Université de Paris-Sud XI
UFR STAPS Laboratoire Contrôle Moteur et
Perception UPRES EA 4042
Mémoire de recherche pour
l'obtention du Master 2e année
en Sciences de la Motricité
Spécialité : Contrôle Moteur
Effet de la fatigue sur la variation des
paramètres
mécaniques et métaboliques au cours de
répétitions
de 100m sprint
Présenté par : Mohamed-Amine
CHOUKOU
Sous la Codirection de :
Guillaume Laffaye et Serge
Le Bo2ec
2008-2009
Plan
1. Introduction
1
2. Partie
théorique
3
2.1. La performance en course de vitesse
2.1.1. La phase d'accélération initiale
2.1.2. La phase de course à vitesse maximale
2.1.3. La phase de décélération
2.2. La modélisation de la raideur
mécanique au cours de la course : rêve et
choix 6
2.2.1. Le modèle symétrique 2.2.2. Le
modèle asymétrique
2.3. Les méthodes de calcul de la raideur
mécanique 7
2.3.1. La méthode analytique
2.3.2. La méthode sinusoïdale
2.4. Les paramètres mécaniques du
SMM 9
2.4.1. La force musculaire
2.4.2. La vitesse de la course
2.4.3. La raideur mécanique
2.5. La fatigue
musculaire 11 2.5.1. Effet de la fatigue sur la
performance
2.5.2. Modèle de la fatigue
2.5.2.1. Modèle
énergétique/déplétion des réserves
énergétiques
2.5.2.2. Modèle neuromusculaire
2.5.2.3. Modèle biomécanique
2.5.2.4. Modèle complexe
Hypothèses
15
3. Méthodologie
........16
3.1. Population
3.2. Protocol expérimental
3.3. Modélisation de la course
3.4. Variables étudiées
3.5. Mesure des paramètres cinétiques
3.6. Observations de la cinématique de la course
3.7. Mesure de la lactatémie
3.8. Analyse statistique
4. Résultats
.....22
5. Discussion
......30
6. Conclusion .....33
Bibliographie
........36
Annexes
39
1. Introduction
Le sprint regroupe les courses à pied dans lesquelles
le sprinter doit courir sur une faible distance à la vitesse la plus
rapide possible. Le 100 mètres (100m) est un sprint court parcouru en
ligne droite. Le record actuel de la « distance reine » est
détenu par le jamaïcain Usain Bolt 9.69s, selon le site officiel du
mouvement olympique (16/08/2008, Jeux Olympiques de Pékin).
C'est-à-dire que l'homme le plus rapide de la planète parcoure le
100m à une vitesse moyenne de 10.3 1 m.s-1.
Le 100m sprint est reparti en 3 phases ; successivement
l'accélération initiale, la course à vitesse maximale et
la décélération (voir figure n°1). Un tel effort
intense et de courte durée nécessite des sources
énergétiques immédiatement disponibles
(Phosphocréatine) permettant une accélération maximale
lors de la première phase de la course. L'effort est supramaximal au
cours de la deuxième phase de la course. Il permet d'atteindre et de
maintenir la vitesse maximale. Ce rendement mécanique ne peut pas
être enduré jusqu'à la fin du 100m, ce qui explique la
décélération.
Figure n°1 : Les trois phases du 100m
sprint
La diminution de la vitesse de course entraîne des
modifications des différents paramètres mécaniques et
énergétiques du 100m. Cette étude traitera les causes
possibles de la diminution de la performance avec la fatigue
induite par la répétition de sprint. Cette dernière est
habituellement utilisée dans la programmation des séances de
sprint. Quelles sont les causes de la fatigue ? Quelles sont les
conséquences sur la performance ? Comment l'athlète s'y
adaptera-t-il ?
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