Les opinions des élèves et des enseignants de masina sur le redoublement scolaire( Télécharger le fichier original )par KUPELESA Edumbe Omadeke I.S.P.R - Graduat 2008 |
PLAN DU TRAVAILINTRODUCTION GENERALECHAPITRE I : CONSIDERATIONS GENERALES1.1. Aperçu historique du système éducatif congolais passé et actuel 1.1.2. Finalité de l'enseignement national 1.2. Clarification conceptuelle des mots : 1.2.1. Enseignement 1.2.2. Apprentissage 1.2.3. Evaluation 1.2.4. Rendement scolaire (Echec scolaire) 1.2.4.1 Rendement scolaire 1.2.4.2. Echec scolaire 1.2.5. Redoublement scolaire 1.2.5.1. Objectif visé 1.2.5.2. Critères officiels pour accorder de redoubler Conclusion CHAPITRE II : ETUDES ANTERIEURES2.1 Etudes faites en Europe et aux Etats unis 2.2 Etudes faites en Afrique 2.2.1 Etude faite en R.D.du Congo Conclusion CHAPITRE III : METHODOLOGIE DU TRAVAIL 3.1 Objectif de travail 3.2 Hypothèse 3.3 Population concernée 3.3.1 Echationnage 3.4 Elaboration du questionnaire 3.4.1 Méthode d'enquête (questionnaire) 3.5. Variables 3.5.1. Dépouillement Conclusion CHAPITRE IV : PRESENTATION, ANALYSE ET INTERPRETENTION DES RESULTATS 4.1 Présentation des données 4.2 Analyse des données 4.3 Interprétation des résultats 4.4. Conclusion du chapitre CONCLUSION GENERALETABLE DES MATIERES BIBLIOGRAPHIE ANNEXE Dédicace En mémoire de mes parents Omadeke Joseph et Walo Agnès que le destin divin nous a arraché de notre affection et que nous portions comme trésor dans nos coeurs. A nos frères et soeurs de la Congrégation et de ma famille restreinte et à tous ceux qui nous ont soutenus financièrement, moralement et spirituellement a l'élaboration de ce travail, nous dédions le présent travail. Avant-propos De prime abord, nos remerciements s'adressent à Dieu, notre Père, lui qui nous a protégé et bénit afin que ce travail ne soit pas en vain. Nous exprimons notre reconnaissance à tous ceux qui de près et de loin ont contribué à notre formation humaine et scientifique, car la réalisation d'un travail scientifique n'est jamais l'oeuvre d'un seul individu. De nombreuses personnes y participent par des soutiens tant moral, matériel que financier. Nos remerciements vont premièrement à la congrégation des sacrés coeurs et en particulier au professeur KUPELESA Max qui en dépit de ces multiples travaux a bien voulu diriger ce travail. Ses directives méthodologiques, ses remarques et suggestions ont largement contribué à l'élaboration de ce travail. Qu'il veuille agréer l'expression de notre profonde reconnaissance. Nos sentiment de reconnaissance et de remerciements s'adressent également aux autorités de l'ISPR pour leur encadrement, encouragement et de la bonne formation humaine, spirituelle, et scientifique reçue, nos sincères gratitudes. Ensuite notre profonde gratitude s'adresse aux frères, soeurs, collègues, amis. Vous êtes chacun notre compagnon de route et de lutte à travers les joies et les peines de notre vie estudiantine, restons unis et nos remerciements pour la vie partagée ensemble. Que tous ceux et celles dont les noms ne sont pas mentionnées sur cette page, sentez-vous cordialement remerciés et soyez rassurés de notre affection ! EDUMBE Marie-Louise Abréviations et sigles D.E.S. : Diplôme d'études supérieures D.P.T. : Département Dr : Directeur I.S.P.R. : Institut Supérieur de Pédagogie Religieuse Ibid : La même chose Op. cit. : opère citado (déjà cité) PUF : Presse universitaire de France PUK : Presses Universitaires de Kinshasa RDC : République démocratique du Congo Unesco : Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture UNIKIN : Université de Kinshasa UNIKIS : Université de Kisangani UPN : Université pédagogique nationale TFC : Travail de fin du cycle 1. PROBLEMATIQUE Le choix du thème « redoublement », dans le cadre de notre étude, est commandé par l'importance même du sujet. La pratique