Assystem France
2008/2009
Le Marketing RH dans les SSII
Une véritable solution pour optimiser ses
recrutements et la pérennité des collaborateurs dans l'entreprise
?
Hélène CZAJA CATRICE
Sommaire
Remerciements Page 4
Introduction Page 5
1. Présentation du secteur des SSII Page 8
1.1 Les SSII en quelques mots Page 8
1.2 Les SSII en quelques chiffres Page 8
1.3 La tension sur le marché de l'emploi des SSII
françaises Page 9
1.3.1 L'offshore Page 9
1.3.2 Le marché de l'emploi Page 9
1.3.3 Un secteur peu attractif pour les informaticiens Page
10
2. Le recrutement et l'intégration de nouveaux
collaborateurs : Un enjeu majeur pour les Ressources Humaines
Page 11
2.1 Recruter pour réussir demain Page 11
2.1.1 Nature et importance du recrutement Page 11
2.1.2 Le processus de recrutement Page 12
2.1.3 Impliquer les salariés dans le recrutement :
La cooptation Page 13
2.2 L'accueil et l'intégration dans l'entreprise des
nouveaux collaborateurs Page 14
2.2.1 Le processus d'accueil et d'intégration
modèle Page 14
2.2.2 Une étape à ne pas manquer :
l'intégration Page 15
3. Le Marketing des Ressources Humaines Page 18
3.1 Point sur le Marketing Page 18
3.1.1 Les éléments d'étude du Marketing
Page 18
3.1.2 La démarche Marketing Page 19
3.1.3 Les fondements du Marketing Page 20
3.1.4 L'élaboration d'une stratégie de
communication Page 21
3.2 Point sur les Ressources Humaines Page 22
3.2.1 L'histoire des Ressources Humaines Page 22
3.2.2 L'organisation de la fonction Page 23
3.2.3 Les nouveaux enjeux de la fonction RH Page 24
3.3 Concilier l'inconciliable : Le Marketing des Ressources
Humaines Page 26
3.3.1 L'image employeur Page 26
3.3.2 Les outils de recrutement Page 28
3.3.3 Les outils de fidélisation Page 33
4. Comment appliquer le MRH à Assystem ? Page
35
4.1 Présentation de la société Assystem
France Page 35
4.1.1 Histoire d'Assystem en quelques dates clés Page
35
4.1.2 Les secteurs et métiers d'Assystem Page 37
4.1.2.1 Les secteurs d'activité Page 37
4.1.2.2 Les métiers Page 37
4.2 Le Marketing des Ressources Humaines chez Assystem ?
Page 40
4.2.1 Définition de la problématique et de la
stratégie employeur Page 40
4.2.2 Définition de la problématique et des
résultats attendus Page 40
4.2.3 Le plan d'action pour attirer et intégrer de
nouveaux collaborateursPage 41
4.2.3.1 Le choix des outils de recrutement Page 41
4.2.3.2 Le choix des outils d'intégration Page 46
Conclusion Page 48
Bibliographie Page 49
Un grand MERCI à tous ceux qui ont contribué de
près ou de loin à l'élaboration de ce
mémoire :
La société ASSYSTEM, et plus
particulièrement ma tutrice,
Frédérique CHEMIN
Le groupe Formation de la CCI du Valenciennois, et plus
particulièrement Lisa DUDENEY ainsi que tous les intervenants de la
formation RDRH
Introduction
En juin 2009, Christine Lagarde, ministre de l'économie,
a révélé les chiffres de l'emploi en France. Sans surprise
au vu de la conjoncture, le taux de chômage s'est aggravé dans
l'Hexagone pour atteindre 8,7% au premier trimestre contre 7,6% au
quatrième trimestre 2008.
Le contexte économique connu en France en 2009 fausse en
partie l'étude réalisée à travers ce
mémoire, puisque le marketing RH n'est applicable que dans un contexte
sain en entreprise.
C'est pour cela que je ferai en partie abstraction de la crise
économique dans mon exposé, les crises telles que celle
rencontrée en 2009 ne reflétant pas le quotidien des SSII.
Fin 2008 / Début 2009, malgré une conjoncture
favorable, certaines entreprises françaises avaient des
difficultés à recruter.
Plusieurs causes à cela :
· Le décalage entre les profils des candidats et les
critères des entreprises,
· L'attrait des jeunes diplômés français
vers les pays émergents,
· La pénurie de main d'oeuvre dans certains secteurs
alors que l'on assiste à l'inversion de la pyramide des âges,
· La crise de confiance actuelle entre salariés et
employeurs,
· La mauvaise image du métier, de l'entreprise ou du
secteur...
De plus, d'après une étude faite par l'IFOP1(*) 1 cadre sur 5 souhaite quitter son
entreprise d'ici un an et plus d'1 sur 2 est prêt à étudier
des opportunités.
Les entreprises doivent donc remettre en question leur politique
RH en matière de recrutement et d'intégration de leurs
salariés. Pour répondre à ces diverses
problématiques, l'application des concepts du Marketing des ressources
Humaines (MRH) aussi appelé Marketing Social semble être une
solution.
Selon Didier Pitelet le marketing social représente
« l'art de la cohérence entre toutes les expressions d'une
entreprise tant vis-à-vis de ses audiences internes (salariés,
management, partenaires sociaux, retraités, actionnaires...) que de ses
audiences externes (candidats, grand public monde de l'enseignement, leader
d'opinion, médias, politiques, actionnaires...) et ce au nom d'un seul
objectif : la performance de l'entreprise. »(2(*))
De son côté, Philippe Liger définit dans son
livre (3(*)) le concept du marketing
des ressources humaines comme « une nouvelle approche de la relation
salarié/ entreprise qui consiste à considérer les
collaborateurs présents ou potentiels, comme des clients au sens le plus
noble ». Il s'agit alors pour lui, d'appliquer la logique et les
techniques du marketing et de la communication pour :
· Attirer des candidats, les recruter et bien les
intégrer
· Fidéliser des collaborateurs impliqués
Et, au final, grâce notamment à des innovations
sociales et d'organisation, il permettrait le développement d'une
relation durable et de plus en plus individualisée avec les
collaborateurs, de faire de l'entreprise un employeur attractif et de son nom
une véritable marque, associée à de vraies valeurs, ce que
les américains appellent employer branding (4(*)) »
Ces hypothèses nous amènent donc à nous
poser la question suivante :
Les outils du Marketing des Ressources Humaines sont-ils une
solution à l'attraction et à l'intégration des
salariés ?
Pour illustrer cette étude, nous présenterons le
cas d'Assystem.
Assystem est présent sur un secteur en forte demande qui
est celui de l'informatique. En effet, 36 des plus grandes SSII
(sociétés de service informatique) françaises devraient
recruter 19.515 collaborateurs en 2008. Il semble alors nécessaire pour
les entreprises de ce secteur d'optimiser leurs techniques de recrutement car
la concurrence sur le marché de l'emploi est de plus en plus rude.
Pour répondre à cette problématique nous
expliquerons dans un premier temps en quoi le MRH est un enjeu
stratégique dans ce secteur. Puis, nous analyserons les pratiques
déjà utilisées par les Ressources Humaines et proposerons
de nouveaux concepts pour optimiser le recrutement et l'intégration au
sein d'Assystem.
1. Présentation du secteur des SSII
1.1. Les SSII en quelques mots
Une SSII (société de service en
ingénierie informatique) est une entreprise qui propose des services, de
la conception du cahier des charges à la mise en place de solutions
combinant programmes, matériel et suivi de clientèle.
L'appellation SSII a succédé au début des
années 1980 à celle de SSCI (société de services et
de conseils en informatique). Les SSCI ont élargi leurs gammes
d'activités et le terme ingénierie remplace le terme
« conseil » estimé à l'époque
associé aux petits cabinets. L'ingénierie recouvre en effet
différents métiers : le conseil, les études,
l'ingénierie de systèmes, l'intégration de
systèmes, l'assistance technique etc.
Le secteur des SSII en quelques chiffres.
Au début des années 1990, le secteur de
l'informatique, comme de nombreux secteurs d'activités a connu une forte
baisse. De 2005 à 2009, ce même secteur connaissait une forte
croissance. Remis de la crise post 11 septembre, il annonçait une forme
flamboyante.
La croissance des dernières années montre une
augmentation de 6,5% en 2006 et entre 7% et 8% en 2007. Aucune activité
n'a connu de baisse avant la crise économique de 2009.
L'ingénierie s'est avérée être la moins dynamique de
toutes avec une croissance de 5,5%. A l'inverse, le conseil a connu en 2007 la
plus forte croissance (+8%).
L'activité des sociétés
spécialisées dans les logiciels et services informatiques en
France s'est globalement maintenue en 2009. Le président du Syntec,
Jean Mounet, a précisé qu'il y a toutefois eu des contrastes
très marqués selon les marchés (- 5 % par
exemple dans le conseil) et les métiers (dynamisme du secteur public et
de l'énergie, par contraste avec l'industrie). « Etre
à zéro est une relative performance » et
témoigne d'une certaine « résistance »
alors que l'économie française est entrée en
récession, a-t-il souligné.
La tension sur le marché de l'emploi des SSII
Françaises
L'off-shore
Définition : dans le domaine de la
finance et de la
gestion d'
entreprise, le terme
« offshore » est utilisé pour désigner la
création d'une entité juridique dans un autre pays que celui
où se déroule l'activité, afin d'optimiser la
fiscalité ou la gestion financière des
capitaux ou, plus
récemment, des activités de
service
(achat, développement
informatique, etc.),
voire de production. À ce titre, l'
offshoring se distingue
de moins en moins de la
délocalisation ;
Il y a quelques années, l'offshore
était un mot tabou dans les SSII (sociétés de services
informatiques) françaises. La crise passant par là, la
pression sur les prix s'est faite telle que la délocalisation plus ou
moins lointaine de certaines activités à moindre valeur
ajoutée et/ou ne nécessitant pas une présence sur
site, semble encore inéluctable. Même si la situation de
ces SSII
Erreur !
