III.4.- Le choix des sorties du modèle
Le modèle Stics simule une multitude de
paramètres liés au bilan hydrique (teneur en eau
par horizon, réserve, évapotranspiration, drainage,
ruissellement...),au bilan d'azote (teneur en azote NO3 et NH4
par horizon, concentration dans le sol, dans la plante et dans les eaux
de drainage...), à la plante (LAI, enracinement,
hauteur végétative, somme des températures de
croissance...), à deux échelles de temps :
· au p as de temps journalier : bilans
journaliers
· : bilans
à l'échelle de toute la période
de simulation et du cycle de la culture globaux.
Nous avons utilisé les paramètres
classiques qui nous permettent d'interpréter les bilans d'eau
et d'azote et qui sont rep résentés dans le tableau
ci-après
Tableau n°2 : Choix des
paramètres de sortie du modèle Stics
Variables
|
Signification
|
Unités
|
airg(n)
|
Irrigation journalières
|
Mm
|
anit(n)
|
Apports d'azote journaliers
|
Kg N/ha
|
Azomes
|
Quantité d'azote minérale sur la profondeur de
mesure
|
Kg N/ha
|
Drain
|
Quantité d'eau drainée par jour à la base du
profil de sol
|
mm/j
|
Et
|
Evapotranspiration journalière
|
mm/j
|
Etm
|
Evapotranspiration maximale journalière
|
mm/j
|
etpp(n)
|
Evapotranspiration potentielle calculé selon penman
|
mm/j
|
masec(n)
|
Matière sèche aérienne totale
|
t/ha
|
QLES
|
Cumul de N-NO3 lessivé à la base du profil de
sol
|
Kg/ha
|
QNplante
|
Quantité d'azote dans la plante
|
Kg/ha
|
Resmes
|
Stock d'eau du sol sur la profondeur de mesure
|
Mm
|
Resrac
|
Stock d'eau dans la zone racinaire
|
Mm
|
Rmaxi
|
Reserve en eau maximale utilisé
|
Mm
|
totapN
|
Quantité totale des apports d'engrais+ résidus
|
Kg N/ha
|
trr(n)
|
Précipitations journalières
|
mm/j
|
Zrac
|
Profondeur atteinte par le système racinaire
|
Cm
|
Pour finir, il faut noter que le modèle Stics permet
d'enchaîner plusieurs fichiers `'usm» successifs,
et est donc approprié à des simulations de rotations de
cultures.
I.- INTRODUCTION
Nous rappelons que cette étude s'inscrit dans le
prolongement du projet Qualiwater et s'intéresse plus
particulièrement aux bilans d'eau et d'azote dans la zone de Ahmer El
Ain qui comprend les plus importantes activités agricoles du bassin de
Sidi Rached.
La carte d'occupation des sols ayant été
établie par Henneb (figure n°4), il en est ressorti que les
principales cultures dans cette zone sont le maraîchage (pomme de terre)
et la céréaliculture (blé d'hiver ).
C'est dans ce contexte que nous avons voulu tester certaines
pratiques culturales dans le cadre de deux types de rotations , pomme de terre
primeur - arrière saison et blé hiver - pomme de terre
arrière saison.
Nous avons ajouté à cela un autre aspect de
comparaison lié au changement climatique afin d'en tester les impacts
sur les bilans d'eau, d'azote et les rendements. C'est ainsi que par le biais
d'un indice de sécheresse, le SPEI, calculé pour une
période climatique de 1990 à 2010, nous avons
déterminé trois années climatiques particulières ,
une année sèche (2000), une année normale (2009) et une
année humide (1999).
Notons enfin que tous ces aspects (bilans, rendements ...)
ont fait l'objet de simulations par le biais du modèle agro
pédoclimatique STICS, approprié pour des modélisations
à l'échelle de la parcelle agricole.
II.- EAU ET AZOTE DANS LE SOL AU COURS DU CYCLE VEGETATIF.
Nous présentons ici une série de graphiques
récapitulant les résultats des réserves en eau du sol et
de l'azote simulées par le modèle STICS. En plus des
réserves en eau du sol simulées, nous ajoutons dans les
graphiques :
> Les limites de la réserve à la capacité
au champs, à la saturation et au point de flétrissement
> Les apports d'eau (pluies et irrigation)
II.1.- rotation `'pomme de terre primeur - arriere
saison. II.1.1.- Année humide 1999.
A. Réserve en eau de sol.
Le graphique suivant illustre l'évolution de la
réserve en eau du sol en année humide (1999) comparativement aux
limites particulières supérieure et inférieure :
- RESERVE (mm)
800
400
700
600
500
300
200
100
0
Pluie, mm Irrigation, mm Réserve, mm
Scc, mm Spf, mm Ssat, mm
- DATE
0
20
40
60
80
200
100
120
140
160
180
- APPORTS (mm)
Figure n° 15 : Réserves
en eau du sol journalières simulées par STICS en année
humide.
Dans l'ensemble du cycle, on peut noter que la réserve
en eau du sol reste avoisinante de celle à capacité au champs en
raison d'importants épisodes pluvieux et des apports d'eau par les
irrigations. Ces dernières, générées
`'automatiquement» par le modèle STICS surviennent à des
moments où la réserve en eau du sol semble accuser un
léger déficit et commence à descendre en dessous de la
capacité au champs. Néanmoins, le graphique montre que la culture
n'a pas souffert d'un stress hydrique conséquent. Les cumuls des
précipitations et irrigations observés ont été de
:
· Pomme de terre primeur
> Précipitations : 517.0 mm >
Irrigations : 40.0 mm
· Pomme de terre arrière saison
> Précipitations : 246.0 mm >
Irrigations : 267.0 mm
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