CONCLUSION PARTIELLE
Le troisième chapitre de ce travail était
consacré à la recherche des voies de sortie du problème du
non alignement de l'aide sur des priorités. Cette recherche a
abordé deux parties impliquées dans la gestion de finances
publiques au Rwanda à savoir les bailleurs de fond ayant
entériné la déclaration de Paris et le gouvernement
Rwandais. Pour qu'une aide soit alignée sur des priorités, les
bailleurs proposent que les chercheurs et les medias rwandais fassent de leur
les critiques utiles et pertinente demandant aux parties impliquées dans
la gestion des finances publiques dont ceux provenant de l'extérieur de
respecter les prérogatives de la déclaration de Paris. En plus de
cela, le gouvernement rwandais doit travailler à inciter les O.N.G
à lui communiquer des résultats. Cela fait, les bailleurs de fond
doivent essayer d'avoir plus de flexibilité lors de l'élaboration
de leur budget tout en tenant compte des budgets des pays moins avancé
qui comptent beaucoup sur les leurs. Au Rwanda, il est demandé
également à renforcer la capacité de l'institution,
convaincre les Etats unis d'Amérique pour que ces derniers arrivent
à aligner l'aide sur le budget. Les Bailleurs demandent au gouvernement
au Rwandais de renforcer la société civile. Le gouvernement
rwandais propose aux organisations multilatérales et pays donateurs de
travailler à convaincre les parlements des pays donateurs à
apprivoiser la déclaration de Paris.
CONCLUSION GENERALE.
1. Synthèse du travail
L
'objectif assigné à ce travail était de
montrer les causes du faible alignement de l'aide sur des priorités au
Rwanda et chercher les moyens d'écarter celles là tout en
s'attardant un peu sur les répercussions de cela sur le fonctionnement
de l'appareil
budgétaire du gouvernement Rwandais. Nous arrivons
maintenant au terme d'un exposé qui a mobilisé beaucoup des
grosses légumes du pays en entrainant des discussions chaudes
fondées sur les dichotomies entre les bailleurs de fond qui ont
entériné la déclaration de Paris et le gouvernement
Rwandais en matière de gestion des finances publiques. En ces lignes
dernières, nous voudrons présenter une petite synthèse de
cet exposé. Cela fait, nous formulerons des recommandations utiles qui
seront bouclées par les perspectives pour des études futures.
Quoi qu'il y'ait des progrès, l'aide est alignée
à faible proportion aux priorités du gouvernement rwandais. Les
chiffres disponibles font ressortir que les bailleurs de fond utilisent de
moins en moins les systèmes de passation de marché et le budget
du Rwanda comme appareil de digestion des finances publiques dont ceux
provenant des bailleurs de fond. Cela nuit à la mise en application du
principe de l'alignement de l'aide sur des priorités, alors que les
priorités du gouvernement rwandais sont clairement définies par
la politique d'appropriation via la Visions 2020, l'E.D.P.R.S et la vision 2020
UMURENGE, tout cela traduisant presque mutatis mutandis les objectifs de
développement du millénaire. Cela nous a poussés à
nous posé la question qui nous a amené sur terrain par
l'interrogation qui a retenu l'attention du deuxième chapitre de notre
travail. A proprement parler, nous nous sommes demandés pourquoi l'aide
internationale au développement n'est pas alignée sur des
priorités du gouvernement rwandais et quelles en sont les
conséquences sur budget national? Impliquant les deux parties
chargées de gestion de finances extérieures au Rwanda.
par ce que primo, ils ont peur de la corruption qui se trouve
au Rwanda. Secundo, ils disent que les institutions du Rwanda sont encore
faibles et non fiables et qu'ils sont incapables de digérer eux
même les financements que le Rwanda reçoit-il. Tertio, les
bailleurs de fond ont pointé de doigt la politique des Etats unis en
matière de gestion d'aide comme génératrice de
frustrations au niveau de l'alignement de l'aide sur des priorités
Quarto, il fut question que le Rwanda, ignore la société civile
qui est aussi un grand acteur de développement. Quinto, les bailleurs de
fond ont fait savoir que le temps alloué à la mise n application
de la déclaration de Paris est trop court vu qu'elle entraine beaucoup
de changements des mentalités politico économiques. Sexto et en
fin sur des causes da la faible proportion de l'aides sur des priorités
du gouvernement rwandais par la voix des bailleurs de fond, le gouvernement
rwandais est taxé d'établir des mauvais rapports ne
reflétant pas des réalités tout en grossissant des
chiffres pour montrer que les choses vont bien alors que ce n'est pas le
cas.
