hui appelé Société
Commerciale de Transport et des Ports (S.C.T.P.)
Grâce à la politique d'économie et de
rationalisation la S.C.T.P. s'attache à concilier la nécessite
d'une sainte gestion et la satisfaction à donner à la
clientèle.
4.2. SIEGE SOCIAL
Le siège social de la S.C.T.P. se trouve à
Kinshasa, au n°117 du Boulevard du 30 Juin, dans la commune de la
Gombe.
4.3. OJECTIF SOCIAL
La S.C.T.P. a pour objet social :
ü L'exploitation des services de transport par eau, par
chemin de fer et par route ;
ü L'exploitation des ports maritimes et
fluviaux ;
ü La gestion des activités accessoires et
connexes.
4.4. FORME JURIDIQUE
La S.C.T.P. est une entreprise publique à
caractère commerciale et industriel, dotée d'une
personnalité juridique et placée sous la tutelle des
ministères des transports et communication et du portefeuille.
4.5. ACTIVITES DE
L'OFFICE
Le géant des
transports « S.C.T.P. » est une entreprise
multisectorielle constituée d'une chaine de transports qui
comprend :
§ Le transport ferroviaire et fluvial ;
§ La manutention et l'entreposage des marchandises aux
ports ;
§ La construction, le carénage et la
répartition des unités flottantes ;
§ Les services connexes divers.
Pour ce faire, la S.C.T.P. met à la disposition de la
clientèle son expérience et ses compétences dans tous
ces domaines.
4.6. APPORT DANS
L'ECONOMIE NATIONALE
La S.C.T.P. joue un rôle très important dans
l'économie congolaise de par la configuration géographique de
ses différents réseaux, en fait, s'étendent de
l'embouchure du fleuve Congo jusqu'à l'intérieur du territoire
national à travers sept provinces sur les 11 que compte la
République Démocratique du Congo.
Nous citerons à titre illustratif :
§ Le transport des personnes et des marchandises pour
l'approvisionnement des centres urbains ;
§ L'intégration socio-économique par le
désenclavement du territoire national et le développement milieu
rural ;
§ Le soutien de l'industrie par la mobilité des
ressources ;
§ L'appui à la reconstruction nationale.
4.7. ORGANISATION
STRURELLE
Les structures de la S.C.T.P. sont :
§ Le conseil d'administration ;
§ Le comité de gestion ;
§ Le collège des commissaires aux comptes. Ce
dernier organe n'est pas fonctionnel pour le moment.
Le comité de gestion qui est l'organe chargé
de la gestion quotidienne de la S.C.T.P. comprend :
· L'administrateur général ;
· L'administrateur délégué
général adjoint ;
· L'administrateur directeur financier ;
· L'administrateur directeur technique ;
· Un représentant du personnel.
La S.C.T.P comprend onze départements et quatre
directions en STAFF ci-après :
a)Département
opérationnels :
Cette catégorie comprend cinq départements qui
sont essentiellement à caractère économique il s'agit
de :
- Département des chemins de
fer : il assure le transport sur rail et l'exploitation de
la ligne ferroviaire Matadi -Kinshasa il comporte 32 gares.
- Département du port de
Kinshasa : Il s'occupe de la gestion des activités du
port de Kinshasa (manutention, magasinage, entreposage...)
- Département des ports
maritimes : il s'occupe plus de l'exploitation du bief
maritime du fleuve Congo, ainsi que de la gestion des opérations
portuaires à Matadi, Boma et Banana.
- Département des ports et transports
fluviaux : Il assure la gestion de toutes les unités
fluviales, c'est-à-dire tout les bateaux, ports, ainsi que
l'exploitation du transport des personnes et des biens sur les voies navigables
du fleuve Congo (de Kinshasa à Kisangani), sur la rivière
Kasaï et ses principaux affluents.
- Département des chantiers
navals : Il assure la transformation, la réparation
ainsi que le carénage des unités flottantes (bateaux) de la
S.C.T.P. et des armateurs privés.
b) Département d'appui
logistique
Les départements d'appui logistique sont les
suivants :
- Département de ressources
humaines : il s'occupe de la gestion du personnel. Les
services administratifs, la promotion et l'engagement du personnel.
- Département des services
généraux : Ce département a pour
mission de gérer les services sociaux (affaires sociales, santé,
logement, funérailles, etc.) et maintenance du parc automobile.
- Département de l'audit interne :
Il est chargé du contrôle de tous les
départements de la S.C.T.P.
