1) L'aspiration à l'exercice de l'Animation
socio-culturelle ou le « choix » professionnels chez les
étudiants futurs animateurs obeit essentiellement à un ensemble
des représentations pré-conçues et des idées
colportés.
2) L'aspiration a l'exercice de la profession d'animation
socio-culturelle n'est pas indépendante de l'auto-evaluation par les
sujets , de la réussite ou de l'échec socioprofessionnel.
c) Technique et méthode
adoptées :
Le questionnaire et L'entretien :
Le recours à des techniques comme le questionnaire
et l'entretien pour recueillir des informations recherchées ont
été adopté pour des raisons
méthodologiques.
En effet , l'objectif de ce choix d'instrument de
recherche , est de vérifier des hypothèses concernant l'ensemble
d'une population: les étudiants futurs animateurs.
Ceci nécessite l'emploi des techniques permettant
de toucher une bonne partie de population ciblée, soit presque une
centaine d'étudiants: 90 étudiants.
En raison de l'importance relative de l'effectif des
étudiants, on s'est limité à prélever un
échantillon représentatif de cette population.
La technique du l'entretien a donc été
retenue, et afin de compenser le caractère standardisé des
réponses prélevées par le questionnaire, on a du
multiplier les questions et les thèmes pour but de diversifier les
réponses collectées.
2) Présentation et déroulement de
l'enquête :
Pour des mobiles méthodologiques, nous avons pris
en considération un nombre très limité de
variables.
Compte tenu, de la difficulté de multiplier les
outils de recueil de l'information à ce type de recherche porté
sur les représentations d'une population homogène et relativement
représentative (90 sujets), le recours à des techniques comme
l'entretien et le questionnaire, peut se justifier à ce
niveau.
Les motifs d'un choix professionnel bien qu'ils peuvent
être l'objet d'un travail théorique très poussé ,
restent déterminer, grosso modo , par plusieurs facteurs dans le cursus
scolaire, l'origine sociale, les représentations psychosociales à
l'égard des professions aspirées.
Parmi les pistes envisageables dans ce présent
travail et celui qui va nous permettre de caractériser la signification
et les déterminants d'un choix professionnel et d'autre part, de
formuler des hypothèses et proposer une éventuelle explication
des facteurs qui ont concouru à la genèse d'un tel choix, dont
l'étude des représentations vis-à-vis d'un métier
aspiré formant l'axe principal, ceci va nous permettre d'identifier la
vision et la relation que les futurs animateurs entretiennent avec leur
profession aspirée, puisque ces images et idées
représentées, déterminent si non affectent leur conduite
dans l'exercice de ce métier et façonnent en tout ou en partie
leur conscience et identité professionnelle.
La version finale du questionnaire a été
retenue suite à une phase de pré- enquête, afin de saisir
le degré de pertinence des questions posées en rapport avec les
axes de notre recherche et la faisabilité de ce questionnaire par
rapport aux objectifs de la recherche. Cette phase préalable nous
à conduit à faire des entretiens libres avec des étudiants
en cours de formation, des ex-étudiants en phase de recherche d'emploi
et quelques animateurs cadres en poste travaillant à la direction
générale de la jeunesse avec cinq entretien en tout .) une telle
tâche a été facilitée par notre réseau des
relations interpersonnelles. Ces entretiens n'ont pas dépassés la
trentaine en nombre. les questions sont à l'ordre de deux et
s'articulent autour des thèmes suivants :
1) pourquoi les jeunes bacheliers choisissent un tel
domaine ?