Le gouvernement rwandais admet que les critiques des bailleurs
fonds sont fondées mais qu'il a commencé à progressivement
résoudre certains des problèmes. Néanmoins, il taxe aussi
aux diplomates et gouvernements des pays donateurs de manquer des
capacités de convaincre leurs pays à changer leurs politiques de
dépendances et surtout aux parlements de donateurs d'apprivoiser les
prérogatives de la déclaration de Paris dont leurs pays furent
signataires.
Quant aux conséquences que le faible alignement exerce
sur l'appareil budgétaire du gouvernement Rwandais, les deux parties
nous ont fait savoir que l'instabilité du budget justifié par des
révisions de celui-ci est une des conséquences majeures
auxquelles ils ont ajouté l'instabilité dans
l'implémentation de projets. Tout cela a justifié la
première hypothèse qui s'annonçait comme stipulait que
l'aide au Rwanda est alignée à faible proportion sur les
priorités à cause des contraintes résultant des G.F.P
incohérents, la corruption, et des contraintes politico sociaux de
l'Etat rwandais et les bailleurs de fond qui ont entériné la
déclaration de Paris.
question opératoire était libellée comme
suit : Comment peut-on écarter les causes du non alignement de l'aide
sur des priorités ?
En procédant à la maïeutique nous avons
demandé aux parties concernées par la gestion de l'aide au Rwanda
de proposer les voies de sorties des problèmes qui annihilent
l'alignement de l'aide internationale au développement à
proportion souhaitée par le Forum de Paris.
Pour les bailleurs de fond, le remède se trouve dans la
pression que les medias et les chercheurs exerceraient sur les deux parties
impliquées dans la gestion de l'aide international au
développement en premier lieu. En second lieu, Le gouvernement rwandais
doit inciter les O.N.G à lui communiquer des résultats. En
troisième lieu, les deux parties et surtout les bailleurs de fond
travailleront à avoir plus de flexibilité budgétaire car
les principes de budgétisation de pays donateurs exercent beaucoup des
répercussions sur les budgets des pays récipiendaire cela
étant un des principes clé de l'alignement de l'aide sur des
priorités. En quatrième lieu, les bailleurs exhortent au
gouvernement rwandais de renforcer sa politique de tolérance zéro
pour dissiper la culture de la corruption et de détournement de fond. La
bonne gouvernance revient encore en cinquième lieu, comme solution
à envisager pour que l'aide soit encore d'avantage alignée sur
des priorités. En plus de cela, pour arriver à huit solutions,
les bailleurs de fond ont exigé au gouvernement rwandais de renforcer la
capacité des institutions de gestion de finances publiques, convaincre
les Etats unis d'Amériques à aligner leur aide sur le budget
national du Rwanda et renforcer la société civile.
Le gouvernement rwandais lui demande aux pays donateur et
organisations multilatérales de convaincre leurs Etats et surtout leurs
parlements, à reconnaitre la déclaration de Paris car celle-ci a
été adoptée par les diplomates sans consentement mutuel
des parlementaires. Or dans la plupart des pays donateurs les parlements sont
décisif en matière d'administrations de l'aide. Nous affirmons
maintenant que ces propos recueillis vérifient l'hypothèse
déjà formulées au début de ce travail qui
répondait à la deuxième question opératoire et qui
s'annonçait comme suit : On peut écarter les causes du non
alignement de l'aide en prenant les mesures anti corruptives, en
renforçant les systèmes et institutions de gestion de finances
publics, tant dans les pays donateurs que dans les pays
récipiendaires
2. Suggestions et recommandations :
La tradition des travaux des recherche, ceux
académiques en particulier a voulu qu'au terme de leurs investigations
des recommandations utiles pour le problème qu'ils ont traité
soient formulées. A notre humble avis, notre travail est allé
au-delà des simples recommandations, quand il consacrait son
troisième chapitre à écouter et à communiquer les
propositions des parties impliquées dans la gestion de finances
publiques au Rwanda. Nous affirmons cette fois - ci forcement que les
volontés du gouvernement rwandais et celles des bailleurs de fond soient
retenus comme des recommandations fortes et utiles pour la résolution de
problème du faible alignement de l'aide sur des priorités. En
plus de cela, nous ressentons encore le besoin de formuler d'autres
recommandations très utiles. Nous commencerons par l'endroit du
gouvernement rwandais pour clore cette section sur les bailleurs de fond qui
ont entériné la déclaration de Paris.