- Département
financier : Il a pour mission de gérer les fonds de
la S.C.T.P. en visant le meilleur rendement et de rechercher les moyens de
payement nécessaire en vue de faire face à ses engagements.
- Département d'organisation et
l'étude générale : Ce
département a pour objectif d'étudier les moyens et
méthodes pour rentabiliser la S.C.T.P. en ce qui concerne les projets
sur les investissements et sur l'organisation même interne des
entités.
- Département
technique : Il set chargé de l'acquisition et de la
maintenance des équipements.
Conception d'administration
Comité de gestion
ADG
ADGA
ADT
ADT
ADT
Dpt.PK
Dpt.PM
Dpt.Pet TE
Dpt.CN
Dpt. T
Dpt. F
Dpt.R.H
Dpt.A.I
Dpt.S.G
Dpt.DEG
CF : Chemin de fer
PK : Port de Kinshasa
CN : chantier Naval
DPT : Département
F : Financier
A.I. : Audit Interne
S.G. : Service Généraux
ORG : Organisation et Etudes
Générales
4.8. ORGANIGRAMME
Source : département financier
/S.C.T.P.
CHAPITRE IV :
ORGANISATION COMPTABLE AU SEIN DE LA SOCIETE
COMMERCIALE DE TRANSPORT ET DES PORTS (S.C.T.P.) EN SIGLE
Le présent chapitre est consacré à
l'examen proprement dit de l'organisation comptable au sein de la S.C.T.P.
4.1. PRESENTATION DE LA
DIRECTION DE COMPTABILITE ET RECETTES
La direction de comptabilité et de recettes à
pour mission :
§ Enregistrer toutes les opérations
comptables ;
§ Gérer les immobilisations ;
§ Consolider et produire les tableaux de
synthèses ;
§ Organiser les inventaires ;
§ Contrôler le traitement de la paie ;
§ Défendre les états financiers devant le
comité de gestion ;
§ Discuter avec les auditeurs externes toutes les
écritures proposées au redressement.
Sa structure organisationnelle comprend trois sous direction
ci-après :
§ La sous direction de la comptabilité
générale ;
§ La sous direction des recettes ;
§ La sous direction de la comptabilité analytique
d'exploitation.
Ses sous direction sont subdivisées en inspection.
Ainsi, l'organigramme de la direction de comptabilité et des recettes se
présente comme suit :
Direction de comptabilité.
Sous-direction de la comptabilité
générale
Sous-direction des recettes
Sous-direction de la comptabilité analytique
Source : direction de
comptabilité et des recettes.
Comme vous pouvez le constater, la comptabilité
budgétaire n'est pas organisée au sein de la direction
de comptabilité et des recettes. Le budget fait l'objet d'une
direction à part, au même niveau que la direction de
comptabilité et des recettes.
4.2. ORGANISATION
CONCEPTUELLE DE LA DIRECTION DE COMPTABILITE
ET DES RECETTES
L'organisation conceptuelle concerne les aspects
ci-après :
§ Les systèmes comptables ;
§ Les procèdes comptables ;
§ Les méthodes comptables ;
§ Le plan comptable ;
§ Le manuel des procédures comptables.
4.2.1. SYSTEME COMPTABLE
UTILISE AU SEIN DE LA S.C.T.P.
La S.C.T.P. Utilise le
système centralisateur
En fait, la réalisation de l'objet social de La
S.C.T.P. engendre des flux interne et externe produisant les informations
devant être enregistrées préalablement dans des journaux
auxiliaire avant d'être consolidées dans le journal central.
La comptabilité de La S.C.T.P. étant
informatisée, les journaux auxiliaires sont présentés sous
forme des bordereaux, ainsi, nous citons par exemple :
§ Le livre -bordereau de caisse ;
§ Le livre -bordereau de banque.
Nous savons que le système comptable est un ensemble
de registre ou document destiné à l'enregistrement chronologique
des opérations comptables. C'est un agencement des journaux.
