5. Méthodologie
Dans ce travail, nous sommes partis de deux logiques :
une logique empirico inductive, et une logique
hypothético-déductive.
Concernant la démarche empirico inductive, nous sommes
appuyés sur des expériences vécues au
Sénégal, notamment les campagnes de sensibilisation autour de la
question de l'environnement (« Set Setal » c'est à
dire Propre et Rendre Propre), le reboisement, la création des clubs EVF
(Education à la Vie Familiale) dans les lycées et
collèges, et la médiation environnementale qui passe par le sport
et la santé.
Pour ce qui est de la démarche
hypothético-déductive, nous sommes partis d'un contexte
général qui englobe des théories qui, d'une part ont
été développées lors du cours, et d'autre part, des
théories développées dans des sites Web, des écrits
de presse, des thèses et des livres. En ce sens, la démarche
hypothético déductive est beaucoup plus représentative
dans le mémoire. Après avoir parcouru l'ensemble de ces
démarches, nous avons décidé de mener les enquêtes
auprès de trois corpus : les citoyens, les institutions, les
associations et ONG. Pour ce faire 3 méthodes ont été
appliquées :
1ère méthode : nous avons
contacté les administrations du collège Thierno Souleymane Agne
et du C.E.M Quinzambougou de le région de Tambacounda. Nous leur avons
envoyé le « questionnaire citoyen » qu'ils ont
administré auprès des élèves de 5è,
4è et 3è. Soixante répondants ont rempli le questionnaire
dont 20 pour chaque niveau. Ensuite, le même questionnaire a
été envoyé au Club EVF (Education à la Vie
Familiale) de Tambacounda, composé de collégiens, de
lycéens, de professeurs et de moniteurs. Quarante questionnaires ont
été administrés.
2èmeméthode : pour diversifier
le corpus citoyen, nous avons décidé d'envoyer le questionnaire
à tous nos contacts e-mail se trouvant au Sénégal. Ce
groupe de répondants est composé principalement
d'étudiants, de membres d'associations, de professionnels et de
fonctionnaires. Vingt réponses ont été recueillies.
3ème méthode : pour les
associations et les institutions, nous avons tenté le même
processus que les citoyens, mais sans suite. Nous avons ensuite
décidé de les contacter par téléphone. Les
résultats obtenus sont loin d'être suffisants. Cela est surtout
dû par le fait qu'elles n'avaient pas assez de temps à nous
consacrer. Alors nous avons envisagé de descendre sur le terrain. L'un
de nous s'est rendu au Sénégal et a pu s'entretenir avec la
Fondation Nicolas Hulot de la sous région, la direction d'étude,
la direction de l'assainissement autonome, la direction d'exploitation et la
cellule de communication de l'ONAS (Office Nationale d'Assainissement du
Sénégal) et le Ministère de l'environnement.
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