CONCLUSION PARTIELLE
Le chapitre deuxième de ce travail que nous devons
arrêter par ici a consisté essentiellement à la recherche
des raisons pour lesquelles l'aide n'est pas alignée sur les
priorités du Rwanda. Nous avons commencé à
présenter démographiquement et socio - économiquement le
Rwanda. Cela terminé, nous sommes entrés dans le vif du sujet et
avons montré les causes du non alignement de l'aide sur des
priorités au dire des nos enquêtés. Ensuite, nous avons
montré les conséquences que cela exerce sur un de GFP qu'est le
budget national.
A proprement parler, les causes du non alignement de l'aide
sur des priorités sont pour les bailleurs de fond du Rwanda : la
politique du grand donateur, les institutions de gestions des finances
publiques faibles, la corruption et la crainte de celle -ci, L'ignorance de la
société civile, le problème du temps, et le mauvais
reportage.
Du coté du gouvernement rwandais les causes du non
alignement de l'aide sur des priorités sont d'abord les dichotomies
qui se trouvent entre les bailleurs de fond et leur parlements ; ensuite
vient la volonté de rapatriement de fond et les politiques nationales
des pays donateurs.
A propos des répercussions que cela exerce- t- il sur
la politique de développement, l'instabilité du budget a
été mise en question. Le prochain chapitre qui est le dernier de
ce travail va s'occuper de la recherche des voies de sortie de ce dilemme
CHAPITRE 3. VOIES DE SORTIE DE LA CRISE DU FAIBLE
ALIGNEMENT DE L'AIDE SUR DES PRIORITES.
L
e présent chapitre s'inscrit dans la tradition
durkheimienne de la sociologie. Celle de distinguer le normal et le
pathologique et chercher dans la mesure du possible une solution pouvant
éradiquer les maladies des sociétés. Comme ce
patriarche
(2002 ,39) le dit - il, la science et surtout la science de
l'homme ne doit pas laisser la nuit dans les coeurs des hommes, en observant et
en expliquant les faits, mais elle doit aussi et surtout les juger. A
proprement parlé, nous présentons des solutions envisagées
par les deux parties impliquées dans la gestion optimale de l'aide au
Rwanda. Ces deux parties sont comme tout le monde le sait, la communauté
des bailleurs de fond,- ceux qui ont entériné la
déclaration de Paris pour le cas de ce travail- et les cadres du
gouvernement rwandais engagés pour la gestion des finances
extérieurs et l'implémentation des projets découlant de
ces derniers.
Au début, nous présenterons les moyens
d'éradiquer la crise du non alignement de l'aide proposés par les
bailleurs de fond. Cela discuté nous passerons sur les propositions du
gouvernement rwandais pour terminer sur une conclusion partielle ou
synthèse.
3.1 LES MOYENS D'ECARTER LES CAUSES DU FAIBLE
ALIGNEMENT DE L'AIDE SUR DES PRIORITES SELON LES BAILLEURS DE
FOND
Comme nous le disions tout à l'heure, une de legs que
nous devons à notre patriarche E.DURKHEIM, est la volonté de
diagnostiquer le pathologique et agir dans la mesure du possible à ce
qu'il soit éradiqué. A travers cet exposé nous avons
montré l'importance de l'alignement de l'aide sur des priorités
et avons trouvé à quelle proportion la faiblesse de l'alignement
de l'aide sur des priorités se présenté. Cela
discuté, nous avons parlé des causes du faible alignement de
l'aide sur des priorités. Jusqu'ici, nous pouvons nous demander s'il
n'ya pas moyens d'agir à ce que l'aide continue exponentiellement
d'être alignée sur des priorités au lieu de sombrer dans
les dichotomies entre les parties impliquées dans la gestion d'aide qui
arriverait jusqu'à la fermeture totale de l'aide. Une série des
questions (voir
annexe) furent posés dans le but des savoir comment les
bailleurs espèrent surmonter le problème du non alignement sur
des priorités et les résultats furent confinés en
travail.
Figure 4 : Les voies de sorties du problème du
non alignement de l'aide sur des priorités ?
Le lobbying de medias et de chercheurs Inciter les ONG
à communiquer les résultats Plus de flexibilité
budgétaire dans des pays donateurs Renforcer la politique de
tolérAnce zero Bonne gouvernance Renforcers les capacités
d'institutions Convaincre les Etats Unis d'Amérique Renforcement
de la société civile
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POURCENTAGE ENQUETES
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0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Source : Notre enquête décembre
2009
3.1.1 Le lobbying des medias et des
chercheurs
Une proportion allant à 20% de nos
enquêtés a fait savoir que des critiques sur la gestion des
finances publiques semblent inexistants au Rwanda. Ces discussions devraient
être selon les bailleurs de fond des publications faites par des
chercheurs indépendant ou des institutions académiques au Rwanda.