Ainsi, au sein de la S.C.T.P, le processus de traitement
comptable comprend les étapes ci-après :
ü Les pièces justificatives : qui constituent
la base même du traitement comptable ;
ü Les journaux auxiliaires (livre-bordereaux) : qui
enregistrent toutes les opérations comptables ;
ü Le journal centralisateur : qui centralise les
écritures des journaux auxiliaires ;
ü Le grand-livre : qui présente l'ensemble de
compte de L'ONATRA
ü La balance provisoire de vérification : qui
présente la situation avant l'inventaire ;
ü L'inventaire extra comptable : qui constitue le
rapprochement des soldes comptable avec les réalités ;
ü La balance définitive : qui présente
la situation après inventaire ;
ü Les tableaux de synthèse ou états
financiers ;
Ainsi, nous pouvons présenter les
systèmes comptables de la S.C.T.P. de la manière suivante.
Schéma n° 1 Système centralisateur
de la S.C T.P.
Pièces justificatives
Journaux auxiliaire
Journal centralisateur
Grand-livre
Balance
- facture- fournisseur
- bon de commande
- bon de livraison
- note de débit
- note de crédit
- facture client
- bordereau-caisse
- bordereau-banque
- bordereau de paie
- bordereau-opération diverses
10
30
40
22
Opération comptable journalière
Source : Direction de comptabilité et
recette de la S.C.T.P.
4.2.2. METHODE COMPTABLE
UTILISEE AU SEIN DE LA S.C.T.P.
Au sein de la S.C.T.P, les méthodes comptables
utilisées sont celle recommandées par le plan comptable
général congolais, notamment :
Ø La méthode d'inventaire
permanent : Pour le suivi permanent des mouvements de
stocks ;
Ø La méthode d'amortissement
linéaire : pour constaté la
dépréciation de la valeur de bien immobilisés ;
Ø La méthode du coût
unitaire moyen pondère pour la valorisation des sorties de
stocks.
4.2.3. PROCEDES COMPTABLE
UTILISES AU SEIN DE LA S.C.T.P.
Deux procédés comptables sont utilisés
au sein de la S.C.T.P., notamment :
§ Le procédé manuel
§ Le procédé informatique
a. Procède manuel
Les bordereaux (bordereau de caisse, bordereau de banque,
etc.) Sont traités à la main. Ils ne sont saisis à
l'ordinateur qu'après remplissage imputation et vérification.
b. Procèdes informatique
La S.C.T.P. dispose d'un réseau informatique, ainsi,
il ya des micro-ordinateurs relier à un terminal qui n'est d'autre que
centre de Traitement Informatique « CTI » en sigle.
En fait, le réseau informatique de la S.C.T.P
permet :
§ La rapidité d'exécution des travaux de
comptables ;
§ La facilité de confectionner les
balances ;
§ Le gain de temps pour déceler les
erreurs ;
§ La production automatique d'états financiers et
des états comptable.
4.2.4. MANUEL DES PROCEDURES
COMPTABLES AU SEIN DE LA S.C.T.P.
La S.C.T.P dispose d'un manuel des procédures
comptable pour élaborer la collaboration avec le conseil permanent de la
comptabilité au Congo.
Il comprend les règles au quelles doit se conformer
le personnel comptable.
Ainsi, le manuel prévoit entre autres :
§ Le circuit de documents ;
§ Les tâches à exécuter ;
§ La forme et le contenu de chaque document à
publier ;
§ les méthodes d'évaluation ;
§ les normes observées pour le remplissage des
bordereaux etc.
4.2.5 PLAN COMPTABLE DE LA
S.C.T.P.
Pour permettre l'enregistrement de toutes les
opérations comptable qui s'effectuent en son sein, la S.C.T.P a
conçu et mis en application, en collaboration avec le conseil permanent
de la comptabilité au Congo, un plan comptable particulier.
En fait, ce plan à été conçu
suivant les réalités propres de la S.C.T.P, mais adopté au
plan comptable général congolais, à savoir :
§ Classe 1 : comptes des fonds propres et dettes
à long et moyen terme :
§ Classe 2 : comptes des valeurs immobilisées
et engagées ;
§ Classe 3 : comptes des stocks ;
§ Classe 4 : compte des tiers ;
§ Classe 5 : comptes financiers ;
§ Classe 6 : comptes des charges et des pertes des
diverses ;
§ Classe 7 : comptes des produits et profits
divers ;
§ Classe 8 : compte des solde des gestions ;
§ Classe 9 : comptes analytiques
§ Classe 0 : comptes spéciaux.
La codification des comptes illustre la combinaison entre le
code des opérations, journal, gestionnaire et code document.
