III-2- 3. FACTEURS D'ALTERATION ET MENACE
III-2-3-1.
L'urbanisation
Aïn Khiar (5000 Hab) est la seule
agglomération importante à proximité du bassin
versant de l'aulnaie. A l'ouest, on trouve la mechta de Agbet
Chaïr (500 Hab). Les habitants sont en premier lieu agriculteurs,
mais cette activité est devenue complémentaire pour les
ménages, car les parcelles, rarement de plus d'un
hectare, sont loin de suffire aux besoins des familles (BABA-
HAMED, com. Pers).
L'observation des images SPOT 2002 et 2006 ,
nous révèle que la répartition des zones
blanches est une signature chromatique de l'armature urbaine. En effet,
toutes les agglomérations sont entourées par une
couronne blanche qui marque l'impact de celles -ci sur les
milieux naturels environnants .
logements
400
600
500
300
200
100
0
2001 2005
2009
Figure 6 : (Image SPOT, décembre 2006)
Figure 7 : évolution de l'urbanisation
d'AinKhiar
Les mesures du taux d'extension urbaine montre une
évolution de 24% entre 2001/2005 et une évolution de 42
% entre 2005 et 2009. Cette évolution empiète largement
sur la zone périphérique de l'aulnaie
III-2-3-2. La pollution
La population en constante croissance voit ses besoins en
eau augmenter. Corrélativement, les rejets d'eaux
usées connaissent la même tendance. L'aulnaie constitue
malheureusement le .
réceptacle naturel et obligatoire de ces rejetsCe
phénomène devient de plus en plus intense
-
et peut avoir une incidence grave sur la qualité
physico chimique de l'eau.
La réalisation d'une enquête sur site nous a
confirmé la présence de deux exutoires d'eaux
usées qui se déversent directement dans l'aulnaie. Ces
déversements sont dus à la mauvaise
l'établissement pénitentiaire
qualité des conduites d'assainissement de
situé au nord et de
celles de l'agglomération urbaine situé
à l'est de l'aulnaie.
Figure 8 : déversement des eaux usées.
III-2-3-3. Pâturage
L'aulnaie de Ain Khiar est exposée
à un pâturage intensif ; ce qui n'est pas sans
conséquences sur la régénération des essences
arborées. L'aulne, le frêne et le chêne zeen en souffrent
très probablement surtout dans la partie ouest de l'
aulnaie ; qui a con nue, par ailleurs, une
dégradation importante c es dix dernières
années par l'action conjuguée, de la
sécheresse, des incendies et du surpâturage. (
MEKADEM, 1997)
Figure 9 : Vaches pâturant
dans l'aulnaie
III-2-3-4. Sécheresse et incendies
L'aulnaie d'Ain Khiar à connu plusieurs épisodes
d'altération par le feu et la sécheresse. La conséquence
de ces phénomènes est un recul de la strate arborée
caducifoliée avec une quasi impossibilité de
régénération du fait de la pression de pâturage.
Ain khiar 2001 Ain khiar 2009
Les deux images ci-dessous ont une dizaine d'années
d'intervalle. Elles révèlent nettement le recul de l'aulnaie dans
la zone considérée
IV. DISCUSSION
> HYDROLOGIE
Nous remarquons d'emblée que l'état de l'eau est
satisfaisant. D'une manière générale les indicateurs
physico-chimiques ne sont pas dans des intervalles de valeurs alarmants. Le pH
est généralement proche de la neutralité, et les
concentrations des nutriments sont plutôt caractéristiques d'une
eau de bonne qualité selon les normes de qualité des eaux de
surface du MEAT.
