Chapitre 2 Approche théorique
Introduction-
Dans cette partie, nous allons expliquer l'approche
théorique que nous mobilisons.
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Travailler une année entière sur un sujet trop
éloigné de nos préoccupations nous paraissait
ingérable. Nous avons donc recherché notre sujet comme nous
pourrions rechercher un stage ou un travail, en nous posant cette simple
question : qu'a-t-on envie de faire à temps plein les dix ou douze
prochains mois ? En l'occurrence, nous avons toujours apprécié
leJcinéP IJd'hILLeKL.
Le champ s'est imposé à nous : nous en connaissions
les bases, le fonctionnement, l'histoire et les règles.
Concernant Le domaine scientifique, nous avons choisi
l'approche marketing en nous focalisant sur le
comportement du consommateur et la promotion, ce sont
les domaines qui nous maitrisions le plus.
Partant d'un champ et de deux domaines scientifiques, nous
avons en premier lieu recherché les points sur lesquels ils se
rencontraient en faisant de simples recherches Google, puis en utilisant des
moteurs de recherche plus sophistiqués. Nous avons ainsi commencé
à forger notre problématique.
Par la suite, nous avons fait des recherches uniquement
basées sur notre champ, puis uniquement basées sur nos domaines
scientifiques. Nous avons défini les termes importants, monté une
revue de littérature qui, si elle ne se veut pas exhaustive, reste tout
de même hétéroclite. En effet, nous alimenterons ce
mémoire en citant des films, des articles, des livres, des magasines,
des reportages... Ce panel de sources, essentiel au traitement d'un tel sujet
(le comportement du consommateur face aux films d'hILLIKL),
nous a permis d'avoir une vision globale et d'enrichir ce travail de notions
parfois sociologiques, voire psychologiques.
Nous avons rencontré une difficulté majeure : la
littérature est pauvre concernant les liens marketing/films d'horreur.
Nous avons dü composer avec la littérature du cinéma en
général et comparer aux résultats de nos études
terrain.
Conclusion-
Nous allons axer notre travail sur le
marketing et plus particulièrement sur le
comportement du consommateur et sur la
promotion. La littérature scientifique ayant pour objet le
cinéma d'horreur étant pauvre, nous avons souvent dü
composer avec la littérature du cinéma général et
comparer avec les résultats de nos études terrain.
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Le comportement du consommateur et les films d'horreur
Chapitre 3 Terrain d'observation
Introduction-
Nous avons mené des entretiens qualitatifs
semi-directifs. C'est-à-dire que nous avons conduit les personnes
interrogées à parler de thèmes et sous-thèmes
préalablement préparés par nos soins.
Nous avons géré la partie terrain en deux temps.
Tout d'abord, nous avons mené un entretien de groupe
sur des sujets qui ne connaissaient pas et n'affectionnaient pas
particulièrement les films d'horreur. Ensuite, nous avons mené
six entretiens individuels, sur des sujets sensibles à
l'univers du film d'horreur, on pourrait les qualifier de « connaisseurs
».
Avec des moyens étudiants, nous n'avons pu mener que
des entretiens de convenance. C'est pourquoi, nous avons
limité notre terrain aux jeunes adultes, encore étudiants.
Vous pourrez trouvez notre grille d'entretien en annexe 4.
Nous allons détailler les deux types d'entretien :
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- Entretiens de groupe
Un entretien de groupe nous a paru nécessaire pour
observer l'interactivité des interrogés. Il a s'agit d'un
entretien semi-directif, et notre groupe était un groupe de
discussion. Nous voulions comprendre ce que ressentaient les
interrogés, et voir la manière dont ils exprimaient ce ressenti
en groupe.
Nous avons rencontré une classe de prépa HEC,
première année, sur Saint-Etienne. L'intérêt
était qu'ils étaient jeunes, disponibles, et qu'ils ne
connaissaient que
très peu de choses au sujet des films d'horreur. Nous ne
les connaissions pas mais cela n'a pas été un frein à leur
expression, car ils se connaissaient entre eux.
Les entretiens se sont déroulés le 18
février 2011, de 8h00 à 10h00. La classe était
composée de 15 élèves, nous avons procédé en
deux groupes, un de six et un de neuf. Les sujets ont pu choisir leur groupe en
fonction des affinités, ce qui explique qu'un groupe était plus
important que l'autre. Cependant, l'intérêt était qu'ils se
sentent à l'aise, peu importe le nombre. Ils étaient tous
nés entre 1991 et 1993, jeunes adultes tout juste bacheliers.
Le premier groupe était composé de cinq filles
et un garçon, tandis que le second était plus homogène.
Nous étions dans une salle de classe isolée, sans professeur.
Nous avons fait installer les tables en « U » pour une meilleure
interactivité.
La première question que nous avons posée
à chaque groupe a été « si on vous dit « films
d'horreur », à quoi pensez-vous ? », et nous les avons
laissés échanger en les aiguillant quand ils déviaient de
nos thèmes.
Débriefing des entretiens de groupe
Rubrique
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Evaluation
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Quelles questions ont semblé gêner les
répondants ?
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Deux thèmes ont suscité un silence, puis des
divergences d'opinion : la censure, et les stéréotypes.
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Vous êtes vous senti à l'aise pendant l'entretien ?
Pourquoi ?
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Oui. Les participants étaient agréables et ils
interagissaient bien.
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A quels types d'interlocuteurs avez-vous été
confronté ?
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Certains (et surtout certaines) étaient
timides. Nous avons dû les solliciter pour qu'ils
s'expriment.
Nous avons également été
confrontés à un fort caractère. Il avait réponse
à tout, coupait la parole à tout le monde et s'éloignait
du sujet volontiers ! Nous
avons souvent dû le recadrer, voire
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l'interrompre.
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Quels ont
l'entretien ?
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été
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les
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moments
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clés
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de
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La partie marketing a été la plus
intéressante à gérer. Les réponses
ont été utiles à notre réflexion.
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