Ces derniers devraient être complétés par des publications
de la presse au Rwanda. Il n'existe presque pas des travaux des chercheurs
faits pour soulever la faiblesse qui se trouve dans le management des subsides
provenant de l'extérieur. Les bailleurs s'étonnent que l'affaire
d'aide internationale au développement reste une affaire des diplomates
et des cadres du gouvernement. A cela ils ajoutent que la déclaration de
Paris reste comme une lettre secrète et que ses prérogatives sont
moins connues et si tel n'est pas le cas, bien des gens ignoreraient son
importance dans le cadre du développement international.
Mais comment la publication et le recherche contribueraient-
elles à rehausser la proportion d'alignement de l'aide sur des
priorités. La réponse se trouve dans l'importance de
l'information : Celle d'apporter des informations au destinataire du message.
En cet ordre d'idée, il est question d'annoncer au public les faiblesses
que nous trouvons dans la mise en application des principes de la
déclaration de Paris. Cela inciterait des parties concernées par
la justice sociale et le développement international à exiger aux
parties impliquées dans la gestion d'aide à respecter les clauses
non respectés.
Malheureusement, comme force est de remarquer, il n'existe pas
des medias voués aux critiques économico- scientifiques au
Rwanda. La presse au Rwanda s'est occupée dans la mesure où elle
le pouvait des discussions purement ethniques et purement haineuses. La presse
du gouvernent en plus forte mesure s'est occupé et continue de s'occuper
de sa tache d'une presse publique de publier les actes du gouvernement et
d'annoncer les volontés de celui-ci avec peu de prétention aux
critiques. C'est une tache qu'on a donne à l'office Rwandais de
l'information qu'on appelait dans la langue du Rwanda « Ofisi
y'amatangazo ya leta. » C'està-dire littéralement un
office ayant pour tache de communiquer au peuple la volonté du
gouvernement rwandais.
La presse privée a été
persécutée et quand elle fut libre, elle s'est
présenté aussi avec une virulence haineuse entre les ethnies
rwandaise si ethnies il y a, avec une encre divisionniste. D'autres comme
KINYAMATEKA se sont occupés de la justice sociale et pour des raisons
inconnues se sont éteints après les événements de
1994.
La presse écrite privée actuelle qui commence
à émerger s'occupe encore des problèmes des intrigues qui
se trouvent dans le régime de Kigali et peu parle encore du
problème de la gestion d'aide. La presse radiodiffusée concentre
ses activités sur le sport, la religion et le loisir plutôt que
sur les problèmes socio - économique et personne ne parle de
l'alignement de l'aide sur des priorités.
discussions sur l'alignement de l'aide sur des priorités
pour le cas du Rwanda mais cela reste encore sans réponses.
3.1.2 Inciter les O.N.G à communiquer les
résultats
Si l'on connait le montant de l'aide déboursée
par les donateurs par ce qu'elle est notifié à l'unité
budget de MINECOFIN, ce n'est pas le cas pour celle qui intervient dans le
financement des projets via des O.N.G. Pendant notre recherche, certains des
bailleurs de fond ont fait savoir que les O.N.G ne communiquent pas ce qu'ils
font. Ils travaillent elles seuls, souvent fixent elles même les
priorités, et ne donnent pas des rapports à priori et à
posteriori.
Ces enjeux pour éviter le terme désordre ou
pandémonium, exacerbent le problème de la faiblesse d'alignement
de l'aide sur des priorités. Surtout au niveau des
prévisibilités et de la notification de l'aide dans les
trésoreries. Il faut ajouter à cela que, les proportions du
montant d'aide que les Etats donneurs ne font pas passer dans les budgets
nationaux passent par des organisations non gouvernementales qui les utilisent
de la même façon.
La communication de résultats de la part des O.N.G
contribueront à un alignement à grande proportion sur des
priorités dans la mesure où par une concertation le gouvernement
Rwandais pourrait discuter dans quelle ce montants peuvent être
incorporés dans le budget et joindre de ce faire les priorités du
gouvernement Rwandais.
3.1.3 Renforcement de la société
Civile.