2) qu'elles idées avez vous de ce domaine quand
vous avez décidé entreprendre ces études ?
la technique du questionnaire porte en elle- même
des insuffisances et afin de compenser ces limites nous l'avons soutenue par la
technique d'entretien qui nous a servi deux fois (avant et après recours
au questionnaire )
l'usage de technique du questionnaire s'est
définie et se justifie,
en outre, par rapport à une littérature en
psychologie et en sociologie, qui fait du questionnaire l'instrument le plus
utilisé par excellence, dans le champ d'étude sur les
représentations.
l'interprétation des résultats va
s'inspirer d'une littérature appartenant à diverses écoles
sociologiques (Durkheim, Bourdieu, Passeron, Boudon ...) pour ce qui concerne
la passation du questionnaire, ceci s'est déroulée le long d'une
journée, à l'ISAJC BIR EL BEX le 29 Avril 2004, après
obtention d'autorisation administrative. les questionnaires furent passé
en français, compte tenu du niveau universitaire des étudiants
(pas des difficultés à répondre à un questionnaire
en français).
le dépouillement, se fait, en un premier temps,
à main mais, en second temps, la représentation statistique,
s'est effectuée par ordinateur, à l'aide du logiciel
Excel.
On a cherché seulement à avoir la
répartition en pourcentage des réponses obtenues afin de
l'employer comme valeur d'explication et de constatation lors de
vérification des hypothèses.
Des réponses n'ont pas été retenues
fautes de réponses suffisantes, tandis que d'autres questions
«fermées » telles que les questions 9,13,14ou16
.
Ont fait l'objet d'une réponse couplée.
Exemple, dans la question 16 « selon vous qu'elle idée les
autres gens ont de l'animation comme formation et profession, la réponse
par un même questionné peut-être: idées fausses
dévalorisées et non pas des idées ignorer, c à d,
ont obtient en même temps une réponse sur proposition 1et 3
Une telle réponse, laisse apparaître deux
tendances dans les représentations, voir un vacillement d'opinion,
porté à l'encontre de ce domaine. Cette nuance explique une fois
pour toute que le nombre d'observations, peut dépasser le 90 (nombre
total de la population enquêtée ) dans certaines réponses
sur quelques questions.
En ce qui regarde l'échantillonnage, il s'agit
d'un échantillon aléatoire, mais qui retient tout de même,
quelques critères de représentativité par rapport à
la population mère
( Effectif total des étudiants de l'ISAJC)
.
En fait, l'échantillon représente un peu
plus de 10% de la population totale.
Compte tenu de la difficulté de toucher un
effectif plus grand, à ce niveau de recherche et surtout en raison des
contraintes de tous genres pour un chercheur seul, on s'est contenté de
cet échantillon.
Nous avons opté pour ce genre
d'échantillonnage aléatoire,
Vue l'impossibilité de retenir les
étudiants dans des classes et suivant des catégorisations
définies, genre niveau ou autres ..
Une telle démarche va à l'encontre
même, de méthodes de recherche adoptées en sciences
humaines. En plus c'est ce cadre institutionnel commun qui marque
l'homogénéité et par là la
représentativité de la population
enquêtée.
La population des sujets enquêtés selon
l'appartenance sexuée est de 54 %pour le genre masculin
(représente plus que 14 % de l'effectif total de garçons ), 45%
pour le genre féminin.
La majeure partie de la population 91 % varie dans l'age
entre 19 et 25 ans, âge qui se considère homogène et
conforme aux catégories des étudiants de 1er et 2 ème
cycle universitaire d'une manière générale. La
répartition des effectifs selon le niveau d'étude en proportion
varie entre 27 % pour la première année, 34% pour la
deuxième année ,20% pour la troisième année ,14%
pour la quatrième année et 2% pour le 3eme cycle. C 'est
ce qui marque d'avantage le degré de représentativité par
rapport à la population mère (872 effectif total des
étudiants de 1er et de 2ème cycle et 45pour les
étudiants en magistère données valables pour
l'année en cours).
Concernant l'origine socioprofessionnelle des
futurs animateurs (professions des parents ), les données
collectées sont fortes révélatrices et en langage des
chiffres sont contrastées 13% des étudiants sont issus des
parents travaillant dans le secteur primaire, 25% dans le secteur secondaire
tandis que la proportion la plus significative celle qui touche 57% de
l'effectif enquêté, dont les parents exerçant dans le
secteur tertiaire.
