4.5. Généralités sur le système de
production dans la zone d'étude
4.5.1. Les principales cultures pratiquées dans la zone
d'étude
Le tableau 6 présente le pourcentage des parcelles qui
sont consacrées à chaque culture ou association de cultures.
Huit principales cultures et associations de cultures ont été
identifiées.
Les cultures les plus pratiquées sont le
maïs et le manioc, et l'association maïs et
pois d'angole est la plus pratiquée.
Tableau 6 :
Répartition des parcelles selon les cultures
pratiquées
Cultures et associations de cultures
|
Nombre de parcelles
|
Pourcentage de parcelles (%)
|
Maïs
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31
|
16,58
|
Maïs + pois d'angole
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46
|
24,60
|
Igname
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20
|
10,69
|
Arachide
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3
|
1,60
|
Manioc
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39
|
20,86
|
Maïs + manioc
|
12
|
6,42
|
Piment
|
4
|
2,14
|
Piment + tomate
|
4
|
2,14
|
Autres (cultures et associations
marginales)
|
7
|
3,74
|
Jachères et plantations
|
21
|
11,23
|
Total
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187
|
100
|
Source : Nos enquêtes, Septembre - Octobre,
2009
L'analyse du tableau 6 montre que sur les 187 parcelles mises
en culture par les ménages enquêtés, la culture de
maïs est présente sur 47,6% soit en culture pure ou en association.
Le manioc et l'igname sont rencontrés sur 27,86% et 10,69% des
parcelles respectivement ; l'arachide sur 1,60% et les cultures
maraîchères (piment et piment + tomate) sur 4,28% des parcelles.
Les ménages produisent ces cultures annuelles non seulement pour assurer
leur propre alimentation mais aussi pour la vente afin de générer
des revenus monétaires.
Les plantations (anacarde, teck, palmier) et les
jachères représentent 11,23% des parcelles. Il faut mentionner
que la mise en place des plantations d'anacarde et de teck se développe
assez rapidement dans la zone enquêtée à cause de
l'expansion de la participation des paysans aux marchés.
Les cultures marginales rencontrées dans la zone
enquêtée sont le sorgho, l'oignon, le niébé et le
sésame.
La figure 2 présente la part de la superficie totale
des parcelles cultivées par les ménages enquêtés
attribuée à chaque culture et association de culture.
Figure 2 :
Répartition de la superficie totale emblavée selon les cultures
et associations de cultures
Source : Nos enquêtes, Septembre - Octobre,
2009
L'analyse de la figure 2 montre que le maïs est la
principale culture avec 23,37% de la superficie en culture pure et 49% en
association. L'importance de cette culture dans la zone enquêtée
est donc clairement confirmée. Toutefois, le manioc et l'igname occupent
aussi une place non négligeable.
4.5.2. Niveau d'intensification de l'agriculture
Compte tenu du niveau d'utilisation de l'engrais
minéral et des autres intrants externes observé dans la zone, on
peut déduire que l'agriculture semi-intensive est celle qui
prévaut dans la zone d'étude. En effet, on note une combinaison
des pratiques de restauration naturelle avec l'emploi de faibles
quantités d'intrants externes notamment les engrais minéraux sur
les parcelles.
La figure 3 montre la répartition des parcelles de
maïs selon qu'elles aient reçu des engrais minéraux au cours
de la campagne 2009/2010.
% des parcelles de maïs
Figure 3 :
Utilisation de l'engrais sur les parcelles cultivées au cours de la
campagne agricole 2009/2010
Source : Nos enquêtes, Septembre - Octobre,
2009
L'analyse de la figure 3 montre que l'engrais minéral a
été appliqué sur 32,22% des parcelles de maïs en
2009/2010. Mais cette manière cache de grandes disparités entre
les deux villages. A Adakplamè, l'engrais minéral a
été appliqué sur 53,20% contre 9,3% seulement à
Ewè. Il convient, cependant de mentionner que le village
d'Adakplamè a été appuyé au cours de la campagne
agricole 2009/2010 par le Programme d'Urgence d'Appui à la
Sécurité Alimentaire (PUASA). Ceci pourrait expliquer le grand
écart observé entre les deux villages dans le domaine de
l'utilisation d'engrais.
Les outils utilisés sont rudimentaires et les semences
sont généralement prélevées sur les récoltes
précédentes. Le rendement moyen du maïs est de 935 KG par
hectare selon nos données. Pour les variétés locales, le
rendement de maïs est estimé à 900 KG par hectare contre
952KG par hectare pour la variété améliorée.
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