7.2.3. De la motivation
extrinsèque à la motivation intrinsèque
Les deux types de motivation sont complémentaires. Il
est presque impossible qu'un apprenant soit guidé dans son apprentissage
par un de ces deux seulement. Mais pourquoi on constate que la motivation
extrinsèque prend plus de place chez les adolescents qui s'orientent
vers un métier ou une profession ? Ils ont besoin d'obtenir un
diplôme qui leur donne la possibilité d'avoir un emploi et un bon
salaire. Il y a tellement les facteurs très puissants externes à
l'élève qui influencent son choix d'études, de
métiers.
Nos résultats corroborent la théorie
d'Archambault et Chouinard qui définit la motivation scolaire comme
l'ensemble des déterminants internes et externes qui poussent
l'élève à s'engager activement dans le processus
d'apprentissage qu'il poursuit et à persévérer devant les
difficultés.
Autrement, ces constats confirment les besoins de satisfaction
définis dans la théorie de Maslow sur la hiérarchisation
des besoins. L'idée de base est que « les besoins suivent une
hiérarchie de satisfactions successives débutant avec les besoins
physiologiques pour ensuite aller aux besoins de sécurité,
d'amour et d'appartenance, d'estime de soi (de connaissance,
d'esthétisme) et finalement aux besoins de réalisation de
soi. » Si on analyse bien, cette théorie montre que la
motivation extrinsèque commence et est achevée par la motivation
intrinsèque, c'est-à-dire que nos résultats corroborent
cette théorie.
Le choix l'orientation scolaire chez l'élève est
dominé par la motivation extrinsèque dès le départ.
Quand le désir de l'orienté est satisfait dans son choix, la
motivation extrinsèque pourra évoluée vers la motivation
intrinsèque de même avis que C. Prévost qui dit que la
motivation s'inscrit dans la fonction de relation du comportement, grâce
à elle, les besoins se transforment en but, plans et projets.
La motivation de l'élève si minime soit elle a
besoin d'être développée ou être
déclenchée. C. Prévost nous donne quatre
éléments pour le processus du développement de la
motivation : la canalisation des besoins (apprentissages),
l'élaboration cognitive (buts et projets), motivation instrumentale
(moyens et fins), la personnalisation (autonomie fonctionnelle). Nos
résultats corroborent aussi la théorie de Myers sur le
modèle de motivation - vecteur. Il considère la motivation comme
« un besoin ou un désir à orienter vers un
but ». Il considère la motivation comme l'ensemble des
facteurs qui :
Ø Incitent l'action : l'intensité de la
motivation
Ø Dirigent cette action : l'activité vers
laquelle cette envie d'agir est dirigée.
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