Les trois exemples ci-dessous viennent en appui ou en
illustration du plan comptable de la S.C.T.P. :
Ø Lors de la vente de l'oxygène aux chantiers
navals qui est l'un des départements de la S.C.T.P ; on passe
l'écriture suivante :
71/571000/1009
à
73/710501/0000/7121
_________ vente oxygène _________
Ø Lors de la vente de
l'acétylène :
71/571000/1009
à
73/710600/0000/7121
_________ vente acétylène_________
Ø Lors de la vente chaux
71/571000/1009
à
73/710600/0000/7121
_________ vente chaux ____________
· 71= Préfixe pour identifier la Direction
Administrative et Financière(DAF) du département des chantiers
navals,
· 57 1000= L'argent est entré à la
caisse,
· 1009= Suffixe caisse recettes de chantiers navals,
· 73= Préfixe usine à gaz,
· 71 0600= Production vendue,
· 71 21= Suffixe usine à gaz.
Cette codification provient du souci de bien suivre tous les
flux internes et externes.
4.3 ORGANISATION
MATERIELLE DE LA DIRECTION DE LA COMPTABILITE
ET DES RECETTES
4.3.1. Condition de
travail
Malgré le quelques faiblesses, constatées la
direction de comptabilité et des recettes est placée dans les
bonnes conditions de travail.
En effet, nous disons :
Les tables de bureau sont aménagées de
manière rationnelle et permettant aux comptables de faire de mouvements
sans trop de fatigues. Les tables disposent des tiroirs ou sont
arrangées les différents documents de travail et les fournitures
de bureau ;
L'absence du bruit est ne observation pour permettre aux
comptables de travailler dans la concentration ;
L'éclairage est suffisant et permet la
rapidité dans l'exécution des travaux comptables.
Quelques faiblesses constatées sont les
suivants :
Les locaux ne sont pas bien aérés, d'autres
climatisations sont tombés en panne ;
4.3.2 Moyens matériels
Parmi les moyens matériels mis à la
disposition de la direction de comptabilité et des recettes, nous
pouvons citer :
a. La documentation
Parmi la documentation, nous pouvons citer :
· Les textes locaux ;
· Les textes réglementaires ;
· le plan comptable particulier
· Les procès verbaux des réunions
· Les contrats etc.
b. les machines à
calculer
Notamment x58
Les machines à calculer avec rouleau ;
Les calculatrices.
c. les fournitures de bureau
À savoir :
ü Les stylos ;
ü Les crayons ;
ü Les agrafeuses ;
ü Les attaches ;
ü Les papiers duplicateur, etc.
d. les mobiliers de bureau
Tels que :
ü Les tables de bureau ;
ü Les armoires ;
ü Les étagères ;
ü Les locaux qui abritent les services de la direction de
comptabilité et des recettes.
4.3.3. Documents
comptables
À la S.C.T.P, les documents comptables
ci-après utilisés :
ü Pièces justification ;
ü Etats financiers ;
ü Livres comptable.
4.3.3.1. Pièces
justificatives
La pièce justificative est un écrit qui
matérialise toute opération économique ou tout fait
comptable à la S.C.T.P. Elle reprend généralement les
renseignements ci-après :
ü La date de l'opération ;
ü Les personnes intéressées pour
l'opération ;
ü La valeur de la transaction économique
intervenue ;
ü L'échéance des règlements
financiers.
a. identification des pièces justificatives
au sein de la S.C.T.P.
Toutes les pièces justificatives sont
codifiées pour permettre leur informatisation, cette codification va 00
à 89
Exemple : le code 10 désigne la facture -
fournisseur congolais.
b. nature des pièces justificatives
Les principales pièces justificatives
utilisées à la S.C.T.P sont les suivantes :
ü La facture
-fournisseur :
§ qui est accompagnée de la copie du bon de
commande, du bon de livraison et du bon d'entrée en magasin ;
ü La facture
-client :
§ Qui se présente souvent comme un relevé
de bordereau de taxation à terme ;
ü La note de débit :
§ Etablie pour corriger la sous -taxation ;
ü Note de crédit :
§ Etablie pour diminuer la sous -taxation ou la double
facturation ;
ü Le bon d'émission
chèque :
§ Pour ordonner le payement au fournisseur ;
ü L'avis de débit et l'avis de
crédit :
§ Qui accompagne les extraits de compte :
ü Les lettres de
compassassions ;
ü Les procès verbaux de mise en
service, de déclassement et de mutation ;
ü Les reçus des
caisses ;
ü Les traites
ü Le bon
d'entrée ;
ü Le bon
d'enlèvement ;
ü Le bon de mutation.
c. circulation des pièces justificative
Il existe un circuit unique pour toutes les pièces
justificatives convergeant vers la sous -direction comptabilité
générale.
