II.4.2. Caractéristiques des passages
inférieurs (PI)
Un passage inférieur pour piéton sous
l'autoroute de type cadre fermé est projeté au PK 1+210 (Photo
2). L'ouvrage offre un passage de 4,00x2, 50 m2. Il est muni de
dalles de transition et d'une ouverture au niveau du TPC pour aération
et éclairage.
Ouverture
Photo
2. Passage piéton inférieur au PK 1+210
II.4.3. Caractéristiques des passages
supérieures pour piéton
Deux passerelles sont projetées au PK 0+095 (PSPP1) et
au PK 1+720 (PSPP2). Il s'agit de tabliers à poutres
préfabriquées isostatiques en béton armé, jointives
et surmontées d'un hourdis. Une couche d'étanchéité
en monocouche est mise en place sur le hourdis et surmontée d'un
revêtement en sable asphalte. La largeur de la voie piétonne est
de 3 m. La première passerelle comporte 3 travées de
portées 25,4 m ; 18,85 m et 16,25 m, tandis que la deuxième
en comporte quatre de portées 3x24.09 et 16,75m. Les deux passerelles
franchissent la RN1 et les deux demi chaussées de l'autoroute. La
hauteur des poutres est fixée à 1,10 m pour toutes les
travées.
Des rampes aux extrémités de l'ouvrage,
également en dalle de béton armé, permettent
l'accès aux passerelles de part et d'autre de l'autoroute. Ces rampes
ont une pente maximale de 7%.
Les appuis intermédiaires et de rive sont des piles de
type voile surmonté d'un chevêtre. Les appuis pour les rampes sont
constitués par des poteaux de section circulaire de 60 cm de
diamètre surmonté d'un chevêtre d'appui. Tous les appuis
reposent sur des fondations superficielles. Les semelles sont appuyées
sur du gros béton dont les épaisseurs varient en fonction de la
nature des sols en surface.
Système en plat
plat
Système en rampe
Poteau
Photo
3. Passage supérieur pour piéton au PK 1+720
II.4.4. Caractéristiques des
échangeurs
Ces échangeurs sont en forme de pont, construits en
béton armé et composés de deux tabliers juxtaposés
et séparés par un caillebotis de 1 m de largeur. Les deux
tabliers sont séparés par un vide central de 2,00 m comprenant
deux longrines de 0,50 m de largeur portant des glissières de
sécurité et un caillebotis sur une largeur de 1,00 m.
Les appuis sont constitués de piles doubles de type
voiles simples et par des culées (Photo 4).
Vide
Pile
Culée
Passage inférieur
Photo
4. Passage inférieur de l'échangeur de Cambérène
(PK 0+950)
Tous les ouvrages sont fondés sur des semelles
superficielles (ces fondations permettent de transmettre les charges provenant
des piles et des culées). Les semelles reposent sur un massif de gros
béton selon une profondeur minimale de 3 m jusqu'à atteindre la
meilleure formation géologique (sable dans notre étude). Pour
apprécier la qualité du terrain d'assise des ouvrages, des essais
de pénétromètre dynamique ont été
effectué. Les résultats obtenus au niveau du PSPP3 dans la zone
de Cambérène donnent une illustration.
v Le pénétromètre dynamique
C'est une méthode qui permet d'apprécier le
degré de portance du terrain et de voir les différentes
formations rencontrées. Elle consiste avec un mouton à taper sur
l'enclume (située sur la partie inférieure) pour enfoncer la tige
de longueur 1 m. La tige est graduée par 20 cm, donc chaque tige donnera
5 mesures. Le nombre de coups est obtenu à chaque enfoncement de la tige
de 20 cm. Les résultats sont consignés dans la figure 5.
Formations
rencontrées
Sables gris a beige a debris coquilles
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Sable dur ,noiratre
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Sables limoneux a legerement limoneux (plus fin)
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Sables silteux
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Figure 5. Résultats de l'essai
pénétromètre obtenus au niveau du PSPP3 dans la zone de
Cambérène
L'analyse de cette figure montre que les meilleures formations
sont obtenues à 3 m, entre 6 et 7 m et enfin entre 13 et 15 m, car
présentant un nombre de coup élevé variant de 14 à
19.
Ces zones qui présentent un nombre de coups
élevé sont très compactes. Par contre celles
présentant un nombre de coups faible engendrent une faible
compacité d'où une chute brutale de l'outil.
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