La contribution du mouvement olympique dans la lutte contre la discrimination en sport( Télécharger le fichier original )par Alain Clotaire FEZE Universite de Dschang - DESS en droits de l'Homme 2006 |
2- Situation actuelle sur la questionLe CIO, sous l'impulsion d'un de ses anciens Présidents à savoir Juan Antonio SAMARANCH, s'est efforcé à promouvoir la participation des femmes aux JO et dans la pratique sportive. Le programme féminin aux JO a été élargi en coopération avec les Fédérations Internationales. Le CIO a exigé de tous les sports qui souhaitent être inclus au programme olympique qu'ils prévoient obligatoirement des épreuves féminines. On note une prise de conscience sur la contribution de la pratique sportive au bien être de la femme. Durant ces dernières années, on a assisté à la création des clubs, organisations et structures sportives féminines. Au niveau des JO, nous remarquons une évolution constante car de plus en plus, les femmes sont admises à des disciplines autrefois réservées uniquement aux hommes. C'est le cas du judo en 1992, du football en 1996, du soft-ball en 1996. A Atlanta en 1996, les femmes ont pu concourir dans 40% de l'ensemble des épreuves de la XXVIe olympiade, jeux du centenaire. Elles représentaient alors environ 34% du total des athlètes participant aux jeux. Aux jeux de la XXVIIe olympiade à Sydney, les femmes ont été admises à 4 nouveaux sports, soit 24 nouvelles épreuves. Elles ont pris part à 25 sports et à 132 épreuves, soit environ 44% de l'ensemble des épreuves. En 2000 à Athènes, la lutte féminine a été introduite aux jeux olympiques. La boxe est le seul sport où les femmes ne sont pas encore admises18(*). * 18 ANITA DE FRANTZ, « La femme et le sport moderne » in Revue olympique n°XXVII-30, janv.-fév. 2005. |
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