Comme on l'a vu tout au long de notre exposé, la
société civile a été une pierre d'achoppement
ouvrant des dichotomies entre les bailleurs de fond et le gouvernement
rwandais. Elle a été citée comme cause du faible
alignement de l'aide sur des priorités où les bailleurs se
trouvent dans l'obligation de partager l'aide entre le budget national et la
société civile. En plus de cela, la même
société civile fut encore citée comme cause pouvant
conduire à une fermeture totale d'aide une fois éliminée
sur le plan de discussions politique au niveau
nationale. Cette fois -ci, elle se présente comme
remède de l'alignement de l'aide sur des priorités du moins en
l'incorporant dans les programmes des G.F.P rwandais.
Une proportion de 40% des nos enquêtés affirment
que le renforcement de la société civile renforcera à son
tour l'alignement de l'aide sur le budget. A vrai dire, comme nous l'avons
remarqué à travers des chiffres disponibles il y a plus de
millions d'aide qui passent en dehors du budget et les bailleurs donnent entre
autre argument du non alignement d'aide sur le budget national la
volonté d'aider la société civile à se
réaliser et s'épanouir.
Pour ne citer qu'un exemple tiré du cas de l'Allemagne,
comme le déclare l'Ambassade du même pays (2009,14) une somme
allant 7500 Euros est dépensé annuellement pour les microprojets
des institutions de base (Grass roots). Cela est un second pilier de
développement à part de celles proposées par le
gouvernement. Ces activités sont proposées par les Eglises et
d'autres O.N.G locales.
3.1.4 La bonne gouvernance
Les bailleurs de fond ont mentionné la bonne
gouvernance comme étant la solution qu'il faut envisager pour que l'aide
soit alignée sur des priorités. A vrai dire, il s'avère
comme le disaient nos enquêtes que le processus de développement
est inséparable à la culture de la bonne gouvernance. Autrement
dit, sans bonne gouvernance le processus de développement tend à
retarder voire même à échouer.
La bonne gouvernance promeut le développement à
travers ces principes dont nous allons retenir encore une fois en empruntant la
plume au site web de l'O.C.D.E visité le 03 mars 2010 et dont l'adresse
est retenue dans la bibliographie pour appuyer et clarifier ce que nous
disaient les bailleurs que nous avons enquêt2s. Ces principes sont :
1. L'obligation de rendre compte : les administrations
publiques sont capables et désireuses de montrer en quoi leur action et
leurs décisions sont conformes à des objectifs précis et
convenus.
2. La transparence : l'action, les décisions et la
prise de décision des administrations publiques sont, dans une certaine
mesure, ouvertes à l'examen des autres secteurs de l'administration, du
Parlement, de la société civile et parfois d'institutions et
d'autorités extérieures.
3. L'efficience et efficacité : les
administrations publiques s'attachent à une production de
qualité, notamment dans les services rendus aux citoyens, et veillent
à ce que leurs prestations répondent à l'intention des
responsables de l'action publique.
4. La réceptivité : les autorités
publiques ont les moyens et la flexibilité voulus pour répondre
rapidement à l'évolution de la société, tiennent
compte des attentes de la société civile lorsqu'elles
définissent l'intérêt général et elles sont
prêtes à faire l'examen critique du rôle de l'Etat.
5. La prospective : les autorités publiques sont
en mesure d'anticiper les problèmes qui se poseront à partir des
données disponibles et des tendances observées, ainsi que
d'élaborer des politiques qui tiennent compte de l'évolution des
coûts et des changements prévisibles (démographiques,
économiques, environnementaux, par exemple).
6. La primauté du droit : les autorités
publiques font appliquer les lois, la réglementation et les codes en
toute égalité et en toute transparence.
Comme force est de remarquer, c'est dans ce climat que le
développement peut être envisagé. Les bailleurs ont
insisté beaucoup sur le deuxième et le troisième principe.
D'une part l'efficacité et l'efficience qui sont d'ailleurs l'objectif
de la déclaration de Paris, et la transparence. Ils admettent
néanmoins que l'effort a é été
déployée mais que les cas enregistrés de
détournement de fond et de corruption montre que le Rwanda a une longue
distances à parcourir. Qu'il pleuve qu'il neige, il n'y'aura pas
alignement de l'aide sur des priorités à la mesure
souhaitée par la déclaration de Paris, si la gouvernance reste au
niveau auquel se trouve -t- elle actuellement au Rwanda.
