3. Méthodologie
Tous les sujets ont donné leur libre consentement pour
participer à cette expérience et nous ont autorisés
à utiliser leurs résultats à des fins scientifiques.
Figure n°5 : Schéma récapitulatif
du protocole expérimental
3.1. Population
Notre population se compose de huit sprinters (hommes) de
niveau régional (Ile de France) qui courent le 100m en 1 1,54s (#177;
0,37). Les sujets sont en moyenne âgés de 19 #177;2,06 ans,
mesurent 1,80 #177;0,07m et pèsent 72,88 #177;5,78 kg.
3.2. Protocole expérimental
Nous avons demandé aux sujets de courir 4 × 100m,
avec un départ debout, le plus rapidement possible, après avoir
effectué leur échauffement standard. Les sprinters étaient
équipés de chaussures d'athlétisme avec pointes.
Les 4 répétitions sont séparées de
3 minutes de récupération semi-active (marche). Nous
considérons ce type de répétition comme un protocole
induisant une fatigue musculaire. La récupération imposée
est insuffisante pour laisser apparaître des quantités maximales
de lactates sanguins après chaque 100 m. Dans la littérature, les
concentrations sanguines en lactate augmentent entre 5 et 9 minutes suite
à un sprint court et intense [11, 13].
3.3. Modélisation de la course
Nous avons choisi le modèle symétrique de
McMahon et al. (1990) car il considère les membres inférieurs
comme une seule composante du système sans tenir compte des proportions
segmentaires (voir figure n°3). Le bas du corps du sprinter est donc
modélisé par un ressort linéaire simple de raideur (k) et
d'une longueur égale à la distance entre le grand trochanter et
le sol.
Dans ce modèle, les membres supérieurs font
partie du haut du corps. Leurs mouvements ne seront pas étudiés
en tant que tel durant ce travail de recherche, bien que leur rôle soit
primordial dans la mobilisation du tronc par une flexion constante de l'angle
bras/avant-bras qui évite l'excès de mouvement naturel
d'antépulsion (dans le plan antéropostérieur) et de
rétropulsion (vers l'extérieur) dus au positionnement vers
l'avant, le haut, et l'extérieur de la cavité
glénoïde de l'articulation de l'épaule.
Nous avons opté pour la méthode sinusoïdale
proposée par Morin et al. (2005) pour évaluer les
paramètres mécaniques de la course (voir tableau n°1). Cette
méthode permet de calculer la raideur des membres inférieurs et
la raideur verticale avec un minimum de paramètres (tc,
tv, v, L, M) (voir annexe n°2) et dans des conditions de
terrain.
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