Référence de lien hypertexte non valide., tout comme
leur marché, depuis 2005
Le marché de l'emploi
L'Offshore (ou les délocalisations) que nous avons
évoqué précédemment sont dues en partie à
une forte pénurie de profils dans l'hexagone. En effet, toutes les
grandes sociétés de services en ingénierie informatique
reconduisent des plans de recrutements oscillant entre 1 000 et 2 000
embauches. Ce dynamisme s'explique d'abord par la bonne tenue de
l'activité en 2008 : + 5,8%. Après le chantier titanesque des
Jeux olympiques, Atos Origin a par exemple décroché (avec Sagem
Sécurité) l'énorme marché des passeports
biométriques. Le turn-over important du secteur, de l'ordre de 25%,
oblige également les entreprises à recruter massivement. On
comprend donc aisément qu'il devient difficile pour les entreprises de
recruter car ces jeunes diplômés ne souhaitent pas toujours rester
en France ou entrer dans une SSII. A cela s'ajoute le fait que 60% des jeunes
diplômés pensent changer d'emploi au bout de deux ans.
Les profils les plus recherchés concernent les
activités de conseil et de développement. D'après les
chiffres fournis par l'ANPE, le nombre d'informaticiens demandeurs d'emplois
était en baisse en Décembre 2008. Ce nombre passait alors (de
2007 à 2008) de 37300 à 31 300 - pour un taux de
chômage en baisse, évalué fin décembre 2008
à 5,2%.
Les jeunes diplômés représentent 50% de
ces embauches, pour la grande majorité, des plus grandes écoles
d'ingénieurs Françaises.
Enfin, 33% des salariés ont moins de deux ans
d'ancienneté dans l'entreprise, 50% sont en poste depuis 6 ans et 66%
des entreprises de ce secteur ont des difficultés à recruter.
Dans cette logique, on peut estimer aisément que les
candidats ne sont pas assez nombreux face à la demande des SSII car ces
dernières sont souvent à la recherche des mêmes profils
(ingénieurs et/ou consultants, si possible avec Bac+5).
Un secteur peu attractif pour les informaticiens
Malgré le fait que les SSII soient les premiers
recruteurs de jeunes diplômés, ils ont du mal à garder
leurs informaticiens pour deux raisons majeures :
- De mauvaises conditions de travail (heures
supplémentaires non payées, déplacements
fréquents, pressions commerciales etc.),
- Une adhésion plus forte à leurs clients. Ces
consultants travaillent chez les clients et ont peu de contact avec
l'entreprise qui les emploie.
Selon le Syntec, le turn-over atteignait quasiment 25% mi
2009. Beaucoup d'ingénieurs étaient embauchés chez les
clients ou la concurrence. Ces derniers les attirent en leur proposant une
rémunération plus attractive et de meilleures conditions de
travail.
2. Le recrutement et l'intégration de nouveaux
collaborateurs : un enjeu majeur pour les Ressources Humaines.
2.1 Recruter pour réussir demain
2.1.1 Nature et importance du
recrutement
Le recrutement est un acte majeur qui engage l'entreprise pour
une longue durée et ne doit donc pas être pris à la
légère. Un nouveau recrutement à un coût social,
économique et humain important. Il correspond au temps
consacré par la hiérarchie et les spécialistes RH
(définition du poste, sélection des candidatures,
entretiens etc.), aux honoraires éventuels du cabinet de
recrutement, au temps consacré à l'encadrement du recruté
qui a une productivité inférieure à la normale au
début. Ce coût de productivité peut être
estimé, selon Pierre Romelaer5(*), professeur agrégé de gestion à
l'université Paris IX Dauphine dans la gestion des RH, à deux
mois de salaires bruts d'un salarié faiblement qualifié et
à six mois de salaires bruts pour un cadre.
A cela s'ajoute le fait qu'il devient aujourd'hui difficile de
trouver des candidats ainsi que nous l'avons démontré
précédemment, que les frais en amont sont lourds dans les
pratiques actuelles.
Ainsi, le recrutement doit faire l'objet d'une démarche
réfléchie et construite. Il convient de définir au
préalable les objectifs de l'entreprise, les évolutions
prévisibles des postes de travail et des techniques, machines etc.
Une politique de recrutement intègre selon Annick
Cohen6(*) :
- La politique générale de
l'emploi : l'entreprise doit définir les emplois pourvus
par la mobilité en interne, ceux pourvus par recrutement externe et dans
quelles proportions, pour quelle population,
- Le processus de recrutement : ses
phases et ses acteurs,
- Les outils d'évaluation : c'est
à dire comment évaluer les candidats et les compétences
avec des tests d'aptitudes et de personnalité etc.,
- La déontologie
2.1.2. Le processus de recrutement
Ce processus se déroule en 6 grandes étapes qui
sont les suivantes :
1) La détection du besoin en recrutement causé
par un départ ou un nouveau besoin en interne (nouveau projet, nouvelle
organisation etc.) par la hiérarchie et les spécialistes des
Ressources Humaines ;
2) La formulation du besoin qui intègre la
définition du poste, des compétences requises, l'étude du
profil recherché et le temps imparti à cette recherche ;
3) Le sourcing de CV sur les CVthèques des jobboards
tels que Monster, Apec, Les Jeudis.fr
4) La rédaction d'une annonce qui reprend les aspects
définis précédemment en suivant un code de
déontologie lié à la fonction (exemple : l'annonce ne
doit pas comporter d'élément de discrimination raciale ou
sexuelle). Ces annonces peuvent paraître sur le site Internet de
l'entreprise, des jobboards (type Monster ou Apec), les sites des forums etc.
Nous étudierons par la suite, la palette d'outils de recrutement qu'un
service RH peut utiliser ;
5) Le recueil des candidatures en réponse à la
publication des annonces sur les différents supports mais aussi les
candidatures spontanées, celles reçues au cours des forums. Ces
candidatures peuvent aujourd'hui être traitées via un
système d'information qui permettra de créer un dossier du
candidat et de suivre son évolution mais aussi de correspondre avec lui
avant et après un entretien ;
6) Les entretiens de recrutement qui permettent de
connaître le candidat et de l'évaluer par rapport au poste
à pourvoir. Cette étape n'est pas à prendre à la
légère pour le recruteur qui doit parfois donner l'envie aux
hauts potentiels et aux autres de venir travailler au sein de son entreprise.
Il est préférable de proposer aux candidats deux
entretiens : l'un avec le chargé de recrutement, l'autre avec un
opérationnel. La décision de recrutement est prise à
l'issue de ces entretiens éventuellement complétés par des
tests ;
7) La signature du contrat de travail qui est l'occasion pour
l'entreprise de revenir sur les aspects contractuels de l'emploi.
2.1.3. Impliquer les salariés dans le
recrutement : la cooptation
La cooptation consiste dans le fait d'avoir recours au carnet
d'adresses des salariés pour effectuer des recrutements.
Avant de promouvoir cette démarche, il est important de
réaliser une étude interne et de savoir comment les
salariés perçoivent cette démarche. A la suite de cette
étude, il sera possible de construire un plan d'action englobant
l'ensemble des aspects (plannings, résultats escomptés, type de
communication, montant ou nature de la récompense allouée aux
cooptants etc.).
La cooptation apporte une valeur ajoutée aux autres
modes de recrutement. C'est une démarche valorisante lorsque le cooptant
a une formation spécifique et qu'il utilise son carnet d'adresse
d'anciens camarades de classe. Le risque majeur de cette pratique c'est
l'homogénéisation des formations, profils humains, concepts
métiers qui risquent à terme d'annihiler la
créativité, l'innovation, l'évolution rapide du secteur ou
de l'activité. La solution à cette problématique est peut
être d'instaurer une charte très précise et stricte des
techniques de cooptation pour éviter toutes dérives. Et enfin, de
généraliser la cooptation au sein de tous les services pour
minimiser le recrutement identitaire.
En respectant ces quelques règles, l'entreprise
trouvera alors dans la cooptation un vivier de candidatures pour l'entreprise
et un vecteur d'image particulièrement valorisant pour les acteurs du
système.
2.2 . L'accueil et l'intégration dans
l'entreprise des nouveaux collaborateurs
2.2.1 Le processus d'accueil et
d'intégration modèle
Après avoir signé son contrat de travail, le
processus d'accueil et d'intégration se déroule en trois
étapes :
1- Le pré accueil
Pour le nouvel embauché, il correspond à l'envoi
d'une lettre d'accueil personnalisée et d'un dossier d'accueil. Ce
courrier prépare l'entrée dans le poste. Il est l'occasion de
féliciter et d'encourager le nouveau collaborateur.
2- L'accueil
La réussite de l'accueil implique :
- L'information par le service RH, du supérieur
hiérarchique et de ses collaborateurs du rôle à jouer sur
le déroulement des actions : visite des locaux, présentation
du nouveau collaborateur aux différents services etc. ;
- L'élaboration du livret d'accueil ;
- Des formalités administratives construites, par le
RH, de manière à réduire les délais de traitement
du dossier et les transmissions aux différents services.
