Bibliographie
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· Bherer et Collin, 2004.
· Bacqué et Sintomar, 2005.
Conclusion
Nous avons voulu montrer, à travers cette
contribution, que le développement ne peut se faire sans tenir compte
des différentes dimensions et composantes du territoire national,
régional et local. Les relations d'interdépendances et les
interactions entre les différents niveau du territoire implique
l'adoption d'un nouveau mode de pensée l'organisation et la gestion des
affaires publiques. Un mode de pensée qui tient en considération
l'importance du rapprochement des services publics auprès des
entités décentralisées. Ce qui offrirait aux
différents acteurs y présents la possibilité de participer
dans le processus de la construction d'un présent meilleur et d'un
avenir prometteur.
En fait, la dimension de la gouvernance locale pour le
développement s'impose plus que jamais, et cela en raison des
échecs des stratégies de développement par le haut qui ne
font nullement des réalités du territoire. Et, les remèdes
trouvaient leurs sources aux niveaux international avec les institutions
financières notamment la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire
International et du pouvoir central sans pour autant tenir en
considération les mentalités, besoins et capacités des
techniciens locaux, ainsi que des populations auxquelles ils sont
destinés.
Ces modèles ont été à l'origine de
la crise d'endettement qui a conduit la Guinée-Bissau à des
programmes d'ajustement structurels préconisés par les
institutions précitées, dont les résultats sur le plan
social ont été désastreux.
Dans ce sens, la démarche poursuivie relève
d'une conception systémique et propose d'associer les différentes
sphères : politiques, économiques, sociales et spatiales, avec
leurs logiques et leurs finalités. De même que, les
différentes dimensions de la proximité : géographique,
institutionnelle et organisationnelle. C'est dans la prise en
considération de la complicité et des relations
d'interdépendance entre ces différentes valeurs qui forment le
territoire que doit s'orienter la nouvelle logique de construction locale.
C'est là où se trouvent les clés de la réussite
d'un développement harmonieux et efficace intégrant les
diversités régionales et les
spécificités locales qui touchent l'ensemble du territoire.
En effet, une telle ambition nous permettrait de nous prendre
en main et de ne compter que sur nous-mêmes. Car n'importe quel Pays
dispose des moyens nécessaires à sa reconstruction, dès
lors qu'il s'emploie à se reconstruire, non par référence
à un quelconque modèle, mais en fonction de ce qu'il est
luimême, de ce qu'est sa propre société. D'où la
nécessité de descendre sur le niveau local en vue d'entreprendre
une construction démocratique, économique, sociale et culturelle
en partenariat avec tous les niveaux du territoire : national,
régional.
Toutefois, la réussite d'une telle démarche
c'est-à-dire celle de la gouvernance locale, est tributaire de quatre
conditions sine qua non : il faut en GuinéeBissau : la paix, la
sécurité et la démocratie ; la bonne gouvernance ; une
volonté politique d'intégrer cette approche dans leurs
stratégies de développement, un encadrement de départ
adéquat et une coopération et intégration
régionale.
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