On fait l'objet d'une repense couplée. Exemple,
dans la question 16 « selon vous qu'elle idée les autres gens
ont de l'animation comme formation et profession, la réponse par un
même questionné peut-être, idées fausses
dévalorisées et non pas des idées ignorer, c à d,
ont obtient en même temps une réponse sur proposition 1 et 3.
Suivant une logique d'interprétation probabiliste
conduise à considérer l'existence d'une
représentativité de certaines catégories
socioprofessionnelle dans une institution universitaire donnée, sont
liés aux facteurs sélectifs objectifs et subjectifs à la
fois, qui s'interpénètrent, s'inter influencèrent
Qui peuvent se manifester surtout par le facteur du
milieu (familial, social ...) Si nous examinons les conditions des
développement d'un individu et la formation de ses opinions, valeurs
représentations celles _ci lui sont apprises par son immédiat
environnement et en son généralement le reflet par
corrélation, C est ce qui détermine ses attitudes, ses tendances
favorisantes et défavorisantes pour entreprendre telle formation ou
telle profession (ses choix qui sont des attitudes, en sont
concrétisation de ses représentations). Sans chercher à
nier bien sure, l'élimination socialement différenciée
tout au long du parcours (Selon certaines écoles
sociologiques).
Cette répartition, en trois grandes
catégories sociales nous permet de percevoir que les
« choix » socioprofessionnels se différencie d'une
catégorie à une autre. Comme nous avons dit
précédemment que plus de la moitié, approximativement 60%
de la population enquêtée appartienne à des familles dont
les parents travaillent dans le tertiaire et plus spécifiquement 42%
d'entre eux, agissant dans le domaine éducatif (instituteurs,
professeurs, animateurs et cadres des institutions
socioculturelles)
Ceci peut s'expliquer par la recherche de dynamisme, du
sens de contact et l'aisance, ... qui marquent les profession
caractérisé par son aspect éducatif et social , qui peut
attirer facilement , les individus des telles catégories relativement
plus attirer et familiariser aux métiers socio-éducatifs
.
3) ANALYSE DE L'ENQUETE ET VERIFICATION DES
HYPOTHESES
En posant explicitement aux étudiants futurs
animateurs des questions de leurs représentations à
l'égard d'un tel domaine, on risque d'avoir des réponses
préconçues « arrêtées/toutes
faites».
Traduisant implicitement ou explicitement un vouloir ou
bien le discours officiel véhiculé par les instances
pédagogiques et administratives, C'est ce qui explique en outre les
réponses sur l'une des questions dans ce présent travail,
où presque la moitié des enquêtés ont
répondu conformément au délai officiellement admis, C'est
à dire quatre ans, comme délai de formation requise pour
l'obtention de diplôme et l'exercice de métier (donne droit au
recrutement par le ministère affèrent) Il s'agit plutôt,
dans cette perspective, de saisir les mécanismes psychosociologiques,
par rapport aux quels les étudiants élaborent des
représentations, en liaison avec leurs attentes et aspirations
socioprofessionnelles.
Nous émettons l'hypothèse principale, que
l'aspiration à l'exercice de l'animation socioculturelle, ou
« le choix » professionnel chez les futurs animateurs
obéit essentiellement à un ensemble des représentations
préconçues et idées colportées.
De prime abord, la première articulation de
l'hypothèse, semble être vérifier scientifiquement, C'est
à dire de point de vue théorique, par essence de la logique
naturelle de représentations. Puisque la représentation est de
quelque façon que l'on en spécifie le sens est perception de
quelque chose. Sans chercher à se réduire à des
Tautologies, mais il reste tout de même nécessaire de rappeler
une fois pour toute, que les représentations forment cet ensemble des
idées et d'opinions que l'on fait d'une chose.