En fait, la circulation des pièces justificatives est
fluide, malgré le retard causé parfois par les perturbations du
travail.
Il faut noter que les pièces justificatives portent
les annotations des différents points de rétention.
d. conservation des pièces justificatives
Au sein de la S.C.T.P, les pièces justificatives sont
conservées pendant une période de dix ans suivant les normes
dictée par le conseil permanent de la comptabilité au Congo.
4.3.3.2. Etats comptables
Les états comptables sont des documents d'appui et
d'aide dont se sert le comptable pour le pointage et l'analyse des
documents réalisés sur un compte donné.
En effet, les principaux états comptables
utilisés par la S.C.T.P sont :
ü La ventilation des recettes ;
ü La pré-balance ;
ü Le témoin de saisie ;
ü Le relevé par fournisseur
ü Le relevé par client, etc.
4.3.3.3. Livres comptables
Les livres comptables sont des documents de diffusion de
l'information et rendus l'application obligatoire par le plan comptable
général congolais :
Les principaux livres comptables utilisés par la
S.C.T.P sont :
ü Le journal
ü Le grand livre
ü La balance.
a. journal
À la S.C.T.P, le journal est un document
standardisé, présenté sous forme de bordereau, qui
contient un certain nombre de paramètres ou sont enregistré au
jour le jour, touts les opérations comptables effectuées.
b. Grand livres
Le grand -livres est un document qui reprend l'ensemble de
tous les comptes ouverts dans la comptabilité de la S.C.T.P Chaque
compte comprend les renseignements suivants :
ü Le numéro de compte ;
ü Le numéro du journal ;
ü La date du mouvement ;
ü Les colonnes débit et crédit ;
ü Le total du compte.
c. balance
Pour rappel, la balance est un document qui reprend les
montants totaux des débits et des crédits d'une part et les
montants totaux des soldes débiteurs et des soldes créditeurs
d'autre part.
A la S.C.T.P, nous avons dénombre trois types de
balance, notamment :
Ø La balance des comptes
généraux ;
Ø La balance par département par
préfixe ;
Ø La balance par département tous
préfixe.
4.4. ORGANISATION HUMAINE
DE LA DIRECTION DE COMPTABILITE
ET DES RECETTES
L'examen de l'organisation humain de direction de
comptabilité et de recettes se basera sur deux points,
notamment :
Ø La structure organisationnelle ;
Ø Le personnel ;
4.4.1. STRUCTURE
ORGANISATIONNELLE
Nous savons que la structure organisationnelle est
importante dans la mise en place de l'organisation comptable, car elle
définit les postes, les tâches et les relations réciproque
entre les différents postes.
En effet, La S.C.T.P, la direction de comptabilité et
des recettes dispose d'une structure organisationnelle qui définit
effectivement les postes, les tâches et les relations réciproques
entre les postes.
En visualisant l'organigramme général repris
dans les lignes précédentes, la direction de comptabilité
et des recettes est dirigée par un directeur qui supervise trois sous
-directeurs.
4.4.2. PERSONNEL
Nous savons que l'affectation du personnel comptable doit
tenir compte du profil repris. En fait, le personnel comptable doit être
qualifié et compétent.
En dehors du personnel qualifié, la S.C.T.P. utilise
certain agents dont leur aptitude scientifique ne cadre pas avec celui de la
D.C.R.
Parmi ces agents, il ya ce qui ont fait d'autres
études et d'autre qui ont fait des études incomplètes,
toutefois, il a été constaté que les agents donnent un bon
rendement.
CONCLUSION
Nous voici arrivés à la fin de notre
étude portant sur l'organisation comptable interne dans une entreprise
publique, cas de la société commerciale de transport et des
ports.
En effet, ce travail a été réparti en
deux grandes parties, dont l'une est une approche théorique et l'autre
pratique. Nous sommes partis de la problématique suivante :
v Comment la S.C.T.P.l organise sa
comptabilité ?
v Quel est l'importance d'organisé le service comptable
dans une entreprise de portefeuille de l' Etat ?