Le service RH rédige un livret d'accueil pour les
nouveaux arrivants. Il peut être élaboré en collaboration
avec les salariés de façon à être plus pratique. Il
peut comporter par exemple :
- Une présentation générale de
l'entreprise : activité, histoire, structure juridique,
résultats financiers, organigramme etc.,
- Les témoignages des derniers arrivants,
- Les projets que l'entreprise a réalisés
récemment,
- Les références et numéros de poste de
quelques services utiles au nouvel arrivant
- Un plan de locaux
Cette liste n'est bien sur pas exhaustive et dépend du
message que l'entreprise et la DRH souhaitent faire passer.
2.2.2 Une étape à ne pas manquer :
l'intégration
Une période d'intégration, proposée sous
forme de parrainage, pendant les premiers mois permettrait au nouvel arrivant
de prendre plus facilement ses marques et d'arriver plus rapidement aux
objectifs attendus. Cet encadrement est important pour éviter certains
pièges, dus à la méconnaissance de ce nouvel
environnement.
L'évaluation de
l'intégration ou le post-accueil
On peut terminer cette période d'intégration en
proposant un ou plusieurs entretiens pendant la période d'essai, avec le
responsable hiérarchique et /ou le chargé de recrutement.
Ces derniers permettront de faire le point, cadrer et recadrer les objectifs,
identifier les satisfactions et les mécontements du salarié,
corriger les erreurs etc. Enfin, ils seront sources d'enrichissement pour le Rh
dans sa politique d'accueil et d'intégration.
Cette évaluation peut prendre la forme de trois
rendez-vous :
1) Pendant le premier mois : rencontre avec le N+2, le
directeur du site, la hiérarchie
Puis suivi d'adaptation et d'intégration
r réalisé avec le N+1 ;
2) Durant les trois premier mois : Organisation d'une
journée spéciale d'accueil collectif. Cette journée
d'accueil permet de compléter la présentation de l'entreprise, de
faire rencontrer aux nouveaux embauchés des responsables, d'identifier
les premières attentes des nouveaux salariés et de prendre en
compte leurs remarques. Elle favorise également les synergies
transversales entre les nouveaux embauchés ;
3) Entre 6 mois et un an : bilan professionnel.
Autodiagnostic et évaluation par le salarié lui même.
Certaines entreprises organisent également un suivi
collectif. Elles constituent dès l'embauche un groupe de personnes qui
bénéficient simultanément de la procédure d'accueil
et qui périodiquement, se retrouvent pour faire le point avec un
responsable Ressources Humaines, de leur intégration.
En terme d'intégration, les outils que nous venons de
présenter ont des performances réelles mais limitées. Le
véritable intégrateur est bien le supérieur
hiérarchiques du nouveau salarié. Il est donc essentiel, dans
tout processus d'intégration, de sensibiliser la hiérarchie aux
enjeux de l'intégration et de lui fournir une méthode
d'intervention (outils, courriers, programme).
Une dernière étape peut être aussi
intégrée au dispositif, l'organisation d'un séminaire
spécifique. Ce type de séminaire est sans nul doute l'outil le
plus efficace. Il permet d'une part de sensibiliser les managers mais aussi de
leur apporter des méthodes d'intégration.
Quels concepts intégrer pour mettre en oeuvre ce
séminaire ?
Etienne Segretain7(*), Directeur Général de l'ORC
(Organization Resources Conselors), spécialisée dans la
communication des Ressources Humaines, structure ce séminaire en quatre
parties.
- L'introduction : une brève
introduction présente le déroulement et la méthode du
séminaire par un tour de table, des témoignages de chacun des
participants sur leur intégration, la sensibilisation des managers aux
risques ou aux bénéfices de l'intégration ou de la non
intégration ;
- Le relationnel : en procédant
à une analogie entre vie sociale et vie privée. Telle par exemple
une réunion privée au cours de laquelle on présente un
nouvel arrivant aux autres convives avec, pour objectif, l'identification d'un
dénominateur commun (ex : passion, origines, connaissances communes
etc.) en outre l'attribution d'une tâche comme par exemple la
participation au déroulement de la soirée ;
Ce type d'exemple simple permet souvent aux managers de
prendre conscience de l'ensemble des réflexes à acquérir
pour intégrer dans son équipe un nouveau collaborateur ;
- L'organisation : à partir de la
définition des missions d'un salarié, on peut répertorier
les partenaires internes avec lesquels et pour lesquels le salarié va
travailler. Ce réseau servira de base au manager pour planifier les
rendez-vous.
- La culture : La promesse faite par
l'entreprise au candidat au moment du recrutement. Le manager doit être
informé de la culture et des valeurs pour les transmettre au nouvel
arrivant.
Les étapes qui constituent l'accueil et
l'intégration des salariés sont importantes pour la suite.
Malheureusement, elles sont trop souvent délaissées par les
managers surtout si l'entreprise recrute massivement. Pourtant, les
premières impressions restent souvent ancrées tout au long de
leur carrière. Il est donc important que cette phase soit
soignée par les Managers et les Responsable des Ressources Humaines.
3. Le Marketing des Ressources Humaines
3.1 Point sur le marketing
Dans le monde actuel, le défi qui est lancé
à une entreprise est celui de la détection et la conquête
de cibles issues de marchés souvent stagnants et fortement
concurrentiels. Le client continuellement confronté à une
abondance de produits et de services susceptibles de satisfaire ses
désirs, le marketing prend alors tout son sens.
3.1.1 Les
éléments d'étude du marketing
Le marketing trouve sa justification lorsqu'il y a
diversité des besoins et des désirs. Distinguer le besoin, le
désir et la demande est une nécessité.
Le besoin naît d'un sentiment de manque, lié
à la condition humaine. Abraham Maslow utilise une pyramide pour
illustrer l'importance des différents niveaux des besoins humains :
Le désir est un moyen privilégié de
satisfaction du besoin.
Une demande, c'est l'expression d'un désir d'acheter en
l'occurrence certains produits en raison d'un niveau social qui confère
un certain pouvoir d'achat.
Selon l'AMA (American Marketing Association) « le
marketing est le processus de planification et de mise en oeuvre de la
conception, de la fixation des prix, de la promotion et de la distribution
d'idées, de biens et de services afin de créer des
échanges qui satisfassent les objectifs individuels et
collectifs ».
P. Kotler, professeur de marketing international à
l'université de Northwestern, définit le marketing de la
manière suivante « c'est l'ensemble des techniques et
études d'applications qui ont pour but de prévoir, constater,
susciter, renouveler ou stimuler les besoins des consommateurs, adapter de
manière continue l'appareil productif et commercial aux besoins ainsi
déterminés ».
Enfin, selon Theodore Lewitt, célèbre
économiste américain, le marketing est une conception commerciale
qu'utilisent les entreprises afin de créer une clientèle et
à la conserver permettant à ces dernières d'exploiter au
maximum toute les ressources dont elles disposent.
3.1.2 La démarche
Marketing
La démarche marketing est un processus qui vise
à articuler :
- La dimension stratégique
- La dimension opérationnelle
Marketing opérationnel
Marketing Stratégique
Choix du (ou des) segments cibles
Analyse des besoins : définition du
marché
Segmentation du marché : macro et micro
segmentation
Plan de marketing : (objectifs, positionnement,
tactique)
Gestion du marketing mix (4P)
Analyse d'attractivité : marché potentiel,
cycle de vie
Budget marketing
Analyse de compétitivité : avantage
concurrentiel
Mise en oeuvre du plan de contrôle
Choix d'une stratégie de développement
3.1.3. « Les fondements du
Marketing »
Ainsi, le marketing stratégique est une démarche
d'analyse que l'on applique pour des opportunités nouvelles. Les moyens
utilisés sont les choix des produits marchés, d'un environnement
dynamique.
A l'inverse, le marketing opérationnel est une
démarche volontariste, dans un environnement stabilisé que l'on
applique à des opportunités existantes. Les moyens
utilisés sont : le prix, la publicité, la promotion et le
produit (Marketing mix).
Ce marketing opérationnel est adapté pour une
politique de court terme qui doit être constamment adaptée aux
variations et situations du marché.
Enfin, l'activité
marketing ne se limite pas à l'élaboration d'un produit ou au
choix d'un prix ou d'un mode de distribution. Une entreprise qui veut aller
au-delà doit concevoir et transmettre des informations sur ses produits.
C'est ce que l'on appelle le plan de communication. Il est essentiel dans la
stratégie de Marketing opérationnel.
3.1.4 L'élaboration
d'une stratégie de communication
Une stratégie de communication s'élabore en huit
étapes. Il faut donc successivement :
- Identifier la cible,
- Déterminer l'objectif,
- Concevoir le message,
- Choisir les médias,
- Evaluer le budget,
- Décider un mix promotionnel,
- Mesurer les résultats,
- Coordonner l'ensemble des actions de communication.
La cible : ce sont les acheteurs actuels
ou potentiels, les prescripteurs. Cette cible est l'audience que l'on souhaite
toucher, via le moyen de communication sélectionné ;
Les objectifs : les objectifs
représentent le but final à savoir : l'achat,
l'amélioration d'une image etc. ;
La conception du message : A ce niveau,
il convient de définir la « copy strategy » avec une
promesse, une preuve qui accrédite la promesse, un
bénéfice collaborateur et déterminer le ton du message
(humour, institutionnel, luxe etc.) ;
Le choix des médias : ce choix
sera basé sur la capacité du média à:
- Convertir la cible de communication,
- Transmettre le message,
- Valoriser le message.
Il existe ce que l'on appelle le hors média qui prend
en compte le parrainage, le sponsoring et le mécénat. Il peut
aussi véhiculer le message choisi ;
Le mix promotionnel : reprend ce qui a
été défini au préalable à savoir : la
publicité, la promotion des ventes, les relations publiques, la vente.
