II.1 CAS DE L'APPROXIMATION NEWTONIENNE
Dans le cas où l'on applique ces résultats à
l'approximation newtonienne, on aura la métrique donnée par :
(II.15)
Où est le potentiel gravitationnel de
NEWTON. Le champ est donné par
; ; (II.16)
et nous avons les identités :
. (II.17)
On a :
(II.18)
Cette dernière équation est l'équation d'
HAMILTON - JACOBI modifiée sous forme
simplifiée33. Et on a l'équation de continuité
qui simplifiée de la meme façon que l'équation
précédente comme suit :
(II.19)
Ainsi le potentiel quantique s'écrira donc :
![](La-theorie-de-la-gravite-quantique-de-Bohm-dans-lapproximation-lineaire-du-champ24.png)
(II.20)
Pour ce qui est des équations des trajectoires de
BOHM on obtient :
33 Ici on fait partir les indices des tenseurs, on
reste avec les simples grandeurs scalaires usuelles.
dEns Bl'EpprRxiPEtiRn BlinéEire Bdu BAhEPp
(II.21)
Dans l'approximation newtonienne, le potentiel gravitationnel
est constant dans le temps donc 0 # f(t) ao = 0 , ceci
à cause de la j auge harmonique : aPoi,= 0
pour la relation (II.21),cela implique que :
(II.22)
C'est le cas où le potentiel quantique est du même
ordre de grandeur que le potentiel classique, ainsi ce potentiel34
est non négligeable.
(II.22) dans (II.18) . On se souvient que l'on a pris
![](La-theorie-de-la-gravite-quantique-de-Bohm-dans-lapproximation-lineaire-du-champ25.png)
en (I.32) or on sait qu'en mécanique quantique la fonction
d'onde non
![](La-theorie-de-la-gravite-quantique-de-Bohm-dans-lapproximation-lineaire-du-champ26.png)
stationnaire s'écrit , en se référant
à cela on peut poser : ceci parce
1 que dans le domaine Newtonien, les grandeurs physiques ne
doivent pas dépendre du temps (puisqu'ici on considère des cas
stationnaires pour l'approximation Newtonienne). Pour ce
la l'équation de continuité (II.19) est donc identiquement
satisfaite si on considère (II.22) et le fait
que De même comme en (II.14) on peut obtenir
l'équation du champ :
(II.18) au regard de (II.22) devient : or
Nous obtenons l'équation de champ, de l'approximation
Newtonienne provenant de la théorie de BOHM :
(II.23)
Ici nous avons juste considéré le champ
linéaire de la gravité quantique de BOHM, en
ignorant celui créé par source de matière. D'après
l'idée de BOHM de la gravitation quantique on
34 Il s'agit du potentiel quantique.
dans l'approximation linéaire du champ
doit donc introduire ce terme35, l'équation de
POISSON s'écrira dans l'approximation Newtonienne de la
manière suivante :
(II.24)
Dans ce cadre de l'approximation Newtonienne de la
gravité quantique de BOHM, déterminons
l'expression du potentiel quantique ; Pour cela choisissons
R la norme du paquet d'onde autour de la solution
classique de l'équation du champ gravitationnel :
(II.25)
![](La-theorie-de-la-gravite-quantique-de-Bohm-dans-lapproximation-lineaire-du-champ27.png)
où et sont respectivement un paramètre d'extinction
et le champ quantique ; On a la
fonction d'onde ; Le terme R est
équivalent à celui de la fonction
d'onde d'un oscillateur harmonique quantique, sauf qu'ici la
variable est le champ gravitationnel, ? ? au lieu de la position comme dans
le cas de l'oscillateur.
D'après BOHM le champ total est
0 donné par :
(II.26)
où est le potentiel gravitationnel classique solution de
l'équation de POISSON, on a en remplaçant
dans l'expression de R on a :
(II.27)
Bien sûr la constante « » rassure sur le fait que
l'on n'ait pas une fonction d'onde dont la norme tend vers l'infini à
mesure que le champ tend vers l'infini.
35 On doit ajouter le terme classique de la source de
matière .
dEns Bl'EpprRxiPEtiRn BlinéEire Bdu BAhEPp
Si on omet Q dans l'équation
(II.24), satisfera celle -- ci. Si on remplace cette expression
de R dans celle de Q
:
(II.28)
Ici on considère que . On sait que l'équation de
champ dans la théorie de BOHM est :
![](La-theorie-de-la-gravite-quantique-de-Bohm-dans-lapproximation-lineaire-du-champ28.png)
(II.29)
Prenons le cas où on a comme source de matière, un
point matériel alors on peut écrire
(II.30)
Alors pour résoudre (II.29) on se sert de (II.26). On doit
avoir :
(II.31)
Où M, r sont respectivement la
masse de la source de matière et la distance entre elle et le point
où le champ dérivant de Oc est
créé. L'équation (II.29) s'écrit :
|
(II.32)
|
En explicitant le Laplacien on aura :
|
|
|
En coordonnées sphériques36 :
![](La-theorie-de-la-gravite-quantique-de-Bohm-dans-lapproximation-lineaire-du-champ32.png)
(II.33)
36 Dans un système de coordonnées
sphériques correspondant à une base orthonormée.
dEns Bl'EpprRxiPEtiRn BlinéEire Bdu BAhEPp
Pour résoudre (II.33) utilisons la méthode de
séparation des variables et on obtient le système suivant :
![](La-theorie-de-la-gravite-quantique-de-Bohm-dans-lapproximation-lineaire-du-champ33.png)
(II.34)
![](La-theorie-de-la-gravite-quantique-de-Bohm-dans-lapproximation-lineaire-du-champ34.png)
![](La-theorie-de-la-gravite-quantique-de-Bohm-dans-lapproximation-lineaire-du-champ35.png)
En considérant une source de matière à
symétrie sphérique et statique seule la première
équation de (II.34) nous intéresse :
Cette équation (II.35) est une équation de la
forme de celles de BESSEL de première
espèce37. Ici
d2U dU
on aura , a= 2 et b = ot2 . La
solution sera donc :
(II.36)
La solution est donc :
(II.37)
OA Ces constantes ont la même unité que le champ
gravitationnel classique. La solution sera alors :
(II.38)
Certains points de cette solution sont intéressants :
37 Qui est de la forme :
dEns Bl'EpprRxiPEtiRn BlinéEire Bdu BAhEPp
ü Par exemple aux grandes distances
r de la source de matière, le comportement
asymptotique des fonctions sphériques de BESSEL :
(II.39)
On constate bien que la solution quantique est inversement
proportionnelle à r aux grandes distances de
la source.
ü Si la masse de la source de matière est
négligeable ( --> 0 ), on a , ainsi on a une
pure solution quantique dans laquelle on a une petite source de
gravité .Cela signifie que les fluctuations quantiques de la
gravité peuvent produire une gravité observable.
Il doit etre noté que l'approximation du champ faible est
seulement applicable aux grandes distances .Ainsi cette solution ne donne
aucune information concernant les cas des singularités et horizons
gravitationnels.
ü A cause de la nature oscillatoire des fonctions
sphériques de BESSEL, le potentiel gravitationnel est
aussi oscillatoire .Ainsi nous avons un ensemble de points stables et
périodiques, où le potentiel est minimum et une particule -- test
peut etre au repos à d'autres positions38. Il doit etre
noté que, si nous choisissons un fin paquet d'ondes39, la
fréquence des oscillations est très grande.
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