Dés Lors ça va de soi que les
étudiants futurs animateurs ont des idées, conception sur ce
domaine aspiré en tant que étude et profession mais de quel
genre de représentation ? (selon une lecture normative) S'il
s'agit là des représentations erronées, idées
arrêtées qui peuvent affecter leurs image et estime de soi et en
voie de conséquence leurs identité professionnelle en cours
d'avènement ?
Pour vérifier cette hypothèse centrale
doit-on noter d'emblée que les entretiens qui ont
précédé la passation des questionnaires ont
révélé quelques données majeures sur les
idées préconçues par les étudiants à
l'encontre de ce domaine envisagé, les idées s'articulent autour
des opinions communiqués « aux nouveaux arrivants »
par ceux qui ont passé par l'institut , quelque soit des ex
étudiants à la recherche d'emploi ou ceux qui sont
déjà en poste . 40% de la population enquêtée
affirme être influencé par autrui lors de choix du filière
.
Ces représentations telles qu'elles sont
recensées concernant : les conditions d'étude plus ou moins
confortable , par rapport aux autres institutions universitaires (relativement
aux critères contextuels tunisiens) : l'institut se localise au
bord de la mer, en plein coeur d'une foret arborisante, ou se joignent
jusqu'à une date relativement récente foyer - restaurant et
salles de cours, tous à proximité, tous ces
éléments et bien d'autres offrent un milieu attrayant pour les
étudiants, mais le plus important d'après ce que nous avons
noté, consiste dans les horizons professionnels et scientifiques offerts
par le filière, Jusqu'à quelques années avant, les
ressortissants de l'institut jouissent d'un taux d'embauche élevé
sans passer par une durée d'attente longue avant d'avoir le recrutement
par le ministère affèrent (une durée qui va de quelques
mois à une année, actuellement cette période peut aller
jusqu'à trois ans ) avec une presque garantie de recrutement le jour j,
suivant l'ordre de classement.
Autre élément , celui qui s'agit de la
formation polyvalente et « touche à tout » en
sciences humaines et autres techniques appliquées , avec
possibilités de participation à des stages en Tunisie et ailleurs
.
De même pour les perspectives d'admission dans des
études doctorales dans des universités locales ou
étrangères et dans d'autre filière , si l'occasion se
présente de plus de nos jours on voit naître un cycle de hautes
études à l'institut même , réservé aux
éléments ayant des qualifications scientifiques
distinguées,
Les individus enquêtées nos informent
aussi que le taux de réussite élevé ( autour 90%
généralement ) au sein de l'institution peut expliquer entre
autre l'aspiration de quelqu'un d'entreprendre une telle branche
d'étude.
Bien que les résultats du questionnaire, ne
renforcent pas les résultats des entretiens, puisque ce motif vient en
dernier ordre de priorité avec 22% seulement.
D'ailleurs pour pouvoir entreprendre ces études
il faut tout d'abord répondre aux critères de
présélection: il s'agit là d'un score relativement
élevé par rapport à certaines autres filières
classiques seuil requis pour 2003: 97.34 points comme seuil minimum pour
l'admission à cette branche contre 86.13 pour l'anglais , 84.31 pour
l'histoire, 83.36 pour la philosophie 91 pour la psychologie...)
Un tel score est exigé pour tout éventuel
admission pour passer à l'ultime phase de sélection finale et
éliminatoire.
18% des enquêtées ont des moyennes en bac
supérieurs à 12/20 38% d'entre eux ont des moyennes entre 11 et
12.
Tandis que 30% ont des moyennes entre 10 et 11, le reste
4% ont des moyennes proche de 10. ce contraste au niveau des moyennes nous
mène à s'interroger sur les critères objectifs et
mesurables de choix et de rejet des candidats retenus par les
sélectionneurs.
La représentativité élevée de
l'effectif issu en grande majorité du baccalauréat lettres ,
peut s'expliquer par la nature même du filière de l'animation
considéré comme discipline qui se fonde sur les connaissances en
sciences humaines .