A l'endroit du gouvernement rwandais
1. Il est vrai que le pays de milles colline a fait un grand
pas dans le processus de démocratisation et de la bonne gouvernance. En
plus de cela, la transparence et l'intolérance envers la corruption
commencent à devenir le discours de conversation à la une dans
touts les travaux de l'Etat de Kigali. Néanmoins, il y a encore une
longue distance à parcourir au niveau de faire ces prérogatives
la philosophie du pays. Nous voudrons que le gouvernement rwandais continue de
travailler avec zèle et sérieux pour déraciner la culture
de manque de respect envers les choses publique surtout en renforçant
les services de contrôle sans merci. Il se comprend aisément que
l'office de l'auditeur général doit être
renforcé.
2. Les institutions rwandaises ont été
pointées de doigt à maintes reprises, d'abord en disant qu'elles
n'ont pas des capacités en suite en ajoutant à cela qu'elles sont
de création récente. Nous formulons des voeux à ce que le
gouvernement rwandais revoit son système de formation car les bailleurs
de fond se plaignent toujours de la capacité des techniciens rwandais. A
vrai dire, l'éducation au Rwanda est sujet des discussions taxant aux
formations scolaires et académiques de mettre sur le
marché des produit de qualité amoindrie par les reformes
incessantes depuis les 1978.
3. Même si les bailleurs de fond ont fait du Rwanda
leur Chéri ou « donnor darling », le Rwanda
digère mal des remarques de leur mère couveuse et on est souvent
obligé d'assister à des scènes des discours amoindrissant
l'importance de bailleurs de fond. Une chose est sur, Il est difficile voire
même impossible au Rwanda de se développer sans concours de l'aide
international au développement si nous entendons l'aide comme dons et
crédits bonifiés confondus. Cependant, les vociférations
du gouvernement rwandais renforceront la volonté d'aide mal
administrée par les bailleurs de fond. Nous souhaiterions que le Rwanda
modèle son ton quand il s'adresse aux bailleurs de fond pas par ce que
il doit s'accroupir et respecter leurs erreurs, mais par ce que au plan
international et multiculturel la tempérance est de rigueur. Le chef
d'Eta lui même en est conscient du moins à l'entendre le 04 avril
2010 quand il disait qu'on ne peut pas corriger les erreurs de la
communauté internationale mais qu'au contraire en partant des points
fort de la même communauté on peut corriger l'histoire.
A l'endroit de bailleurs de fond
1. La plupart des bailleurs de fond sont passibles de pillage
opéré à l'encontre de l'Afrique à travers
l'histoire visant à enrichir leurs pays. Ces pillages sont par exemples
la traite des nègres, les pillages de matières premières,
et pour le moment l'incitation à la fuite de cerveaux. L'heure de
réparer a sonné du moins en observant leur volonté. Nous
formulons des voeux à ce qu'ils respectent sans ambages l'alignement de
l'aide sur le budget national tout en faisant de même pour les
procédures de passation des marché et ne pas manifester un grand
mépris envers ces systèmes car Paris ne pas fait dans un jour.
2. Les sociétés civiles des pays donateurs qui
opèrent souvent dans les pays récipiendaires comme des O.N.G sont
tombées dans une erreur. Celle de ne pas reconnaître la bonne
politique d'appropriation et de priorisation du gouvernement
rwandais. De ce faire, elles continuent de faire des
activités que le gouvernement rwandais est capable de faire en fixant
des priorités sur terrain tout en bafouant l'ordre du Rwanda. Nous
formulons des Voeux à ce que ils abandonnent cela et qu'elles vaquent au
contraire à servir de plaidoyer dans leurs pays pour que l'aide soit
alignée sur des priorités. Dans les pays récipiendaires
nous voudrons qu'elles travaillent à renforcer les G.F.P et à les
contrôler au lieu de s'occuper encore de l'approvisionnement de l'eau
potable et autres domaines similaires.
Nous recommandons au gouvernement rwandais et au bailleurs de
procéder à une action conjointe des critiques mutuelles et de
chercher dans la mesure des possibles les lieux d'entente au lieu de camper sur
leurs points diamétraux tout en continuant d'interagir. Un travail de
telle sorte n'aboutirait à rien qu'au chaos sinon à l'inertie du
de développement.
