3. Arguments Imageries
a) Échographie rénale
Ø Elle peut mettre en évidence une dilatation des
voies urinaires, une urétérocèle, une plage
hypoécogene corticale. Parfois on note un épaississement de la
paroi du bassinet.
Ø Sa sensibilité est faible, de 11 à 25 %.
Elle montre des signes plus ou moins spécifiques quand Ils existent :
néphromégalie, épaississement de la paroi du bassinet,
triangle cortical hyper échogène.
Ø L'utilisation des techniques de doppler couleur ou
énergie qui analysent les flux intra- vasculaires permet d'augmenter la
sensibilité de l'échographie jusqu'à plus de 70 %, mais il
s'agit de techniques nouvelles, nécessitant un opérateur
entraîné et une immobilisation stricte de l'enfant.
b) Tomodensitométrie avec injection de produit de
contraste
Elle est utilisée dans les cas de diagnostic difficile. En
période aiguë, elle peut montrer des lésions hypodenses
correspondant à des foyers de pyélonéphrite aiguë, un
abcès rénal ou une extension périphérique de
l'infection.
c) Scintigraphie rénale
Utilisée en période aiguë à titre de
diagnostic et à distance afin de rechercher des cicatrices
rénales. Elle est plus sensible que l'échographie et moins
irradiante que la tomodensitométrie. Elle montre des images
d'hypofixation évocatrices de lésions aiguës. C'est la
technique la plus fiable pour le diagnostic de pyélonéphrite
aiguë.
d) La cystographie rétrograde
Elle montre l'éventuel reflux
vesico-urétéral (RVU). Elle n'est plus indiquée en
première intention. Elle sera proposée en cas des
récidives ou s'il existe une dilatation importante à
l'échographie, si la pro calcitonine est élevée.
e) Radiographie sans
préparation
Elle montre des calculs rénaux radio opaques.
f) Examen de la fonction rénale
Il explore la clearance de la créatinine, l'ionogramme
sanguin, la protéinurie de 24h et l'épreuve de concentration des
urines.
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