Ce mix permet de coordonner le message que souhaite faire passer l'entreprise
à son client;
Mesurer le résultat : Les ratios
(pénétration d'un marché, taux de mémorisation
etc.) mais aussi les études quantitatives et qualitatives participent
à cette démarche globale.
3.2 Point sur les Ressources Humaines
3.2.1 L'histoire des Ressources
Humaines
Selon Jean-Marie Peretti8(*), l'émergence de la fonction Ressources Humaines
s'est produite entre 1850 et 1944. Le secteur de l'industrie est alors en
croissance, la main d'oeuvre peu spécialisée est
évaluée à faible performance. En 1880, le taylorisme est
apparu et avec lui le développement de la taille des organisations
accompagnées d'une syndicalisation croissante. Le service du personnel
est né. Cette fonction apparaît dés lors que le chef
d'entreprise n'est plus en état de gérer l'ensemble de son
personnel. La Société Générale en 1909 et Renault
en 1912 ont crée leur service du personnel.
Ensuite, entre 1945 et 1990, la fonction connaît un
essor. L'après guerre (1945) marque l'étape d'évolution de
la fonction : gestion organisationnelle, développement de la
législation sociale, action syndicale, progrès technologique,
diversité croissante des salariés et de leurs attentes,
amélioration des conditions de travail, spécialisation du travail
etc.
Puis, la fonction sera remise en cause entre 1990 et 2000 car
la crise a permis de souligner l'importance stratégique de la
qualité du management des Ressources Humaines et a permis de valoriser
la fonction.
Enfin, depuis les années 2000, la fonction
connaît un profond remaniement des concepts et des pratiques tant en
France qu'a l'étranger. Elle devient aujourd'hui partenaire
stratégique de l'entreprise et actrice dans les changements de
l'organisation.
3.2.2 L'organisation de la
fonction
L'organisation de la DRH diffère d'une entreprise
à l'autre. En effet, sa structure dépend : de sa taille, des
préoccupations de l'entreprise voire de son histoire etc.
D'après Christian Gasnier, (voir annexe 1 p.72) la
fonction s'articule autour de 4 spécificités :
l'administration du personnel, les relations sociales, la communication, les
études et le développement social. Ce type d'organisation interne
est efficace lorsque l'objectif principal correspond à la
stratégie de l'entreprise.
A l'inverse, lorsque la taille constitue l'une des
caractéristiques essentielles, on trouvera plus fréquemment les
types d'organisation suivants présentés par Jean Marie Peretti
- Dans une entreprise de petite et moyenne taille :
DRH
Sécurité
Service médicale
Service Social
Mutuelle
Effectifs
Recrutement
Départs
Congés
Aménagement des temps
Formation et mobilité
Admin du personnel et système d'information RH
Rémunération paie
Prévoyance
Epargne salariale
Ici, les tâches telles que la communication et les
relations avec les partenaires sociaux sont assurées par le chef de
service.
- Dans une entreprise de plus grande taille
décentralisée (deux niveaux) :
Au niveau central
DRH
Stratégie
Sociale
Etude générale
Information
Communication
Intranet
Relation avec les représentants du personnel
Gestion des carrières et mobilité
Système d'information paie et administra
-tion du personnel
Formation et developpem-ent des compétences
Au niveau des établissements
RRH
Organisation et gestion des temps
Recrutement et mobilité
Formation Evaluation
Gestion des compétences
Administration
Et système d'information RH
Paie et rémunération
Ces schémas démontrent l'importance de
l'organisation du service des Ressources humaines. En effet, le rôle
de la fonction dépend de l'organisation. Il est cependant
recommandé de décloisonner les spécialités au sein
même de la fonction Rh afin de donner une visibilité plus grande
et une efficacité globale.
3.2.3 Les nouveaux enjeux de la
fonction RH
La fonction RH est une fonction support dans l'entreprise pour
l'encadrement opérationnel. Elle est donc souvent soumise aux critiques.
En effet, selon Annick Cohen9(*), psychologue du travail et ancienne Responsable des
Ressources Humaines, on lui reproche d'être trop concentrée sur
des activités administratives et de ne pas prendre en compte les
contraintes et demandes des opérationnels. De plus, elle ne produit pas
directement de valeur ajoutée et ses coûts de fonctionnement sont
élevés.
Pourtant, la fonction est revenue sur le devant de la
scène et de profondes mutations sont apparues. En effet, « les
avancés technologiques, le travail en réseau des équipes,
la recherche de réduction des coûts et la recherche de
rapidité, de flexibilité, d'adaptabilité ont des effets
désastreux sur la stabilité, la motivation et la
productivité des salariés. La fonction RH est sollicitée
pour accompagner les changements dans leur dimension humaine. Elle prend toute
son importance stratégique et nécessite plus que jamais un
réel professionnalisme et une capacité à répondre
à ces nouveaux défis.
Les nouveaux enjeux pour la fonction RH sont entre autre
aujourd'hui : d'élaborer des politiques Rh, de piloter des projets
de changement et de recruter et accompagner ses salariés pour
améliorer la productivité.
La fonction prend en compte les évolutions pour
améliorer par exemple sa productivité grâce aux SIRH et sa
communication grâce à l'intranet. Ces outils lui donnent les
moyens de son déploiement.
Enfin, la mondialisation, source d'externalisation, et la
sous-traitance modifient elles aussi la fonction. Il n'est plus rare
aujourd'hui de voir externaliser ou sous-traiter des activités telles
que : la gestion administrative, la formation, le recrutement, la gestion
des compétences et des rémunérations etc.
L'externalisation de ces activités permettra alors au
service de pouvoir se concentrer sur les activités clés. La
conséquence sera la diminution de l'effectif des RH, sauf, si
l'entreprise décide de dédier ces places aux activités de
conseil, de support et d'expertise auprès des opérationnels.
3.3 Concilier l'inconciliable : le Marketing des
Ressources Humaines
Le contexte démographique et social d'aujourd'hui n'a
plus rien à voir avec celui des trente glorieuses ni avec celui des
années 80 et 90 car les entreprises sont aujourd'hui confrontées
à un problème majeur : la recherche d'attractivité.
Plus de 6 millions de seniors devront être
remplacés d'ici 2015 dans les entreprises françaises. Dans le
secteur des services par exemple, la pénurie de compétences est
d'ores et déjà alarmante. 1 employeur sur 4 éprouve des
difficultés à recruter. Ainsi, le leitmotiv « apprenez
à vous vendre » qu'entendent souvent les chercheurs d'emplois
est aujourd'hui applicable aux entreprises.
3.3.1 L'image employeur
Le marketing des Ressources Humaines oblige l'entreprise
à repenser son image employeur en fonction des valeurs qu'elle souhaite
partager, en communicant avec ses audiences internes (salariés, manager,
partenaires sociaux, retraités, actionnaires etc.) et externes
(candidat, grand public, monde de l'enseignement, leader d'opinion,
médias, politiques, actionnaires). Ainsi on peut se demander s'il y a
une corrélation entre l'image globale et l'image employeur ?
D'après une étude de l'IFOP (10(*)), 62% des interviewés
pensent qu'une mauvaise qualité de ses produits et services contribuent
à donner une mauvaise image d'une entreprise. Vient ensuite ? La
mauvaise qualité des Relations humaines et du management (53%), le
faible niveau de responsabilité sociétale et environnementale
(49%), la mauvaise politique de Ressources Humaines (42%), les mauvais
résultats économiques et financiers (29%).
Ensuite, 65% d'entre eux pensent que la mauvaise
qualité des relations humaines et du management contribue à
rendre peu attractive une entreprise en tant qu'employeur potentiel, sa
mauvaise politique de Ressources Humaines (58%) et ses résultats
économiques et financiers (42%).
De plus, d'après l'analyse croisée (voir annexe
2 p.74), on constate que les entreprises Air France, LVMH Moët Hennessy et
L'Oréal sont les entreprises qui présentent la plus grande
attractivité et l'image globale la plus forte. En effet, ces entreprises
ont une image internationale. Elles sont très médiatisées
et donne l'impression d'une véritable solidité financière.
Elles sont aussi associées pour l'une d'entre elle au luxe.
A l'inverse, les entreprises de la grande distribution
(Carrefour, Casino, Leclerc et Auchan) et de la distribution
spécialisée (Castorama) ont elles aussi une image globale forte
mais une attractivité employeur faible. Malgré leur
présence à l'internationale, elles sont malmenées par les
médias qui n'hésitent pas à montrer du doigt les mauvaises
conditions de travail et les faibles rémunérations qu'elles
proposent.
Enfin, il existe des entreprises qui sont « dans le
rouge » c'est à dire qu'elles ont une image globale et une
attractivité faible. Cette catégorie est
représentée par les entreprises publiques (la Poste, la SNCF), la
fonction publique ou des entreprises ayant récemment fait l'objet d'une
crise (la société générale).
Ainsi on peut dire qu'il y a une forte corrélation
entre l'image employeur et l'image globale. Plus l'image globale est
forte plus l'attractivité employeur sera élevée.
Cette image employeur ne peut donc plus être gérée de
manière différente et doit faire l'objet d'une veille constante.
En effet, nous ne sommes plus dans une situation de Stop and Go car le
« déficit » démographique va perdurer et les
cibles sont tout le temps à l'écoute. Il vaut mieux donc avoir
une communication continue. Pour que cette communication soit continue il faut
une cohérence dans les différents canaux de communication (forum,
sites...) avec un message clair et compréhensible. Il faut aussi prendre
conscience que les candidats ont aujourd'hui les moyens de communiquer avec au
moins 1 personne liée à l'entreprise soit par les forums de
discussions soit les réseaux de connaissances ou encore par la
presse. Il faut donc soigner sa communication pour maximiser ses chances.