De toutes les façons, Il ya une raison d'espérer
encore quand bien même il faut encore attendre un peu et que les parties
doivent être flexibles, tempérantes et optimistes.
3. Perspectives pour des études
futures.
La déclaration de Paris est un domaine tout à
fait nouveau et son importance dans l'ordre économique mondial est
sensible. Son implémentation laisse des problèmes qui laisse
encore soif d'étude. En guise d'exemple, il fallu 3 ans pour que le
forum d'Accra se rende compte que la déclaration de Paris a
ignoré fortement la société civile au plan de l'action
pour le développement. Tout notre travail durant, nous avons senti
d'autres domaines qui demandent d'être explorées et nous voudrons
encore que les futurs chercheurs ou nous même si une occasion se
présente puissions retourner dans un bon atelier de production des
connaissances.
1. Il est de rigueur de rechercher comment intégrer la
société civile dans le processus de développement en
prenant en considération des grands acteurs du développement
à savoir le gouvernement rwandais, les bailleurs de fond, et la plate
forme de la société civile. Ya-t-il de moyen de raccorder la
société civile sur les G.F.P ? Nous voudrons dire si l'aide que
reçoivent par exemple les églises peut
utiliser dans les systèmes de passation de marché
ou être comptabilisé dans le budget national.
Ainsi, le sujet d'étude serait libellé comme
suit : « Etude sur l'intégration de la société
civile dans le processus budgétaire et de passation de marché au
Rwanda, cas de l'Eglise catholique »
2. Des chercheurs pourraient trouver comment
réconcilier la prérogative de la déclaration de Paris
d'éviter plus des techniciens des pays donateurs dans les pays
récipiendaires et la faiblesse des ressources humaines que nous trouvons
dans les G.F.P Rwandais. Autrement dit, Il est question de savoir combien des
techniciens pouvant appuyer ceux du Rwanda et quand ils doivent partir. La
déclaration de Paris ne constituerait elle pas un deuxième
mauvais départ pour l'Afrique ? Tout cela serait encore une tache des
personnes zélées comme René DUMONT pour les recherches
éventuellement liées à cette réalité.
L'énoncé du sujet serait libellé comme
suit : « Problématique des ressources humaines non
qualifiées et son impact sur l'implémentation des
prérogatives de la déclaration de Paris causes et recherche des
voies sortie cas du ministère des infrastructures. »
3. Invitation aux critiques :
Les chercheurs actuels en sociologie manquent de plus en plus
à la tradition très importante des nos patriarches. Celle
d'ouvrir les discussions est d'inviter les critiques tout en acceptant celles
qui démentent les vérités qu'ils produisent. MONTESQUIEU
insistait beaucoup à cela : Cinq ans avant sa mort, le philosophe de
lumière écrivit ceci : Il est très permis de critiquer
les ouvrages qui ont é donnés au public par ce qu'il serait
ridicule que ceux qui ont éclairé les autres, ne voulussent pas
être éclairé eux mêmes. Ceux qui nous avertissent
sont les compagnons de nos travaux. Si le critique et l'auteur cherchent la
vérité ils ont le même
intérêt ; car la vérité est le
bien de tous les hommes : ils seront de confédères... »
(MONTESQUIEU : 2001,40)
Nous avons travaillé à travers ce chaud
exposé à produire certaines vérités, à
renforcer celles qui étaient déjà produites et à
critiquer véhémentement les autres. Nous n'espérons pas
avoir terminé tout les champs d'investigation et d'être
infaillible comme la Pape ex catedra. Nous sentons le besoin de
susciter des discussions et encourageons des critiques pour ce travail.
En toute hypothèse et pour conclure, le faible
alignement de l'aide sur des priorités est un problème majeur
dont le manque de solution a exercé, exerce et exercera des
répercussions néfastes sur le développement du Rwanda. Il
est temps de mobiliser beaucoup des forces pour promouvoir la transparence et
bannir l'ésotérisme, la négligence, la mauvaise
volonté, la corruption, la volonté de rapatriements de fonds le
mépris pour que la Rwanda ait un budget stable dont les montants
utilisent avec plus de possibilités les systèmes de passation de
marchés ou somme toute les G.F.P,
Pour l'unité, le travail et le patriotisme.
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