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Recherche de meilleures pratiques agricoles pour la culture de la pomme de terre

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par Fatah AMEUR
Ecole nationale supérieure agronomique El-Harrach Alger - Ingénieur d'état en Agronomie, Spécialité : Hydraulique agricole 2011
  

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IV.- RENDEMENTS

IV.1.- Rotation `'pomme de terre primeur - arrière saison»

La figure n° 27 présente la distribution des rendements simulés pour la rotation `'primeur - arrière saison».

- RENDEMENT (Qx/ha)

400.00

350.00

300.00

250.00

200.00

150.00

100.00

50.00

0.00

1999 2000 2009

Primeur Arrière Saison

Figure n° 27 : Rendements simulés par STICS (monoculture `'primeur - arrière saison»

On constate l'augmentation des rendements dans le sens chronologique, avec un maximum de rendement en 2009 de 334,2 Qx/ha pour la culture primeur pour laquelle on a noté une importante efficience en eau d'irrigation, tandis que la culture d'arrière saison, toujours pour la même année, le rendement obtenu est moindre de 287.8 Qx/ha.

IV.2.- Rotation `'blé d'hiver - pomme de terre arrière saison»

La figure n° 28 ci-après montre les rendements simulés par STCIS en cas de rotation `'blé hiver - pomme de terre arrière saison».

- RENDEMENT (Qx/ha)

400.00

350.00

300.00

250.00

200.00

150.00

100.00

50.00

0.00

1999 2000 2009

Blé hiver Arrière Saison

Figure n° 28 : Rendements simulés par STICS (rotation `'blé hiver - arrière saison»

C'est toujours pour l'année normale 2009 qu'on constante un meilleur rendement simulé pour la pomme de terre d'arrière saison qui atteint les 342,0 Qx/ha, cela peut être dû aux fortes quantités exportées par la culture. En année humide 1999, la culture d'arrière saison donne un rendement de 247,6 Qx/ha tandis que l'année sèche 2000 un rendement de 253,5 Qx /ha.

En ce qui concerne la culture du blé d'hiver, on remarque un faible rendement de 8,7 Qx/ha en année sèche 2000 contre un rendement maximal de 26.9 Qx/ha obtenu en année humide.

CONCLUSION GENERALE

Le point de départ de ce travail était de tester des types de rotations de cultures dans la zone de Ahmer El Ain, à vocation essentiellement maraîchère et céréalière, dans le contexte de trois années climatiques extrêmes (sèche, humide et normale).

Pour cela, nous avons eu recours à la modélisation par le biais d'un modèle agro pédoclimatique, STICS, qui permettait de réaliser des bilans d'eau et d'azote.

Les résultats obtenus, même si ils ne sont pas très significatifs pour des raisons probablement liées à la validation du modèle dans le contexte d'étude, semblent suggérer néanmoins quelque tendance de point de vue de possibles pollutions par les nitrates des eaux souterraines.

Ainsi, les concentrations de NO3-N dans les eaux de drainage obtenues peuvent largement dépasser le seuil de tolérance en cas d'année très arrosée (25.4 et 22.8 mg/L respectivement pour les rotations `'primeur - arrière saison» et `'blé - arrière saison»).

Les simulations ont aussi montré que le premier type de rotation est plus polluant que la rotation `'céréale - maraîchage».

Toutefois, les rendements simulés par STICS montrent de fortes valorisations des eaux d'irrigation avec 169.5, 281.0 et 334.2 Qx/ha pour la culture de primeur, respectivement pour les années humide, sèche et normale.

La culture du blé, non irrigué, montre des rendements variant en fonction des changements climatiques avec 26.9 Qx/ha en année humide, 8.7 Qx/ha en année sèche et 24.5 Qx/ha en année normale.

Ces conclusions sont expliquées par les efficiences calculées pour les différentes situations testées pour lesquelles on a obtenu en moyenne les valeurs suivantes respectivement pour les années humide, sèche et normale :

· Rotation `'primeur - arrière saison» :

- Efficience d'utilisation de l'eau d'irrigation : 59.8, 85.5 et 88.9 %

- Efficience d'utilisation de l'azote : 78.5, 97.3 et 81.6 %

· Rotation `'blé hiver - pomme de terre arrière saison» :

- Efficience d'utilisation de l'eau d'irrigation : 63.5, 87.7 et 118.4%

- Efficience d'utilisation de l'azote : 86.2, 97.8 et 98.3 %

En ce qui concerne les fractions de drainage, il semble qu'en moyenne les différences entre les deux types de rotations ne soient pas significatives, l'année humide 1999 entraînant les plus fortes fractions de drainage dépassant la valeur des 50.0 %.

S'agissant des bilans d'eau simulés par STICS, les calculs ont donné lieu à des bilans plus ou moins équilibrés sauf pour l'année 2009 (rotation `'blé - arrière saison) pour laquelle la

valeur semble exagérée. Hormis cette situation, les erreurs calculées sur les bilans ont varié entre -0.2 et 2.1 %, ce qui semble montrer des bilans acceptables.

Les bilans d'azote, eux aussi, ont été plus ou moins équilibrés, déficitaires dans le cas d'une rotation `'primeur - arrière saison» et excédentaires dans le cas `'blé - arrière saison», avec des erreurs acceptables variant entre -2.6 et 16.2 %.

Avant de clore cette conclusion, nous devons dire que les résultats et conclusions auxquelles notre travail a abouti doivent être pris avec beaucoup de précautions car des dérives des simulations par rapport à la réalité du terrain peuvent provenir d'un manque de validation et de para métrisation du modèle utilisé, STICS, qui entraîneraient des distorsions dans les résultats de simulations.

Il convient donc de s'offrir les moyens de mesure de terrain pour encore valider ce modèle et d'en tirer les conclusions plus significatives eu égard aux nombreuses difficultés d'acquisition de données sur le terrain.

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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www.faostat.com

www.potato2008.org

ANNEXE I : DONNES CLIMATIQUE ANNUELLES (1990 - 2010)

Année

Tmn, °C

Tmx, °C

Rg (Mj/m2/j

Vvmoy, m/s

ETo, mm

Pluie, mm

1990

13,11

24,15

16,80

3,41

1376,80

746,40

1991

11,23

23,33

17,06

2,77

1263,90

431,10

1992

11,36

23,29

17,00

2,48

1193,90

755,80

1993

11,65

23,30

17,07

2,64

1228,70

489,80

1994

12,52

24,70

18,15

2,61

1346,20

456,80

1995

11,96

24,13

17,70

2,23

1258,20

551,70

1996

12,00

23,05

16,80

2,38

1197,70

801,80

1997

12,54

24,13

17,25

2,08

1237,80

546,60

1998

11,48

23,76

17,30

1,88

1176,00

609,30

1999

12,72

24,10

13,72

1,41

1035,50

811,30

2000

11,71

24,56

17,91

2,79

1335,10

280,90

2001

11,54

25,03

17,71

2,80

1322,20

488,60

2002

11,46

24,58

17,01

2,60

1223,50

475,40

2003

12,89

24,40

16,13

2,68

1249,70

732,00

2004

11,91

24,12

16,34

2,24

1151,50

602,20

2005

11,18

23,81

16,83

2,52

1231,00

538,10

2006

12,30

24,63

17,10

2,54

1307,60

607,50

2007

12,01

23,74

17,08

2,39

1241,40

758,52

2008

11,90

24,01

16,89

2,73

1289,40

500,41

2009

11,98

24,60

17,59

2,79

1370,10

595,91

2010

12,38

23,85

16,40

2,28

1200,20

647,30

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