Françoise Gris, présidente de Manpower France et
membre du conseil d'administration de l'école Centrale de Paris a
identifié les 3 caractères contribuant à de l'image
employeur :
- Le sens, c'est à dire les valeurs, la culture de
l'entreprise, la capacité à contribuer à l'aventure de
l'entreprise. Ce sens doit donc permettre de répondre aux interrogations
des futurs collaborateurs telles que : qu'est-ce que j'apprends chez
vous ? quelle progression m'offrez-vous ?
- La carrière professionnelle d'un collaborateur veut
évoluer et apprendre des nouvelles compétences. Son poste ne doit
pas être cloisonné. Cela permet aux employés de s'enrichir
et de comprendre le fonctionnement de l'entreprise dans sa globalité.
Prenons par exemple, l'action originale de « vis mon job »,
mise en place par la DRH Konica Minolta. Cette campagne a pour objectif de
montrer aux salariés que les missions de chacun ne sont pas
cloisonnées et qu'il est possible de changer de poste. Ainsi, pendant
une journée, les salariés qui le souhaitent, font
l'expérience du changement de poste. Certains salariés viennent
par curiosité, d'autre dans l'optique de changer de métier. Cette
démarche permet aux employés de comprendre la mission, les
fonctions en amont et en aval de la sienne, d'appréhender les
contraintes et les enjeux du poste.
- La rémunération et les conditions du poste.
Ces rémunérations doivent être justifiées par des
grilles de rémunération. Il est important selon elle que le
niveau de rémunération coïncide à l'effort. Ainsi, si
les employés pensent que leurs efforts ne sont pas assez
« récompensés » à leur juste valeur,
ils n'hésiteront pas a allez voir le concurrent et les
répercussions pourront être importantes si la presse se charge de
le faire savoir. En effet, les conditions de travail et le pouvoir d'achat sont
en ce moment le thème préféré de médias.
3.3.2 Les outils de recrutement
Avant de choisir des outils de recrutement il faut
définir une stratégie Marketing. On pourrait décider de
cette stratégie à partir du schéma ci dessous.
Competitors
(concurrent)
Company
(entreprise)
Context
(contexte/marché)
Collaborators
(collaborateurs)
Candidat
Source : Les 5C défini par le centre Netmba
Business Knowledge
Cette conception permettra d'avoir une vision globale du
marché. Elle prend en compte l'entreprise, les concurrents, la situation
du marché de l'emploi, les candidats et les collaborateurs. Ces 5C ont
pour mission de répondre à la question suivante : Quels sont
les points forts et les axes d'amélioration de ma politique RH dans ces
5 domaines ?
En connaissant avantages et faiblesses (comme par exemple une
excellente formation aux métiers mais une forte concurrence sur
marché de l'emploi), l'entreprise pourra agir sur la cible de
manière optimale. Elle pourra alors accentuer son image en utilisant de
multiples outils de recrutement, en mettant en avant ses qualités de
management son image d'expert, pour attirer les candidats jeunes
diplômés, désireux d'acquérir une excellente
méthodologie de travail. Cet élément serait donc devenir
un avantage concurrentiel.
Ainsi, une fois la stratégie marketing définie,
on est en mesure de choisir les outils de recrutement à utiliser
pour : attirer son coeur de cible, mettre en avant ses points forts,
devancer ses concurrents, être reconnu sur le marché etc. Les
outils de recrutement utilisés jusqu'alors ne sont plus les seuls
à être efficaces. Il ne s'agit plus simplement de
sélectionner les candidats qui se présentent, il faut aussi
aujourd'hui savoir attirer, voire retenir des candidats qui sont parfois
très demandés. On peut dorénavant différencier les
outils de recrutement classiques et ceux qui sont novateurs.
Les outils classiques
Les outils de recrutement que l'on peut appeler
« classiques » sont les outils que l'on utilise lorsque
l'offre de candidat est faible, la concurrence importante et que l'image
employeur de l'entreprise est forte. Ces outils sont utilisés par un
grand nombre d'entreprises qui connaissent les problèmes de recrutement
que nous avons évoqués. Cette liste n'est pas exhaustive mais
représente les outils d'aujourd'hui qu'un grand nombre d'entreprises
utilisent :
- Les sites d'offre d'emploi (appelés jobboards) :
ce sont des sites ou les entreprises peuvent diffuser leurs annonces et qui
sont consultés par un grand nombre de candidats. De la même
manière, les recruteurs peuvent avoir accès à la
CVthèque du jobboard pour contacter les profils qu'ils recherchent. Cet
outil est intéressant si les profils ne sont pas trop demandés.
Dans ce cas les candidats retirent leurs candidatures pour ne pas être
contactés une dizaine de fois dans la même journée.
Cette prestation a un coût pouvant aller de 150 à
450 euros pour la parution d'une annonce. Ce coût varie en fonction de la
quantité de crédit d'annonce que l'on souhaite et des
négociations commerciales. Ainsi, afin d'attirer et de fidéliser
ses clients, les jobboards proposent une multitude de services comme l'envoi
aux recruteurs des nouveaux profils qui s'inscrivent et qui répondent
aux critères de l'annonce, le reporting des annonces pour un suivi
efficace des candidatures reçues etc.
- Les forums et salons d'emploi : ce type
d'événement très utilisé aujourd'hui, permet aux
recruteurs d'avoir un premier contact avec des candidats qui n'auraient, sans
ce forum, pas postulé dans leur entreprise. Ces forums sont aussi
l'occasion de promouvoir l'entreprise et ses métiers, d'améliorer
ou de renforcer son image employeur. Ces solutions sont onéreuses car le
prix peut atteindre 6000 euros pour les plus connus.
Prenons l'exemple des forums les jeudis. Cet organisme s'est
spécialisé dans les métiers d'ingénieurs et propose
9 dates dont 3 à Paris et 6 en Province. En moyenne 70 entreprises y
participent soit en majorité les SSII mais aussi les entreprises comme
Orange, Microsoft, Thalès etc. Toutes ces entreprises sont à la
recherche d'ingénieurs. Le salon qui fait le plus d'entrées est
celui de Paris avec 2576 entrées dont une majorité de candidats
spécialisés dans l'informatique industrielle et dans
l'informatique de gestion. Ce salon est visité en majorité par
des stagiaires/débutants (29%) et par des ingénieurs ayant une
expérience de 2 à 5ans (26%). Enfin, 80% de ces visiteurs sont en
poste ou en stage.
- Les relations écoles/ entreprises : Ces
relations sont aujourd'hui essentielles dans une politique de recrutement et
les entreprises ont pris conscience de l'importance de ces
événements. En effet, elles demandent à leurs
collaborateurs d'intervenir dans les cours pour témoigner, financer les
projets des associations d'étudiants etc. Ce mode relationnel à
pour but de se faire connaître auprès des étudiants afin
qu'ils postulent à la fin de leurs études à un stage ou un
premier emploi. On peut prendre l'exemple de la société Sogeti
qui en septembre dernier, avec l'aide de l'école Polytech' Grenoble, a
réalisé avec succès une opération de communication.
Ils ont assuré un contrat d'embauche, après leurs trois
années d'études, à tous les élèves de la
nouvelle promotion de l'école. Cette opération a
été relayée par la presse et la télévision.
Cette diffusion a permis à Sogeti ainsi qu'à Polytech' Grenoble
de bénéficier d'une bonne image, d'avoir une relation
privilégiée avec l'école et de se faire connaître de
tous les ingénieurs de la région.
- Les cabinets de recrutement : Ce mode est
utilisé par une entreprise lorsqu'elle recherche un profil très
spécifique. Certains candidats sont aujourd'hui tellement
demandés qu'ils ne peuvent déposer leur candidature sur un
jobboard car ils risqueraient d'être contactés constamment et ne
le souhaitent pas. Ils passent alors par un cabinet pour gagner du temps, pour
plus de discrétion auprès de leur employeur actuel et pour ne pas
être contacté pour des postes qui ne les intéressent pas.
De plus, ces cabinets sont parfois une opportunité pour
un service RH de sous traiter une mission urgente ou spécifique sortant
du champ de sa compétence.
Les outils novateurs
Les outils que l'on peut appeler
« novateurs » s'utilisent parallèlement à
ceux que nous venons d'étudier. Ils viennent donc en complément
et sont plus axés sur la communication RH. On peut difficilement
quantifier leurs résultats. Toutefois, ces outils sont essentiels
lorsque l'entreprise a des objectifs de recrutement et que les outils
classiques, à eux seuls, ne permettent pas d'atteindre.
- Les sites de recrutement : on connaissait
déjà les sites Internet qui sont en quelque sorte la vitrine de
l'entreprise. Ces sites permettent de promouvoir les produits ou les services
des entreprises. Ils sont principalement destinés aux clients. Mais,
aujourd'hui, ces entreprises souhaitent toucher une nouvelle cible, à
savoir, leurs futurs collaborateurs. On trouve alors des sites
spécialement dédiés aux recrutements avec la
présentation de l'entreprise, ses métiers, des témoignages
de salariés etc.... On y trouve aussi les évènements (type
forums d'emploi) ou l'on peut rencontrer les recruteurs mais aussi les offres
d'emploi. De nombreuses entreprises utilisent aujourd'hui ce genre de site
Internet car ils sont de bons moyens de communication et donnent souvent envie
aux candidats de postuler.