Tableau 3: Grille de qualité globale des eaux de
surface (Ministère de l'équipement et de l'aménagement du
territoire ; agence du bassin hydrographique constantinois-Seybouse-Mellegue,
octobre 1999)
Qualité de
l'eau
Paramètre
|
Excellente
|
Bonne
|
Passable
|
Médiocre
|
Pollution excessive
|
O2 dissous mg/l
|
> 7
|
5 à 7
|
3 à 5
|
< 3
|
0
|
% saturation
|
> 90
|
70 à 90
|
50 à 70
|
< 50
|
0
|
DB0 5 mg/l
|
< 3
|
3 à 5
|
5 à 10
|
10 à 25
|
> 25
|
DCO mg/l
|
< 20
|
20 à 25
|
25 à 40
|
40 à 80
|
> 80
|
NH4 mg/l
|
< 0,1
|
0,1 à 0,5
|
0,5 à 2
|
2 à 8
|
> 8
|
PO4 mg/l
|
< 0,2
|
0,2 à 0,5
|
0,5 à 1
|
1 à 2
|
> 2
|
NO3 mg/l
|
< 5
|
5 à 25
|
25 à 50
|
50 à 80
|
> 80
|
NO2 mg/l
|
< 0,1
|
0,1 à 0,3
|
0,3 à 1
|
1 à 2
|
> 2
|
Cependant, il serait prudent de surveiller la qualité
des eaux d'alimentation de l'aulnaie, notamment au niveau du rejet des eaux
usées du village. La conductivité qui y a été
mesurée est égale à 419 uS/cm, c'est la valeur la plus
forte. Elle pourrait être due à cette pollution dont les effets
à long terme peuvent être fortement perturbateurs pour le milieu
récepteur.
La zone sud-ouest présente aussi une
conductivité plus ou moins élevée. Il est probable que le
déversement des eaux usées de l'établissement
pénitentiaire y soit pour beaucoup dans ces valeurs. En revanche, la
valeur la plus faible (203) est mesurée au nord de l'aulnaie dans le
ruisseau d'alimentation nord. Ce ruisseau prend naissance dans un étang
« Es Sahara » à l'écart de tout habitat rural ou urbain
qui est donc indemne de tout déversement d'eaux usées.
La concentration en nitrate est conditionnée par la
minéralisation de la matière organique et par les apports
d'origine anthropique : eaux usées domestiques et lessivage d'engrais
azotés.
Nous remarquons que les apports naturels d'eau par les
ruisseaux d'alimentation de Boukechrida et Es Sahara présentent les
valeurs les plus faibles avec 3 et 4mg/l : points 5 et 6. Le point 4 qui
correspond à la sortie des eaux de Boukechrida présente une
faible valeur avec 3 mg/l. Ceci suggère une épuration des eaux
efficace, à l'oeuvre dans cette partie de l'aulnaie (Rodier, 1978). Ces
observations doivent sans aucun doute être validées par des
mesures supplémentaires.
La charge en nitrates augmente par la suite au niveau du cours
d'eau exutoire El Aloui, avec 5 mg/l ; point 3. L'augmentation de cette charge
est vraisemblablement à imputer aux parcelles agricoles que l'exutoire
traverse sur près d'un kilomètre.
La concentration en oxygène dissous est en dessous de
la saturation. Ceci révèle une activité biologique
consommatrice d'oxygène (biodégradation bactérienne) mais
également un confinement de l'eau de l'aulnaie, qui est de ce fait non
exposée à la lumière solaire, réduisant ainsi la
prolifération algale productrice d'oxygène et la soustrayant
également à l'action du brassage mécanique du vent, qui
facilite l'incorporation du gaz dans l'eau.
Tous les dosages de silice effectués ont
révélé des teneurs importantes de cet
élément. L'environnement géologique, où les
grès et les argiles de Numidie sont le principal substrat, en est de
toute évidence à l'origine.
> STRUCTURE ET DIVERSITE
L'Aulnaie de Ain Khiar est constitué de l'imbrication
étroite de plusieurs groupements arborés. Dans sa partie ouest,
on distingue une subéraie dégradée qui occupe un
rehaussement topographique sur 50 ha. Au sud de l'aulnaie proprement dite on
distingue un fourré dense d'oléo-lentisque, chêne
liège et quelques frênes, de forme parfaitement circulaire qui
occupe une superficie de 20 ha : « El Guendoula ». Cette
formation bénéficie de conditions d'exondation grâce,
à un léger rehaussement topographique. De ce fait, l'aulnaie
sensu stricto, n'occupe en réalité que 110 ha environ.