du redoublement est encore fortement ancrée dans notre système éducatif congolais comme moyen possible devant permettre aux élèves concernés d'améliorer leurs apprentissages. C'est, en effet, au terme d'une année scolaire, après l'évaluation et au cours d'une délibération qu'une décision de faire reprendre une année scolaire à un élève intervient. La pratique existe depuis que l'école a ouvert ses portes dans notre pays, mais elle n'a jamais été évaluée. Aujourd'hui, on voit s'afficher de plus en plus des attitudes et des comportements tendant à contester la validité du redoublement. D'après une étude de MERLE portant sur la sociologie de l'évaluation scolaire et publiée en 19981(*). Le redoublement est le plus souvent peu jugé efficace pour 83,8 % des professeurs de l'école primaire et pour 62,5 % de ceux des professeurs de l'école secondaire. La question du redoublement est souvent posée sous l'angle économique qui pourrait alléger les Parents si on arrivait à réduire le taux. Il est ainsi envisagé comme un problème social en raison de son coût, de la reproduction des inégalités d'apprentissage et de son caractère inefficace et injuste1(*) Pour Philippe PERRENOUD « Le redoublement n'est qu'un indicateur incertain des inégalités d'apprentissage. Or jeter le thermomètre n'a jamais fait tomber la fièvre ».2(*) Cet effet va à l'encontre même des capacités d'apprentissage et conduit l'élève à restreindre ses ambitions et à intérioriser durablement le sentiment de ses limites. Aux yeux de ses victimes, le redoublement n'apparaît pas ni efficace, ni équitable, ni humain mais une multiplication des années de scolarité. L'élève qui a redoublé reste le plus souvent exposé à de nouvelles difficultés scolaires. Au plan psychologique, le redoublement affecte négativement la motivation et le comportement des élèves même s'il permet de refaire tous les cours. Il contribue à une identité de mauvais élève, de moins intelligent, non fait pour les études. Il est difficile pour certains d'accueillir une telle décision, de se sentir en situation d'échec et de retard scolaire, d'où un taux de 10 % de déperdition scolaire. Le redoublement inflige un sentiment d'échec, une blessure profonde, une perte de confiance en soi et une dévalorisation : il se sent impuissant. Il n'entraîne pas d'effets positifs et est peu efficace. Les élèves en retard scolaire sont moins motivés et se sous-évaluent. C'est une pratique néfaste et un évènement douloureux à surmonter. 20 % des élèves, en primaire, ont redoublé et sont déclarés comme retardés scolaires pour la tranche d'âge 14 - 15 ans et également 20 % en secondaire pour la tranche d'âge de 20 à 24 ans2(*). Notre recherche relève la question essentielle de savoir les points de vues de certains acteurs éducatifs sur le redoublement de classe. Cette question qui sert le fils conducteur à cette étude est de savoir si, à cette période de crise de la société congolaise les chefs des établissements, les élèves, et les professeurs partagent les mêmes opinions en matière de redoublement de classe. Etant donnée une telle situation, nous nous demandons si les parents s'acquittent convenablement des frais scolaires régulièrement. Quel impact pourrait avoir cela sur le redoublement et sur les résultats scolaire des élèves ? Le redoublement est -il accepté par les élèves ? Améliore- t-il les notes scolaires ? Que pensent chacun des acteurs éducatifs sur le redoublement scolaire ? * 1. P. MERLE, Sociologie d'évaluation scolaire, Paris, PUF, 2004, ,p . 27. * 1 . http://www.snes.edu/spip/spip.php,,p. 1. * 3.... PH. PERRENOUD, L'inégalité quotidien devant le système d'enseignement. L'action pédagogique et la différence, Revue européenne des sciences sociales, N°63, 1982, pp .87-142. * 2. P. MERLE, op. cit, P. 40. |
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