NDABARASA dans UMUVUNYI MAGAZINE (2009, 12) affirme que, la
bonne gouvernance sera souvent prise en considération pour le
développement intégral du Pays sur tout par la
décentralisation qu'entraine t- elle et qui permet à chacun des
leaders d'intervenir librement pour le développement de son pays.
Mais comment la bonne gouvernance serait - t- elle une
solution pour que l'aide soit alignée sur des priorités à
la proportion souhaitée par la déclaration de Paris ? La
réponse est facile ; Tout d'abord Les bailleurs de fond ne donnent pas
d'aide par ce qu'ils ont peur de corruption et cette corruption existe au
Rwanda quoique combattu farouchement par le gouvernement rwandais. L'aide
alignée sur le budget national est victime des détournements dans
les systèmes de passation de marché. Or, l'obligation de rendre
compte, la transparence, l'obligation et la primauté du droit sont des
dispositifs qui forment une barrière contre la corruption. En plus de
cela, nous avons montré comment les enjeux de la société
civile entrainent beaucoup des variations dans l'administration de l'aide. La
bonne gouvernance inclue dans ses démarches les attentes de la
société civile lesquelles les bailleurs de fond doivent
considérer comme des organes atrophiés au Rwanda qui doivent
avoir des régimes particuliers en dehors du budget. Il est temps que le
gouvernement rwandais agisse pour qu'il montre dans quelles lignes les Eglises
et d'autres organisations non gouvernementales peuvent continuer à
remplir leurs tâches sans toutefois compromettre à l'alignement de
l'aide sur le budget du pays.
3.1.5 Renforcer la politique de la tolérance
zéro
Cette solution a été évoquée
à proportion dépassant 50% des enquêtés et l'espoir
se faisait voir par la simple observation de leurs visage. Ils admiraient la
résolution prises par le gouvernement rwandais dans la lutte contre la
corruption surtout par la traduction des officiers du gouvernement rwandais
passibles de la corruption à la justice. Malheureusement, disaient- ils
il n'ya pas une loi prévoyant comment les fonds détournés
seraient rapatriés dans les trésoreries publics. Un voleur vole,
il est attrapée, traduit dans la justice est condamnée à
un emprisonnement. Une fois sa peine purgée il retourne pour aller
exploiter les millions qu'il a détournés.
Pour les donateurs le renforcement de la politique de la
tolérance zéro ne veut pas dire qu'il faut attraper beaucoup des
gens qui utilise à leur guise les finance publics mais qu'il faut leur
faire payer matériellement les fonds détournés. A
proprement parler, La tolérance zéro reste encore
théorique dans la mesure où les détournements des millions
des francs rwandais sont considérés seulement comme un cas
pénal payé par la loi avec amendes et emprisonnement
sans toutes fois montrer comment les fond volés ou mal
utilisé à cause de la corruption peuvent être
rapatriés dans la caisse nationale. Si cela continue ainsi, tout le
monde volera, sera emprisonné et après un moment
déterminée sera libellé et investira les Fond volés
dans le secteur privé.
Pour Les bailleur de fond le renforcement de la politique de la
tolérance zéro passera par des étapes suivantes
- La préparation d'un climat juridique imbibée
dans la bonne gouvernance ne donnant aucun merci aux voleurs des trésors
publics, ce climat public doit être faites par des lois et une
sensibilisation des ces dernières à tout un chacun. Ces lois
doivent prévoir des châtiments pour ceux qui détournent,
- Ces lois à caractère draconien, doivent
être appliquées dès que les procès sont
terminés. s'il faut vendre aux enchères les biens du voleur il
faudra le faire et réparer en collaboration avec le gouvernement ce
qu'il a volé. Cela fait, l'argent récupéré sera
utilisé pour finir le projet dont il était destiné
à faire
3.1.6 Le renforcement de capacité des
institutions
Une proportion exprimé en pourcent arrivant à
92% a affirmé que la voie de sorti du problème d'une aide mal
alignée sur des priorités consistera à renforcer les
capacités qui doivent gérer l'aide. Comme on le disait tout
à heure, ces institutions sont primo, jeunes, secundo, emploient des
jeunes fonctionnaires dans une philosophie juridique jeune. Les bailleurs de
fond ont également souligné le manque de capacité des
institutions académiques et scolaire en disant que ces dernières
ne sont pas capables de mettre sur places des produits susceptibles de
digérer les taches nécessaires pour la mise en application de la
déclaration de Paris.