L'aulnaie est caractérisée par sa
complexité structurale. Les mesures de hauteur, de recouvrement et de
DBH, réalisées offrent une information globale actualisée
de la strate arborée. Cette information de référence
permettra de mesurer l'évolution (ou la régression) du milieu.
Elle révèle que l'aulnaie de Ain Khiar constitue un milieu
forestier dont la structure est équivalente aux peuplements forestiers
d'altitude (djebel Ghorra, djebel Dir...). Cela est dû aux conditions
d'humidités édaphiques qui jouent un rôle
déterminant dans cette situation. Les végétaux,
stimulés, par ces conditions ont une croissance importante. Nous
obtenons ainsi un milieu forestier de plaine qui constitue, pour la faune et la
flore, une zone refuge favorable à leur pérennité. Ces
milieux peuvent constituer également un pôle de dispersion et de
repeuplement d'espèces animales ou végétales (Benyacoub et
al. 2007).
Par ailleurs la valeur patrimoniale de ce milieu est
remarquable à plus d'un titre. L'analyse détaillée du
cortège floristique montre qu'environ 26% du cortège floristique
des aulnaies est caractérisée par une valeur patrimoniale
élevée. En effet, 28 espèces sont
considérées très rares, 35 espèces
considérées comme rares et 22 espèces comme assez
rares.
85 espèces y sont donc classées comme
patrimoniales.
En ce qui concerne la protection de ces espèces, 8
d'entre elles ont été évaluées par l'IUCN et
inscrites dans la liste des espèces menacées d'extinction plus ou
moins imminente. Ce qui souligne encore le caractère précieux de
ces milieux. Ont déplorera que, parmi ces 373 espèces
recensées dans les aulnaies, seules 3 d'entre-elles
bénéficient d'une protection légale. Cette
complexité du milieu et la disponibilité permanente de l'eau,
vont conditionner une large disponibilité de ressources qui vont
profiter à une des plus importantes biodiversités animales des
milieux forestiers d'Afrique méditerranéenne. Les conditions de
déroulement de l'étude n'ont pas permis la caractérisation
complète de l'avifaune et de la faune mammalienne. Cependant, des
études approfondies antérieures (Benyacoub, 1996) ; (Benyacoub et
al., 1998), (Benyacoub et al. 2000), ont mis en évidence la richesse
ornithologique importante de ces milieux forestiers caducifoliés de
plaine. Les relevées d'avifaune ont montrés une richesse de 54
espèces, cette valeur est d'autant plus exceptionnelle qu'elle se mesure
sur un territoire d'à peine 180 hectares. Sur les 54 espèces
d'oiseaux, 20, soit 37% sont protégées. Pas
moins de 8 rapaces fréquentent et/ou nichent dans le site. Nous avons,
du reste, la preuve formelle de la nidification du Circaète JLB et de
l'Aigle botté. Cette richesse en espèces carnassières
hautement intégratrices est un signe fort en faveur de la grande
qualité écologique globale d'un milieu naturel.
L'examen de la liste d'espèces du tableau 3
révèle par ailleurs, une
hétérogénéité forte qui ne peut
qu'être le résultat d'une structure en mosaïque du secteur
écologique que constitue le site.
Cette complexité abrite en parallèle une faune
mammalienne importante qui contribue fortement à la valeur
écologique du site. Parmi les mammifères présents,
l'Hyène rayée et la Loutre commune constituent un
élément de biodiversité remarquable. Ces deux
espèces se maintiennent cependant difficilement eu égard au
morcellement global qui affecte les milieux naturels de la région.