- La publicité : Cette technique
déjà utilisée pour promouvoir les produits est aujourd'hui
utiliser pour le recrutement. Certaines entreprises n'hésitent pas
à communiquer leurs besoins en recrutement dans la presse, le plus
souvent écrite.
- Le web 2.0 : Le web 2.0 peut être une solution.
Le web n'est donc plus seulement un média mais devient une plateforme
d'échange entre les utilisateurs. Ce web 2.0 devient un outil de
recrutement car il permet l'émergence des sites de réseaux
sociaux tels que Facebook, Viadeo, Copainsd'avant, Myspace, linked
(américain), Xing (allemand).
Ces sites permettent de mettre en relation les recruteurs, les
candidats et leurs réseaux.
Cette liste n'est pas exhaustive mais représente un
panel d'outils applicable à tous les profils.
3.3.3 Les outils de fidélisation
Selon Benjamin Chaminade11(*), consultant pour le cabinet Inside HR, les raisons de
quitter un emploi évoluent avec l'ancienneté. Pour faire face
à un turnover croissant, on peut utiliser des outils qui sont
adaptés aux quatre phases d'évolution suivante :
Arrivée et intégration
développement Maturité Déclin &
départ
Source Benjamin Chaminde les phases de
carrières12(*)
Ces quatre phases se traduisent de la manière
suivante.
Entre 3 à 6 mois :
l'intégration : A cette période, la
réalité de l'emploi est connue. Le nouvel arrivant reçoit
la charge de travail et le salaire correspondant depuis quelques mois.
Malgré cela le collaborateur peut être déjà
démotivé en raison d'une pratique d'intégration
défectueuse. Cela s'explique par un manque d'intérêt de la
hiérarchie, les problèmes d'organisation, des mauvaises
conditions de travail etc.
Entre 6 mois et 1 an : le
développement : Le salarié est maintenant
parfaitement installé dans son emploi, il a une image claire de son
travail, de la qualité de son management et des valeurs de son
entreprise. Le salarié peut alors avoir le sentiment de ne pas
être reconnu à sa juste valeur et annonce un manque de confiance
en ses dirigeants par exemple. C'est au cours de cette phase que le
collaborateur est le plus productif. Si l'entreprise le perd durant cette
période, la rentabilité en sera déjà
affectée.
Les actions à mettre en oeuvre : Ce sont
les managers qui ont ici un rôle fondamental. Ils doivent encourager,
soutenir leurs équipes, comprendre et soutenir. Les évaluations
et la fixation d`objectifs peuvent être une manière efficace de
maintenir la motivation du collaborateur. Le service RH joue un rôle
important pendant cette phase. Il doit alors lui aussi comprendre les attentes
du collaborateur pour pouvoir y répondre.
Entre 1 et 3 ans : la
maturité : c'est au cours de cette phase que le
salarié est le plus rentable. Il connaît bien son travail et a
établi un rapport de confiance avec les clients et les collaborateurs.
Il va alors penser à son propre plan de carrière
considérant que cette expérience est selon lui suffisante pour
apporter de la valeur ajoutée à son CV.
Les actions à mettre en oeuvre : on peut
faire évoluer les missions, ses clients, son périmètre
d'action chez les clients. C'est à dire que l'on adaptera le poste en
fonction des qualifications du collaborateur ou de ses attentes.
Après 3 ans : la phase de déclin et
de départ : Cette phase ne doit pas être vue comme
une fatalité. Il est toujours possible de remobiliser un individu en lui
proposant d'acquérir et de développer de nouvelles
compétences. Après 3ans d'ancienneté, un collaborateur a
besoin de nouveaux défis et de changements.
Les actions à mettre en oeuvre :
Après trois ans, le collaborateur a besoin d'une vision de son futur et
du futur de l'entreprise (produit, stratégie, organisation etc.). Il
faut alors lui proposer des évolutions de carrière, lui montrer
que l'entreprise a encore envie d'investir en lui. Cette phase est celle de
l'acquisition d'obtenir de nouvelles responsabilités
hiérarchiques.
Une politique de fidélisation efficace prend en compte
ces différentes phases, mène des actions spécifiques et
plus globalement de maintenir le bien être de ses salariés
(écouter, entretenir un bon climat social, lui offrir des petits plus
comme une conciergerie).
Ensuite, afin de prévenir les départs, les
managers doivent être capables de reconnaître les collaborateurs
démotivés, désinvestis dans leur travail ou non
impliqués dans la vie de l'entreprise. Lorsqu'un élément
est identifié, le manager doit rechercher les causes qui expliquent la
volonté de partir et, dans la mesure du possible, apporter des solutions
qui permettent de motiver le collaborateur.
Enfin, la rémunération reste un facteur
important de la fidélisation. D'une manière
générale, la rémunération est la contrepartie
financière de la contribution du salarié. Dans une optique de
fidélisation, la rémunération ne s'appréhende pas
d'une manière globale, elle doit être flexible et
individualisée. Le salaire est perçu comme une reconnaissance de
la contribution du collaborateur et non comme un élément pour le
retenir. Un système de prime peut être mise en place. Ces primes
peuvent prendre un compte : l'absentéisme, le respect des horaires
de travail, le respect des objectifs etc. Il peut aussi s'agir d'avantages
sociaux (13ème mois, prime d'intéressement, prime de
participation etc.).
4. Comment appliquer le MRH à Assystem ?
Présentation d'Assystem France
Assystem est une entreprise internationale travaillant dans le
domaine de l'ingénierie et du conseil en innovation. Le groupe
intervient depuis la R&D jusqu'à la maintenance des installations
pour mettre en oeuvre les technologies nécessaires aux produits,
processus et infrastructures de production de ses clients.
4.1.1. Histoire d'Assystem en quelques dates
clés
1966 : Création
d'ATEM spécialisé dans l'organisation de la mise en service
d'unités industrielles (nucléaire, sidérurgie,...)
1989 : Création
d'Alphatem, filiale commune avec Cogema dédiée au
nucléaire
1995 : Fusion d'Atem et
d'Alphatem pour donner naissance à Assystem et introduction en Bourse
1996 : Diversification des
compétences vers le "désign produit" pour les secteurs
Aéronautique et Automobile (Acquisition de Studia)
2003 :
Pénétration des secteurs des nouvelles technologies. Fusion avec
Brime Technologies. La société prend alors brièvement le
nom d'Assystembrime, revenant à Assystem en 2005.
2005 : Royaume-Uni et
Inde : Acquisition d'Inbis, groupe d'ingénierie anglais.
Allemagne : Acquisition d'Atena, filiale de la société
allemande MTU Aero Engines. Italie et Espagne : Fort
développement
Assystem a été distinguée par
Business Week en 2005
comme étant n°1 des 500 premières sociétés
européennes en croissance
2 et
considéré par les anciens d'ATEM et Alphatem comme une
société, hélas anciennement, très proche de ses
salariés. Elle était à nouveau classée n° 3 en
2006.
2006 : Mise en place d'une
organisation sectorielle, intégrée et globale.
2008 : Février.
Signature d'un accord avec Silver Software en vue de la création d'une
coentreprise spécialisée dans la conception de systèmes
électroniques et informatiques à sécurité critique.
Elle intègra l'ensemble des acivités de Silver Software et la
division Technologies d'Atena, et elle servira essentiellement les secteurs de
l'aéronautique, du ferroviaire et de l'automobile.
4.1.2. Les secteurs et métiers d'Assystem
4.1.2.1. Les secteurs d'activité
Les principaux domaines d'expertise d'Assystem sont :
· Aéronautique & Spatial
· Automobile
· Industries, Naval & Défense
· Energie & Nucléaire
· Sciences de la Vie
4.1.2.2 Les métiers
Les métiers transverses d'Assystem sont :
· Exploitation & Maintenance
· Consulting
· Telecoms, électroniques &
Logiciels
Quatre métiers majeurs :
Le périmètre d'Assystem englobe l'ingénierie
de process, l'ingénierie de produit, l'assistance à la production
et la R&D externalisée en nouvelles technologies. Son excellence
dans ces quatre métiers se fonde sur plusieurs décennies
d'expérience sectorielle, capitalisée dans l'expertise de ses
référents métiers internes. Pour la valoriser pleinement,
Assystem a développé sa maîtrise de la gestion de projet,
se dotant d'une organisation qui répond à la fois aux exigences
spécifiques des grands projets et de l'assistance
technique.
· L'ingénierie de process,
son métier d'origine, recouvre la conception de systèmes
de production, le management de projets d'investissement industriel, les essais
et la mise en service, la formation et les transferts industriels. Le Groupe
l'exerce, par exemple, en maîtrise d'oeuvre pour les grands acteurs de
l'énergie, en développement ou en définition
d'équipements intégrés dans les centrales
électriques ; en assistance à maîtrise d'ouvrage sur des
opérations de transfert industriel ou des constructions d'usines, dans
le secteur des biotechnologies notamment.
· En
ingénierie de produit, les compétences du Groupe vont de
l'analyse fonctionnelle à la validation, en passant par la conception,
le calcul et les tests. Dans le secteur aéronautique, il se voit confier
des missions très diverses : dimensionnement mécanique,
conception d'aérostructures, retrofit et installation de
systèmes, électriques notamment, et intégration des
grandes sections d'un avion (partie centrale d'un fuselage). Dans l'automobile,
il travaille aussi bien sur le développement d'un modèle, par
exemple un véhicule démonstrateur à pile à
combustible, que sur l'adaptation d'un composant ou d'un moteur entier à
un nouvel environnement technique.
