Tableau n° 4 : Présentation du bilan
synthétique
Par définition, un bilan est dit synthétique
lorsque ses différentes rubriques sont exprimées en termes de
pourcentages par rapport à la valeur totale du bilan.
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2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
Montant
|
%
|
Montant
|
%
|
Montant
|
%
|
Montant
|
%
|
Montant
|
%
|
Actif
Valeurs Immobilisées
Valeurs circulantes
Valeurs d'exploitation
Valeurs réalisables
Valeurs disponibles
|
3213,67
1050,75
740,50
150,50
|
62,3
20,4
14,4
2,9
|
3740,50
1720,50
1364,00
173,20
|
53,4
24,6
19,5
2,5
|
4050,17
2817,67
383,09
512,50
|
52,2
36,3
4,9
6,6
|
6543,25
3150,50
372,20
710,10
|
60,7
29,2
3,5
6,6
|
8570,75
3435,00
390,00
817,65
|
64,8
26
3
6,2
|
Total Actif
|
5155,42
|
100
|
6998,20
|
100
|
7763,43
|
100
|
10776,05
|
100
|
13213,40
|
100
|
Passif
Capitaux permanents
Dettes à court terme
|
4669,92
485,50
|
90,6
9,4
|
6307,20
691
|
90,1
9,9
|
6478,49
1284,94
|
83,4
16,6
|
9584,35
1191,70
|
88,9
11,1
|
11875,90
1337,50
|
89,9
10,1
|
Total Passif
|
5155,42
|
100
|
6998,20
|
100
|
7763,43
|
100
|
10776,05
|
100
|
13213,40
|
100
|
Source : Calculs sur base
du tableau n°1
Commentaire
Dans le tableau ci-dessus, il ressort clairement un constat
que les valeurs immobilisées représentent elles seules
successivement 62,3% ; 53,4% ; 52,2%, 60,7% ; 64,8% de l'actif
du CSR/ Mukongo. De l'année 2002 à 2004, il y a
décroissance justifiée par la guerre et le pillage des miliciens
maïmaï et, de l'année 2004 à 2006, il y a croissance
des valeurs immobilisées qui se justifient par l'arrivée de
nouveaux dirigeants dans la contrée de Mabambi- Muhangi.
Au vu du mouvement de croissance et de décroissance par
rapport aux valeurs d'exploitation et réalisable, notre
étonnement semble être grand. De fait, suite aux circonstances
incommodes des années 2003 et 2004, le normal serait que les
années 2005 et 2006, marquées par une quiétude,
afficheraient une croissance. Malheureusement, le tableau ci-haut nous prouve
le contraire. Donc, nous pouvons estimer que ce mouvement contraire serait
dû peut-être aux problèmes de mégestion.
D'une part, les valeurs disponibles représentent
successivement 2,9%, 2,5% ; 6,6% ; 6,2 du total actif. Ces faibles
proportions se justifient par le fait que, la population de la contrée
étant pauvre, le CSR est obligé de revoir les factures en vue de
les adapter au coût de la vie des paysans.
D'autre part, en analysant ce tableau, on remarque que les
valeurs disponibles n'y sont qu'en proportion insignifiante ; ce qui
crée un problème de gestion du CSR/ Mukongo. La trésorerie
immédiate n'est pas suffisante. Pour faire face aux dettes à
court terme, le CSR qui, du reste est une institution de l'Etat, aura donc
besoin d'aides extérieures pour son fonctionnement du fait que dans
notre pays, il n'y a pas de subsides de l'Etat. Du point de vue du passif, les
capitaux permanents représentent 90,6% ; 90% ; 90,1% ;
83,4% ; 88,9% ; 89,9 et les dettes à court terme
s'élèvent à 9,4% ; 9,9% ; 16,6%, 11,1% et 10,1%
du passif total. Ceci justifie l'autodépendance du CSR/ Mukongo. Dans
ces conditions, nous encourageons les responsables du CSR pour la
gestion car, malgré l'insuffisance des ressources, ils s'efforcent
de baser leur gestion sur l'auto- prise charge.
Eu égard à ce qui précède, nous
pouvons visualiser les données de nos bilans synthétiques pour
mieux voir l'édition de la structure des principales rubriques du
bilan.
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