Après l'analyse et traitement des données qui
ont été mises en notre disposition suivant une demande purement
comptable, les réponses suivantes sont réservées aux
préoccupations posées dans la partie introductive du
travail :
Ø Dans son organisation, la S.C.T.P. utilise le
système centralisateur, la méthode de coût moyen
pondéré pour la valorisation des sorties de stocks et
procède au traitement informatique et manuel quant à
l'exécution des travaux comptables et enfin, dispose d'un plan
comptable ; c'est ce qui lui permet d'être à jour de sa
situation comptable;
Ø Dans son organisation matérielle, elle met
tous les moyens matériels possibles à sa disposition et par
conséquent, la circulation des pièces justificatives est
très fluide ;
Ø Dans son organisation humaine, elle définit
les postes, les tâches et les relations réciproques entre
postes ;
Ø Son importance réside sur le fait qu'elle
permet de produire les informations comptables susceptibles d'aider ses
gestionnaires de à la prise de certaines décisions pour sa bonne
marche.
Par ailleurs, nous avons relevé le manque
d'organisation de la comptabilité budgétaire au sein de la
direction de comptabilité et des recettes mais également la
publication tardive des états des synthèses, qui du reste, ne
permet pas à la comptabilité de jouer pleinement son rôle
d'aide efficace dans la prise de décisions rationnelles .
Pour assurer un bon fonctionnement du service comptable de
la S.C.T.P, nous leur suggérons de préparer la
relève en formant les jeunes cadres en la matière et adapter
leur comptabilité aux innovations actuelles notamment adopter le plan
OHADA pour la compétitivité de
celle-ci.BIBLIOGRAPHIE
1. Ouvrages
1. Henry MAHE, Dictionnaire de gestion, éd.
économie, Paris 1998
2. KINZONZI et PEROCHON, Comptabilité
générale élémentaire, éd. Touche, Paris
1979
3. CAUSIN E, Droit comptable des entreprises,
Bruxelles, Larcier 2002
4. C.P.C.C, Plan comptable général
congolais, éd. Comptable et financier 1978
5. Chalon L et Rolly L, Organisation et document du
commerce extérieur, 17e éd.des grandes cornes,
Bruxelles 1972
6. FAYEL et Daniel PERNOT, Comptabilité
générale à l'entreprise, éd.Dunod, Paris
2002
7. A VEMULSTI, Comptabilité analytique
d'exploitation, Kinshasa, éd.CPP
8. MG MATRADIS, Le dictionnaire du savoir moderne,
Paris, éd.1974
9. VANCIER, Economie, éd.CRP, Kinshasa
10. F ROUSSE, pratique, paris, éd. Faucher
11. ESNAULT et Christian HOARAU, Comptabilité
financière, Paris, éd.PUF, 1994
2. Notes de cours
1. Carole MBAYA, Organisation comptable, Collège Sola
gratia, Kananga 2009
2. KANGODIE Emery, Initiation à la pratique comptable
3e graduat, I.S.C/Kinshasa 2004
3. KUDIANGELA KOSSEMBE, Organisation comptable, 2e
graduat, I.S.C/Kinshasa 2005
4. NTUMBA LUSE, Comptabilité générale,
I.S.C/Kinshasa, 2010
5. MUKALARYA, Comptabilité générale,
I.S.C/Kinshasa, 2007
6. MPERE BOYE MPERE, Séminaire de gestion
financière et comptable, 2e Licence, I.S.C/Kinshasa
3. Autres publications