· Dans les
métiers de l'assistance à la production, le Groupe est
très présent en exploitation maintenance où il est aussi
sollicité à l'export, par exemple pour accompagner l'exploitant
d'une centrale nucléaire dans la gestion de ses arrêts de tranche.
En amélioration de la performance industrielle, il réalise des
audits préalables à la modernisation de l'exploitation. Il a
aussi développé des formations habilitantes destinées aux
prestataires du secteur nucléaire. Il dispose d'expertises fortes en
logistique et accompagne régulièrement l'installation
d'infrastructures lourdes dans le monde entier.
·
Enfin, à travers les métiers de l'ingénierie
électronique et de l'informatique scientifique et technique, le
Groupe intervient sur les études et prototypes,le développement
matériel et logiciel,l'intégration de systèmes, la
validation, la formation,l'exploitation et le maintien en condition
opérationnelle (MCO). Ses principales expertises concernent la
sécurité, l'électronique, les systèmes
embarqués, et les automatismes. À titre d'exemple, il
réalise la conception d'un calculateur de navigation pour des
bâtiments militaires, il effectue la recette d'équipements
embarqués dans des satellites ou le MCO d'automates de centrales
nucléaires.
Assystem Consulting
|
Nous offrons également des services de conseil en
management et stratégie, essentiellement dans
l'amélioration de la performance opérationnelle des entreprises
industrielles tout au long du cycle de vie de leurs produits.
En
combinant le savoir-faire de ses consultants en management et stratégie
avec l'expertise technique de spécialistes métier reconnus, notre
équipe apporte plus de valeur qu'un cabinet de conseil traditionnel.
Nos principaux atouts :
|
· L'expérience approfondie dans le domaine de la
R&D et des opérations (industrialisation, logistique, maintenance,
service client...)
· Le professionnalisme d'une équipe provenant de
grands noms du conseil en stratégie et management et de grandes
entreprises industrielles européennes
· La capacité à accompagner nos clients sur de
grands projets de transformation et/ou d'amélioration de la
performance
|
Nos domaines de
compétences :· Amélioration de la performance
opérationnelle
· Stratégie technologique et industrielle
· Management de programme
· Réduction de coût de produits
· Réduction des cycles de développement
· Coopération industrielle
|
|
|
4.2. Le MRH chez Assystem France
4.2.1 Définition de la problématique et de
la stratégie employeur
Au travers de cette étude, nous avons souhaité
savoir si les outils du marketing des Ressources Humaines étaient une
solution à l'attraction et à l'intégration des
salariés. En effet, dans un marché de l'emploi tendu, certaines
entreprises ont du mal à trouver les profils qu'ils recherchent. Ainsi,
le Marketing des Ressources Humaines parait être une alternative à
ce type de problématique.
4.2.2. Définition de la problématique et des
résultats attendus
Afin de mettre en place ce concept, il est nécessaire
de définir dans un premier temps notre problématique et les
résultats escomptés. J'ai pu constater que l'ensemble de la
population RH d'Assystem France souhaitait voir évoluer leur processus
de recrutement et d'intégration. Nous allons donc proposer des solutions
pour optimiser l'ensemble de ce processus.
Enfin, le processus d'intégration semble lui aussi
connaître des difficultés. Nous verrons donc comment
procéder pour améliorer l'intégration des nouveaux
entrants en proposant un parcours d'intégration.
4.2.3. Le plan d'action pour attirer et intégrer de
nouveaux collaborateurs
Ce plan d'action concerne la communication recrutement, la
diversité de support des offres d'emploi, la politique relations
écoles, le choix d'outils novateurs, le processus d'intégration.
Nous préconiserons donc au travers de cette étude des outils
permettant une optimisation du recrutement et de l'intégration
4.2.3.1. Le choix des
outils de recrutement
La communication
recrutement
Afin de mettre en place une campagne de communication, nous
devons définir une stratégie de communication
La cible : Dans cette campagne, la cible
est le jeune diplômé. En effet, il représente le coeur de
cible car il est en demande d'information sur l'entreprise. Ces informations
lui permettront de faire son choix pour son premier emploi. Notre communication
doit donc être orientée vers les jeunes.
L'objectif : l'objectif principal est
donner envie au candidat de postuler sur notre site de recrutement.
La conception du message : le jeune
diplômé souhaite connaître les métiers que nous
proposons. Il peut être intéressant de communiquer sur
l'évolution qu'il peut avoir en intégrant Assystem. De plus, afin
de valoriser l'image employeur, Assystem doit mettre en avant ses valeurs, sa
culture d'entreprise et les possibilités de carrière qu'elle
offre à ses collaborateurs.
Sa promesse, devra être la suivante :
« Assystem propose de multiples possibilités de
carrière et une expérience multiculturelle. Avec plus de 9500
collaborateurs dans 15 pays, les nouveaux collaborateurs sont certains de
trouver la liberté d'y créer une carrière dans le
challenge, la diversité des missions et les domaines d'expertises
proposées.
Le développement professionnel est la clé du
maintien de l'avantage compétitif d'Assystem. »
Le choix des médias : il existe
des magazine tels que 01 informatique, Micro Hebdo ou Windows News qui sont
destinés à notre coeur de cible. Il est donc possible d'imaginer
des partenariats avec eux. Parallèlement, il peut être
intéressant de faire témoigner nos collaborateurs sur des sujets
d'actualité touchant l'informatique. Cette démarche gratuite,
nous permettra d'augmenter notre présence dans les médias.
Mesurer le résultat : afin de
connaître les retombées de cette campagne de communication, nous
devrons mettre en place des reportings sur le nombre de candidatures
reçues pendant la période de la campagne.
La diversité de support des offres d'emploi
D'après les reportings annuels réalisés
chez Assystem France, il semble que les sites d'emploi sont les
premières sources de candidatures. Ces jobboards, permettent aux
recruteurs de diffuser des annonces et d'avoir accès à des
candidathèques. Les RH d'Assystem utilisent en majorité les sites
Monster, Les Jeudis et l'Apec. Les deux premiers proposent des prestations
relativement chères car ils jouissent d'une grande
notoriété auprès des candidats.
De plus, le service recrutement d'Assystem a un budget
pré-défini pour l'année ce qui lui confère un
nombre limité de parution d'annonces. Il semblerait donc
intéressant que les RH d'Assystem optent pour un mode de fonctionnement
différent à savoir :
§ Une même annonce pour le même poste dans
les différentes entités
§ Une même annonce pour plusieurs postes dans la
même entité
Ce système permettrait à Assystem de pouvoir
diffuser un plus grand nombre d'annonces et de réduire ses coûts.
Ce type de fonctionnement permettrait une meilleure communication entre les
différents services et une simplification des démarches pour le
candidat. En effet, un candidat peut se voir proposer plusieurs fois un
même poste par les différentes entités. La
conséquence majeure est la déperdition d'information et un
sentiment de manque de communication entre les services.
Il semble donc important de prendre cela en compte et de
relancer les négociations avec ces jobboards qui sont parfois
réfractaires à ce type de fonctionnement car c'est une perte de
chiffre d'affaires pour eux.
En ce qui concerne les autres jobboards, il semblerait qu'il
n'y ait pas de préconisation à fournir
Concernant la rédaction de ces annonces, elles
gagneraient en efficacité en étant plus compréhensibles.
Nous devons diffuser des annonces compréhensibles de tous en n'utilisant
pas un jargon propre à Assystem.
La politique relations
écoles
Assystem a une liste d'écoles cibles. D'après
notre étude, il semble que les RH ne soient pas complètement
satisfaits de cette relation. En effet, le recrutement doit aujourd'hui
entretenir une relation plus proche avec ces écoles. Il peut
s'agir :
§ de rendez-vous ponctuels avec les responsables relation
école/entreprises,
§ de participation aux événements de
l'école,
§ de nos collaborateurs qui participent à des
cours ou a des séminaires pour présenter leurs métiers
etc.
De plus, il semblerait intéressant que Assystem
investisse une part de son budget relations écoles dans l'achat
d'annuaires d'anciens et participent à la vie de leurs associations. En
effet, dans ces écoles cibles, plusieurs d'entre elles ont un
réseau d'anciens relativement important et ces derniers participent
activement à la vie de leur association car ils sont restés
attachés à leur école.
Ce type d'action permettrait au groupe de gagner en
notoriété. De plus, pour la population RH ce serait l'occasion de
se créer un réseau important de potentiels collaborateurs.
Les forums et salons emploi
Il est nécessaire pour Assystem France d'assister
à certains forums et salons emploi pour garder une image d'employeur
dynamique et à fort potentiel. Pourtant, il semble que la
majorité des deux populations RH trouvent que ces forums ont peu
d'influence sur leur objectifs de recrutement car ils ne servent ni à
recueillir des candidatures ni à entretenir des relations avec ces
candidats du fait de la forte présence des autres SSII lors de ces
forums. Ainsi, comme nous l'avons déjà expliqué il semble
que l'important budget dédié au recrutement ne soit pas
justifié.
Je propose donc une réduction du nombre de ces forums.
Il faudrait selon moi limiter notre présence aux forums des
écoles cibles et participer à tous les salons « Les
jeudis » qui sont intéressants car une part importante
des visiteurs concerne notre cible.
Ainsi, si Assystem n'assiste pas à ces forums, le
groupe doit tout de même utiliser des outils novateurs afin de mettre en
place sa politique de différenciation et valoriser son image employeur.
On peut donc dire qu'il n'y a pas véritablement de réduction de
coût puisque les outils novateurs ont des coûts
élevés, mais c'est une nouvelle manière de gérer le
budget et d'être présent là où on ne nous attend
pas.
Les choix d'outils novateurs
Il existe une multitude de nouveaux outils de recrutement.
