CONCLUSION GÉNÉRALE
Nous voici arrivé au terme de nos études en
Sciences Commerciales et financières, et ce, en vue de mieux sanctionner
notre formation de gestionnaire comptable. Comme l'exige la formation
supérieure et universitaire, notre sujet du mémoire est
axé sur : « La problématique de l'audit interne dans la
gestion des entreprises publiques (Cas de la Société Nationale de
chemins de fer du Congo, SNCC en sigle) ».
A titre de rappel, hormis l'introduction
générale, le présent travail a compris trois chapitres
dont voici l'itinéraire :
Le premier chapitre a porté sur les
considérations générales où nous avons parlé
des définitions conceptuelles, de l'approche théorique sur
l'audit interne et de la gestion des entreprises.
Le deuxième a été consacré
à la présentation de la Société Nationale de
chemins de fer du Congo. Ici, nous avons essayé de décrire en
long et en large ladite Société en partant de son historique
jusqu'à son organisation fonctionnelle.
Et pour tout dire, le dernier chapitre s'est contenté
d'étudier la problématique de l'audit interne dans la
gestion de la Société Nationale de Chemins de fer du Congo.
Compte tenu des questions que nous nous sommes posées au début de
ce travail, celles de pouvoir appréhender l'existence du service
d'audit interne au sein de la Société Nationale de Chemins de fer
du Congo, l'étendue de sa couverture, afin de déterminer sa
contribution dans l'amélioration de sa gestion.
Pour ce faire, il sied de signaler que la fonction d'audit
interne contribue en ce jour considérablement à
l'évaluation des différents processus de l'organisation - en
particulier le management des risques, le contrôle interne et le
gouvernement d'entreprise - et présente, le cas échéant,
les possibilités de les améliorer. Il analyse également le
potentiel d'une meilleure utilisation des ressources économiques,
sociales et écologiques. Par ce biais, l'audit interne est une source
d'informations pertinentes indépendantes, objectives et fiables pour la
prise des décisions par les différents responsables des
organisations.
Les résultats obtenus après analyses montrent
que, étant l'outil de gestion par excellence, la fonction d'audit
interne existe déjà au sein de la S.N.C.C et il y a de cela
trente- trois ans passé, précisément en 1975
instaurée par le pouvoir public dans le but de fournir à la
Direction Générale un nouvel outil de gestion moderne
répondant aux normes de sécurité de gestion d'entreprise.
La fonction d'audit interne est structurée de telle
sorte qu'elle puisse couvrir l'ensemble d'activités de ladite
société, qui est éparpillée presque par tout dans
la République Démocratique du Congo. Mais néanmoins,
ladite structure se fragilise peu à peu suite à
l'évolution de la technologie que connaissait le monde des organisations
actuelles et cela s'est manifeste également au sein de la S.N.C.C par la
lentaire des exécutions de actions menées dans les
différents réseaux de l'entreprise. Et par conséquent, la
contribution de la fonction d'audit interne dans l'amélioration de la
gestion de ladite entité demeures malgré les efforts consentis
moins opérantes.
Eu égard à ce qui précède, nous
réitérons aux autorités de la S.N.C.C de prendre en compte
les différentes suggestions formulées ci-haut, dont notamment:
Ø La dotation des moyens matériels et financiers
au service d'audit interne pour leur permettre de bien exécuter leur
rôle primordial,
Ø La Direction Générale doit accorder
plus d'attention et d'appui au service d'audit interne afin de pouvoir
amélioration le niveau sécurités de l'entreprise,
Ø La Direction Générale doit prendre les
temps nécessaires pour exploité méticuleusement les
rapports qu'ils leurs sont présentés en vue de prévenir
aux aléas de la gestion futur pouvant surgir.
En définitive, nous nous limitons sur ces quelques
aspects traités dans ce sujet non limitatif et laissons l'ouverture aux
autres chercheurs de continuer l'exploitation.
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