Le renforcement des institutions procédera comme
suit-en touchant les deux secteurs très forts pout la mise en
application de la déclaration de Paris à savoir le secteur
public, le secteur privé:
- La création des institutions et département si
ces premières sont en place facilitant la bonne marche des
activités de l'alignement de l'aide sur des priorités. Les
bailleurs de fond ont soulignés les institutions des mécanismes
d'évaluation comme urgentes à renforcer,
- Donner à ces institutions des ressources humaines
qualifiées et expérimentées auxquelles on réservera
assez des formations complémentaires aux employés.
Le problème est de savoir dans quelle mesure cela sera
possible surtout que le gouvernement rwandais est conscient que les
institutions de formations des ressources humaines à sa disposition ne
sont pas capables à former des personnes à la hauteur du
problème. Le Rwanda louera il une main d'oeuvre à
l'étranger Comme il est entrain de le faire actuellement pour les
universités ? L'entrée dans la communauté de l'Afrique
Orientale résoudra-il le problème ?
3.1.7. Convaincre les Etats - unis
Le mot ou disons le nom Etats Unis fut aussi comme la
société civile un sujet de discussions profonde pendant notre
recherche. Les bailleurs de fond affirment que si les Etats unis avaient
accepté de passer ne fut qu'une petite proportion dans le budget
national et les systèmes de passation de marché l'Etat de
l'alignement de l'aide n'aurait pas été tel qu'il était en
2008. Malheureusement ce ne fut pas le cas. Les Etats unis continuent de camper
sur leurs position l'aide que donnent-ils est une aide que le peuple des U.S.A
donnent au peuple rwandais et non pas au gouvernement rwandais.
Les bailleurs de fond qui nous disaient qu'une des meilleures
solutions d'aligner l'aide sur des priorités au Rwanda consisterait
à convaincre les Etas unis, nous le disaient en riant par ce qu'il
savait que c'est impossible. Nous n'avons pas eu la chance d'avoir une audience
avec les coopérants américains malgré plusieurs
demandes.
3.2 LA POSITION DU GOUVERNEMENT RWANDAIS SUR LES
MOYENS D'ECARTER LES CAUSES DU NON ALIGNEMENT DE L'AIDE SUR
DE PRIORITES.
Les cadres du MINECOFIN et surtout de l'unité de
gestion de finances extérieurs interviewées ou ayant
répondu à notre questionnaire ont affirmé qu'il est vrai
que le Rwanda admet ses faiblesses surtout au niveau de capacités des
institutions. Le CEPEX arrive difficilement à établir même
des rapports et ceux qui sont en place laisse à désirer.
Cependant ils admettent que les efforts ont été
déployés pour le renforcement par des lois et des employés
qualifiés des institutions des gestions de finances publiques.
Pour des voies des sorties ils déclaraient qu'ils
veulent continuer de renforcer les capacités des G.F.P, renforcer la
politique de tolérance zéro dans la lutte contre la corruption et
inciter les pays donateurs à convaincre leurs parlements d'accepter les
prérogatives de la déclaration de Paris surtout sur l'alignement
de l'aide sir le budget.
Convaincre les parlements des pays donateurs à
apprivoiser la déclaration de Paris
Les discussions internationales sont faites par les des gens
du pouvoir exécutifs. La déclaration de Paris à laquelle
nous sommes en train de faire un travail est de la sorte, d'ailleurs son texte
introductif l'affirme bien en disant ceci :« Nous les Ministres de
pays développés et des pays en développement
chargés de la promotion de la promotion du développement, et
responsable d'organismes bilatéraux et multilatéraux d'aide au
développement, réunis à Paris le 02 mars 2005, prenons la
résolution de mener des actions ambitieuses, se prêtant à
un suivi afin de reformer les modalités » (OCDE 2005,1)
Or, ces ministres sont généralement redevables
aux parlements de leurs pays. Ils doivent expliquer dans les séances des
discussions animées pourquoi les choses doivent changer. Hélas
nous savons tous que les changements ne sont pas immédiatement
acceptés et surtout quand ils touchent sur certains
intérêts. Comme nous le déclarait le Directeur
général de CEPEX, il n'y'aura pas alignement de l'aide sur le
budget si les bailleurs de fond ne
parviennent pas à convaincre leurs parlements à
faire de leurs les prérogatives de la d'éclations de Paris. Pour
que l'aide utilise le système budgétaire ou le système de
passation de marché, il faut que le gouvernement donateur soit d'accord
et cet accord en général ne vient de nulle part d'autres que du
parlement.
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