ACRONYMES
AOF : Afrique occidentale française
ART : agence pour la régulation des
télécommunications
Batik : bulletin d'analyse sur les technologies
de l'information et de la communication (lettre d'information
électronique mensuelle publiée par OSIRIS)
CRDI : centre de recherche pour le
développement international DPS : direction de la
prévision et de la statistique
DR : district de recensement
ESAM : enquête sénégalaise
auprès des ménages HLM : habitations à
loyer modéré
NTIC : nouvelles technologies de l'information
et de la communication O.N. : Ouagou Niayes
ONG : organisation non gouvernementale
OPCE : office des postes et de la caisse
d'épargne OPT: office des postes et
télécommunications
OSIRIS : observatoire sur les systèmes
d'Information, les réseaux et les inforoutes du Sénégal
RGPH : recensement général de la
population et de l'habitat SDE : sénégalaise des
eaux
SENELEC: société nationale
d'électricité
Sonatel : société nationale de
télécommunication
TIC : technologie de l'information et de la
communication
UNETTS : union nationale des exploitants de
télécentres et téléservices du
Sénégal
AVANT - PROPOS
La réalisation de ce modeste travail répond
à un double objectif.
Le premier objectif est de fournir un travail d'études
et de recherches en guise de mémoire. L'Université Cheikh Anta
DIOP, à travers le département de Géographie, nous invite
à produire un rapport d'études en vue de l'obtention du
diplôme de maîtrise, qui vient sanctionner quatre années de
formation. Ce travail s'inscrit sur cette lancée.
Le second objectif est plus modeste. Il s'agit, en choisissant
ce sujet, d'apporter une humble contribution à la construction de cette
branche de la géographie humaine que Emmanuel Eveno(1)
appelle «géographie du Catoblépas».(2) Il
s'agit de la géographie des télécommunications, longtemps
mal intégrée dans le corpus géographique et qui n'a eu
qu'une incidence minime sur l'évolution récente de cette
discipline, marquée de surcroît par l'affirmation de nouvelles
spécialités telles que la géographie des
représentations, des lieux centraux, des paysages, etc.
Même si les géographes ont perçu
l'intérêt des télécommunications dans l'espace
depuis les années 1870 avec la naissance de la téléphonie
moderne, il a fallu attendre un siècle plus tard pour que s'agite
véritablement la curiosité des géographes pour la
communication.
Etait-ce parce que l'objet de la géographie (l'espace)
était considéré comme antagonique aux techniques de
communication à distance ou était-ce à cause de la
mauvaise organisation de la discipline géographique qui ne faisait pas
sinon limitait la place faite aux objets de la communication ? Toutes les deux
hypothèses sont recevables.
De toute façon, aujourd'hui, l'importance de la
communication dans l'espace n'est plus à démontrer. C'est l'avis
de Bernard Miège(3) qui écrit que «la
géographie et les sciences de l'information et de la communication sont
des carrefours de disciplines, des regroupements de disciplines autour d'objets
qu'elles ont pris comme axe : l'organisation des activités humaines
(1) Emmanuel Eveno, «La Géographie de la
Société de l'Information : entre abîmes et sommets »,
Netcom, Communications, Réseaux, Territoires, Vol. 18, nos
1-- 2, janvier 2004, p.12.
(2) Animal fantastique décrit notamment par Pline
l'ancien dans ses histoires naturelles. Il était censé vivre aux
abords du fleuve Sénégal ou en Ethiopie. Sa tête
traînait sur le sol car son trop long cou était trop faible pour
le porter, de sorte qu'il se marchait parfois sur la tête en
avançant. Cette curieuse disposition avait toutefois un avantage car
elle évitait que l'on puisse croiser son regard, ce qui eut
coûté la vie ... (p.12).
(3) Bernard Miège, «Réseaux de communication
et aménagement territorial» in Sciences de la
Société, Territoire, société et communication,
Presses Universitaires du Mirail Toulouse, n° 35, mai 1995, p. 21-2 9.
dans l'espace dans un cas, l'intervention du «paradigme
communicationnel » dans le fonctionnement des ensembles humains
contemporains dans l'autre » (p. 22). Le dialogue ne pourra qu'être
fécond.
Toutefois, ce travail s'est heurté à un certain
nombre de problèmes que nous sommes parvenus à surmonter
grâce aux encouragements et au soutien inlassable de :
- notre Directeur de recherches : nous savons qu'il n'est pas
aisé de superviser le travail d'un étudiant qui fait ses premiers
pas dans la recherche, car à travers son travail et sa
personnalité, les regards se porteront sur ses professeurs soit pour
complimenter, soit pour critiquer. Nous sommes conscients de cela et c'est
pourquoi nous avons toujours essayé de donner le meilleur de
nous-même ;
- nos amis qui nous ont aidés dans nos enquêtes et
sans qui, celles-ci auraient davantage
traîné ;
- notre famille qui a su nous prodiguer le réconfort et
les exhortations dont nous avions besoin dans les moments de fatigue,
d'hésitations et de confusion.
Nous souhaitons qu'ils trouvent en ce document la raison de notre
nervosité, de notre réserve et de nos retards nocturnes
répétés.
Aux uns et aux autres, nous exprimons notre gratitude.
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