Plus commode avec le profit des bacheliers en lettres et
humanités .Cela peut être un critère retenu dans la
sélection des bacheliers , d'autre part cela peut s'expliquer par
l'envie des sujets issus d'autres sections de sciences appliqués ,
d'envisager des cursus et des professions plus conforme avec leurs profils
.
Cela n'empêche de trouver 11% d'entre eux issus de
section sciences expérimentales ,4% section économie ,2% en
section technique , même proportion pour la section math .
Des taux qui restèrent non significatives mais qui
expliquèrent Tout de même
l'hétérogénéité des profils scolaires des
étudiants futurs animateurs conformément aux données
relatives au niveau de l'age (91% d'entre eux ont entre 19 ans et 25
ans :age adéquat avec le niveau moyen d'age des étudiants en
1er et 2ème cycle ) et aux moyennes du
baccalauréat obtenues relativement élevées, ces
étudiants auront pu choisir d'autre branches d'études s'ils
voulaient. Ceci nous même à déduire que ces futurs
animateurs ne choisissent pas une filière d'étude universitaire
à la suite d'études secondaires plus ou moins difficiles et qu `
il ne sont pas des défaillants scolaires venant se
récupérer dans ce domaine d'étude , mais leurs choix se
fait plutôt en fonction de quelques motifs d'un choix professionnel
pré-conçu . en ce qui regarde ces motifs , l'obtention d'un
emploi par l'intermédiaire de ces études , semble être une
priorité de primiére ordre , d'ailleurs 28% des réponses
confirment ceci . L'obtention d'un emploi semble demeurer la finalité la
plus essentielle quelque soit le domaine d'étude envisagé. En
fait le diplôme est presque toujours considéré comme garant
ou comme voie pour obtenir un travail et l'on garde ce raisonnement pragmatique
avec les études et les diplômes d'une manière
générale .
D'ailleurs une des question filtres dans notre
questionnaire (question n°12) sur la signification attribuée au
diplôme préparé, les réponses d'une manière
générale tournent autour de cette finalité
« Passeport pour l'avenir /confère et légitime
l'accès a un emploi / une qualification professionnelle ».
Ensuite vient le prestige qui procure le diplôme et
l'emploi (25% des réponses ) signe de reconnaissance scientifique et
sociale et d'une recherche de légitimation socioprofessionnelle
.
Le troisième motif d'après eux , concerne
la volonté de se cultiver à travers cette branche (23% des
réponses )
Tandis que l'envie de réussir ses études
universitaires vienne en dernier ordre de priorité par 22 % des
réponses obtenues .
Des telles données semblent confirmer
l'hypothèse que l'aspiration à l'exercice de la profession
d'animation n'est pas indépendante des calculs et de l'auto
évaluation par les sujets de la réussite ou de l'échec
socioprofessionnelle(32%) .
Si nous avons à ajouter quelques
éléments de développement sur le deuxième motif
celui du prestige , nous pouvons souligner que le prestige confère
estime de soi et reconnaissance .
Maslow nous enseigne d'après sa
célèbre hiérarchie des besoins que notre comportement est
alimenté par un ensemble des besoins dont le besoin d'estime de soi , se
trouve presque au sommet du pyramide .
L'acteur social, selon Bourdieu ne cherche donc pas que
l'intérêt ( que se concrétise ici et maintenant dans le
diplôme ) il est aussi en quête de prestige et de la
reconnaissance des autres .
Le deuxième motif , laisse apparaître une
nuance avec une autre question , portant sur les représentations ,
images que les autres ont de cette formation et profession , dont 55% des
réponses sont positives affirmant l'image , idée
dévalorisante , fausse si non ignorer (31%) que les autres ont de ce
domaine Notons que les images , valeurs que nous avons des objets /sujets
à besoin de vérification et de validation de la part des autres ,
d'ailleurs 71% d'entre eux ont eu l'accord parental favorable vis-à-vis
de leurs choix .
Cela nous pousse à s'interroger sur les
retombés d'une telle représentation erroné de la part des
autres sur leurs perception de soi et leurs identité professionnelle .