Notons par ailleurs, que l'entomofaune doit, de toute
évidence, refléter le caractère humide du site. On peu
donc soupçonner la présence d'une odonatofaune
particulièrement riche ; qui est connue pour compter de nombreuses
espèces patrimoniales tels que les populations d'odonates d'origine
africotropicale qui constituent une faune relictuelle comme Acisoma
panorpoides ascalaphoides, Diplacodes lefebvrii, Trithemis
annulata, Hydrocyrius columbae, Anisops sardea et Mesovelia
vittigera (Samraoui et al.1993). ( Kheouf Sofiane., Attar wadii .2009).
> LES FACTEURS D'ALTERATION
L'Aulnaie de Ain Khiar est un type d'habitat
étroitement dépendant de facteurs sensibles comme l'eau. Cet
élément fait malheureusement l'objet d'une exploitation et d'une
détérioration permanente par l'homme. Notamment par
l'implantation d'exploitations agricoles consommatrices d'eau à
proximité immédiate, mais également par le
déversement direct d'eaux usées par les zones urbaines
limitrophes (AOUADI H. 1989).
Ce milieu est donc soumis à des facteurs
d'altération multiples, due à l'action anthropique
généralisée comme les défrichements sur la
périphérie du site, le pompage continu et incontrôlé
de l'eau, le surpâturage intense, les incendies, les coupes de bois
illicites.
> AGRICULTURE
L'évolution des activités agricoles sur la zone
périphérique de l'aulnaie est à l'origine de plusieurs
menaces. Elle représente d'abord une pression foncière qui
empêche les possibilités d'expansions de l'aulnaie et qui
réduit peu à peu sa superficie.
Ces activités ont un impact sur la quantité et
la qualité de l'eau disponible pour l'aulnaie qui est, de ce fait,
directement concurrencée pour cette ressource ; surtout durant la
période estivale où elle devient un facteur limitant,
indispensable pour la croissance des végétaux. L'agriculture
représente aussi une source de pollution trophique (eutrophisation) par
transfert des intrants non utilisés vers le site de l'aulnaie, par
lessivage, lors des orages violents. Elle peut être à l'origine
d'une certaine mortalité de la faune invertébrée par
l'action de fongicides et insecticides utilisés en masse durant la
saison chaude.
La présence permanente des agriculteurs représente
également une source de dérangement qui peut empêcher la
fréquentation du site par la grande faune mammalienne.
> ELEVAGE
Le pastoralisme est le système traditionnel de conduite
des élevages. Cette méthode profite des ressources naturelles en
fourrage pour assurer la croissance et la multiplication du bétail. Son
action peut être véritablement catastrophique sur le
développement et l'expansion de l'aulnaie. Elle n'est limitée que
par l'accessibilité du site due à l'inondation. En cas
d'assèchement, même temporaire, le bétail peut en profite
pour pâturer le maximum de production primaire.
> POLLUTION
Les eaux de l'aulnaie d'Ain Khiar souffrent
d'une contamination provoquée par les activités
humaines. En effet, cette zone est affectée par une pollution
provoquée essentiellement par le déversement des eaux
usées. Cette contamination dégrade la qualité de l'eau de
surface et augmente le risque de contamination de la nappe phréatique
par infiltration de ces polluants. Sa concentration en
nutriments (nitrates, nitrites, phosphates...) est un facteur d'eutrophisation
du milieu avec toute ses conséquences sur la détérioration
de la qualité de l'eau. Ainsi, les risques de mortalité
d'invertébrés et de vertébrés auxiliaires et la
prolifération d'espèces opportunistes vulnérantes ou
nuisibles, ne seront plus négligeables. Ils révèleront une
détérioration irréversible du milieu.
V. MESURE DE GESTION ET DE CONSERVATION
V-1. CONSERVATION DU SITE ET DES ESPECES VEGETALES
D'INTERET MAJEUR
La conservation des espèces patrimoniales passe par
une action urgente qui garantisse la pérennité de leur habitat et
la permanence des facteurs qui régissent son fonctionnement. Cette
démarche nécessite :
- La fixation définitive des limites foncières de
l'aulnaie qui bloque toutes expansions des terres agricoles
périphériques.