1. MUNYEKE M, Organisation comptable, TFC, Inédit,
I.S.C/Kinshasa
7. TABLE DES MATIERES
0. INTRODUCTION
1
0 1. PROBLEMATIQUE
1
02. HYPOTHESE
2
03. CHOIX DE L'ETUDE
2
04. DELIMITATION SPATIO - TEMPORELLE
2
05. METHODES ET TECHNIQUES DE RECHERCHE
2
06. CANEVAS DU TRAVAIL
3
07. DIFFICULTE RENCONTREE
3
CHAPITRE 1 : NOTIONS SUR LE CONCEPT
ENTREPRISE
5
Section 1 : ETUDE DU
FONCTIONNEMENT INTERNE DE L'ENTREPRISE
5
1.1. DE L'ENTREPRISE EN GENERALE
5
1.1.1. Définition :
5
1.1.2 : Rôles de
l'entreprise :
5
1.1.3 : Objectifs de
l'entreprise :
6
1.1. DU FONCTIONNEMENT DE L'ENTREPRISE
6
1.2.1: ORGANISATION DU TRAVAIL
7
1.2.2 : Grandes théories
d'organisation
7
1.2.2.1. La théorie taylorisme
7
1.2.2.2. La théorie fayolisme
8
1.2.2.3 La théorie Fordisme
10
a)Historique :
10
1.2.2.4. La théorie Toyotisme
10
a)Historique :
10
SECTION 2. ETUDE DES DIFFERENTES FONCTIONS DE
L'ENTREPRISE SELON FAYOL
12
2.1. LA FONCTION ADMINISTRATION
12
2.2 .FONCTION FINANCIERE
12
2.3. FONCTION COMPTABLE
12
2.4. FONCTION TECHNIQUE
12
2.5. FONC TION COMMERCIALE
13
2.6. FONCTION SECURITE
13
SECTION3 : GENERALITES SUR L'ORGANISATION
COMPTABLE
14
3.1. NOTION SUR L'ORGANISATION COMPTABLE
14
3.2. DEFINITION DE L'ORGANISATION COMPTABLE
14
3.3. IMPORTANCE DE L'ORGANISATION COMPTABLE
14
3.4. METHODE COMPTABLE
15
a)Méthode d'inventaire
16
3.4.1. SYSEME COMPTABLE
17
3.4.1.0 Système classique
17
a. Système du journal
unique
17
b. Système du journal
grand livre
18
3.4.1.2. Système des livres
auxiliaires
18
3.4.1.3. Système
centralisateur
20
3.4.1.4. Système ultra
centralisateur
22
3.4.2. PROCEDE COMPTABLE
22
3.4.3. PLAN COMPTABLE
23
3.4.3.1. Définition
23
3.4.3.2. Plan comptable général
congolais
23
3.4.3.3. Contenu du PCGC
24
3.5. L'ORGANISATION MATERIELLE COMPTABLE
24
1. Nature des pièces justificatives
26
2. Les pièce justificatives et livres
obligatoires
27
3. Délai et formes de conservation
27
4. Création des documents courants et des
documents de synthèse
28
3.5. Organisation comptable humaine
29
3.6. Objectif de l'organisation
comptable
29
3.7. Rôle de l'organisation
comptable
30
3.8. Préalable de l'organisation
comptable
30
CHAPITRE 2 : NOTION GENERALES SUR LA
COMPORTABILITE
31
2.1. NOTIONS SUR LA COMPTABILITE
31
2.2. L'origine de la
comptabilité
31
2.3. DEFINITIONS DE LA COMPTABILITE
31
2.4. Rôle de la
comptabilité
33
2.5. Objectif et importance de la
comptabilité
33
2.5.1. Objectif de la
comptabilité
33
2.5.2. Importance de la
comptabilité
33
2.6. Sortes de Comptabilités
34
2.7. Les principes généraux de la
comptabilité
35
2.7.1. Principes d'autonomie du
patrimoine
35
2.7.2. Principes de prudence comptable
35
2.7.3. Principe d'indépendance ou
spécialisation des exercices
35
2.7.4. Principe de continuité
d'exploitation
35
2.7.5. Principe de
Sincérité
35
2.7.6. Principe de permanence des
méthodes
36
2.7.7. Principe de normalisation
monétaire
36
2.7.8. Principe d e l'entité
monétaire
36
2.7.9. Principe de la justification
36
2.7.10. Principe d'universalité ou
d'exhaustivité.