Il est bien claire que le domaine de l'animation relativement à son
avènement récent dans le monde des professions , connaît
encore une crise de connaissance ( de légitimation ) et de
reconnaissance , «qui expliquent sans doute les jugements divers
portés sur les animateurs ,considérés par certains avec
sympathie et par d'autre avec méfiance . » 1 nous rapporte
Royomond Toraille , d'un autre coté 57% des questionnés expriment
leurs insatisfaction à l'égard de leur formation en cours .
1 : Toraille (Roymond),L'animation
pédagogique aujourd'hui ESF,Paris,1990,P61
Des tels résultats valident les constatations
tirées par les entretiens , qui vont dans le sens de confirmer une
idée qui veut dire , qu'un grand nombre des étudiants futurs
animateurs évaluaient le diplôme universitaire non en fonction de
contenu de la formation scientifique , mais par rapport au niveau de sa valeur
scientifique légalement reconnue .
Sauf que la majorité de ses futurs professionnels
de l'animation 69% , presque ¾ d'entre eux semblent garder une certitude
que la profession de l'animation s'apprend et qu'elle n'est pas une profession
à la porté de tous . Ils paraissent être d'accord sur le
fait qu'elle nécessite plusieurs qualifications dont la formation
universitaire avec des durées variables , selon eux qui varient entre
deux ans , 18% des réponses ,quatre ans 40% des réponses plus de
quatre ans 18% des réponses .
La dernière question a été reprise
dans des recherches epidemologique faite en France pour mesurer la
représentation de degré d'estime à l'égard de la
profession exercée chez certaines catégories
socioprofessionnelles .
Pour ce qui concerne les critères de
sélection des animateurs , conçus par les animateurs eux
mêmes , les qualités artistiques apparaissent comme critère
d'une importance majeure 67% des réponses , les qualités
physiques viennent en second lieu avec 27% des réponses facteur don en
troisième lieu par 24% , les qualifications scientifiques en dernier
lieu avec 21% .
On s'aperçoit dés lors que pour eux
l'animation socioculturelles n'est pas définie en termes de savoir mais
plutôt en termes de savoir faire et de savoir être .
Ceci peut nous conduire à ré
alimenté des vieux débats sur les fonctions de l'animation , dans
ce sens nous pouvons retenir la célèbre typologie de
J.Dumazedier ainsi ses fonctions sont : la fonction dirigeante , la
fonction technique et la fonction administrative , mais le débat le plus
essentiel et qui reste toujours ouvert celui de l'essence même de
l'animation conçu tantôt et par les uns comme pratique
théorisée et par d'autres praxis pure et simple , ou dans cette
présente exploration nous pouvons trouver l'écho .
Notre population enquêtée semble
privilégier une conception donnée de l'animation et des
animateurs , celle qui met de l'intérêt sur les animateurs
techniciens et les animateurs formateurs , si nous empruntons cette
terminologie propre à Edouard Limbos . Ces premiers « sont
davantage centrés sur des techniques et spécialités dans
« des supports » comme le cinéma ou l'audiovisuel
, les ateliers artisanaux ,le sport ou les activités physiques
... » 1
Si la temporalité ou la synchronisation de ce
choix d'étude ,de formation ainsi effectué par ses
étudiants démontre que la moitié d'entre eux ont
optés pour ce choix d'étude lors l'obtention du
Limbos (Edoouad) ,La formation des animateurs de groupe
de jeunes , ESF,Paris ,1984,P32
bac une donnée qui peut nous informer sur Le quand
du choix ?
C'est à dire le temps décisif ou la
décision d'entreprendre une telle filière d'étude à
été prise et que même la construction du projet
professionnel c'est faite en parellele avec l'option pour un champs
d'étude pareil , bien par calcul individuel ( 32%)ou bien on se laissant
influencer par autrui (40% ).