Pourtant, certains sont plus efficaces que d'autres. Afin de répondre
aux problématiques de recrutement d'Assystem France, nous
préconiserons quatre solutions qui permettront d'augmenter le flux de
candidatures nécessaire pour répondre aux besoins actuels.
§ La publicité dans la presse : c'est un
moyen efficace pour améliorer l'image employeur. Cela permet aussi de
faire connaître notre campagne de communication pour le recrutement
auprès d'une large population. Il ne s'agit pas là de diffuser
des annonces d'emploi mais bien de faire paraître notre campagne sur des
supports soit orientés informatique soit grand public. Notons qu'un
journal grand public type le Figaro, le Monde, 20 minutes, le Parisien sont
extrêmement chers. Il pourrait être intéressant d'acheter
une banderole sur leur site web qui sont eux aussi beaucoup visités.
§ Le web 2.0 avec les sites de réseaux comme
Facebook, Viadeo, Linked etc. sont de plus en plus utilisés. Le
JournalduNet a fait paraître un sondage13(*) à ce sujet et les résultats sont
surprenants : près de la moitié des 205 lecteurs qui ont
répondu à au sondage utilisent ces réseaux sociaux pour
recruter des collaborateurs ou trouver un nouvel emploi. Parallèlement,
l'enquête 2006 sur la mobilité de cadres réalisée
par l'Apec, qui indiquait que 40 % des cadres ont trouvé en 2005 un
emploi grâce à leur réseau relationnel.
§ Les jeux d'entreprise aussi appelés Business
Games. Ce type de jeux consiste à proposer des jeux autour d'une
problématique à un groupe d'étudiants. Cette mission
fictive peut durer plusieurs mois et les recruteurs peuvent alors recruter les
meilleurs en fonction de leurs résultats. Ce type de pratique est
utilisé par l'Oréal depuis quelques années mais ce n'est
que depuis quelques temps que d'autres entreprises le mettent en place. A
l'époque l'Oréal proposait le « l'Oréal
Brainstorm » qui était consacré au Marketing de
l'élaboration d'un produit, à la conception, en passant par le
packaging et sa promotion. L'avantage de ce type d'outil est qu'il permet
à l'entreprise d'en apprendre beaucoup plus sur le candidat que lors
d'un simple entretien et qu'il est vecteur d'une bonne image employeur s'il est
bien organisé. L'inconvénient majeur reste tout de même que
ce type d'événement est lourd à organiser de plus s'il est
étalé sur une longue période, étant donné le
marché de l'emploi actuel, c'est une quantité de candidatures que
Assystem France risque de perdre. Ainsi, il faudrait imaginer un jeu
d'entreprise organisé entre Septembre et Décembre et sur une
problématique métier simple. Par exemple, cela pourrait concerner
la gestion d'un projet pour répondre à une problématique
client. La période doit être respecté puisqu'à
partir de janvier, les jeunes ingénieurs en dernière année
sont souvent déjà en stage et le jeu perdrait alors de son
intérêt.
4.2.3.2 Le choix des outils d'intégration
J'ai constaté d'une part que le processus
d'intégration est plus ou moins formalisé mais que les
chargés de recrutement d'Assystem considèrent qu'il devrait
être amélioré. Pour cela, plusieurs solutions s'offrent
à nous. Tout d'abord, il faut que les entités décident
communément d'un parcours d'intégration afin de formaliser cette
procédure. Les différentes étapes de ce parcours
pourraient être :
F L'accueil du nouvel arrivant, comme c'est déjà
le cas, par le chargé de recrutement
F La prise en charge du nouvel arrivant par le manager. Afin
d'optimiser cette étape, il semble intéressant de proposer une
formation au Manager pour qu'il prenne conscience de son importance. De plus,
je pense que certains projets permettent de mettre en place des parrainages
pour une meilleure intégration des collaborateurs.
F La journée d'intégration du groupe
Des journées d'accueil pour les nouveaux collaborateurs
sont organisées tous les mois. Elles permettent de rencontrer d'autres
collaborateurs ainsi que certains des collaborateurs de la direction
générale, des ressources humaines et de la gestion.
Il est important que les équipes RH d'Assystem
imaginent un processus d'intégration différent pour les profils
identifiés comme hauts potentiels afin de pouvoir répondre
à leur demande qui est différente de celle des jeunes
diplômés par exemple.
Enfin, dans le but d'avoir un retour sur ce processus, il est
opportun de diffuser des évaluations internes aux nouveaux
embauchés pour connaître les axes d'amélioration voire de
nouveaux éléments que le service RH devrait mettre en place.
Ainsi, on peut dire que notre étude a permis de mettre
en relief les pratiques des populations RH d'aujourd'hui et
spécifiquement celles d'Assystem. D'après cette étude, on
constate qu'il existe de nombreux outils de recrutement et d'intégration
et les Rh d'Assystem ont l'opportunité d'en utiliser plusieurs.
Pourtant, certains peuvent faire l'objet de quelques modifications et
améliorations. Les préconisations que nous venons de
présenter, s'intègrent dans le concept du marketing des
Ressources Humaines et donneront l'opportunité à Assystem de
mieux transmettre ses valeurs et sa culture d'entreprise auprès de ses
collaborateurs permettant le début d'une relation
durable et de plus en plus individualisée.
Conclusion
Nous avons pu voir à travers cette étude que les
SSII avaient peine à recruter et à faire en sorte que leurs
collaborateurs restent dans la société sur le long terme.
Or, il semble y avoir des solutions pour remédier à
ces problèmes que l'on retrouve dans marketing des ressources
humaines.
En effet, en définissant une stratégie employeur,
nous avons démontré qu'il est possible d'agir avec moins de
moyens mais avec des outils plus ciblés et plus adaptés.
Le MRH peut donc permettre à une entreprise comme Assystem
de réduire ses coûts de recrutement et d'intégration en
atteignant les mêmes objectifs.
Dans l'avenir, il serait pertinent de mettre en place une
étude sur l'image d'Assystem auprès des jeunes
diplômés. Cette étude permettrait d'améliorer notre
communication RH et de trouver de nouveaux outils de recrutement de
d'intégration qui correspondront à la demande.
Bibliographie
o Didier Pitelet (2006) La nouvelle parole de
l'entreprise : essai sur le marketing social édition
média
o Philippe Liger (2004) Le Marketing des Ressources
Humaines : attirer, intégrer et Fidéliser les
salariés édition Dunod
o Benjamin Chaminade (2006) Attirer et fidéliser les
bonnes compétences édition Afnor
o Raymond Thietart (2003) Méthode de recherche en
management édition Dunod
o Pierre Romelaert (1993) Gestion des Relations Humaines
edition Armand Colin
o Annick Cohen (2006) Toute la fonction Ressources Humaines
édition Dunod
o Etienne Segretain (1998) Le Marketing des Ressources
Humaines édition Maxima
o Jean Marie Perreti (2002) Ressources Humaines et gestion des
personnes édition Librairie Vuibert
o Article écrit par X. Biseul, O. Discazeaux, le
27/09/06 « Offshore, chassé croisé sur la route
des Indes », 01informatique
o Article publié le 29/11/04, « les
entreprises françaises championnes du Nearshore
publié », 01informatique
o Dossier réalisé par Dominique Fèvre et
Nicolas Thouet en Décembre 2007 « Les 36
sociétés informatiques qui recrutent » publié
par Courrier Cadre n°14 p.86 à 97.
o Article publié le 27/12/2007 « Une
politique en faveur des jeunes diplômés », le
JournalduNet
o Article publié le 23/09/07 « Capgemini
une politique offshore difficile à faire accepter », le
JournalduNet
o Article publié le 23/09/05 « Atos la
refacturation interne source de conflits », le JournalduNet
o Article publié le 13/10/2007
« Pourquoi quitte-t-on un jour son entreprise », le
JournalduNet
o Article publié le 15/05/07 intitulé
« votre principal usage professionnel des réseaux
sociaux », le JournalduNet
* 1 Etude faite entre le 29
Janvier et le 2 Février 2008 auprès de 1629 cadres
représentatif de l'ensemble des cadres du secteur privé en
activité en France et présenté lors de la
conférence le 13ème rendez-vous du
sens organisé par Publicis consultant le 14 Février
2008.
* 2 Didier Pitelet (2006) La
nouvelle parole de l'entreprise : essai sur le marketing social
édition média p.86
* 3 Philippe Liger (2004) Le
Marketing des Ressources Humaines : attirer, intégrer et
fidéliser les salariés édition Dunod parut p.10
* 4 La marque employeur
* 5 Pierre Romelaer (1993)
Gestion des Ressources Humaine édition Armand Colin, Paris p 131-132
* 6 Annick Cohen (2006) Toute la
fonction Ressources Humaines édition Dunod, Paris p90-91
* 7 Etienne Segretain (1998) Le
Marketing des Ressources Humaines édition Maxima, Paris
* 8 Jean-Marie Peretti (2002)
Ressources Humaines et gestion des personnes édition Librairie Vuibert,
Paris p.14 à 16
* 9 Annick Cohen (2006) Toute la
fonction Ressources Humaines édition Dunod, Paris p14 à 20
* 10 Voir annotation N°1
Introduction
* 11 Pourquoi quitte-t-on un
jour son entreprise ? parut dans LeJournalDuNet le 13/10/2007
* 12 Benjamin Chaminade (2006)
Attirer et fidéliser les bonnes compétences édition Afnor
p.215
* 13 Sondage mené par le
JournalduNet et paru le 15/05/07 intitulé « votre principal
usage professionnel des réseaux sociaux »
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