- La mise en place d'un dispositif de veille et d'intervention
rapide contre les incendies de forêts.
- Une réglementation sévère du
pâturage, et des travaux sylvicoles.
A ce titre, la création de parcelles mises en
défend permet d'évaluer précisément l'impact de ces
menaces sur l'aulnaie qui reste jusqu'à présent méconnues.
Cette procédure favorise automatiquement l'amélioration de la
régénération naturelle des différentes formations
végétales
V-2. GESTION DE L'EAU
À court terme, il faudra entreprendre des
démarches en vue de sensibiliser les agriculteurs riverains sur les
conséquences d'une mauvaise gestion de l'eau du site. La pollution des
eaux peut être également due à l'utilisation des engrais
chimiques. Nous ne disposons d'aucunes données sur les quantités
utilisées par les agriculteurs, ni sur la fraction lessivée qui
rejoint la nappe. Cependant, il ne sera pas inutile de s'attacher la
collaboration des cultivateurs pour appliquer certains principes de
précaution.
- Les intrants chimiques doivent être épandus
à des phases précises de la croissance des plants, et qui
seraient précisées par des ingénieurs agronomes. Outre une
utilisation optimale par la plante, on limitera au minimum la fraction
lessivée dans la nappe.
- Les amendements ne doivent pas être effectués les
jours pluvieux pour éviter leur lessivage dans la nappe. Ce qui
réduirait en même temps les pertes financières dues
à ce phénomène.
- On préfèrera une fumure organique, utile pour les
plantes et les sols, qu'un amendement chimique.
La gestion du volume d'eau est essentiellement liée aux
prélèvements pour l'irrigation. Là encore nous ne
disposons que de peu d'éléments pour mesurer l'impact de cette
pratique sur les volumes disponibles. D'une manière
générale les prélèvements sont effectués
pour une irrigation saisonnière de cultures de plein air. Ils assurent
la croissance des plantes durant la saison vernale et estivale : soit de mai
à fin juillet. Les volumes prélevés sont variables. Ils
dépendent de la surface cultivée et de la spéculation
concernée. Arachides et petits pois sont moins exigeants en eau que
pastèques et melons. On peut redouter une baisse importante du niveau de
l'eau en cas de sécheresse prolongée.
Dans ces conditions, ces quelques principes d'irrigation peuvent
être préconisés aux cultivateurs :
- L'irrigation doit être effectuée exclusivement en
début de soirée. Soit une heure après le coucher du
soleil, pour limiter les déperditions par évaporation.
- on évitera les systèmes gaspilleurs tels que
les « sprinklers ». Notamment pour les cultures alignées
(haricots, pastèques, arachides...). Ce système favorise de plus
la croissance des adventices et provoque des baisses de rendement. On lui
préfèrera une irrigation gravitaire judicieusement
contrôlée ou mieux une irrigation au goutte-à-goutte. Cette
opération peut être financée par les agriculteurs avec une
aide du ministère de tutelle.
- Les motopompes doivent être installées sur des
plates-formes discrètes éloignées (10 m au moins) des
rives des étangs. Ceci aura pour but de limiter voir de supprimer la
pollution de l'eau par le fuel et les huiles.
- il faudra limiter les prélèvements au strict
nécessaire pour éviter tout dérangement par le bruit.
Il est essentiel d'élaborer des programmes d'action et
de s'attacher la collaboration active de tous les agriculteurs. Ces programmes
comportent les mesures de bonnes pratiques agricoles visant à limiter
l'épandage d'engrais minéraux.
Concernant les eaux usées, les municipalités
concernées devront veiller à s'assurer du respect des normes
d'assainissement des eaux usées à l'intérieur des limites
de leur agglomération. Cela nécessite la création d'une
station de collecte et d'épuration des eaux au niveau de la zone
périphérique du site.
L'expansion urbaine devra être sévèrement
contrôlée et préférentiellement orientée vers
l'est de l'agglomération plutôt que vers le sud ou l'ouest.
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