36
2.7.11. Principe d'évolution
distincte
36
2.7.12. Principe de non compensation
36
2.8. FINALITE DE LA COMPTABILITE
37
2.8.1. Fournir un moyen de preuve
37
2.8.2. Permettre le contrôle
37
2.8.2.1. Contrôle de partage des
richesses
37
2.8.2.2. Contrôle de l'assiette de
l'impôt
37
2.8.3. Aider à la prise de
décision
38
2.8.4. Servir le diagnostic économique
et financier
38
2.8.5. Alimenter la stratégique et la
comptabilité nationale
38
2.8.6. Apporter la confiance et fournier le
dialogue social
38
CHAPITRE III : PRESENTATION DE L'OFFICE
NATIONAL DES TRANSPORTS
39
1. APERCU HISTORIQUE
39
4.2. SIEGE SOCIAL
40
4.3. OJECTIF SOCIAL
40
4.4. FORME JURIDIQUE
40
4.5. ACTIVITES DE L'OFFICE
40
4.6. APPORT DANS L'ECONOMIE NATIONALE
41
4.7. ORGANISATION STRURELLE
41
4.8 ORGANIGRAMME
44
CHAPITRE IV : ORGANISATION COMPTABLE AU SEIN
DE L'OFFICE NATIONAL DES TRANSPORT ONATRA (EN SIGLE)
45
4.1. PRESENTATION DE LA DIRECTION DE COMPTABILITE
ET RECETTES
45
4.2. ORGANISATION CONCEPTUELLE DE LA DIRECTION DE
COMPTABILITE ET DES RECETTES
46
4.2.1 SYSTEME COMPTABLE UTILISE A L'ONATRA
46
4.2.2 METHODE COMPTABLE UTILISEE A L'ONATRA
48
4.2.3 PROCEDES COMPTABLE UTILISES A L'ONATRA
48
4.2.4 MANUEL DES PROCEDURES COMPTABLES A
L'ONATRA
49
4.2.5 PLAN COMPTABLE DE L'ONATRA
49
4.3 ORGANISATION MATERIELLE DE LA DIRECTION DE LA
COMPTABILITE ET DES RECETTES
50
4.3.1 Condition de travail
50
4.3.2 Moyens matériels
50
4.3.3 Documents comptable
51
4.3.3.1. Pièces justificatives
51
4.3.3.2. Etats comptables
53
4.3.3.3. Livres comptables
53
4.4. ORGANISATION HUMAINE DE LA DIRECTION DE
COMPTABILITE ET DES RECETTES
54
0. STRUCTURE ORGANISATIONNELLE
54
1. PERSONNEL
54
Conclusion générale
56
* 1 CAROLE MBAYA, organisation
comptable notes de cours collège Sola gracia Kananga 2008-2009
* 2 Henry MAHE dictionnaire
de gestion éd. Economico, Paris 1998
* 3 KINZONZI et PEROCHION
Comptabilité générale élémentaire
éd. Touche, Paris 1979
* 4
WWW.Wikipedia. Organisation
* 5 KANGODIE Emery, Notes de
cours d'initiation à la pratique comptable G3 I.S.C/Kinshasa 2004
* 6 KUDIANGELA KOSSEMBE, Notes
de cours d'organisation comptable G2 I.S.C/Kinshasa 2005
* 7 CAUSIN E, Droit comptable
des entreprises, Bruxelles, Larcier, 2002, P284
* 8 Op.cit., P.368
* 9 Comptabilité
WWW.Wikpedia.Org/Wiki/Comptabilité
* 10 KANGODIE Op. Cit P
65-69
* 11 MUNYEKE M, Organisation
Comptable, TFC, Inédit, I.S.C./Kinshasa 2005-2006, P.33
* 12 CPCC, Plan comptable
général Congolais, éd comptable et financier, 1978,
P.20
* 13 Chalon L. et Rolly L.,
organisation et document du commerce extérieur,
17ème éd, des grandes cornes, Bruxelles, 1972,
P.143
* 14FAYEL et Daniel PERNOT,
Comptabilité de l'entreprise, éd. Dunod, Paris 2002, P.16
* 15
WWW.Procomptable.Com/Normes/GC1
* 16Idem
* 17 FAYEL et PERNOT D, idem,
P.27
* 18 FAYEL ET PERNOT
Comptabilité général à l'entreprise, Paris,
éd 1987, P8
* 19 A. VEMULSTI,
Comptabilité analytique d'exploitation, Kinshasa éd, CPP,
P2
* 20 MG MATRADIS, le
dictionnaire du savoir moderne, paris, éd. 1974, P.101
* 21 KINZONZI et PEROCHION,
Comptabilité Générale élémentaire,
touche Paris, 1979
* 22 NTUMBA LUSE, Notes de
cours de comptabilité générale CRP, I.S.C/ Kinshasa
2009-2010
* 23 MUKALALARIYA, Notes de
cours de comptabilité générale Inédit
I.S.C/Kinshasa 2006-2007
* 24 VANCIER, Economie,
éd. CRP, Kinshasa, P.6
* 25 MPERE BOYE MPERE,
Séminaire de gestion financière et comptable, L2 I.S.C/ Kinshasa,
P1
* 26 MPERE BOYE MPERE, Idem
* 27 F ROUSSE, Pratique,
Paris éd faucher P28
* 28 ESNAULT et Christian
HOARAU, Comptabilité financière Paris, éd PUF, 1994
P18-19
* 29 ESNAULT et Christian
HOARAU Idem P25
* 30 ESNAULT et Christian
HOARAU Idem P26
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