C'est ce qui éloigne à notre sens ,
l'idée que ce choix n'est pas effectué d'une manière
aléatoire mais au contraire la construction du Projet s'est basé
sur des calculs et des évaluations ( que nous avons évoquer
précédemment ) même si sa genèse peut être
circonstanciée à des périodes antérieures
.
Dire que la décision de choisir ce champs
d'étude , si elle faite après coup juste après l'obtention
au bac , on se laissant influencer par autrui ne veut pas signifier que le
choix est pris par hasard ( juste 26% affirment ceci ) ou qu'il doit être
préconçu avant , pour parler d'une clarté de vision et
dire que les individus entretiennent avec leur domaine un rapport ambigu et
qu'ils accèdent à ces études d'une manière
aléatoire mais au contraire ils les choisissent dans la perspective
d'obtenir un métier statutairement reconnu et légitime
.D'ailleurs les réponses laissèrent des nuances sur ce point
.
D'ailleurs une des insuffisances qu'on peut reprocher
à ce travail et pour des raisons epistemologiques (indépendante
de la présente recherche ) que c'est difficile faire des extrapolations
à partir de nos résultats même si l'objectif scientifique
sous-jacent demeure ceci .
Nos constations restent relativement valable dans un
temps et un espace donné sauf que nos deux hypothèses et
relativement aux données saisies par l'enquête exploratoire et
développer par quelques éléments d'interprétation
théoriques sont tous les deux affirmées.
Par rapport aux représentations , on a pu tirer
les résultats suivants : que ses étudiants futurs animateurs
déterminent leurs choix professionnels en fonction des idées
reçues sur ce domaine qui concernent essentiellement les conditions
d'études et les perspectives socioprofessionnelles attendues de cette
branche d'étude plus tard .
On a pu constater aussi que les étudiants est
corrélativement aux données liées aux facteurs du choix ,
entretiennent une vision claire quant aux objectifs aspirés par le
domaine professionnel envisagé même s'ils continuent de garder des
conceptions différentes quant au contenu concret et l'essence même
de la profession d'animation .
CONCLUSION
Sans chercher à faire une récapitulation
sommaire ;En guise de conclusion , doit-on rappeler que notre travail
s'est contenté de l'étude des représentation chez une
catégorie d'individus , des étudiants en cours
d'élaboration d'un identité professionnelle on s'est
limité donc d'étudier un fait ici et maintenant sans chercher
à détecter son dynamisme ni son évolution , nous tenons
dans ce sens de rappeler que les représentations sont valables pour
une période donnée des histoires individuelles de ces sujets vis
à vis des aspirations socioprofessionnelles représentées
.
Nous voulons ainsi souligner l'apport des enseignants ,
ceux qui contribuent par le biais de leurs disciplines enseignées
à façonner l'identité socioculturelle en cours de
construction . Ces enseignants avec des profils scientifiques et personnels
différents proches ou éloignées de l'animation qui
répondent avec leurs disciplines enseignées plus ou moins
implicitement ou explicitement aux objectifs scientifiques et institutionnels.
Les enseignants conjointement aux professionnels, véhiculent semblent -
ils leurs propres images et représentations qu'ils font de cette
formation et cette profession , ainsi que la représentation qu'ils ont
de l'animation , de la société et de la culture d'une
manière générale .
Au bout des années d'études et de formation
des représentations disparaissent d'autres apparaissent , des nouvelles
connaissances s'acquièrent , des savoir sont transmis et
enseignés mais la nécessaire question du choix de telle ou telle
matière ou de telle ou telle approche reste au coeur de
l'interrogation ?
Les choix en matière de formation sont ils
justifiés ?
Les savoirs enseignés répondent- ils aux
besoins réel de la profession d'animation ? Les
diplômés et futurs cadres de ce domaine sont ils armés des
compétences requises ( s'ils les sont d'ailleurs ) pour l'exercice de
métier ? La question demeure valable avec tous les autres cursus
universitaires et domaines professionnels existants.
BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE
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ANNEXE
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