le niveau d'équilibre des réserves internationales: cas de la CEMAC( Télécharger le fichier original )par André Bertrand MINE OKON Institut Sous-Régional de Statistique et d'Economie Appliquée - ingénieur d'application de la statistique 2008 |
III-2 Origine des donnéesDans cette partie, il sera question de faire une présentation brève des variables de la base et de la méthode que nous avons adoptée pour les calculer. III-2-1 Source des donnéesLes données proviennent de la banque des données de la Banque mondiale, du FMI et de la BEAC. Les séries du PIB, de la masse monétaire en pourcentage du PIB (M2 dans la base), réserves sur importations, dette à court terme résiduelle, réserves internationales Or exclus, le taux de change réel, le PIB par habitant et le solde du compte des transactions courantes proviennent du CD-ROM de la banque mondiale sorti en 2002. Les données relatives à l'évolution des exportations de la CEMAC ont été tirées dans la banque des données du FMI tout comme les importations, le prix du baril de pétrole. Le taux de facilité de prêts permanents est issu de la banque des données de la banque de France sur le site www.banque-France.fr . Le taux d'appel d'offre négatif à 28 jours quant à lui provient des bulletins mensuels du marché monétaire de la BEAC. III-2-2 Présentation des donnéesDans notre base, certaines variables ont été calculées d'autres par contre ont été prises à l'état brut. Pour le niveau optimal par la fonction de demande des réserves, nous avons considéré les variables ci-dessous. § Lres, représente le logarithme des réserves internationales. On l'obtient en appliquant le logarithme népérien sur les réserves internationales. Les réserves internationales sont calculées par la banque mondiale par l'approche du FMI que nous avons décrit bien avant. Elle n'inclut pas l'or monétaire. § Lpib est le logarithme népérien du PIB nominal sur la population totale de la zone CEMAC. Il est utilisé pour mesurer le poids de l'économie. § Opent est l'ouverture de l'économie. Cette variable est obtenue en divisant la somme des importations et des exportations par le PIB. Elle permet ainsi de mesurer la vulnérabilité des transactions courantes. § CC est le rapport du solde des transactions courantes et le PIB. Tout comme la variable opent, cette variable mesure la vulnérabilité des transactions courantes. § M2 est la masse monétaire en pourcentage du PIB. Cette variable est produite annuellement par la banque mondiale. Dans notre base, nous avons fait recourt à la banque de données du FMI pour étendre la série. En effet le CD que nous avions à notre disposition se limite à l'année 2002. Cette variable permet ainsi de calculer la volatilité des capitaux. § Ldebt représente le logarithme népérien de la dette extérieure à court terme. Nous l'utilisons également pour mesurer la vulnérabilité du compte des capitaux. § V_er est la volatilité du change. La volatilité du change est les résidus de la régression du taux de change réel sur sa tendance. Il s'avère cependant que la volatilité du change (mesurée à partir du taux de change réel) ne présente pas de tendance. On la mesurera donc à partir du taux de change réel du FCFA par rapport au dollar. L'encadré 1 nous apporte assez d'informations sur le calcul de la volatilité de change. La CEMAC n'étant pas tournée vers le marché financier international nous a amené à nous abstenir de considérer la différence des taux d'intérêts comme variable déterministe du niveau optimal des réserves internationales. De plus, l'absence d'une série longue de cette variable limite son utilisation. En effet, le marché monétaire n'a vu le jour qu'à partir du 1er janvier 1994 et entra en vigueur en 1996. Ce qui implique donc que la série du taux d'appel d'offre négatif ne débute qu'à partir de 1996. Nous avons également les variables ci-après qui seront utiles dans la vérification des conditions d'existence du niveau optimal des réserves. § resimport qui est le ratio réserves sur importations en mois d'importation. § resdebt qui est le ratio réserves sur dette à court terme résiduelle. |
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